392 – Combien d’espaces, parcourus !

Visuels et textuels  >> 

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

.

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.

.

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

.

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

.

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 .

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

.

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

.

Extensions

.

J’ai parcouru l’Europe et bien au-delà,

Pendant plus de vingt ans, dans le cadre

De mes travaux de recherches, mes vacances.

À cinquante ans, j’ai décidé d’y mettre un frein,

Pour préserver ma santé et par là, ma… longévité.

.

Cela dit, j’en ai bien profité et je ne regrette rien,

S’il le fallait, je serais tout prêt  à recommencer.

J’ai repris chemin voyages, lors de ma retraite

Mais en voilier, et non par avion ou par train.

.

J’ai trop connu le stress de correspondances

À attraper sinon… l’on arrive très en retard,

J’ai connu celui des retours avec les grèves

Et les changements d’horaires ou d’avion,

De dernière  minute,  mais, c’était le prix

À payer pour voyager tous les quinze jours

Durant trois/quatre jours en pays étrangers.

.

À la fin, le stress diminue on se rend philosophe

En se disant que quand on a fait  le maximum

Pour anticiper, à l’impossible nul n’est tenu !

.

Plus on avance en âge et plus on pend de la distance

Autant au sens propre qu’au sens figuré ou symbolique,

Enfin, en principe, car voyager vous coûterait… un bras.

Voyager souvent resterait réservé à une petite minorité,

J’en fais partie, je vous l’avoue, mais pour mon métier.

.

Si l’on ajoute chaque pas que l’on a fait dans sa vie

à 70 ans, combien de kilomètres  a-t-on parcouru !

.

en moyenne, on ferait autour de 8 000 pas par jour,

pas 0,80 m = 6 km 5 par jour, soit 2 300 Km par an,

.

Soit pour 70 ans 160 000 Km, 4 fois le tour de la Terre

Voilà qui vous pose un globe-trotter qui marche à pied.

.

On croit rêver : il doit y avoir une erreur quelque part,

mais même si c’’est trois fois le tour : c’est grandiose !

.

.

392 – Calligramme

.

L’espace du soleil,

Qui nous reluit,

L’espace  du loisir,

Qui nous réjouit,

L’espace du travail,

Qui nous réunit,

L’espace du sommeil,

Qui nous revit !

Ici, un monument,

Là, autres bâtiments,

Retracent les mémoires

Des rendus…morts-vivants

Qui auront marqué leur temps,

De repères avec   vraies richesses,

Et aussi au prix   de vraies misères.

De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai

Qu’un dixième,

J’aspire à voyager dans tous paradis,

Enfers extrêmes :

Personne, même au cours d’une vie,

N’épuise un tour de planète,

Bien qu’il soit fini.  

.

***********************

******************************

QUE D’ESPACES

Combien de kilomètres, de milles, hauteurs

Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.

Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,

Puis partout, dans ce vaste monde,  où je suis allé !

ESPACES

Combien de tours, combien détours … et de contours,

Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,

Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,

Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !

PARCOURUS, EN

Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire

Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,

Pour, en toute fin, rester  chez moi, en me disant : à quoi bon

Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.

 SOIXANTE-DIX

Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,

Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :

Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,

Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.

ANS !

Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,

S’adaptent au climat au mode de vie habitant,

Quelque part, les vies en les cités convergent

Vers un centre concentré en quatre temps.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

392 4

.

Un trophée de sport ou autre,

Une bouteille, ou bien un flacon,

Ou encore une série  d’anneaux 

Rendant compte de sa complexité

.

Chaque anneau, dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

.

L’anneau

Est le symbole

De l’infinité, totalité.

.

Il évoque un cercle sans fin

Le symbole    aussi   de l’union.

.

L’anneau    nuptial   symbolisera

Le lien fort  entre  deux personnes.

.

Idem pour les anneaux olympiques,

Et pour  l’union  des  cinq  continents

.

L’anneau évoquera également des

Puissances magiques et occultes.

.

Et certaines légendes  relatent

Anneaux magiques capables

De faire objets, individus.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-anneau.

.

Descriptif

 .

392 – Que d’espaces parcourus, en 70 ans !

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme ronde  /  Rimes variées  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : anneau  /  Symbole de fond : complexité

.

.

Fond

.

Évocation

.

392 6

.

Chaque anneau, dans la vie

Représente un espace parcouru :

Ma vie et le Monde s’en iraient

Vers plus de complexité !

.

Symbolique 

 .

Le « Paradigme de la complexité »

Possèderait une injonction basique.

.

Il semble répondre et correspondre

À la pulsion humaine  d’exigence

D’une connaissance … complète,

Toujours en son incomplétude !

.

Il énoncerait  un dialogue entre

Les parties  et le tout, vice versa.

.

Il cherchera  à renverser les limites

Et toutes barrières entre les différents

Secteurs du savoir,  avec son injonction

Transdisciplinaire. Il faut procéder à une

Sémiologie du paradigme de la complexité,

Mettant  en œuvre : présupposés théoriques,

De Roland Barthes, en aspects linguistiques.

Cairn.info/revue-societes-2013-3-page-53.htm

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les petits ruisseaux font les grandes rivières :

Dès qu’on a un an et qu’on commence à marcher

Les tours, les retours, les contours  et parcours,

S’additionnent comme des milliers d’anneaux,

Tant et si bien que le calcul devient complexe

Qu’on ne parvient à se représenter somme.

On fait beaucoup de surplace, il est vrai

Mais nos pieds nous …  déplacent !

 .

.

Autant d’espaces, de parcours

.

Scénario

.

Lors jeune, j’étais limité  à parcourir  la France,

pour mon métier, j’ai parcouru cent fois l’Europe,

lors, en retraite, je parcourrai, peut-être, le Monde !

 .

Visuels et textuels  >>

387 – La vie est un voyage avec une fin !

Visuels et textuels >>

.

Quand on évoque voyage

On pense un déplacement

Mais il peut être immobile

En sa tête,  par des images,

Qui laissent, à penser, rêver

Tout comme  si l’on  y était !

Toute la vie, on peut voyager

Ainsi sans bouger de chez soi

Traverser l’espace et le temps

Et pour finir, un jour, terrassé

Par la mort, ou,  par un néant,

Qui nous a englouti   … vivant !

.

La vie ne serait autre  qu’un

Long voyage et avec une fin,

Que l’on attend pour demain

Mais  que l’on souhaite  divin !

Bien qu’on naisse de parents  bien

Qu’avant un an, ne souvient de rien.

Parents rédigent pour nous parchemin

Qui fera date pour suite de notre destin.

.

Puis, les étapes se succèdent et, à ce train,

Se rajoutent wagons de joies et de chagrins.

Pour certains à cinq, dix ans, vingt ans, la fin,

À peine le temps de rire à la vie et … plus rien.

Douze ans d’enfance est voyage extraordinaire

Surtout si on bouge, histoire de  changer d’air,

Métier, conjoint, famille …captent, exaspèrent

Vacances, au sud, pour vivre tout le contraire.

.

Bien que marre de tout, aller jusqu’au bout

Du voyage qui court, trop vite, vers sa fin,

Près  des  siens, du jour  au lendemain,

Tirer sa révérence un point c’est tout.

Vie, voyage, dont on connait la fin,

Dont l’important  est le chemin

Nous prenant notre temps

Notre temps d’amant.

.

.

Extensions

.

Toute chose qui se tient,

Devrait … on le sait bien,

Pour être … plus cohérent,

Devrait commencer par la fin.

.

C’est souvent ainsi que romanciers

Commencent, leurs polars à suspense.

Mais il s’agit là d’une vie imaginée,

De vie écrite, rêvée, cauchemardée.

.

La vie réelle ne suit un tel chemin,

Se déroule, linéairement, et  même

Si l’on peut, tous, projeter notre fin,

Nous ne maitrisons pas son moment

Par arrêt brutal ou  accidentellement.

.

Nombre de vies  ne font que prolonger

Leur enfance pour ne jamais y renoncer

Nombre  d’autres, la transformer, renier,

Pour ne jamais, dans leur vie, y retourner.

.

Ceux  qui disent  ne pas  en avoir  eu, parce

Qu’elle a été sacrifié sont les plus à plaindre

Restent en prison, à l’intérieur d’eux-mêmes

Sans jamais pouvoir ni la revivre, la liquider.

.

Une seule certitude, en ce Monde, c’est qu’un jour

Notre horloge interne s’arrête, et, ne repart plus !

Aucune assurance vie ne nous protège de la mort.

D’ailleurs, elle ne s’adresse à nous : descendants !

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage

Nous clame Joachin du Bellay, au XVI éme siècle.

Et combien l’auront dit et redit avant lui et après.

Voyage est perçu si long qu’on n’en voit pas la fin :

Il est pourtant bien là, à chaque détour du chemin.

.

Nous n’entrevoyant pas  le début de notre vie,

Tant notre naissance est affaire de nos parents.

.

Ce qui est bien loin d’être le cas, pour notre fin :

Entre temps, parents nous auront mis au parfum

.

Et si nous ne savons ni où, ni quand, ni pourquoi,

Nous savons bien tous que personne n’y échappera

.

Ce n’est pas que la vie soit voyage pour s’y préparer,

Que pour en profiter tant qu’elle dure, jusqu’à la fin.

.

.

387 – Calligramme 

.

Quand on évoque voyage

On pense un déplacement

Mais il peut être immobile

En sa tête,  par des images,

Qui laissent, à penser, rêver

Tout comme  si l’on  y était !

Toute la vie, on peut voyager

Ainsi sans bouger de chez soi

Traverser l’espace et le temps

Et pour finir, un jour, terrassé

Par la mort, ou,  par un néant,

Qui nous a englouti   … vivant !

.

La vie ne serait    L   autre  qu’un

Long voyage et    A     avec une fin,

Que l’on attend    *      pour demain,

Mais que l’on        V   souhaite divin !

Bien qu’on naisse   I    de parents  bien

Qu’avant un an, ne   E  souvient de rien.

Parents rédigent pour  *  nous parchemin

Qui fera date pour suite  V  de notre destin.

                   O

Puis, les étapes se succèdent  Y  et, à ce train,

Se rajoutent wagons de joies et  A  de chagrins.

Pour certains à cinq, dix ans, vingt  G  ans, la fin,

À peine le temps de rire à la vie et      E   plus rien.

Douze ans d’enfance est voyage extra  *    ordinaire

Surtout si on bouge, histoire chan    A      ger d’air,

Métier, conjoint, famille, captent   V     exaspèrent

Vacances, au sud, pour vivre        E    le contraire.

                            C

Bien que marre de tout, aller   *    jusqu’au bout

Du voyage qui court, trop   U  vite, vers sa fin,

Près des siens, du jour    N    au lendemain,

Tirer sa révérence un   E  point c’est tout.

Vie, voyage dont on  *   connait la fin,

Dont l’important  F   est le chemin

Nous prenant   I   notre temps

Notre temps   N    d’amant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

387 4

.

Un  vase,  une  bouteille

Et voire  une horloge

Avec  son  balancier, 

Son  tic-tac, heure.

.

L’heure s’entend bien avec l’horloge

par son tic- tac, balancier, nous éveille

plus au temps qu’il  est, temps qu’il fait !

tant et si bien que la frome épouse le fond

L’horloge reste le symbole du temps

Qui passe, qui est mesuré :

Qu’on voyage ou pas, ultima necat :

La dernière heure tue.

 .

Symbolique

 .

Le symbolisme

De l’horloge est lié à la

Notion d’écoulement du temps

Et de fuite qui sont irréversibles,

À rapprocher du nombre douze.

Cadran ferait cycles répétitifs.

.

Les rêves d’horloge seront

Souvent révélateurs

D’un sentiment  d’angoisse,

Mais ils peuvent aussi symboliser

Une mécanique psychique impeccable.

Modifié, source : tristan-moir.fr/horloge

.

Descriptif

 .

387 – La vie est un voyage avec une fin ! 

Alignement central / Titre serpente / Thème  voyage

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : horloge / Symbole de fond : heure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

387 6

.

L’horloge reste le symbole du temps

Qui passe, qui est mesuré :

Qu’on voyage ou pas, ultima necat :

La dernière heure tue.

 .

Symbolique 

.

Vulnerant omnes ultima necat.

Toutes blessent dernière heure tue.

Cet adage latin,  inscrit au fronton

De certaines  horloges  publiques,

Contient plusieurs des leitmotivs

De ce premier tome du Journal

Intime de Philippe Muray.

 La question de la morale

Et l’angoisse de la mort.

.

Lorsqu’il commence ses notes,

L’auteur de L’Empire du Bien

Ou d’Après l’Histoire a 33 ans,

La postface  de  sa compagne,

Anne    Sefrioui,   traite     avec

Beaucoup de respect des limites

Inhérentes d’un journal… intime.

unidivers.fr/philippe-muray-ultima-necat

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Étant humain, donc durée de vie limitée,

Notre fin s’annoncera dès notre naissance.

Même si nos jours nous seront bien comptés,

Ce n’est pas la fin de tout, du Monde ni de nous

Nous restons vivants par nos enfants, mémoires,

Un certain temps, sachant que lui n’a pas de… fin.

.

On dit souvent que la fin n’est que le commencement

De quelque chose d’autre et la mort ne dit pas de quoi.

Elle nous laisse l’imaginer sans apporter d’information

C’est alors nous projetons de rester vivant quelque part,

Ainsi on invente et paradis/enfer, et aussi matière/néant.

 .

.

Le voyage s’arrête, c’est la fin

.

Scénario

.

Un voyage dans la vie, le voyage d’une vie, une aventure familiale,

puis, soudain, plus de chapeau sur la tête pour se couvrir, protéger,

en fin, plus rien, l’extinction de feux, la fin du jour pour toujours !

 .

Visuels et textuels >>

386 – Il existe trois façons de voyager !

Visuels et textuels >> 

.

Voyager, autour, et en soi : qui n’en rêve pas !

Autant de poupées gigognes qu’on découvrira.

.

Voyager se fait en trois dimensions,

La surface et la profondeur : faciles,

La largeur de vues et d’explorations

Dépend du voyageur, des ustensiles

Qu’il utilise, qu’il maitrise : photos,

Ciseaux, pinceau, plume  ou micro.

.

Le désir de percer en soi son miroir

N’est qu’un reflet de  lumière noire,

On ne peut le voir,  sans interpréter,

Sans symboliser, toutes ses réalités.

.

Un voyage en poésie,  n’est autorisé

Que si on abandonne le sens littéral

Pour mot, événement,  chose banale,

Qui reprend ou révèle un sens caché.

 .

La première consiste  à se déplacer         

D’un point à l’autre,  assez de temps,

Y demeurer, pour  devenir résident !

.

La seconde  consiste à …  s’informer     

Par les livres,  les documents guidés

Pour  se  faire  une idée  du lieu visé.

.

La troisième consiste à  s’imaginer

Et associer  toutes bribes,  pensées,

Qui  viennent, à l’esprit, déformées.

.

Qui, de vous, sera allé au Pôle Nord

                              Personne !

Qui, de vous, a marché  sur la Lune

                             Personne !

Sans parler de confins de l’Univers

                            Big bang,

Et pourtant l’esprit se les représente

                           Familiers

.

De proche, en proche …… l’on étend

                         Sa portée

Sur les lieux, les choses   et les gens,

                        Abordés,

Mais sur nous peu de connaissance

                       D’existence :

On s’y enfonce, on découvre Terra

                      Incognita.


.

Extensions

.

Il existe un grand nombre de connaissances

Acquises par abstractions, ou par imaginations,

Et dont on ne peut faire l’expérience par soi-même.

.

De dire que toute connaissance nous vient par les sens

Paraitra faux : à l’inverse toute connaissance par essence

Qui n’a pas été vérifiée, par la science, peut s’avérer fausse.

Des vérités et des croyances, il y a peu de croyances qui se

Transformeront en vérité et aucune vérité, en croyance !

.

L’univers de la connaissance étant par nature

Exponentielle, contradictoire et infinie,

Le voyage pour la maitriser s’avère

Aussi impensable que d’aller

Jusqu’aux confins de… l’Univers.

Contentons-nous de maitriser le nôtre !

.

C’est par comparaison, référence aux autres

Que l’on peut approcher, voire qualifier le sien.

Ce voyage impossible à terminer est pourtant

Le seul qui nous soit proposé en notre vie.

.

Voyager, est d’abord et avant tout, se déplacer d’un point à l’autre

Et plus particulièrement, pour découvrir des nouveaux horizons !

C’est aussi s’informer sur ce qui se trouve, se passe, en ces lieux,

C’est autant, s’imaginer sa vie, différente de la sienne, à vivre

Et ce dernier point est essentiel pour se projeter en l’autre

Sinon, ce n’est que le décor qui change, voire la météo,

Et l’on en revient comme si on avait été au cinéma.

.

Il existe trois façons de voyager

Qui n’auront rien de prioritaire

.

En restant, toujours, sur place,

Consultant des documentaires ;

.

En parcourant le vaste Monde,

Pendant ses congés, vacances ;

.

 En faisant appel à l’imaginaire

Pour rédiger textes ou poèmes.

.

.

386 – Calligramme  

 .

Voyager autour et en soi : qui n’en rêve pas………………

        Autant de poupées gigognes qu’on découvrira………………

.

Voyager se fait en trois dimensions……………….   I

La surface et la profondeur, faciles……………..  L

La largeur de vues et d’explorations………..   *

Dépend du voyageur, des ustensiles………  E

Qu’il utilise, qu’il maitrise : photos,……  X

Ciseaux, pinceau, plume ou micro  …    I

                                                                       S

   Le désir de percer en soi son miroir    T

    N’est qu’un reflet de  lumière noire,   E

     On ne peut le voir,  sans interpréter,  R

      Sans symboliser, toutes ses réalités.   A

                                                                          I

      Un voyage en poésie,  n’est autorisé     T

      Que si on abandonne le sens littéral      *

       Pour mot, événement,  chose banale,    *

        Qui reprend ou révèle un sens caché.    *

                                                                               *

       La première consiste à se déplacer          T

       D’un point à l’autre,  assez de temps,       R

       Y demeurer, pour  devenir résident !       O

                                                                                 I

      La seconde  consiste à …  s’informer…      S

     Par les livres,  les documents guidés …      *

    Pour se faire  une idée  du lieu visé.….         F

                                                                                 A

   La troisième consiste à  s’imaginer…..         Ç

   Et associer toutes bribes,  pensées……..        O

   Qui viennent à l’esprit, déformées ……….     N

                                                                                 S

  Qui de vous sera allé au pôle nord ………      *

                              Personne !                                D

  Qui de vous a marché  sur la Lune …………   E

                             Personne !…                             *

  Sans parler de confins de l’Univers………….  V

                            Big bang, …….                           O

Et pourtant l’esprit se les représente  ………   Y

                           Familiers ……….                        A

                                                                                G

De proche, en proche …… l’on étend ………   E

                          Sa portée ……………                   R

Sur les lieux, les choses   et les gens,………………..

Abordés,………………

Mais sur nous peu de connaissance……………………..

D’existence :…………….

On s’y enfonce, on découvre Terra…………………………..

Incognita. ……………………

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

386 4

.

Voyager, c’est changer d’air,

C’est grimper dans la curiosité

Voyager, c’est changer de ciel,

Grimper le long d’imaginaire.

.

Tout voyage reste toujours comme

Sur une échelle vers tout autre ciel

On  s’y déplace, on s’y cultive, pour

Imaginer bien des lieux magiques.

 .

Symbolique 

 .

Le ciel

Est universellement

Le symbole des puissances

Supérieures, et en tout, à l’homme,

Et bienveillantes ou redoutables.

.

C’est l’insondable immensité,

Sphère rythmes universels,

Celle des grands luminaires,

.

Le gardien des secrets de la destinée.

Séjour des divinités, de toute puissance

Divine et des bienheureux ?

.

Bouddhisme, Islam, chrétienté

Distingueront sept cieux comme autant

D’états spirituels, gravis un par un.

.

Les langues modernes distinguent

Le ciel religieux du ciel atmosphérique,

Compris par les Gaulois comme une voûte

D’où la crainte qu’il ne leur tombe sur la tête.

.

Descriptif

.

386 – Il existerait trois façons de voyager !  

Alignement central / Titre externe / Thème  voyage

Forme courbe / Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : ciel / Symbole de fond : imaginaire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

386 6

.

Tout voyage reste toujours comme

Sur une échelle vers tout autre ciel

On  s’y déplace, on s’y cultive, pour

Imaginer bien des lieux magiques.

 .

Symbolique 

 .

L’imaginaire

Peut être défini sommairement

Fruit de l’imagination d’un individu,

D’un groupe ou d’une société,

Produisant des images,

Des représentations,

Des récits ou

Des mythes

Plus ou moins détachés

De ce qu’il est d’usage de définir

Comme la réalité. Il s’agit de la capacité

D’un groupe ou d’un individu à se représenter

Le monde à l’aide d’un réseau d’association

D’images qui lui donnent un sens.

Source, Wikipédia : imaginaire

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le ciel est, par nature, un lieu de projection,

On y voit et  la Lune, et le Soleil, et les étoiles,

Mais aussi, les nuages blancs et noirs, passer.

.

Tout cela ne peut que nous inciter à voyager

Chacun sait que l’espace est de l’imaginaire

Que chaque lieu en produit, malgré nous.

.

Voyager nous transporte en autre ciel

Que celui que l’on voit tous les jours

Renouvelle sans cesse la curiosité

Pour ne pas dire nos amours 

Il en a été ainsi … toujours !

 .

.

Seuls au milieu de nulle part 

.

Scénario

.

Se déplacer, quoi de plus facile, normal, fréquent, pour voir ailleurs !

S’informer,  et de quoi, et à quel source, fiable ou non, et pourquoi !

S’imaginer être seul sur île déserte : d’accord mais ennui guette !

 .

Visuels et textuels >>

385 – La mobilité est-elle liberté, fatalité ?

Visuels et textuels >> 

.

Déménager en vacances, voyage,

N’est pas partir pour de bon,

C’est partir pour des excursions

Vers de nouveaux rivages.

C’est rompre avec la monotonie

Du quotidien  et c’est pas rien,

.

Comme déménager de son logis,

Et se reconstruire plus loin.

Déménager par choix personnel

Pour changer air, travail :

Rien à dire, il faut qu’on y aille,

Pour une vie nouvelle.

.

Suis-je libre, suis-je malheureux,

De ne plus faire ce que je peux,

De ne plus être, qui je veux :

Ange béni, diable boiteux.

.

Quand déménager est la décision

Bon vouloir du patron :

Cela change tellement la donne,

Qu’on ne lui pardonne.

.

Lors on se sent jeté, hors du nid

Que l’on s’était construit,

Et, dans lequel l’on avait grandi

Avec passion et c’est fini.

.

Simples variables d’ajustements,

Capitalisme outrancier,

Si mobilité ne tient qu’à l’argent,

Sacrifie votre humanité.

.

Mais que faire, sinon se révolter

Bains de sangs mêlés,

Nouveaux financiers…décapités

Rois ou nobles…tués.

.

Cent pauvres nourrissent le riche,

Et si pénurie, le renfloue,

Cent pauvres deviennent chiches,

Si riche les met à genoux.

.

L’on nous dira : la liberté, ça existe

Partir ou rester, resterait son choix

Choix qui ne  dépendrait  que de soi,

Sinon ce serait devenir un défaitiste !

.


.

Extensions

.

La mobilité professionnelle est une qualité

Parfois une nécessité, reconnue, ou réclamée

Par les entreprises multisites ou multiproduits :

Elle diminuerait un bon nombre de licenciements

Offrirait nouvelles opportunités carrières associées,

Le plus souvent joint à la formation complémentaire.

.

Dans de nombreux cas,  les salariés  partent en avance

Pour préparer  le terrain, et, le déménagement  effectif

N’a lieu que pendant l’été, suite à scolarité des enfants.

Tout est compliqué, mais aussi question de négociation

Pour les frais supplémentaires, d’organisation du foyer.

.

Certains partent à l’étranger, très loin, pour s’y installer

Plus ou moins définitivement et ne revenir, sauf congés.

Tous les cas sont dans la nature, chaque cas particulier.

.

C’est la vie moderne comme le disent certains :

La Planète est devenue un terrain de jeu accessible

À de plus en plus de gens, bien formés, bien motivés,

 Et qui seront comme bel avantage, bien accompagnés.

.

Diable, se faire mal de dos mémorable lorsqu’on déménage,

À qui cela n’est pas arrivé, même garanti plusieurs fois de suite

Et pourtant, demandez aux déménageurs, voire  aux ergonomes :

Rien n’est plus facile, même si je n’irais pas à dire : plus reposant !

D’ailleurs au bout d’un certain nombre, on a, curieusement, moins,

De choses à déménage alors même que ça devrait être le contraire.

C’est qu’on dit : trois déménagements, vaut un incendie mobilier.

 À chacun de penser ce qu’il voudra : pour voyager dans le temps,

Comme en Espace, habillez-vous peu, encombrez-vous léger.

.

Pendant que des gens déménagent

Pour plus grand et plus confortable

Correspondant moyens train de vie,

Souvent relié à une belle promotion

D’autres vont dans le sens contraire,

Vers plus petit, vers loyer  plus faible,

Ou parce que la famille s’est agrandie.

.

Quelles qu’en soient les bonnes raisons,

Quelles qu’en soient… bonnes intentions

La mobilité deviendra nouvel art de vivre

Jusqu’à ce qu’on ait construit propre nid !

.

.

Épilogue

.

Ce poème, en forme de chanson,

Avec son refrain, ses six couplets,

Sur déplacement/déménagement,

Sera symbolisé par l’escalier droit.

***

Tout escalier comme chacun le sait,

Sert à monter  et à descendre étages,

Est souvent le cas, en déménagement

Qui change en plus ou moins, confort.

***

L’escalier, physique, et l’échelle sociale

Se rejoignent  en une même évocation :

On quitte appartement  pour la maison,

Si ce n’est l’inverse, un fait commercial !

***

Le plus souvent, on acceptera la mobilité

Géographique suite besoin professionnel,

Cela peut être parfois un choix personnel,

Quitter ville stressante pour la campagne.

***

Pour ma part, j’aurai déménagé  sept fois :

Une fois par an, avant d’être à L’Ile Grande

Mes enfants, de même, ou  presque  autant,

Toujours, pour mieux … fort  heureusement.

***

Mobilité est facteur de contraintes  et  libertés,

Ce n’est pas elle en tant que telle, qu’une volonté

De se trouver, construire monde meilleur ailleurs,

Qui déclenche la décision n’étant jamais sans risque.

***

En parlant de mobilité on pense aussi à l’immigration :

Quitter un pays pour un autre, suggère la transformation

De ses façons de voir les choses, pour le meilleur … ou pire

Revenir est parfois vécu comme un échec, parfois tremplin.

.

.

385 – Calligramme  

.

MOBILITÉ 

Déménager en vacances, voyage,

N’est pas partir pour de bon,

C’est partir pour des excursions

Vers de nouveaux rivages.

C’est rompre avec la monotonie

Du quotidien  et c’est pas rien,

.

Comme déménager de son logis,

Et se reconstruire plus loin.

Déménager par choix personnel

Pour changer air, travail :

Rien à dire, il faut qu’on y aille,

Pour une vie nouvelle.

.

UNE LIBERTÉ

Suis-je libre, suis-je malheureux,

De ne plus faire ce que je peux,

De ne plus être, qui je veux :

Ange béni, diable boiteux.

.

Quand déménager est la décision

Bon vouloir du patron :

Cela change tellement la donne,

Qu’on ne lui pardonne.

.

Lors on se sent jeté, hors du nid

Que l’on s’était construit,

Et, dans lequel l’on avait grandi

Avec passion et c’est fini.

.

OU FATALITÉ ?  

Simples variables d’ajustements,

Capitalisme outrancier,

Si mobilité ne tient qu’à l’argent,

Sacrifie votre humanité.

.

Mais que faire, sinon se révolter

Bains de sangs mêlés,

Nouveaux financiers…décapités

Rois ou nobles…tués.

.

Cent pauvres nourrissent le riche,

Et si pénurie, le renfloue,

Cent pauvres deviennent chiches,

Si riche les met à genoux.

.

L’on nous dira : la liberté, ça existe

Partir ou rester, resterait son choix

Choix qui ne  dépendrait  que de soi,

Sinon ce serait devenir un défaitiste !

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

385 4

.

Une tout à  huit étages

Un édifice avec étage

Escalier extérieur,

Pour déménager.

 .

Déménager de son escalier

Pour  changer de lieu mais en  mieux.

La mobilité, c’est déménager

Où l’on veut, pour habiter, résider :

 .

Symbolique de forme

 .

L’escalier

Est à la fois le

Symbole de montée

Et  celui de la descente.

L’escalier montant évoque

Comme ascension vers le ciel,

C’est-à-dire l’élévation spirituelle,

Peut aussi désigner ascension sociale,

Et  gravir  l’accès  à un  statut  supérieur

Dans la hiérarchie qui structure la société.

.

L’escalier  descendant  évoquera  l’entrée

En monde  beaucoup plus  souterrain.

Comme en la descente  aux Enfers,

Ou  au   cheminement  intérieur

Voire  même  à   l’inconscient.

Ainsi il symbolise le monde

Caché, invisible, mystère.

Source : 1001 symboles

.

Descriptif

 .

385 – Mobilité : une liberté ou fatalité ?  

Alignement central / Titre intercalé / Thème  voyage

Forme droite / Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : escalier / Symbole de fond : déménager

.

.

Fond

.

Évocation 

.

385 6

.

Déménager de son escalier

Pour  changer de lieu mais en  mieux.

La mobilité, c’est déménager

Où l’on veut, pour habiter, résider :

 .

Symbolique 

 .

On pense souvent que

Déménager est un acte anodin.

Mais souvent, il s’agit de faire le bilan d’une vie

Qui se transforme en véritable déchirement émotionnel.

Déménagement peut aussi être vécu comme un nouveau départ.

.

On se projette dans la nouvelle habitation

Et l’on emporterait que ce qui nous semble

Correspondre à nos nouvelles aspirations.

.

Le reste finit entre les œuvres caritatives

Et la poubelle. Le deuil de son ancienne

Vie est déjà fait et l’on se projette dans

La nouveauté, au fil des ans, plus on

Déménage et plus on sera rompu

À cet exercice  de  se  séparer de

Ce qui nous est devenu inutile.

huffingtonpost.fr/benedicte-regimont/

le-demenagement-est-un-choc-emotionnel

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Déménager, c’est faire des cartons

des cartons encore piles de cartons

et de tout beaucoup : des vêtements

des libres,  des albums photos  CDs,

de la vaisselle, des tasses, des verres,

et tout un fatras de choses et d’autres,

qui encombrent plus qu’elles ne servent

mais dont on dira faire un tri plus tard.

Et tout cela à descendre par  un escalier

parfois étroit et les entasser en camion !

 .

.

Mobilité à deux, qui décide !

.

Scénario

.

Soyez juste libre d’aller, d’habiter, de faire ce que vous désirez,

pour cela, un diable peut vous aider, du moins à déménager,

à défaut ou impossibilité : ne compter que sur vous-même !

.

Visuels et textuels >>

384 – Voyager sans jamais partir de chez soi

Visuels et textuels  >> 

.

^

Voyager

Tout en lisant,

Voyager en écrivant,

Voyager, en  écoutant,

Voyager … en regardant,

Sont  quatre  propositions

Possibles, et   de  chez   soi.

On peut voyager,  en sa tête,

Sans bouger ses petits pieds,

Voyager par livres interposés,

Si ce n’est  par cinémas, télés,

En spectateur, non  en acteur

À moins de prendre la plume.

.

Mais, cela plus que certain que l’on n’arrivera pas

Exactement aux mêmes endroits que l’on décrira,

Ni avec les mêmes, ou surprenantes, impressions,

Et, encore moins les mêmes sensations, émotions.

.

Qui dit voyage, dit  déplacement  et dit  action,

Jamais, au  repos,  contemplation : inventions,

Cela peut s’appliquer à l’espace  et au moment,

Mais comment se déplace-t-on  dans le temps !

.

De ma chambre, maison, jardin, voire cabane,

Qui peut m’empêcher  de  feuilleter  les photos

D’albums de famille  où je  serais  le plus beau,

Me rajeunissant en des airs d’enfant diaphane.

.

Tous les amis que j’aurai rencontrés, jusqu’ici,

Lors partis au loin, m’envoient quelques échos

De leurs pays, que, je ne  visiterai pas de sitôt,

Mais que je projette bien à travers leurs écrits.

.

J’aime voyager, à travers les films, ou les livres,

Rester chez moi autant de temps, argent gagné

Bien que, le vrai souvenir  rentre  par les pieds.

A-t-on souvent envie de revenir le contempler !

.

Voyager est, en soi … autant qu’autour  de soi !

Faire le tour de France prendra plus d’un mois,

Faire le tour du monde, presque sa vie, entière,

Ici je voyage à travers l’espace et à travers hier.

.

..

Extensions

.

Il est des écrivains célèbres qui auront écrit

Romans d’aventures sans sortir de bibliothèque !

D’autres, allant vérifier, le moindre  détail, sur place

Avant de le reporter par écrit, inspirés durant le voyage

Et d’autres, prenant des notes pour mieux écrire après.

.

Il est des écrivains, se fiant à leurs propres émotions,

D’autres, qui s’en méfient, voire même, les renient.

Rendre compte de que l’on voie et ce que l’on vit,

De ce qu’on veut transmettre, faire comprendre

Est exercice périlleux en soi, quoiqu’il en soit.

.

Avec talent ou sans,   avec émotion ou sans,

Avec certaines précisions  ou imprécisions,

Il restera témoignage des gens et des lieux

Que l’on a exploré d’une manière ou  autre.

.

Voyager sans partir de chez soi, est possible

Tout comme de ne rien relater de son voyage

En gardant tout pour soi, voyager pour relater

Est la troisième voie et la seule, que je pratique.

.

Voyager de chez soi, quoi de plus facile, commun, évident,

Par les livres, la télé, internet, téléphone, que sais-je encore.

Voyager, de l’Est  au grand Ouest  et du Sud   au grand Nord !

Notre imaginaire ne connait de limite, elle est extraterritoriale,

Et internalisée tout en même temps, en un point focus central.

Mais, croyez-moi ou pas : voir sur place est beaucoup mieux,

Il y a toute une foule de détails de vie que l’on ne capte pas

Par des fac-similés ne plongeant pas corps-esprit entier.

L’un n’empêchera l’autre, alors, pourquoi s’en priver.

.

Pensez-vous que Hergé soit allé

Dans tous les pays qu’il dessine.

Point, il n’est pas allé  au Congo,

Ni en Russie, ni au Tibet, Pérou !

.

Ça ne l’a pas empêché de devenir

Un des plus célèbres dessinateurs

Et servir de guide ou de référence

À bon  nombre de tintinophiles !

.

Aujourd’hui, avec facilité voyage

Les reporters dits sans frontières

Vont sur place,  se font éponges :

Ils prennent leurs notes/photos,

Et ils ont des articles ou livres

Qui passionnent beaucoup !

Il restera de irréductibles,

Par le roman,  la fiction,

Qui en font tout autant.

.

.

Épilogue

.

Voyager sur place est un oxymoron :

Voyager supposera des déplacements,

Sur place suppose qu’on ne bouge pas :

 L’affaire est close lors en contradiction.

***

Or attendez, sans en avoir l’esprit tordu,

L’humain n’est plus à un paradoxe près :

Sens, double sens, contre sens,  non-sens,

Lui permettent jeux de mots et l’humour !

***

On voyage, de toute façon, faisant un rêve,

Qui nous transporte sur sorte tapis volant :

On s’endort  en regardant une série, fiction,

On voyage en sa tête en permanence en fait.

***

Lewis Caroll qui a peu quitté sa bibliothèque,

Se distrayait de ses mathématiques avec Alice

Et au pays de ses merveilles nous fait voyager !

Il en sera de même d’autres auteurs, casaniers.

***

Pour écrire nombre fictions de voyages, l’endroit

Le plus adéquat, plus productif, voire imaginatif,

Sera le haut d’un phare, en mer, en son isolement

Pas une mouche ne vole, et pas de dérangements !

***

Bruits et dérangements, j’en connais plus qu’un peu

Chacun me perturbe quand j’en suis à mes écritures.

Grâce à dieu, je profite  de moments calmes, solitude,

Pour poursuivre, rechercher,  trouver, avancer, créer !

***

On me posera parfois cette question : c’est quand la fin !

En dehors de ma disparition, pourquoi y en aurait-il une !

Les artistes ne vivront pas tous de leur art mais en meurent,

C’est leur plus belle mort et en tous cas leur plus beau voyage.

.

.

384 – Calligramme

 .

^

Voyager

Tout en lisant,

Voyager en écrivant,

Voyager, en  écoutant,

Voyager … en regardant,

Sont  quatre  propositions

Possibles, et   de  chez   soi.

On peut voyager,  en sa tête,

Sans bouger ses petits pieds,

Voyager par livres interposés,

Si ce n’est  par  cinémas, télés,

En spectateur, non V en acteur

À moins de prendre O la plume.

                     Y

Mais, cela plus que certain que     A  l’on n’arrivera pas

Exactement aux mêmes endroits     G    que l’on décrira,

Ni avec les mêmes, ou surprenantes,    E     impressions,

Et, encore moins les mêmes sensations,  R       émotions.

                                            *

Qui dit voyage, dit déplacement et   S   dit  action,

Jamais, au  repos, contemplation   A    l’invention,

Cela peut s’appliquer à l’espace    N     au moment,

Mais comment se déplace-t-on  S     dans le temps.

                  *

De ma chambre, maison,    P jardin, voire cabane,

Qui peut m’empêcher  de    A    feuilleter les photos

D’albums de famille où je     R    serais le plus beau,

Me rajeunissant en des airs    T  d’enfant diaphane.

                        I

Tous les amis que j’aurai rencon  R  trés, jusqu’ici,

Lors partis au loin, m’envoient quel  *    ques échos

De leurs pays, que, je ne  visiterai pas  D    de sitôt,

Mais que je projette bien à travers leurs E    écrits.

                                                   *

J’aime voyager, à travers les films, ou  C   les livres,

Rester chez moi autant de temps, ar  H  gent gagné

Bien que, le vrai souvenir  rentre     E  par les pieds.

A-t-on souvent envie de revenir   Z   le contempler !

                        *

Voyager est, en soi … autant    S    qu’autour  de soi !

Faire le tour de France pren    O   dra plus d’un mois,

Faire le tour du monde, pres    I     que sa vie, entière,

Ici je voyage à travers l’espace  !         et à travers hier.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

384 4

.

Tour carrée

Belle plateforme

Et lanterne lumière,

 Un phare comme média.

.

Voyager partout, virtuellement

tout en étant gardien de phare :

faut une bibliothèque et médias,

sinon forme n’évoque peu le fond.

.

On peut être enfermé longtemps

Dans un phare isolé de tout

Et voyager partout si l’on dispose

 Rares médias appropriés !

 .

 Symbolique 

 .

Les phares et leur

Fréquente situation isolée

Inspirent  nombre  d’imaginaires.

Ils sont présents dans la culture picturale

L’imaginaire littéraire et cinématographique.

Les phares maritimes ont été le premier moyen

Aux navires de repérer zone dangereuse, port.

Aujourd’hui, avec le système GPS moderne,

L’utilisation se raréfie mais ne disparait.

Il y a encore 1 500 phares maritimes

Encore en service dans le Monde.

Modifié, source : Wikipédia/phare

.

Descriptif

 .

384 – Voyager … sans partir de chez soi ?

Alignement central / Titre serpente / Thème  voyage

Forme droite/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : médias

.

Fond

.

Évocation 

.

384 6

.

On peut être enfermé longtemps

Dans un phare isolé de tout

Et voyager partout si l’on dispose

 Rares médias appropriés !

 .

Symbolique 

 .

En première approximation,

Les médias concernent à la fois

Un aspect  technique : la presse,

Les ondes hertziennes,  satellites.

Et un aspect institutionnel (T.F. 1, 

L’ExpressNice-Matin, France Inter.

.

Selon  le  Petit  Larousse, ils  englobent

«Tout support de diffusion de l’information

(Radio, télévision, presse imprimée, livre,

Ordinateur, vidéogramme, satellite

De communication, etc.)

Constituant à la fois un moyen d’expression

Et un intermédiaire transmettant un message

À l’intention d’un groupe ».

universalis.fr/encyclopedie/

medias-sociologie-des-medias

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le mot voyage, a voyagé vers des sens dérivés

Le premier est aller d’un point A à un point B

Second, d’aller dans un lieu lointain, étranger

Troisième, faire une exploration ou découverte

Quatrième, un état halluciné, par des drogues !

À vous de faire le choix qui vous convient bien !

Voyager en ballon et revenir au point de départ

Est tourner en rond, mais pour son bon plaisir.

 .

.

Lecture, vidéo, ordi, virtuelle !

.

Scénario

.

Un voyage imaginaire en un pays imaginaire, en la page d’un livre,

mon canapé, ma bibliothèque, passion de lire, suffisent, contentent,

tout commence : par il était une fois, ailleurs qu’ici, et le reste suit !

 .

Visuels et textuels  >> 

382 – Voyage est parcours extérieur, en soi !

Visuels et textuels >> 

.

Parcours sans fin

Et  qui  se  renouvelle,

Tant à explorer l’on ne sait

Jamais, par où commencer !

En  dehors des  lieux inconnus,

Ou, d’une destination   nouvelle,

Soif de, partir, courir, découvrir.

De tout çà, que  pourrait-il  rester

D’où  provient l’envie   de voyager

Tout le temps  et jusqu’à  l’infini :

À peine suis-je rentré qu’en la tête

Que déjà pense que je suis reparti.

.

Tout instant peut faire vivre événements, inattendus,

Qui projettent en un autre monde où, par interaction,

Vous faire devenir autre, face à l’étranger, l’inconnu.

Est-ce pour fuir  mon train-train  quotidien,

Ou mon ennui,

Pour me fuir, ne pas rester seul dans le vide

De ma propre vie,

Car voyager : c’est mettre son imaginaire,

En tensions, actions !

.

Éphémère vision, éphémère action, voire éphémère souvenir,

Ma mémoire n’oublie rien tout en triant ce qu’elle en retient.

Ailleurs, c’est comme ici, sinon bien mieux mais il convient

De le savoir, de l’avoir vu, parfois, vécu, pour s’en départir.

.

Nomade, nous le sommes tous  lors résidant quelque part,

Contradiction de l’homme que de vouloir communiquer,

Avec tout le monde et se réfugier en son foyer d’identité,

Partout où nous irons,  nous sommes  étranger, hasard.

.

De voyage en voyage, de port en port et de ville en ville,

On traine malles et valises, et avec elles, nos problèmes,

Qu’on souhaite oublier, abandonner en fuite, imbéciles,

Que nous sommes de croire qu’ailleurs : point de blème.

.

Le voyage nous repose, il nous distrait et il nous enrichit

Même s’il nous coûte cher, il nous reste cher  et réinvesti,

Dans notre imaginaire qui le reconstruit cent fois le revit,

Prépare le suivant en s’informant projetant ainsi à l’infini.

.

Il est un voyage, tout intérieur, duquel aussi on se nourrit,

Qui n’a pas de déplacements et il consomme peu d’énergie.

Ce voyage en soi et en profondeur est tout aussi hasardeux,

Que de partir seul, à l’aventure, quand bien, même, à deux.

.

Qui de nous, ne l’a jamais projeté tenté, et voire, entrepris,

Mais combien  peuvent  affirmer  avoir  été  jusqu’au bout,

L’homme est sans frontières, ni limites, à l’intérieur de lui,

Alors qu’à l’extérieur, il se protège de lui-même, et de tout.

Tous les jours, où je voyage en moi, je découvre ma poésie

Je vois que la terre est inconnue, l’homme est incompris.

.

.

Extensions

.

Qui de nous ne l’a jamais projeté,

Tenté, et, voire même, entrepris,

Mais combien peuvent affirmer

Avoir été jusqu’au bout.

.

L’homme est sans frontière,

Sans limite à l’intérieur de lui,

Alors qu’à l’extérieur,

Il se protège de lui-même et de tout.

.

Tous les jours, où, je voyage, en moi,

Ou découvre la poésie,

Je vois bien que la Terre

M’est  totalement  inconnue

Et que l’Homme, qui vit dessus,

Est encore, partiellement, incompris.

.

Il n’y a pas de voyage extérieur à soi sans intérieur à soi,

Pour la bonne raison, que notre conscience nous … suivra,

Sauf  à être colis, en fond de soute,  oreilles, yeux, bandées !

Déjà, il y a la carte et le territoire, comme le disent certains,

Ensuite y a le trajet, qui est comme une marche en chemin,

Enfin, y a l’effort fourni, pour arriver à chaque destination,

Et après, durant bon bout de temps, un souvenir du tracé.

On ne souvient bien que des difficultés et des panoramas

La seule chose dont on est certain : c’est qu’on y  a été !

.

Il y a comme une porosité entre

L’extérieur et l’intérieur de soi :

Car l’un ne va pas sans l’autre

Ce qui vient de l’extérieur,

Je le reçois, il m’affecte,

S’il ne respecte, en soi,

Opinion ou intégrité.

.

Tandis que je perçois

Le Monde, j’interprète

Ses signaux à ma façon,

Je les transcris, en bons,

Sinon mauvais ou neutres

Mais je ne peux les ignorer

Comme s’ils n’existaient pas

Et réciproquement : dangers.

.

.

382 – Calligramme 

 .

Parcours sans fin

Et qui se   *  renouvelle,

Tant à explorer   V    l’on ne sait,

Jamais, par où,      O        commencer !

En  dehors  des      Y      lieux   inconnus,

Ou, d’une desti      A       nation   nouvelle,

Soif de, partir,      G       courir, découvrir.

De tout çà, que     E        pourrait-il  rester

D’où  provient      *        l’envie  de voyager

Tout le temps      E       et jusqu’à  l’infini :

À peine suis-je     S      rentré qu’en la tête

Que déjà pense     T     que je suis reparti.

.

Tout instant peut faire vivre événements, inattendus,

Qui projettent en un autre monde où, par interaction,

Vous faire devenir autre, face à l’étranger, l’inconnu.

Est-ce pour fuir  mon train-train  quotidien,

Ou mon ennui,

Pour me fuir, ne pas rester seul dans le vide

De ma propre vie,

Car voyager : c’est mettre son imaginaire,

En tensions, actions !

.

Éphémère vision, éphémère action,     P    voire éphémère souvenir,

Ma mémoire n’oublie rien tout en triant     A      ce qu’elle en retient.

Ailleurs, c’est comme ici, sinon bien mieux     R        mais il convient

De le savoir, de l’avoir vu, parfois vécu, pour     C        s’en départir.

Nomade, nous le sommes tous  lors résidant   O      quelque part,

Contradiction de l’homme que : de vouloir   U    communiquer,

Avec tout le monde, et se réfugier en son   R    foyer d’identité,

Partout où nous irons,  nous sommes      S    étranger, hasard.

De voyage en voyage, de port en port    *      et de ville en ville,

On traine malles et valises, et, avec     E    elles, nos problèmes

Qu’on souhaite oublier, abandon     X    ner en fuite, imbéciles

Que nous sommes de croire qu’    T   ailleurs : point de blème.

Le voyage nous repose, il nous   É    distrait et il nous enrichit

Même s’il nous coûte cher, il   R   nous reste cher  et réinvesti,

Dans notre imaginaire qui le  I     reconstruit cent fois le revit,

Prépare le suivant en s’infor  E   mant projetant ainsi à l’infini.

Il est un voyage, tout intéri   U  eur duquel aussi on se nourrit,

Qui n’a pas de déplacements   R  et il consomme peu d’énergie.

Ce voyage en soi et en profon  *  deur est tout aussi hasardeux,

Que de partir seul, à l’aventure,   E   quand bien, même, à deux.

Qui de nous, ne l’a jamais projeté   N    tenté, et voire, entrepris,

Mais combien peuvent affirmer avoir   *        été  jusqu’au bout,

L’homme est sans frontières, ni limites,  S     à l’intérieur de lui,

Alors qu’à l’extérieur, il se protège de lui   O    même, et de tout.

Tous les jours, où je voyage en moi, je décou   I     vre ma poésie

Je vois que la terre est inconnue, l’homme est     *        incompris.

.

.

Forme

.


.

Une  tour,

Une plateforme,

Puis  une  lanterne :

Un phare, certainement !

.

Évocation 

.

382 4

.

Le phare est un édifice remarquable

Mais se souviendra-t-on de sa lanterne

Car, bien qu’elle soit  toute extérieure :

Pour ce faire, il  faut l’intérioriser !

 .

Symbolique 

 .

Tout signal lumineux

Émis  par un phare  aura

Des  caractéristiques  spécifiques

Permettant aux marins de l’identifier

L’utiliser pour déterminer leur position

On  distinguera : les feux  scintillants :

Les signaux de lumière sont très brefs

Et très rapprochés ;

Les  feux  à éclats, courts  ou  longs :

Ils émettent brièvement

Un ou plusieurs signaux de lumière.

Périodes d’extinction plus longues

Que les périodes de lumière ;

Les   feux   isophases :

À durée des périodes de lumière

Et d’extinction est identique ;

Les feux à occultations :

Les périodes d’extinction sont plus

Courtes que les périodes de lumière.

wikipedia.org/wiki/Phare#Signature

.

Descriptif

 .

382 – Voyage : parcours en extérieur, soi ! 

Alignement central / Titre serpente  / Thème  voyage

Forme droite/ Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : lanterne / Symbole de fond : intérieur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

382 6

.

.

Le phare est un édifice remarquable

Mais se souviendra-t-on de sa lanterne

Car bien qu’elle soit toute extérieure :

Pour ce faire, il  faut l’intérioriser !

 .

Symbolique

 .

L’intériorité demeure toujours une notion

Vague et visqueuse, propice aux malentendus

Je ne l’entends pas au sens d’une métaphore

Assourdie de l’âme, ou comme une région

Privilégiée du soi tout entière consacrée

À la contemplation,   à la spiritualité.

.

Encore moins une enclave religieuse

«Naturelle »    …     en quelque sorte,

Que  l’individu  porterait  en soi.

Je vois l’intériorité  comme  un

Terme fragile désignant sorte

De jardin secret de l’individu,

Dans son univers personnel,

Espace sans lieu où il se voit

En sa nudité  fondamentale.

Cairn.info/le-silence-et-la-parole-

page-117.htm#:~:text=L’interiotite

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le voyage extérieur  est une présentation

Du monde tel qu’on le voit, qu’on le perçoit

Le voyage intérieur  est une représentation

Du monde tel qu’on l’a vécu, on l’a ressenti :

Premier  suppose  un déplacement physique,

Second se contentera d’une lecture ou visions.

.

Voyage extérieur est fait de sensations externes

De la présence physique, corporelle, en des lieux,

Voyage intérieur est fait de projection ou souvenirs

S’appuie parfois sur des images rapportées, évoquées.

 .

.

Voyage intérieur et extérieur

.

Scénario

.

Beau parcours, parmi tant d’autres, pour sortir de soi,

le même, effectué ici dans une forêt loin ou proche de soi,

et courbe des dénivelés, un peu comme un parcours en soi !

 .

Visuels et textuels >> 

381 – Le blues d’un jeune retraité en bateau

Visuels et textuels  >>  

.

Seul,

Sur la banquette

Du carré mon bateau,

Je tends oreille au ponton

De notre marina endormie,

Où la Lune éblouit la coque,

Elle mire son reflet en l’eau,

J’éprouve un vague à l’âme,

Durant sommeil toute nuit.

Serait-ce un mal de … terre,

Qui me prend…aujourd’hui,

Ou de mer…en vide de gens

Et plein de mon isolement.

Tantôt je respire… soupire,

Ou je souffle … me détend,

Tantôt je me sens…coincé,

Pressé, contraint… démis.

.

Mais, par chance, je suis là, avec ma famille, avec mes amis,

Je partage le même cockpit, même carré, roof, et cuisine,

Les repas sont des occasions pour échange en sourdine

Sur  projets, idées, si  ce n’est  pas, opinions, lubies !

Repos du corps, relaxe de l’esprit, et, paix de l’âme,

Mais pourquoi la vie n’est-elle pas toujours… ainsi,

Les agendas, les argents, les gens vous enflamment

Mais vous ignorez souffles de vents, désirs, transis.

.

En fin des vacances, le travail : ne le reprendrai pas,

Inutile, désormais, de s’échiner et se rogner ses ailes

Avant la vie profitait de moi bien plus que moi d’elle

Son esclave durant dix mois et juste deux, pour moi.

Il était une fois après des années de labeurs, passées,

Un jeune retraité affranchi de tous rythmes, éreintés,

Disposant de repos, de vacances, farnienté, à volonté,

Bien occupé ne trouvait pas de temps pour s’ennuyer.

Occupé à tout ou à rien occupé à ce qu’il voulait bien.

.

Il traçait son chemin à l’envers des autres … en marge

Il faisait son programme de sa journée, chaque matin,

Sans se soucier  des travaux d’autres, en pleine charge.

Seul et pensif sur sa banquette du carré de son bateau,

Il se dit qu’aujourd’hui, la chance lui sourit, par hublot,

Trente ans ne lui suffiront pas  pour voguer sur les eaux,

Mais ajouteront d’autres couleurs, formes, à son tableau.

Ce voyage, entrepris seul, le mènerai-je jusqu’à son terme,

Mes projets d’écritures ne sont pas en option, sont fermes ;

Ma dernière page, accepterai-je, un jour…que je la referme,

Je vous prends à témoin, ce n’est pas que question de terme.

.

.

Extensions

.

En ces termes  de vocabulaire

Repaire, mortuaire se joignent

Dans un même élan de vie, qui

Fait sens  pour  celui qui l’écrit.

.

Le mot retraite    évoquerait  un

Retranchement …  un isolement,

Voire désengagement  alors  qu’il

N’est en réalité qu’étape normale

À franchir pour, enfin, rebondir

Et se remettre en disponibilité

Pour réaliser maints projets

Nouveaux ou délaissés.

 .

Blues, déprime, spleen, appelez-le comme vous voulez.

Le départ en retraite crée comme un vide en soi, autour,

Vous avez beau prendre un nouveau départ sur le bateau,

Monde  d’hier, vous remplit, face la mer plate, de demain.

On ne solde pas quarante ans … actif, en un tour de main,

Et quand le mauvais temps se met, en outre, de la partie,

Comment faire pour, surnager, vivre un nouveau projet

À chacun d’en décider mais telle épreuve, se prépare.

Lever pied n’est pas lever deux pour ne pas tomber.

 .

 Le blues, retraité n’y échapperait pas

Si ce n’est au tout début, décontenancé,

Voire dépité, ou totalement désorganisé :

S’il n’a pas préparé un projet, ça ne va pas.

.

Lors il s’ennuie si ce n’est qu’il bricole parfois

Il sent le temps passer sans contrainte de rien

Son réseau de collègues, son statut d’employé,

Ne sont plus là pour faire sonner son identité !

.

Cela dit, mon entreprise  m’a proposé un stage

De préparation à la retraite,  en séjour gratuit.

Au programme santé, succession, et obsèques.

De quoi donner le blues à nombre optimistes.

.

.

381 – Calligramme

 .

Seul,

Sur la banquette

Du carré mon bateau,

Je tends oreille au ponton

De notre marina endormie,

Où la Lune éblouit la coque,

Elle mire son reflet en l’eau,

J’éprouve un vague à l’âme,

Durant sommeil toute nuit.

Serait-ce un mal de … terre,

Qui me prend…aujourd’hui,

Ou de mer…en vide de gens

Et plein de mon isolement.

Tantôt je respire… soupire,

Ou je souffle … me détend,

Tantôt je me sens…coincé,

Pressé, contraint… démis.

LE BLUES,

Mais, par chance, je suis là, avec ma famille, avec mes amis,

Je partage le même cockpit, même carré, roof, et cuisine,

Les repas sont des occasions pour échange en sourdine

Sur  projets, idées, si  ce n’est  pas, opinions, lubies !

Repos du corps, relaxe de l’esprit, et, paix de l’âme,

Mais pourquoi la vie n’est-elle pas toujours… ainsi,

Les agendas, les argents, les gens vous enflamment

Mais vous ignorez souffles de vents, désirs, transis.

D’UN RETRAITÉ,

En fin des vacances, le travail : ne le reprendrai pas,

Inutile, désormais, de s’échiner et se rogner ses ailes

Avant la vie profitait de moi bien plus que moi d’elle

Son esclave durant dix mois et juste deux, pour moi.

Il était une fois après des années de labeurs, passées,

Un jeune retraité affranchi de tous rythmes, éreintés,

Disposant de repos, de vacances, farnienté, à volonté,

Bien occupé ne trouvait pas de temps pour s’ennuyer.

Occupé à tout ou à rien occupé à ce qu’il voulait bien.

EN BATEAU   

Il traçait son chemin à l’envers des autres … en marge

Il faisait son programme de sa journée, chaque matin,

Sans se soucier  des travaux d’autres, en pleine charge.

Seul et pensif sur sa banquette du carré de son bateau,

Il se dit qu’aujourd’hui, la chance lui sourit, par hublot,

Trente ans ne lui suffiront pas  pour voguer sur les eaux,

Mais ajouteront d’autres couleurs, formes, à son tableau.

Ce voyage, entrepris seul, le mènerai-je jusqu’à son terme,

Mes projets d’écritures ne sont pas en option, sont fermes ;

Ma dernière page, accepterai-je, un jour…que je la referme,

Je vous prends à témoin, ce n’est pas que question de terme.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

381 4

.

Une tour,

Une plateforme,

Puis une lanterne :

Un phare assurément

.

Le phare rassure sur l’endroit

Où l’on est et sur ses dangers :

Dans une marina,  il ne suffira

Pas à chasser toutes les peurs !

 .

Symbolique 

 .

Un phare

Comme on le voit,

N’est pas qu’une construction

Élevée au-dessus du niveau de mer.

C’est une construction qui porte

Une lumière émettant un signal

De reconnaissance à  informer

Les navigateurs de la présence

De dangers ou de la côte. Ainsi,

Par  métonymie, le  mot  phare

Désigne-il la source lumineuse

Elle-même. De ce point de vue,

Retirer la lumière d’un phare,

Ce serait  l’amputer  d’élément

Constitutif de sa vraie nature !

Source  modifiée : abp.bzh

.

Descriptif

.

381 – Le blues, d’un retraité, en bateau   

Alignement central / Titre absent  / Thème  humeur

Forme droite/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : phare

 

.

Fond

.

Évocation 

.

381 6

.

Le phare rassure sur l’endroit

Où l’on est et sur ses dangers :

Dans une marina,  il ne suffira

Pas à chasser toutes les peurs !

  .

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Du rêve de phare

Est très positif.

Il représente la lumière

Qui guide les hommes.

Le phare indique une

Direction, sens sacré.

Et à l’instar de la tour,

Il affirme sa verticalité.

Cette construction possède

Cependant   un   sens   opposé

Puisqu’elle est faite pour être vue

La tour est d’abord faite pour voir.

Or le phare est porteur de lumière.

Modifié, source : tristan-moir.fr/phare

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Y a-t-il un  phare qui guide le retraité :

Oui bien sûr, celui qui éclaire sa liberté

De faire ce qu’il entend, ce qui lui plait

Dès lors qu’il n’a plus de contraintes

Ni familiales, ni professionnelles.

Il n’y autre perspective, horizon

Que sa prochaine disparition

Qu’il n’évitera, sans façon !

 .

.

Déprime, solitude, météo

.

Scénario

.

Le blues, c’est d’aller, en voilier, se réfugier loin de tous problèmes ;

le  blues, c’est regarder  par le hublot, sans avoir l’envie de sortir ;

le blues, c’est début  déprime, avec un mauvais temps, en prime !

 .

Visuels et textuels  >>  

380 – Serais-je aventurier en plein devenir !

Visuels et textuels  >>  

.

Il n’y aurait plus de terres à découvrir

Pas plus que de tribus …  à conquérir !

.

Il n’y aura guère que soi, et son altérité,

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.

.

Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.

.

Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois

Plus authentique que toutes visions imagées.

.

Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.

.

De réduire l’inconnu, et de nous en informer :

Telle est la mission qui nous aura été confiée.

.

Être un aventurier de l’écriture est… insensé,

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées

À consulter lors mises à notre disposition.

.

Faire un pas de plus n’est pas question,

Pour aller voir où, et pour faire quoi !

Pourtant si on ne voit aucune raison,

Au retour l’on comprend …  pourquoi

Le monde n’est pas celui qu’on croit.

.

Monde d’images  est  bien trop policé,

Étrangers apprennent, défendent droit,

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,

En quoi notre civilisation  serait vraiment

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.

.

Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

.

.

Extensions

.

L’écriture est à la fois un voyage et une aventure.

L’écriture est un rendez-vous avec soi-même c’est sûr.

L’écriture expose aux autres ses ratures et ses blessures.

Mais elle nous fait aussi revivre, tant et tant, d’événements,

En les transformant qu’elle les recrée plus qu’elles les relatent,

Qu’elles les éclairent, autant, sinon bien plus qu’elles les éclatent.

Cela dit, mille écrivains font tac lors, seul, lauréat de prix, fait toc.

.

Les écrivains, tout comme  bon nombre d’artistes, en tous genres,

Sont porteurs de sens ou non-sens jusqu’à l’essence ou l’absurde.

Je ne sais en faire partie : qui vous lit, qui vous rendra écrivain,

Qui vous rend humain, et non celui qui écrit, celui qui publie.

Dans notre monde  de surinformations, et de surenchères,

Sortir du lot est quasi impossible, en dépit des talents.

.

C’est l’image, l’aperçu, l’impression  qui fait le halo

Autour de soi et non le contenu, thème histoire !

C’est en décrivant,  écrivant,  rivant le Monde

À ma plume  que je l’ai saisi,  l’ai compris,

L’ai admis. On ne dira jamais assez que

Dans toute écriture, il y a mot essai.

.

Aventurier à tout âge, aventurier qui surnage

D’une enfance, toujours inachevée, hors d’âge.

Enfin un aventurier  qui garderait  toute sa tête

Et ne voulant pas la perdre   dès premier danger.

Parfois,  traquer le saumon,  tient  du  casse-tête,

Lors  ce n’est pas  franchir  un torrent, tout bête.

Aventurier, avec carnet, un crayon, me va bien :

Je m’aventure dans mes lignes et avec ma ligne

Ma ligne éditoriale autant … qu’équatoriale.

.

Être aventurier des »temps modernes »

Désigne aussi bien un sportif que savant

Les premiers sont d’ordre plus guerriers,

Les derniers, décrit comme saventuriers

.

Deux types d’aventuriers aux extrêmes

Les premiers le font au péril de leur vie

Derniers, y consacreront toute leur vie.

Quoique l’un n’empêchera pas l’autre !

.

Cela donnera, dans l’un et l’autre cas,

Des récits pour découverte, fabuleux,

À moins d’être pur adepte  des jeux,

Et de stresser fort pour Koh-Lanta.

.

.

Épilogue

.

Peut-on avoir l’esprit

Aventurier,  sans l’être !

Peut-on être… savanturier

Sans en avoir un peu l’esprit !

***

Ce qui tendrait  à dire  qu’on sait

Que toute aventure  ne se limite pas

À action spectaculaire, extraordinaire

Parfois, dans le silence,  secret d’un lieu.

***

Est-ce qu’on nait aventurier où le deviendra !

Je pense que la question  ne se pose même pas :

Tout est affaire d’énergie, d’envie … de curiosité :

En outre cela devra demeurer en vous, toute la vie.

***

À l’instar  d’un grand verre de bière, rempli  à ras bord,

Qui, non seulement ne mousse pas,   mais ne déborde pas,

Vous serez condamné à une vie beaucoup plus plate et fade,

Qui vous prédit qu’à la fin de la vie, vous ne la regretterez pas.

***

S’il n’y a pas  de vents favorables  pour celui qui ne sait  où il va,

Il n’y aura pas, non plus, d’aventures pour celui qui n’y croira pas,

Dans l’aventure toute l’énergie est dirigée vers un seul et même but,

Croire en soi, en ses possibilités et aller vers l’inconnu, quel qu’il soit.

.

.

380 – Calligramme

 .

Il n’y aurait plus de terres à découvrir       S

Pas plus que de tribus …  à conquérir !       E

                                                                              R

Il n’y aura guère que soi, et son altérité,        A

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.        I

                                                                                 S

Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas       –

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.      J

                                                                                     E

Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois       *

Plus authentique que toutes visions imagées.    U

                                                                                      N

Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,       *

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.      A

                                                                                         V

De réduire l’inconnu, et de nous en informer :      E

Telle est la mission qui nous aura été confiée.      N

                                                                                        T

Être un aventurier de l’écriture est… insensé,     U

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :      R
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées      I

À consulter lors mises à notre disposition.       E

                                                                                R

Faire un pas de plus n’est pas question,       *

Pour aller voir où, et pour faire quoi !        E

Pourtant si on ne voit aucune raison,       N

Au retour l’on comprend …  pourquoi     D

Le monde n’est pas celui qu’on croit.     E

                                                                        V

Monde d’images  est  bien trop policé,    E

Étrangers apprennent, défendent droit,   N

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,  I

En quoi notre civilisation  serait vraiment   R

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.   *

.

Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

380 4

.

On dirait chope de bière,

Envie d’en boire une gorgée

Ou  un   djembé   africain

Un haut tabouret ?

.

Une gorgée de bière, ça déssoiffe

mais ce n’est pas grande aventure :

si j’en vois une, bien sûr, je la chope,

mais sa forme me distancie du fond

.

Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour en boire une gorgée bien fraiche.

 .

Symbolique 

 .

Chope : alsacien schoppe  signifie

«Grand verre à bière » est un récipient,

Un  gobelet  cylindrique,  muni d’une anse,

Dans lequel on boit généralement de la bière

Mais, à chaque bière, son verre … sa chope !

Et ce ne serait pas un hasard si  les brasseries

Créent des verres adaptés à sa consommation

Elle n’a pas seulement une fonction esthétique

De support publicitaire car  elle doit posséder

Dimension capacité adéquate pour contenir

La bière et mousse en vue  d’en exalter

Toutes ses qualités maximales.

univers-biere.net/degust_verres

.

Descriptif

.

380 – Serais-je un aventurier en devenir ?

Alignement central / Titre externe  / Thème  voyage

Forme courbe/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : chope / Symbole de fond : gorgée

.

Fond

.

Évocation 

.

380 6

.

Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour boire une gorgée bien fraiche!

 .

Symbolique 

 .

« La première gorgée de bière,

La seule qui compte.

Les autres, de plus en plus longues,

De plus en plus anodines,

Ne donnent qu’un empâtement tiédasse,

Une abondance gâcheuse.

.

La dernière, peut-être, retrouve désillusion

De finir un semblant de pouvoir…

Oui mais la première gorgée ! Quelle gorgée ?

Ça commence bien avant la gorge.

.

Sur les lèvres, déjà, cet or, mousseux, fraîcheur

Amplifiée par l’écume, puis lentement sur

Le palais, tout un bonheur, tamisé d’amertume 

Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules

Philippe Delerm  brasseriedemeaux.com/extrait-livre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La bière peut être aussi une aventure

Si on veut les gouter toutes, sur place :

Ça réclame des voyages,  dégustations,

Lors ce n’est tout de même pas un sport

Ça n’a rien  à voir  avec  un aventurier,

Descendant  rivière, rapide, en kayak.

À l’émotion,  passion,  à la découverte,

S’ajoutent le stress, la concentration :

On est loin des voyages, dit encadrés,

Où tout se passe comme programmé

 ..

.

Aventurier en canoé-kayak

.

Scénario

.

Un aventurier de la remontée des rivières et des pêches.

Un aventurier de l’accrobranche et la cueillette sauvage.

Un aventurier du trekking et de la marche en solitaire.

 .

Visuels et textuels  >> 

379 – Le voyage vers l’infini d’un retraité

Visuels et textuels  >>  

.

Vers autre destination

Sans plus de  frontière.

Etre ici, être là, ailleurs,

Etre partout en être fier.

Levé, plus tôt,  le matin,

Voyager  dans l’espace,

Ou bien dans le temps

Me remplirait la tête

Couché tard le soir,

Consommer  fêtes

Se…ressemblant,

Me viderait  tête.

Ce qui  me sauve,

Est ce même désir

Restant à combler,

Celui de  …  t’aimer.

Avant, pendant, après,

Et toujours hors du logis,

Est un défi de ma vie, même

S’il ne me conduirait nulle part.

Si chacun construit son enfer, paradis,

Mieux vaut faire ce que l’on désire : partir.

.

Ou partir ?

Changer de lieu, changer d’air, changer de galère,

 D’atmosphère, faire une pause, trouver

Un passage entre instant de demain et instant hier,

Pour pouvoir cheminer, de concert,

.

 Où revenir ?

Revenir en mon logis, où souvenirs visages soupirent

A mon endroit changement radical de désir :

Une route s’impose, à moi, il me suffit de la parcourir,

Rien à penser ni faire, rien qu’à laisser venir !

.

Pourquoi revenir ?

Un voyage, au long cours, n’en finit pas, il se transforme

Au fil d’instants en visions, émotions multiformes :

En fuite du quotidien pour vider le stress ou la méforme,

Besoin de changer d’air pour ma remise en forme.

.

Que dois-je dire ?

« N’habite plus ici, courrier poste restante, pour un temps,

Parti vivre ailleurs, pour voir, exister autrement »

Parlant de mes changements d’états, tas de changements

A des amis qui ne me croiront pas sur le champ.

.

Comment partager ?

Mes impressions, transposées ailleurs, perdent en saveurs

Tombent à plat, par manque de vécu, d’odeur :

Car vous parviennent en bribes, mots, images, fragments

Difficiles à rendre hors de leurs environnements.

.

Vaut-il mieux écrire ?

Mes récits, reconstruits, requièrent une part d’empathie,

Pour, lorsqu’on les lit, l’imaginaire du non-dit

Évoque des liens qui rétablissent les pulsations du cœur,

Émotions qui sinon tombent en oubli, meurent.

.

.

Extensions

.

La retraite est un temps libre

Pour ne rien  faire  cependant

Pour  beaucoup   de   retraités.

.

En fait, c’est  tout  le contraire :

C’est pour faire tout ce qu’on n’a

Pas  eu   le  temps   auparavant !

.

Et, de fait  c’est  le temps  où  l’on

Pose  des  questions  existentielles

Sur son passé,  présent … devenir.

.

Selon qu’on est acteur dominateur,

Qu’on est pédagogue et médiateur,

Qu’on est égoïste et séducteur,

Elle n’a pas même profil,

Même contenu,

Même mise en scène !

.

L’infini d’un retraité a plutôt des allures de fini

Quand on connait la prochaine étape, attendue :

Et encore chance, qu’à présent, l’espérance de vie

Et dépasse  80 ans hommes et femmes, confondus,

Parce qu’il y a cent ans, à 60 ans, c’était déjà foutu.

Donc 20 ans de payé à ne rien faire sauf à se reposer

Mais de l’énergie  encore à revendre, et pour voyager,

À condition bien sûr de bien s’organiser, programmer,

Mais si l’on s’adonne au seul bricolage : adieu voyages !

.

La retraite est un voyage à la carte, avec du temps

Pour peu qu’on en ait l’envie, qu’on en ait l’argent.

.

Retraite est en principe un temps  sans contrainte,

Hormis celle qu’on se donne, supporte, on a choisi.

.

Après il y a casaniers  qui ne quittent pas  chez eux,

Les grands voyageurs  qui n’y sont pas, ou très peu ;

.

Ceux qui alternent les deux, moitié résidence/voyage

Selon leurs envies, leurs moyens, leurs âges, courage.

.

.

379 – Calligramme

.

Vers autre destination

Sans plus de  frontière.

Etre ici, être là, ailleurs,

Etre partout en être fier.

Levé, plus tôt,  le matin,

Voyager  dans l’espace,

Ou bien dans le temps

Me remplirait la tête

Couché tard le soir,

Consommer  fêtes

Se…ressemblant,

Me viderait  tête.

Ce qui  me sauve,

Est ce même désir

Restant à combler,

Celui de  …  t’aimer.

Avant, pendant, après,

Et toujours hors du logis,

Est un défi de ma vie, même

S’il ne me conduirait nulle part.

Si chacun construit son enfer, paradis,

Mieux vaut faire ce que l’on désire : partir.

VOYAGE,

Ou partir ?

Changer de lieu, changer d’air, changer de galère,

 D’atmosphère, faire une pause, trouver

Un passage entre instant de demain et instant hier,

Pour pouvoir cheminer, de concert,

VERS L’INFINI,

 Où revenir ?

Revenir en mon logis, où souvenirs visages soupirent

A mon endroit changement radical de désir :

Une route s’impose, à moi, il me suffit de la parcourir,

Rien à penser ni faire, rien qu’à laisser venir !

D’UN RETRAITÉ  

Pourquoi revenir ?

Un voyage, au long cours, n’en finit pas, il se transforme

Au fil d’instants en visions, émotions multiformes :

En fuite du quotidien pour vider le stress ou la méforme,

Besoin de changer d’air pour ma remise en forme.

VOYAGE,

Que dois-je dire ?

« N’habite plus ici, courrier poste restante, pour un temps,

Parti vivre ailleurs, pour voir, exister autrement »

Parlant de mes changements d’états, tas de changements

A des amis qui ne me croiront pas sur le champ.

VERS L’INFINI

Comment partager ?

Mes impressions, transposées ailleurs, perdent en saveurs

Tombent à plat, par manque de vécu, d’odeur :

Car vous parviennent en bribes, mots, images, fragments

Difficiles à rendre hors de leurs environnements.

D’UN RETRAITÉ  

Vaut-il mieux écrire ?

Mes récits, reconstruits, requièrent une part d’empathie,

Pour, lorsqu’on les lit, l’imaginaire du non-dit

Évoque des liens qui rétablissent les pulsations du cœur,

Émotions qui sinon tombent en oubli, meurent.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Une pelle à tarte, à gâteaux

Ou  un couteau  de plâtrier,

Gratte-ciel avec cent étages

Ou une des tours jumelles !

.

Évocation 

.

379 4.

Infini, c’est atteindre le ciel

Ce que veut faire ce gratte-ciel :

Mais il y a des étages à monter,

Des épreuves à surmonter !

.

Symbolique 

.

Les hautes

Tours des

Gratte-ciels

Font  fantasmer

Tous les humains.

.

Mais avant de les ériger,

Il faut les penser dans leur

Environnement et s’entendre

Sur un « projet  de civilisation »

Susceptible  de donner  un sens.

Pourquoi   veulent-ils  ces  tours ?

.

Elles ne plaisent pas  et font chuter

Nombre politiques qui les réclament

Et pourtant leur pouvoir d’attraction

Sera d’une telle force, que, nos élus les

Très soucieux  de  leur bonne audience,

Oublieront  toute  prudence   électorale

En face d’elle, s’obstinent à les vouloir.

.

 Descriptif

.

379 – Voyage, vers l’infini, d’un retraité  

Alignement central / Titre absent  / Thème  voyage

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : gratte-ciel / Symbole de fond : tour

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

379 6

.

Évocation de fond

.

Infini, c’est atteindre le ciel

Ce que veut faire ce gratte-ciel :

Mais il y aura des étages à monter,

Et parfois des tours jumelles !

.

Symbolique 

 .

Tours

Jumelles

Est un terme

Qui désigne des

Gratte-ciel construits

Côte-à-côte et identiques

Sinon voire  quasi identiques.

Parmi  les  plus  célèbres  figurent :

Les Twin Towers de New York (États-Unis),

Détruites lors des attentats du 11 septembre 2001 ;

Les tours Petronas, celles  de Kuala Lumpur (Malaisie),

Les plus hautes (452 m), jusqu’aux tours de Canton (Chine).

Wikidia : tours jumelles

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’infini pour le temps d’un retraité

Est limité par sa mort et rien d’autre

Tout comme l’image  du «gratte-ciel»

Est limité par la profondeur, solidité,

De ses fondations, en cas  d’ouragan,

Le gratte-ciel de la santé, du retraité,

Dépend de ses défenses immunitaires

Qui définiraient son espérance de vie

Sauf maladie grave, accident, suicide

Or si le terme de l’infini n’est pas loin

Il reste encore du temps pour aimer.

 .

.

Voyage à deux vers quel infini

.

Scénario 

.

L’infini, c’est quoi, pour un retraité : la mer, à perte vue et de temps,

s’asseoir dans un parc, pour regarder les feuilles tomber comme lui,

aller d’une ile à l’autre, pour vivre en des exotismes paradisiaques !

 .

Visuels et textuels  >>  

378 – En voyage, chacun fait ce qu’il veut ou peut

Visuels et textuels  >> 

.

En

Voyage

Chacun fait

Ce  qu’il  veut

En fonction de  ce

Qu’il dispose ou ose,

Et voire, qu’il s’impose.

Lors, certains en profitent

Un max pour buller, morts,

Doigts de pieds, en éventail,

D’autres pour faire du sport,

.

À outrance,

Quand, ce n’est pas, trop fort :

Souffrance ;

D’autres, pour faire rencontres,

Inédites

Qui les enchante et font rêver,

Leur profite ;

D’autres, chercher solitude

En montagne,

Pour méditer sur leur vie

De cocagne.

.

C’est sûr que l’on pourrait continuer,

Pour agrémenter  tel  catalogue, festif :

Catalogue  à la Prévert, et sans, jamais,

Parvenir à être complètement exhaustif.

En voyage, chacun fait, fera ce qu’il veut,

Bien qu’en un temps de crise argentique,

Faudrait pas céder à une fausse panique

On pense à la famille, les amis, enfants :

Lors pour eux, ensemble, se sacrifiant !

Que reste-t-il des voyages pour chacun,

.

Photos et bouquins,

Un souvenir dont on est fier ou chagrin

Selon sexe ou sa faim,

Du soleil ou du mauvais temps gâchant

Partie du séjour, coûtant,

Si ce n’est  un coup de soleil, insolation,

Vous forçant à rester ombrant.

On se fait héberger, par ici ou là, gratos,

D’éviter budget tombe sur os,

Une semaine, quinze jours au maximum,

Location bord de mer, optimum,

Le reste, ailleurs, chez soi, ou au hasard,

Selon qu’il fait beau ou brouillard,

Jusqu’à ce que, grande récré, terminée,

On pense, déjà un peu plus, à la rentrée.

.

Train, voiture, bateau, vélo, avion,

Tous les moyens de… locomotions

Pour se déplacer, s’évader, distraire

Sont bons, nul vous dira le contraire.

.

.

Extensions

.

Profiter un max et en groupe

Et de tous les services offerts

Pendant son séjour en congé,

Rencontrer de nouvelles têtes

Profils, pour se faire des amis,

Ou à défaut des correspondants

Méditer sur soi, et  sur le Monde

En faisant un trek, d’aspect rituel,

Tel que le « chemin de Compostelle » :

Chacun est libre de son temps … argent.

.

Budget minimal implique un réseau d’amis,

Familiers à visiter, hébergements bon marché,

Budget maximal suppose que l’on ne compte pas

Qu’on mise sur opportunités qui se présentent.

Mais le budget est souvent intermédiaire :

Une part pour minimiser les frais

Incontournables pour sa survie,

Une part pour les extras qu’on

Ne trouverait que sur place et

Nulle part ailleurs et qui nous

Fait plaisir, on ne regrette pas.

.

Voyager veut dire se déplacer mais où, et combien de temps,

Pour combien de lieux visités et combien de gens rencontrés,

La réponse la plus connue, plus commune serait : ça dépend ?

Les jeunes ont tendance à voyager tout seul, sinon, en couples,

Les adultes en famille, avec leurs enfants, les seniors en groupe.

Pour certains, il faut avoir tout prévu par avance et programmer,

Pour d’autres, leur instinct, les opportunités, viendront les guider.

Question de cultures, de moyens, d’états d’esprit, voire d’aventures :

Ceux et celle qui ont goûté, au dernier, ne penseront qu’à… repartir !

.

On ne ferait pas toujours ce qu’on veut

En voyage en cas de problèmes à traiter :

À défaut, on fait ce qu’on peut  pour ne pas

Foutre en l’air, le séjour  ou le voyage retour.

.

On ne sait pas, toujours, sauf voyage de groupe,

Où et quand on va atterrir, où l’on met les pieds :

La première nuit, une chambre  d’hôtel,  assurée,

Permet d’y voir plus clair, puis de se renseigner.

.

Et puis de  téléphoner  à  sa famille, à ses amis

Permet de suivre votre trace, de la sécuriser :

On nous raconte  tant de vols, disparitions,

Il vaut mieux être méfiant de toute façon.

.

.

378 – Calligramme

.

En

Voyage

Chacun fait

Ce  qu’il  veut

En fonction de  ce

Qu’il dispose ou ose,

Et voire, qu’il s’impose.

Lors, certains en profitent

Un max pour buller, morts,

Doigts de pieds, en éventail,

D’autres pour faire du sport,

EN VOYAGE,

À outrance,

Quand, ce n’est pas, trop fort :

Souffrance ;

D’autres, pour faire rencontres,

Inédites

Qui les enchante et font rêver,

Leur profite ;

D’autres, chercher solitude

En montagne,

Pour méditer sur leur vie

De cocagne.

CHACUN FAIT

C’est sûr que l’on pourrait continuer,

Pour agrémenter  tel  catalogue, festif :

Catalogue  à la Prévert, et sans, jamais,

Parvenir à être complètement exhaustif.

En voyage, chacun fait, fera ce qu’il veut,

Bien qu’en un temps de crise argentique,

Faudrait pas céder à une fausse panique

On pense à la famille, les amis, enfants :

Lors pour eux, ensemble, se sacrifiant !

Que reste-t-il des voyages pour chacun,

CE QU’IL VEUT

Photos et bouquins,

Un souvenir dont on est fier ou chagrin

Selon sexe ou sa faim,

Du soleil ou du mauvais temps gâchant

Partie du séjour, coûtant,

Si ce n’est  un coup de soleil, insolation,

Vous forçant à rester ombrant.

On se fait héberger, par ici ou là, gratos,

D’éviter budget tombe sur os,

Une semaine, quinze jours au maximum,

Location bord de mer, optimum,

Le reste, ailleurs, chez soi, ou au hasard,

Selon qu’il fait beau ou brouillard,

Jusqu’à ce que, grande récré, terminée,

On pense, déjà un peu plus, à la rentrée.

Train, voiture, bateau, vélo, avion,

Tous les moyens de… locomotions

Pour se déplacer, s’évader, distraire

Sont bons, nul vous dira le contraire.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

378 4

.

Un obus ou missile

Ou une tour carrée,

Et horloge  de quartier

Qui dominera une ville.

.

La tour et la ville vont bien ensemble

tout de ceci, tour de cela : qu’importe,

il y a toujours un point haut marquant,

si fait que la forme converge vers le fond

.

Tour avec horloge, évoque 

Tourisme, visite  et  voyage :

Et on l’imagine bien au centre

De capitale, en repère urbain !

.

Symbolique 

.

Tours horloges

Se sont répandues

Partout en Europe

Dès  le Moyen-Âge,

Et à la renaissance.

.

Érigés centres villes,

Et très visibles de loin,

Ces monuments prestigieux

Étaient, avec les clochers ou

Les flèches  des  cathédrales,

Les symboles des nobles cités

Représentaient leur richesse,

Et leur talent architectural.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

.

378 – En voyage, chacun fait ce qu’il veut

Alignement central / Titre absent  / Thème  voyage

Forme droite / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : tour / Symbole de fond : ville

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Tour avec horloge, évoque 

Tourisme,  visite  et  voyage :

Et on l’imagine bien au centre

D’une ville, en repère urbain !

.

Symbolique 

 .

La construction des villes

Est signe de sédentarisation

De tous les  peuples  nomades.

.

Les villes sont en général carrées

Et orientées  avec  quatre portes

Aux quatre points cardinaux.

.

Dans  l’analyse  contemporaine,

La cité est un aspect de la mère,

Avec son double aspect de

Protection et de limite.

.

De même que la ville possède

Ses habitants, la mère possède

En elle ses enfants. L’anti-ville

C’est la mère corrompue :

Au lieu de vie et bénédictions,

Elle attire mort et malédictions.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une petite ville s’organise autour

D’au moins deux hauteurs ou plus

Le clocher très pointu d’une église,

Une flèche  ou tour, pour la mairie,

Ainsi on voit de loin, un gros bourg,

On parvient parfois à le reconnaitre

Sans l’aide d’une carte ni sans GPS,

Et l’on peut parcourir la campagne

À travers champs, avec boussole !

 .

.

Qu’il veut, question de choix ; qu’il peut, argent.

.

Scénario

.

Les uns taillent routes, avalent kilomètres, par tous moyens possibles,

autres se fixent un lieu pour l’atteindre, pour  le contempler à loisir,

derniers, collectionnent les photos tirés pour en garder souvenirs.

 .

Visuels et textuels  >> 

377 – En voyage, chemin du retour : vue de l’esprit

Visuels et textuels  >> 

.

En nombre de voyages,

Le  chemin   du  retour,

Est pure vue  de l’esprit,

Car si l’on sait, toujours,

D’où l’on part … un jour,

    .

Vrai qu’on ignore parfois

Où l’on va,  et  où l’on ira,

Ou quand  l’on  reviendra,

Ou si encore, on y tiendra.

  .

Un voyage sera un  autour

De soi-même et nous ravit,

Un voyage serait un séjour,

Qui toujours nous  remplit.

 .

Il est une des choses  à faire,

Sur terre,  en toute notre vie

Avant, tout perdre,  être rien.

.

Un marin, qui voyage au loin,

À son port d’attache, y revient

Toutefois, si rien ne l’y retient,

S’il peut le plus, en fera moins !

.

Si l’on y trouve de quoi nourrir

Autant le corps que cœur/esprit

L’on s’y adonne  jusqu’à  mourir,

Tant qu’on aura pour lui, appétit.

.

Un voyage, dit intérieur, est aussi

Semblable à  celui  de  l’extérieur,

On y côtoiera le pire et le meilleur,

Et de ses priorités, on en fait le tri.

.

Temps passe : tout nouvel  espace,

Est de l’imaginaire vécu  sur place,

Qui en nous, laissera quelque trace

En une mémoire  qu’on cadenasse.

.

Tout voyage, nous distrait, et ravit,

Et même le plus court et plus petit,

Dès qu’on se met en  mouvements,

Le sang circule, en tête, vraiment.

.

.

Extensions

.

Le voyage, avec un retour, programmé, budgété, attendu,

Et le voyage comme fuite, aventure, saut dans l’inconnu,

N’auront pas grand-chose en commun :

Sécurité d’un côté, insécurité de l’autre.

.

Il y a le déroulement des visites d’un côté,

La surprise des rencontres fortuites, de l’autre.

Le séjour est une chose, et l’autour est un autre.

.

Il y a les formules mixtes telles que celle billet aller

Avec chambre d’hôtel réservé le jour de l’atterrissage

Et possibilité de modifier la date ou le lieu du retour.

.

La vie ressemble parfois, à ce dernier type de voyage.

On vous  garantira : l’éducation, formation, diplôme,

À vous  de trouver, à la sortie, votre  premier emploi,

Voire, de négocier  votre métier, dans un autre pays,

Ou d’en changer, en cours de route puis de revenir,

Prendre votre retraite dans votre pays… d’origine.

.

Vous pouvez, aussi, avoir une nostalgie du pays,

Avoir fait de mauvaises affaires dans un autre,

Ou encore avoir des opportunités de grimper

Dans votre carrière dans votre pays après

Cinq  à  dix  ans, passées  à l’étranger.

.

À condition  de ne pas  avoir  trop

Souvent changé de job car vous

Donnerez l’impression alors

D’être un vrai instable.

.

Le retour à la maison, d’un voyage est toujours une épreuve

C’est  la fin d’une belle aventure  pour un retour au quotidien

Avec son lot de soucis ou de problèmes, en attente, et à régler !

On ne revient jamais pareil au retour, bien qu’au même endroit,

Chaque voyage, séjour, modifie des choses en nous pour toujours.

.

Quel que soient, destination, endroit, durée

Du séjour et plaisir à y être, il faut revenir

À son point de départ puis à sa réalité,

À moins de s’organiser, avec famille

 Pour circumvolutionner le Globe !

.

Pas impossible, certains l’on fait :

Je ne leur ai pas emprunté … le pas :

Je suis bien trop attaché à ma petite Ile

Comme un bel endroit où je vis tranquille,

Comme un lieu sûr ou rien ne peut m’arriver.

.

.

Épilogue

.

Nombre de gens préfèrent un circuit,

À tout simple aller-retour pour partir,

Premier : pas l’impression de revenir ;

Second : impression de déjà vu, recuit.

***

Partant Paris,  faire  le  tour du Monde,

Aller-retour à  Tokyo ne sera pas vécu :

Comme un retour en arrière sera perçu

Alors que non pour un tour du Monde !

***

Ceci dit, ce ne sera qu’une vue de l’esprit

En avion, cela ne fait guère de différence.

En vélo, en moto, en voiture, bus … train,

Oui, chaque endroit visité serait nouveau.

***

Mais là n’est pas l’essentiel de notre sujet :

Il est de revenir à des réalités quotidiennes,

De fermer la parenthèse et poursuivre sa vie

Qui peut parfois prendre un nouveau départ.

***

Un pont, quel qu’il soit, terrien, marin, aérien,

Évoque et symbolique tel processus, assez bien,

Dès lors qu’il relie deux points, rives, continents,

Il fait l’aller-retour dans un circuit, tout le temps.

.

.

377 – Calligramme 

 .

En nombre   de voyages,

Le chemin   *   du retour,

Est pure vue   V de l’esprit,

Car si l’on sait  O   toujours

D’où l’on part    Y    un jour,

         A

Vrai qu’on igno  G  re parfois

Où l’on va,  et     E où l’on ira,

Ou quand  l’on     :   reviendra,

Ou si encore, on   C   y tiendra.

           H

Un voyage sera       E  un  autour

De soi-même et       M nous ravit,

Un voyage serait       I    un séjour,

Qui toujours nous     N      remplit.

                 *

Il est une  des choses  D        à faire,

Sur terre,  en toute     U      notre vie

Avant, tout perdre,     *        être rien.

Un marin, qui voy      R     age au loin,

À son port d’atta       E   che, y revient

Toutefois, si rien     T      ne l’y retient,

S’il peut le plus,     O     en fera moins !

 U

Si l’on y trouve      R      de quoi nourrir

Autant le corps      *     que cœur/esprit

L’on s’y adonne     R      jusqu’à  mourir,

Tant qu’on aura     E     pour lui, appétit.

T

Un voyage, dit         O  intérieur est aussi

Semblable à celui      U      de l’extérieur,

On y côtoie le pire et       R      le meilleur,

Et de ses priorités on en       *    fait le tri.

                            V

Temps passe : tout nouvel      U      espace,

Est de l’imaginaire vécu     E      sur place,

Qui en nous, laissera       *    quelque trace

En une mémoire       E     qu’on cadenasse.

S …..

Tout voyage,       P    nous distrait, et ravit,

Et même le plus      R      court et plus petit,

Dès qu’on se met en       I        mouvements,

Le sang circule, en tête    T           vraiment.

.

.

Forme

Réduction

.

.

.

Évocation 

.

377 4

.

Escalier probablement,

 Ou sinon quoi d’autre,

Un pont peut-être

Mais vers où ?

.

Un long pont que l’on voit en perspective

dont on a l’impression qu’il va diminuant,

un pont piétonnier franchissant un ravin,

tant et si bien que la forme touche le fond.

.

Un pont est un passage, jeté

Entre deux rives, deux mondes,

Mais lorsque l’on en franchit un,

On ne pense pas vite le reprendre!

.

Symbolique

 .

Le pont demeure une construction

Qui permet de franchir un cours d’eau.

Il est symbole du passage, franchissement.

Il évoquera une épreuve initiatique de passage.

.

Ce type de pont est présent en nombreuses légendes.

La plus connue est certainement la légende arthurienne,

En  effet,  les héros  devront  franchir  des ponts  dangereux.

Ces ponts  sont  des épreuves  que les héros  doivent  surmonter.

Modifié, source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-pont.

.

 

Descriptif

 

377 – Chemin du retour : vue de l’esprit 

Alignement central / Titre serpente  / Thème  voyage

Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : pont / Symbole de fond : pont

.

Fond

.

Évocation de fond

.

377 6

.

Un pont est un passage, jeté

Entre deux rives, deux mondes,

Mais lorsque l’on en franchit un,

On ne pense pas vite le reprendre!

 .

Symbolique 

.

Les ponts ont inspiré les poètes,

Suscité des chansons enfantines,

On y danse tout en rond, fascinés

Par l’arceau doré,  ils s’effondrent

Parfois comme une vraie punition

Au comme un désir … inconvenant.

.

Démunis trouvent un abri dessous.

Les photographes et les cinéastes

Nous les ont montrés construits,

Détruits, rebâtis et architectes

En font parfois œuvres d’art.

.

Des légendes présentent les ponts

Comme de véritables voyages initiatiques :

Lancelot franchit un pont métal, pont sabre.

Ils sont parfois réduits à une liane tremblante.

La passerelle jetée par Zeus et parcourue

Par Iris sa messagère est l’arc-en-ciel.

cairn.info/revue-imaginaire-et-

inconscient-2003-4-page-61.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le retour sera souvent une fin de quelque chose

Qui se passait très bien qu’on voudrait poursuivre,

Ce sont les impératifs du calendrier qui vous impose

De quitter le lieu : qu’il soit paradis, purgatoire, enfer.

Le pont représente bien un tel saut qualitatif aller-retour

Mais un retour à quoi au juste : à un  même lieu de départ

À un état d’humeur, santé, état mental précédent, meilleur :

C’est parfois concomitant fragmentaire, illusoire, anxiogène.

 .

.

Chemin du retour vers soi

.

Scénario

.

La réalité quotidienne étant ce qu’elle est, rapport à toute escapade,

la route du retour serait souvent moins appréciée que celle de l’aller,

même si c’est pour retrouver endroit avec jardin, grande maisonnée.

 .

Visuels et textuels  >> 

376 – Déménager, c’est quitter ici pour rebondir

Visuels et textuels  >>  

.

Déménager,  quitter ici

Pour rebondir ailleurs.

C’est aussi,  faire un tri

En gardant le meilleur.

 .

C’est encore être reparti

Sans peine  sans  heurt.

C’est  enfin  amé-na-ger

En nouvel espace de vie

 .

Jusque trop vieux clamer

Trop grand  et  trop petit,

Où souvenirs   s’entassent

 Et  brûleront   en grand lit.

 .

Déménager,  c’est quitter ici

Pour s’en aller, n’importe où

Voire où travail nous appelle

Pour des soucis  d’économie,

 .

Réduction, dépense, énergie,

De transport  ou  de confort,

Ou approcher futur conjoint,

Qui habiterait bien trop loin,

 .

Ou se construire belle maison neuve

Comme toute   nouvelle  peau  neuve

Cela peut l’être, même cela doit l’être

Dans un imaginaire d’une vie d’avenir

Si tant est que si l’on reste où l’on est :

Tout irait toujours mal  ou  de travers.

.

Déménager : c’est partir  ailleurs,

Tenter sa chance, nouveau travail,

Ouvrir une nouvelle page de sa vie

Et  pour ne pas rester    moisir, ici,

Pour y laisser  quelques  souvenirs

Certains : d’ordre plutôt magiques,

.

Autres, d’apparence plus tragiques,

Pour son avenir, dit… hypothétique,

Tant vrai dans tous les cas de figure,

On n’a pas eu ou, rarement, le choix :

Les loyers, ou charges sont trop chers.

.

Ne pas pouvoir payer, serait comme  misère,

Lors se restreindre à trop petit, serait l’enfer.

.

.

Extensions

.

Déménager, constitue un plaisir ou une chance ;

Déménager, corvée ou une plaie ;

Déménager : une obligation  ou  une  souffrance :

Déménagements ne se ressemblent

Sont épreuve, plus ou moins rude, dans l’ensemble.

.

Certains en font une fête  lors d’autres, une défaite :

Une fête  avec les copains  et voisins

Qui viennent leur prêter main forte pour l’occasion ;

Une défaite  si on doit se restreindre

Et déménager, sans aucune aide d’autrui ni moyens.

.

Déménager tous les ans, quand on n’a pas d’enfants,

C’est facile, plus que deux, trois grands

Et tout ce que l’on aura fini d’amasser  entre  temps,

C’est une organisation, à revoir, refaire,

Sans parler qu’enfants perdent leurs réseaux d’amis,

Ça, en une famille, ça se négocie : grave !

.

Parfois, c’est le contraire, ce sont eux qui demandent

À partir, ou simplement le couple des parents

Qui éclate, divorce, se sépare, aux bouts de la France

Sans consulter les enfants, pour déménager

L’autre, de sa tête, le plus loin possible est mieux.

.

Déménager, c’est quitter un lieu pour un autre ;

Emménager, s’installer pour repartir, rebondir.

On descend d’un côté, et, on remonte de l’autre,

À moins que les deux lieux soient de plain-pied

Mais il y a les chambres et parfois  le sous-sol !

De toute façon faut deux heures pour charger

Et une demi-heure pour tout vider, replacer.

.

En l’espace de sept ans durant mes études

J’aurai déménagé sept fois, une fois par an :

Au début, je n’avais guère qu’une plein valise ;

Au dernier, j’avais tout de même, deux enfants.

.

J’ai  toujours  déménagé, pour mieux, plus grand,

C’est un peu la loi du genre et j’en suis très content

Depuis quarante ans, je vis bien, au même endroit :

Avec deux autres enfants, j’ai dû rajouter autre toit !

.

Mais  je vous raconte ma vie, qui reste sans intérêt,

Mais mes enfants auront fait de même, génération

Où mobilité géographique devient sport national

Et on voit des enfants revenant chez les parents.

.

.

376 – Calligramme 

.

Déménager   Q     quitter ici

Pour rebon   U   dir ailleurs.

C’est aussi,    I     faire un tri

En gardant   T    le meilleur.

T

C’est encore   E   être reparti

Sans peine    R    sans  heurt.

C’est enfin     *     amé-na-ger

En nouvel      P     espace  vie,

O

Jusque trop     U    vieux clamer

Trop grand      R     et trop petit

Où souvenirs    *        s’entassent

 Et brûleront     R       en grand lit

Déménager,     B   est quitter ici

Pour aller         O    n’importe où

Où le travail,    N     nous appelle

Pour souci        D      d’économie,

I

Réduction dé     R   pense énergie,

De transport       *    ou de confort,

Ou approcher     E    futur conjoint

Qui habiterait    S     bien trop loin

T

Ou se construire belle maison neuve

Comme toute   nouvelle  peau  neuve

Cela peut l’être, même cela doit l’être

Dans un imaginaire d’une vie d’avenir

Si tant est que si l’on reste où l’on est :

Tout irait toujours mal  ou  de travers.

.

Déménager,        *        c’est partir ailleurs,

Tenter sa chance,     D       nouveau travail,

Ouvrir une nouvelle       É      page de sa vie

Et pour ne pas rester          M       moisir ici,

Pour y laisser quelques         É      souvenirs

Certains, d’ordre plutôt       N      magiques,

Autres, d’apparence         A    plus tragiques,

Pour son avenir           G     dit hypothétique,

Tant vrai dans        E     tous les cas de figure

On n’a pas          R     ou, rarement, le choix :

Les loyers,    *      ou charges sont trop chers.

Ne pas pouvoir payer, serait comme  misère,

Lors se restreindre à trop petit, serait l’enfer.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

376 4

.

Escalier probablement

Escalier,  certainement,

Fait  pour monter à l’étage

Ou alors un simple monument.

.

Escalier, étage, vont avec déménagement

rien à voir déménagement de plain-pied :

imaginez  trois à cinq étages, vous verrez

tant et si bien que la forme épouse fond

.

Pour représenter un déménagement,

C’est souvent un escalier :

Et s’il faut monter au cinquième étage,

C’est là qu’est la difficulté.

 .

 Symbolique 

 .

L’escalier demeure comme l’échelle,

Un symbole de la progression vers le savoir.

S’il s’élève  vers le ciel, il s’agit  de  la connaissance

Du monde apparent ou divin, s’il rentre dans le sous-sol,

Il s’agit du savoir occulte et des profondeurs de l’inconscient.

Pyramides égyptiennes, symbole d’’escalier, pyramides à degrés.

.

 .

Descriptif

 .

376 – Quitter pour rebondir est déménager 

Alignement central / Titre droit/courbe  / Thème  vie

Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : escalier / Symbole de fond : étage

.

.

Fond

.

Évocation

.

376 6

.

Pour représenter un déménagement,

C’est souvent un escalier :

Et s’il faut monter au cinquième étage,

C’est là qu’est la difficulté.

.

Symbolique

 .

Dans un bâtiment,

L’étage est en élévation

Au-dessus du rez-de-chaussée

Pour autant il ne peut le désigner.

.

Avec ses symboles de puissante autorité

Organisant la société, on montre alors

Et distingue dans la construction

Antique les niveaux, chaque

Ordre  étant  particulier  à

Un étage de construction.

.

Ces éléments respectent

Au départ la conception

Philosophique  de   l’art

De bâtir (l’architecture).

wikipedia.org/wiki/etage_(architecture)

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Déménager est un mot

Qui tantôt peut faire peur

Si cela est pour moins bien,

Avoir à faire face à difficultés,

Et tantôt faire, beaucoup, rêver

Si c’est  pour quitter  appartement

Pour une maison  avec  beau  jardin.

.

Trois déménagements, égal un incendie

Expériences populaires et déménageurs

Tant il faut trier, jeter, faire des cartons,

Et finalement se restreindre à l’essentiel

Vendre, racheter, le mobilier sur place

 .

.

Déménager avec ses propres moyens

.

Scénario

.

Mobilier descend les étages, un à un, porté par deux déménageurs,

il est chargé dans des camions pour réaliser un trajet court ou long,

remonté en appartement, plus grand, mieux situé et moins cher !

 .

Visuels et textuels  >> 

374 – Voyager au travers des yeux d’un enfant

Visuels et textuels  >>  

.

Voir c’est voir

Ça c’est bien sûr,

Certains  regards,

Mais des plus purs

Invitent à  voir haut

Dans un bleu … azur.

Il n’y a pa  s d’enfants

Qui observent les gens,

D’identiques    façons,

Que parents le feront

Ils sont sans a priori

N’ont pas de clichés

Qui catalogueront

Les étrangers.

.

Lors,

Sans accorder

Confiance aveugle,

Il construit pas à pas,

Ses propres … opinions,

Quant aux … indifférents,

Quant aux méchants, bons.

.

En jeux, l’enfant  s’adrénaline

Cherchant à trouver  combines,

Qui lui fait gagner temps/énergie

Adultes ont peur de rater, eux, fini

.

Devant beaux paysages, il s’illumine,

Écarquille ses yeux avec toute sa mine

Il l’imprime comme joyau de la nature,

Et l’absorbe comme une éponge… pure.

.

Devant film de cinéma  et voire à la télé,

Il plongera en décor et personnage entier

Jusqu’à vibrer, rire, avoir peur ou pleurer,

Pour son héros ou héroïne en grand danger.

.

Les yeux  des enfants, voient du «jamais vu»,

Les yeux des adultes filtrent le «déjà tout vu»,

Les yeux des enfants voient au premier degré,

Yeux des adultes : le second, et voire, dernier.

.

Or peut-on revoir le Monde comme un enfant :

Impossible à certains,  difficile… pour le moins.

Et à quoi nous servirait  leur faux air d’innocent

Sachant que monde est fou, retors et contrepoint :

À rien assurément, seulement heureux, l’admirant.

.

.

Extensions

.

Chacun : enfant, adulte ou vieux,

À beaucoup plus que ses yeux pour voir,

S’expliquer, comprendre, le monde autour de lui

Et au-delà, selon ses connaissance, ses projections.

La construction de son monde est œuvre qui ne finit

De se modifier par assimilation, par restructuration.

.

On se  souvient  de ce qu’on a vu, ressenti, compris

Lorsque  l’on était enfant, mais  point  le revivre,

Du moins, complètement, tant cela supposerait

D’oublier  tout ce qu’on a appris et découvert,

Ce que l’on sait et l’on a expérimenté depuis.

.

L’expérience et la connaissance ne font pas

De marche arrière, même s’ils ne sont pas

À sens unique, et, peuvent s’acquérir par

Des voies contournées voire détournées.

Je ne peux voir le pays de mon enfance

Qu’avec mes yeux d’adulte maintenant.

.

Les enfants voient l’eau comme élément dans lequel ils s’amusent :

Qu’ils soient dedans, à s’y baigner, qu’ils soient dessus, à naviguer,

C’est toujours et encore le plaisir des sensations qui les motivent.

Grandissant, ils s’aventurent plus loin de berge, en canoé-kayak

Prennent des cours, avec un guide, ils font équipes en courses.

Les adultes qui n’en ont jamais fait ont quelques inquiétudes

N’ont plus leurs yeux d’enfants pour foncer comme dératés.

.

On ne sait jamais trop, ce que gardera

Comme souvenir marquant, un enfant,

De sept ans d’un voyage loin de chez lui.

.

Si je me réfère à mon propre expérience,

Visite Lourdes en car de groupe à cet âge

Je me souviens bien de la Grotte, du Gave

Ainsi que marchands d’eaux miraculeuses.

.

Pour y être retourné y faire une apparition

À 20 ans,  pendant  mon  service  militaire,

Je n’ai rien, ou presque, reconnu des lieux !

.

Mon imaginaire  les aurait  bien déformés :

Faut dire qu’entretemps ils avaient changé,

Je me suis avoué : voyage pas même image

En fonction de l’âge et de l’intérêt qu’on a !

.

.

Épilogue

.

Nombre enfants de trois à dix ans

Verraient la même chose que nous

Les interpréteraient différemment,

Ça parait étrange, voire presque fou

***

Y aurait-il deux réalités superposées,

Y aurait-il deux filtres  à fonctionner.

En réalité,: non :elle est ce qu’elle est,

Mais filtres, oui, et  pas que  les yeux !

***

Voir, décoder, interpréter, mémoriser

Suppose apprentissages et éducation :

Adultes percevraient  analytiquement,

Enfants percevront plus…globalement

***

À bien des détails près, comme en jeu,

Très bien connu, des sept différences :

Enfants sont plus sensibles à la magie,

Confondent souvent réalité et illusion.

***

Une fois adulte, difficile de se remettre

À la place d’enfant, sa vision du monde

En pleine construction ; ce qu’il ne voit,

Ne nomme, n’existera  simplement  pas,

***

Voire du domaine de l’inconnu, l’étrange,

Ou contrainte sociale comme le roi est nu,

De l’intérêt de mentir pour tronquer le réel

Enfant ne mentira mais ne saisira pas tout.

***

C’est pourquoi on n’utilise peu son témoignage

Pour un procès, un jugement sinon une décision.

Ceci dit, faudra toujours écouter les dires d’enfant,

Détient surement une part de vérité, à bien décoder.

.

.

374 – Calligramme 

.

Voir c’est voir

   C’est   V   Y bien sûr

   Certains O        E    regards,

  Mais des Y             U  plus purs

  Invitent   A                  X  voir haut

 Dans un   G                     *  bleu azur.

Il n’y a pas E                       E d’enfants

Observant  R                      N  les gens,

D’identique *                     F     façons,

Que parents P                A   le feront

Ils sont sans A          N     a priori

N’ont pas     R    T  de clichés

Qui catalogueront

Les étrangers.

.

*************************

*************************

.

Lors,

Sans accorder

Confiance aveugle,

Il construit pas à pas,

Ses propres … opinions,

Quant aux … indifférents,

Quant aux méchants, bons.

.

En jeux, l’enfant  s’adrénaline

Cherchant à trouver  combines,

Qui lui fait gagner temps/énergie

Adultes ont peur de rater, eux, fini

.

Devant beaux paysages, il s’illumine,

Écarquille ses yeux avec toute sa mine

Il l’imprime comme joyau de la nature,

Et l’absorbe comme une éponge… pure.

.

Devant film de cinéma  et voire à la télé,

Il plongera en décor et personnage entier

Jusqu’à vibrer, rire, avoir peur ou pleurer,

Pour son héros ou héroïne en grand danger.

.

Les yeux  des enfants, voient du « jamais vu »,

Les yeux des adultes filtrent le « déjà tout vu »,

Les yeux des enfants voient au premier degré,

Yeux des adultes : le second, voire, dernier.

.

Peut-on revoir le Monde comme un enfant :

Impossible à certains,  difficile pour le moins.

Et à quoi nous servirait  leur faux air d’innocent

Sachant que monde est fou, retors et contrepoint :

À rien assurément, seulement heureux : l’admirant !

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

374 4

.

Un plumeau pour la poussière

Un pendentif ou boucle d’oreille

Ça ressemble  fort   à  un sapin :

Peut-être même arbre de Noël ?

.

Là où, adulte, vous ne voyez qu’un sapin

Des plus communs

Un enfant verra arbre de Noël avec

Ses pieds pour voyager !

.

Symbolique 

 .

Si le sapin

Surgit spontanément

 Dans les dessins d’enfants,

Il est aussi une image vivante

De la verticalité ascendante,

De l’élévation spirituelle

Qui invite à la conquête du ciel.

Il appelle toutefois

Des associations maussades :

Le froid, la neige, la nuit,

Mais sur fond de lune et de ciel étoilé.

Il est également symbole d’immortalité,

Raison pour laquelle

En Russie on couvre un cercueil

De branches de cet arbre.

Le sapin entre dans divers rites et superstitions

Prouvant les vertus de protection qu’on lui accorde.

.

Descriptif

 .

374 – Voyager au travers d’yeux d’enfant  

Alignement central /  Titre cercle  / Thème  voyage

Forme en ovale Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : sapin / Symbole de fond : Noël

.

.

Fond

.

Évocation 

.

374 6

.

Là où, adulte, vous ne voyez qu’un sapin

Des plus communs

Un enfant verra arbre de Noël avec

Ses pieds pour voyager !

 .

Symbolique de fond

 .

En 1837, la duchesse d’Orléans Hélène de Mecklembourg,

D’origine Allemande, fit décorer un sapin aux Tuileries.

Cette tradition se généralisera après la guerre de 1870

Dans le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine

Qui firent connaître tradition arbre de Noël

C’est à cette période que le pays entier l’adopta.

.

Après-guerre, les travailleurs veulent être associés

À la vie de leur établissement. Comités d’entreprise

Voient alors le jour et parmi les traditions mises en place,

Figure le fameux Arbre de Noël du comité d’entreprise.

.

L’espace d’un après-midi, les enfants des salariés

Sont conviés à un spectacle suivi d’un gouter,

Avec souvent une remise de cadeaux,

Sans oublier le grand sapin de Noël

Décoré et installé pour l’occasion.

noel-vert.com/sapin-de-noel/histoire-du-sapin

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous ne voyons pas le sapin de Noël

Comme le voit  les yeux  d’un enfant :

Il y voit de la magie pour des cadeaux

Que le Père Noël mettre dans son sabot.

.

Nous ne pouvons retourner à l’enfance,

On ne vit qu’une fois une telle croyance

Tant c’est un peu la corne d’abondance

Qui tombe du ciel et par inadvertance

 .

.

Un regard étonné

.

Scénario

.

Faire du kayak, c’est laisser libre cours aux imaginaires des enfants,

et ça commence tout jeune, dans sa bouée à la plage ou en rivière,

jusqu’à aller à l’aventure, avec un parent, adulte ou moniteur…

 .

Visuels et textuels  >>  

367 – On dit que les voyages forment la jeunesse !

Visuels et textuels  >> 

.

L’on voyage autant avec

Son âme que son… esprit,

Son cœur, son corps,  sexe,

Tant successions situations,

Sont simples et complexes.

.

L’âme s’enrichit toujours

De toute autre spiritualité,

Sans parler,  d’autres arts,

Voire, d’autres curiosités.

.

Et l’esprit incite toujours,

À utiliser  fines diplomaties,

Respecter les us et coutumes,

Ne pas se contenter d’arguties.

.

Et le cœur s’enrichit toujours,

De rencontres plus amicales,

En partageant les émotions,

Les dons,  à hauteur égale.

.

Et le corps se met toujours

En mouvement, en danger :

Il est  assez  souvent fatigué,

Parfois souffrant ou stressé.

.

Et le sexe est plus ou moins

Charmé, souvent sollicité,

Il ne resterait indifférent

À toute locale beauté.

.

On dit que les voyages forment la jeunesse !

L’on devrait ajouter : et retarde  la vieillesse.

Même si l’on ne fait pas les mêmes voyages,

Même quand l’on visite endroits identiques

À vingt ans, quatre-vingt ans sonnés,  d’âge,

Il  n’en demeure pas  moins  qu’en pratique,

Les désirs  sont aussi intenses, aussi  vivants,

.

Lors ils consistent aller vers l’autre au-devant.

Rien ne sert  d’être  un sage, si l’on ne   bouge ;

Et rien ne sert de bouger, si l’on n’est  pas sage

Un paradoxe qui nous éclaire bien au passage

Sur quelques chemins,  emprunts  de rouge

Sur tracé, tant ce n’est pas le but, ni la fin,

Qui comptent mais  la volonté de la faim.

.

Faim des connaissances et découvertes,

Ce sont de  grands   voyageurs qui  sont

Devenus grands savants, poètes et ont

Dispensés humanisme qui déconcerte,

Par sa variété de formes sur la planète

Où l’on se  croit cultivé : en fait,  bête.

.

Il n’y a ni lieu ni temps qui ne méritent de visites,

C’est toujours l’imprévu, l’inattendu, qui excitent

On dit que les voyages informent la … jeunesse !

L’on devrait ajouter : et réforment la vieillesse !

.

.

Extensions

.

Les voyages forment et déforment

Tout autant les jeunes que les vieux :

Ce n’est pas une question  d’âge civil,

Mais  c’est bien plutôt  une question

D’état d’esprit et aussi d’ouverture.

.

On voyager à tout âge, tous pays,

Sans se soucier de personne,

Comme le font les touristes

Parquées dans un club à l’étranger :

Il se sente chez eux tout en étant ailleurs.

.

Les autochtones ne sont que des personnes

À leur disposition qu’ils payent pour les services.

Rien à voir avec modèles immersions totales

Lors séjours en des familles étrangères.

.

Les voyages accélèrent la jeunesse et ralentissent la vieillesse.

Bouger est toujours bénéfique, quel que soit l’âge… métier.

On  y découvre bien plus de choses qu’en restant chez soi,

On y fait des rencontres, qu’on ne fait pas sur Internet,

Prend confiance en soi, devenant, restant autonome.

.

Les voyages forment la jeunesse

On est bien d’accord : ouverture

D’esprit, autres espaces, mœurs.

.

Les relativités et les alternatives

Servent de meilleures références

Que tous les cancans de clochers.

.

J’ai bien voyagé entre 40 et 60 ans,

Partout en Europe, un peu le Monde

Un travail de prise en compte humain

Dans les télécommunications, médias.

.

Qu’en reste-t-il, une fois à la retraite :

Je garde un œil sur le Monde, devenir

Une folle envie de voyage, de partage.

.

.

367 – Calligramme  

 .

L’on voyage autant avec

Son âme que son… esprit, 

Son cœur, son corps,  sexe,

Tant successions situations,

Sont simples et complexes.

 .

L’âme s’enrichit toujours

De toute autre spiritualité,

Sans parler,  d’autres arts,

Voire, d’autres curiosités.

 .

Et l’esprit incite toujours,

À utiliser  fines diplomaties,

Respecter les us et coutumes,

Ne pas se contenter d’arguties.

 .

Et le cœur s’enrichit toujours,

De rencontres plus amicales,

En partageant les émotions,

Les dons,  à hauteur égale.

 .

Et le corps se met toujours

En mouvement, en danger :

Il est  assez  souvent fatigué,

Parfois souffrant ou stressé.

 .

Et le sexe est plus ou moins

Charmé, souvent sollicité,

Il ne resterait indifférent

À toute locale beauté.

.

****************************************

On dit que les  *    voyages forment la   *  jeunesse !

L’on devrait     O  ajouter et retarde la   F   vieillesse.

Même si l’on   N  ne fait pas les mêmes    O  voyages,

Même quand   *  l’on visite endroits iden    R   tiques

À vingt ans,   D  quatre-vingt ans sonnés,   M  d’âge,

Il n’en dem   I    eure pas moins qu’en pra  E    tique,

Les désirs   T      sont aussi intenses aussi  N   vivants

Et consis    *    tent à aller vers l’autre au   T   devant.

Rien ne     L     sert  d’être  sage, si on ne   *    bouge ;

Rien ne    E     sert de bouger si on n’est   L  pas sage

Un para    S   doxe qui nous éclaire  au     A  passage,

Sur quel    *     ques chemins emprunts    *  de rouge

Sur tracé   V      tant ce n’est pas le but     J    ni la fin

Qui comp  O      tent mais  la volonté de    E   la faim.

Faim des    Y       connaissances et décou   U    vertes,

Ce sont        A       grands   voyageurs qui     N       sont

Devenus       G       grands savants, poètes,   E    et ont

Dispensés     E         humanisme qui décon   S    certe,

Par sa vari     S         été de formes sur la pla S     nète

Où l’on se       *           croit cultivé : en fait,    E   bête.

.

Il n’y a ni lieu ni temps qui ne méritent de visites,

C’est toujours l’imprévu et l’inattendu, qui excite.

On dit que les voyages informent la… jeunesse !

L’on devrait ajouter : réforment la vieillesse !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

367 5

Changer l’image ici

.

Un flambeau, en haut

Avec  une botte,  en  bas

Piédestal  avec  statue :

De la liberté qui le sait ?

.

La statue de La Liberté aux USA

évoque le voyage et l’immigration

et son flambeau est toujours activé

ce qui rapproche la forme du fond.

 .

Cette statue de la liberté invite

Au voyage et à la découverte :

Son flambeau semble éclairer

Un monde entièrement nouveau.

 .

Symbolique 

.

Le flambeau est une sorte de torche.

Il symbolise : la lumière, la raison,

Le génie, la nuit, la médisance.

.

En Amérique il est l’attribut de

La Statue de la Liberté qui

Symbolise la liberté éclairant le monde.

.

Aux jeux olympiques, l’idéal olympique.

Il rappelle le feu sacré de la Grèce antique

Qui brûlait en permanence en sanctuaires.

.

Aujourd’hui, il est allumée au cours de la

Cérémonie d’ouverture par des femmes

Jouant le rôle de prêtresses d’Héra

Déesse protectrice des femmes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-flambeau.html

.

Descriptif

 .

367 – On dit voyages forment la jeunesse !  

Alignement central / Titre analogue / Thème  voyage

Forme anthropo/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : flambeau / Symbole de fond : statue

.

.

Fond

.

Évocation 

.

367 6

.

Cette statue de la liberté invite

Au voyage et à la découverte :

Son flambeau semble éclairer

Un monde entièrement nouveau.

 .

Symbolique

 .

Pour la petite histoire,

Elle fut expédiée   vers le

Nouveau   Monde   en   350

Morceaux  remontés  sur place.

Depuis cette date, la représentation

De la déesse romaine Libertas a accueilli

Des milliers d’immigrants arrivés par bateau.

.

C’est effectivement cette statue de la liberté

Que la plupart des voyageurs apercevaient

En premier en arrivant à New York,

Symbolisant alors rêve américain

Et l’espoir d’un avenir meilleur.

Source : Airfrance.fr/FR/fr/common/

travel-guide/la-statue-de-la-liberte

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La statue de La Liberté, avec son flambeau

Fait office de phare à l’entrée de New-York

Bien plus pour les gens que pour bateau.

Aujourd’hui il y a bien plus de visiteurs

Que de personnes pour l’immigration

Peu d’américains savent que la statue

Est un don de la France, d’un sculpteur

Architecte, juriste et ingénieur français.

 .

.

Voyage retarde vieillesse !

 .

Scénario

.

Globe et transports constituent naturellement le symbole du voyage.

Routard le porte sur dos : s’il est vieux, c’est qu’il a su rester jeune !

Panoplie du voyageur itinérant autonome étant souvent à pied !

.

Visuels et textuels  >>

366 – De quoi se souvient-on d’un voyage !

Visuels et textuels >>  

.

De quoi se souvient-on

    Après  un  long voyage,

         De détails,  d’émotions,

              D’instants, de paysages.

.

                     Lors les milliers  d’images

                          Prises comme instantanés,

                              Vous serviront d’hommage,

                                      En tant que purs succédanés.

.

                                           Lors l’on verra alors s’empiler

                                                Sur des étagères … non rangés,

                                                     Albums car temps le fera défaut,

                                                      Pour exploiter toutes vos photos.

.

                                                  Chacun  se  souviendrait  mieux

                                                 Des moments partagés heureux,

                                             Et chacun, pour autant, diffère,

                                       Dans des détails  qu’il préfère.

.

                               Qui notent dépenses, horaires,

                          Comme un bel organisateur né

                      Qui, aux émotions s’en réfèrent,

                    Comme un poète perdu, déclaré.

.

              Nous étions là tel jour telle heure

           Et avons mangé un … local menu,

         Et nous nagions, en plein bonheur,

      Où, quand, je ne me  souviens  plus.

.

  À chacun sa propre façon mémoriser

  Tel ou tel détail,  tel ou tel  événement. .

De les extérioriser,  de les intérioriser, …

Et demeurera, souvent, le seul garant………

.

Le Temps, filtre sans filet, oubliera tout ………..

Et bien plus, souvent, il mélangerait tout : ………..

Si aucune note écrite, aucune photographie …………

Ne peut vous servir, de support, repère : fini. …………..

.

.

Extensions

.

Des personnes se souviennent de tout,

Quelques autres : de rien ou  …  presque,

La majorité, de quelques faits marquants :

Randonnées, et paysages, visites, et soirées,

Rencontres, voyages, incidents, surprises !

.

Passant trop peu de temps à un endroit,

On n’a pas le temps d’imprimer, en soi,

De l’intérioriser, et c’est l’étonnement.

.

Quand l’on regardera la photo  qu’on

A prise et rapidement à cet endroit :

 «C’est  où,  ça,  c’est moi  qui  l’ai  prise

Cette photo, ne m’en souviens pas»

Et voilà comment on se fait piéger.

.

Combien de photos  de paysages,

Panoramas  à couper  le souffle,

Ai-je vu chez des amis ou relations,

Gâchées par leurs portraits en avant plan !

.

Dix fois, quinze fois, vingt fois même paysage,

Même pris sous tous les angles, ne remplaceront

Jamais le fait d’y être physiquement.

Différence entre les souvenirs

De lecture et photos de voyage :

Y être, y avoir été, en témoigner !

.

Les souvenirs s’adressent autant au copieur qu’à la raison

On ne demande pas ce qu’on a découvert d’astucieux,

On demande, et en premier, ce que l’on a aimé :

L’un n’empêche pas l’autre, curieux émeut

Mais il ne restera que… l’essentiel,

Et seul vous le déterminera,

Vous, s’en souviendra.

.

Il arrivait avant le retardateur et le selfie

Que ce soit la même personne  qui prenne

Toutes les photos d’un voyage en reportage

Et qui, après, au retour, n’apparaissait pas

Sur aucune et sans que cela soit volontaire.

.

Mieux est de demander à quelqu’un d’autre

De prendre la photo, s’il le veut bien, le sait

Avec smartphones, plus besoin de réglages.

Là aussi on a parfois des surprises de flous

Ou de doigt qui dépasse ou de mitraillage.

.

.

Épilogue

.

Presque tout le monde … souvenir gardera

De ses voyages et surtout hors de son pays,

Bien que ce ne soit pas… ce que l’on en dit,

Dépend de ce qu’on y cherche et y trouvera.

***

J’en ai connu se souvenant de presque tout,

Étaient intarissables, et précis, malgré tout,

On aurait cru qu’un guide ils avaient appris

Et le récitaient… sans le moindre parti pris.

***

J’en ai connu parlant des plages, des loisirs,

Ayant passé un mois en un club de touristes,

Sans le moindre mot sur coutumes, cultures :

Venus pour consommer, non visiter, partager.

***

Et j’en ai connu qui ont passé tout leur séjour

À participer aux fêtes, aux événements locaux

Communiquant, recevant, prenant des photos

De leurs meilleurs amis pour en revoir un jour.

***

Le pire que j’ai vu, à n’en pas croire ses yeux :

Nombre photos de chambres d’hôtels luxueux,

Ou de casinos… voire de tables de restaurants,

Au point : quels pays visités, les questionnant !

***

Y aller avec gens du pays est le mieux qui soit.

On constate qu’intérêts, souvenirs, sont variés,

Selon une échelle allant de un à cinq barreaux,

Mais faites vous-même votre classement perso.

***

Souvenirs, comme chacun sait, s’estomperont,

Avec le temps et parfois même se mélangeront.

Le mieux est rédiger un journal + album photo

Parfois ça ne suffira pas : un trou de mémoire.

.

.

366 – Calligramme

 .

De quoi se souvient-on

    Après  un  long voyage,

         De détails,  d’émotions,

              D’instants, de paysages.

 .

DE QUOI ……

                      Lors les milliers  d’images

                          Prises comme instantanés,

                              Vous serviront d’hommage,

                                      En tant que purs succédanés.

                  .        

                            SE SOUVIENT-ON

                                           Lors l’on verra alors s’empiler

                                                Sur des étagères … non rangés,

                                                     Albums car temps le fera défaut,

                                                      Pour exploiter toutes vos photos.

            .                           

                                     APRÈS UN VOYAGE !

                                                  Chacun  se  souviendrait  mieux

                                                 Des moments partagés heureux,

                                             Et chacun, pour autant, diffère,

                                       Dans des détails  qu’il préfère.

 .

  DE QUOI

                               Qui notent dépenses, horaires,

                          Comme un bel organisateur né

                         Qui, aux émotions s’en réfèrent,

                       Comme un poète perdu, déclaré.

 .

 SE SOUVIENT-ON…

               Nous étions là tel jour telle heure

             Et avons mangé un … local menu,

           Et nous nagions, en plein bonheur,

         Où, quand, je ne me  souviens  plus.

 .

APRÈS UN VOYAGE ! ……………

  À chacun sa propre façon mémoriser

  Tel ou tel détail,  tel ou tel  événement. .

De les extérioriser,  de les intérioriser, …

Et demeurera, souvent, le seul garant………

.

Le Temps, filtre sans filet, oubliera tout ………..

Et bien plus, souvent, il mélangerait tout : ………..

Si aucune note écrite, aucune photographie …………

Ne peut vous servir, de support, repère : fini. …………..

.

..

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

366 4

.

Une route en campagne

Ou des rails bord de mer

Ou une échelle … infinie,

Qui se perd en souvenir.

.

Échelle et souvenir grimpent ensemble

et même  s’ils ne se rejoindront  jamais,

ils se renvoyant leurs différentes images

si fait que la forme évoquera les fonds.

.

Tout voyage est envolée, embellie,

 Échelle pour notre imaginaire :

Lors les souvenirs restants seront,

Forcément, les plus marquants !

.

Symbolique

.

Symbole entre la terre et le ciel,

De l’ascension et de la valorisation,

L’échelle indique ascension graduelle

Et une voie communication  à double sens.

.

Hauteur, dimension d’un être vu de l’extérieur,

Tandis que la profondeur, sera vue de l’intérieur.

L’arc en ciel conduit à l’idée même de l’échelle.

Dans la  psychanalyse, l’escalade, l’escalier,

L’échelle tiennent une place importante.

.

Dans les rêves, l’échelle en tant que

Moyen d’ascension fait  peur,

L’angoisse ou contraire

La joie et la sérénité.

Crainte qu’échelle

Ne se renverse.

.

Descriptif

 .

366 – De quoi se souvient-on après voyage !

Alignement central / Titre absent / Thème  Réunion

Forme courbe/ Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : échelle / Symbole de fond : souvenirs

.

Fond

.

Évocation 

.

366 6

.

Tout voyage est envolée, embellie,

 Balance pour notre imaginaire :

Lors les souvenirs restants seront,

Forcément, les plus marquants !

.

Symbolique 

 .

Offrir des souvenirs

Signifie simplement

« Je   pense   à    vous ».

C’est la fleur qui permet

De dire que l’on a,  a eu,

Une pensée… affectueuse

Envers un de ses  proches.

.

Elle est utilisée pour exprimer

Le souvenir : mythologie grecque,

La jeune Io fut transformé en génisse

Par son amant Zeus en vue d’échapper

À la vengeance d’Héra

Puis déposée dans un champ, de pensées,

Pour y passer  la fin  de  sa vie, à déguster

Le souvenir de son amour.

des-fleurs-pour-vous.com/les-fleurs-langage-pensee

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les souvenirs ont une échelle de temps

Mais surtout d’importances, sentiments

Photos de familles, de groupes, de fêtes,

Étant placés au plus haut de l’échelle :

Celles auxquels, toujours, l’on tient,

Comme un trésor irremplaçable

Comme un résumé de sa vie

Qui lui donnera un sens

Qui nous appartient.

 .

Scénario

.

Par exemple, de la délicieuse vanille bourdon de l’Ile de La Réunion,

qu’on trouve au marché local, en forme de bâton, parfumé naturel,

de la bière locale du nom volatil disparu, indigène de La Réunion.

 .

.

Carnet, crayon, appareil photo

.

 .

Scénario

.

Par exemple, de la délicieuse vanille bourdon de l’Ile de La Réunion,

qu’on trouve au marché local, en forme de bâton, parfumé naturel,

de la bière locale du nom volatil disparu, indigène de La Réunion.

 .

Visuels et textuels >>

312 – Voyage, lutte contre éléments naturels

Visuels et textuels >>  

.

De lutter contre

Éléments  naturels :

Vent,  mer,  terre  et  feu,

Est toujours un jeu perpétuel.

Fut déjà le combat ardent, inégal

De nos aïeux, pour un sort infernal.

.

Mais, aujourd’hui … nous disposons

De toutes sortes d’esquifs, machines

Autres que celles avant construites,

Celles que  l’on conçoit, imagine,

Afin d’affronter et de dompter,

Toutes diversités d’éléments,

En devenant… électrisées

Voire télécommandées.

.

D’un frêle esquif primitif creusé en bois gélif :

Avons fait sous-marin ; de char tiré par chevaux,

Des automobiles, avec grand choix de puissances.

.

Mais  alors  que dire, dans l’air, d’un aéronef,

Décollant et volant  et atterrissant, en bref :

Aucun élément  ne nous est plus étranger,

Lors le feu atomique, est à notre portée.

.

Prendre la mer, reste un risque calculé,

Si l’on a bateau, solide, et bien équipé,

Et un équipage qui sait bien naviguer,

Précaution d’usage, étant à respecter.

.

Accident, chutes, blessures, noyades,

Y en a toujours eu, encore, y en aura,

Question des destins ou hasards qui a

Fait que morts arrivent, par myriades.

.

Le fait de voyager de naviguer, explorer

Ne cessera  amais car c’est notre liberté

De nous déplacer vers tous lieux, désirés,

Pour avec ou contre éléments, composer.

.

Et il y a certains qui auront réussi à faire

Plusieurs fois  le tour de la Planète Terre,

Et sans que rien de fâcheux ne soit  arrivé

Lors chez eux en traversant  route : blessé.

.

Qui veut  voyager loin, ménage sa monture,

Dit  un  proverbe : soi, son âne, ou  les deux !

Qu’importe, lors on revient,  l’on est chanceux

De pouvoir raconter péripéties qu’on a endurées.

.

.

Extensions

.

Lutte contre éléments contraires

Lors d’un voyage ou d’une exploration

Est un thème récurrent de la littérature,

Et du cinéma : d’affronter l’inconnu, serait

Se mettre à nu, et non pas tant de corps  que

De tempérament, d’acharnement à poursuivre

Jusqu’à la limite de ses forces  ou de ses idées.

N’importe qui pourra faire le tour de la Terre

En quarante-huit heures avec escale ici et là

Il y a un millénaire, cela prenait une vie ou

Presque si ça ne vous prenait pas sa vie.

.

Tous les moyens sont bons pour se déplacer, ou faire un voyage.

Les uns sont simples, élémentaires ou rustiques ou rudimentaires,

D’autres sont plus complexes, sécurisés, ou dangereux, au contraire.

Partir en : vélo, moto, auto, auto, bateau, ne sera pas prendre l’avion,

Où l’on est juste un colis, à transporter  et prisonnier d’une carlingue.

L’eau, l’air, la chaleur, le froid, seront des éléments naturels, à lutter,

Quand ce n’est pas la terre ou rochers en montagne, lors d’escalade.

N’oubliez pas qu’en forêt vierge ou primaire, faut se frayer chemin

Là où il n’y en a plus ainsi que dans la neige en haut des glaciers.

.

Vivre une aventure, prenant des risques

Et la vivre en un cocon en toute sécurité

N’a ni la même forme, ni le même fond,

Ce qui marque première : l’engagement

Manque à seconde : le plein d’émotions.

.

N’allez pas croire que tout globe-trotter,

Est un inconscient,   un trompe-la mort :

Si tout n’est ni calculé, tout n’est anticipé

Il a cette faculté de rapidement s’adapter,

Et avec l’expérience, de bien passer à côté.

.

.

312 – Calligramme

.

De lutter contre

Éléments  naturels :

Vent,  mer,  terre  et  feu,

Est toujours un jeu perpétuel.

Fut déjà le combat ardent, inégal

De nos aïeux, pour un sort infernal.

Mais, aujourd’hui … nous disposons

De toutes sortes d’esquifs, machines

Autres que celles avant construites,

Celles que  l’on conçoit, imagine,

Afin d’affronter et de dompter,

Toutes diversités d’éléments,

En devenant… électrisées

Voire télécommandées.

.

D’un frêle esquif primitif creusé en bois gélif :

Avons fait sous-marin ; de char tiré par chevaux,

Des automobiles, avec grand choix de puissances.

.

Mais alors  que dire, dans l’air, d’un aéronef,

Décollant et volant et atterrissant, en bref :

Aucun élément  ne nous est plus étranger,

Lors le feu atomique, est à notre portée.

.

Prendre la mer, reste un risque calculé,

Si l’on a bateau, solide, et bien équipé,

Et un équipage qui sait bien naviguer,

Précaution d’usage, étant à respecter.

.

Accident, chutes, blessures,  noyades,

Y en a toujours eu, encore, y en aura,

Question des destins ou hasards, qui a

Fait que morts arrivent, par myriades.

.

Fait de voyager V       C naviguer, explorer

Ne cesse jamais  O       O   c’est notre liberté

De nous déplacer Y      N    vers lieux désirés,

Avec ou contre     A       T  éléments, composer.

G       R ……

Et il y a certains   E        E     qui ont réussi à faire

Plusieurs fois le    :          * tour de la Planète Terre,

Et sans que rien  L           É de fâcheux ne soit  arrivé

Lors chez eux en   U           L  traversant  route : blessé.

Qui veut  voyager    T           É    loin, ménage sa monture,

 Dit  un  proverbe :   T           M     soi, son âne ou les deux !

 Qu’importe, quand    E           E      on revient… est chanceux

De pouvoir raconter    *          N  péripéties que l’on endure.

*        T ……

N   A   T  U  R  E  L 

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

312 4

.

Une silhouette d’homme

Qui marche   ou  qui court

Pendant  un bref voyage, 

Emportant valise avec soi.

.

Un voyage, avec,  ou sans valise,

est  toujours possible en sac à dos,

voire sans, à pied, courte distance,

si bien que forme épousera le fond.

.

Tout voyage comporte nombre de risques

Que l’on veut minimes :

Parfois, l’on est bloqué, parfois, détourné,

Attaqué pour sa valise. 

.

Symbolique 

 .

Le voyage, symbole

D’évasion et changement

Depuis toujours, a fait rêver

De nombreuses personnes.

En voyage, nous faisons

Face à un réel processus

De dépaysement,

De changement,

Nous assistons à

Des paysages différents,

Des  coutumes, étrangères

Mais, parfois, ces  coutumes

Différentes des nôtres peuvent

Ne pas s’avérer si paradisiaque.

Source : etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

.

Descriptif

.

312 – Voyage : lutte contre éléments naturels  

Alignement central / Titre absent / Thème  transport

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voyage   /  Symbole de fond : valise

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Tout voyage comporte nombre de risques

Que l’on veut minimes :

Parfois, l’on est bloqué, parfois, détourné,

Valise de rêves et problèmes. 

.

Symbolique 

.

La valise symbolise

Bien le poids du passé,

Des habitudes psychiques,

Des souvenirs enfouis et qui

Empêchent toute progression.

.

Elle immobilise un ou deux bras,

Empêchant toute action.

Représente attachements affectifs

Qui nous encombrent,

Les us et coutumes d’un autre temps.

.

Il est très fréquent d’égarer sa valise

En rêve et de s’en inquiéter,

Voire de s’alarmer et de dépenser

Beaucoup d’énergie  à la retrouver.

Bien que cela  ne soit pas grave :

Il faudrait juste l’oublier !

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Valise

 

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Les voyages, comme chacun sait,

Pour le mieux, forment la jeunesse,

Les voyages, comme chacun se plait,

Pour le moins, retardent la vieillesse !

Ils favorisent un regard  très différent,

Du lieu et quotidien de sa vie plan-plan.

On parle volontiers d’évasion : emphase.

.

Nous dirons simplement une autre phase

Où l’on engrange des sensations, émotions

Qui nourriront notre mémoire, en actions,

De projections de nouvelles planifications.

Lors on a pris le virus, ça ne s’arrête plus,

On va de pays en pays et de plus en plus.

 .

.

Rien que luxe, calme, beauté

.

Scénario

.

En  canoë, très tranquille, au beau milieu d’un lac.

Dans un canoë, primitif, et des plus rustiques, s’il en est.

Un canoë kayak, renversant, et même, tout à fait renversé !

 .

Visuels et textuels >>  

311 – Dormir en bateau, en train, en avion

Visuels et textuels  >> 

.

Dormir toute une journée,

En un bateau,

Pour à deux cent kilomètres

Se réveiller,

Est expérience de bercements

 Par les eaux,

En sillages d’espaces, en temps

De libertés.

 .

Dormir, de même, en couchette,

En un train,

Pour, et, à trois mille  kilomètres,

Se retrouver,

Est belle expérience   des torpeurs,

 Cadencées,

Des roulements de rails et de voies

 Et sans fins.

 .

Dormir de même Paris Melbourne

En un avion

Pendant vingt mille kilomètres,

Et se reposer,

Est une expérience d’oiseau,

 Rapide à planer,

En temps presque record,

Vous êtes téléporté.

 .

En divers espaces, différentes vitesses,

Sommeil crée rêve, rêverie extraordinaire

Pour découvrir terres, étranges  étrangères,

Qu’elles  soient lunaires, solaires,  stellaires.

 

Trois manières d’exister, en étant prisonnier,

En ces trois lieux mobiles  où  le temps passe,

Ces trois  transports  explorent  trois  espaces

Qui ont, chacun, leur manière propre d’exister.

 .

Quel que soit le moyen, quel que soit la vitesse,

Vous vous réveillez le matin avec le sentiment

D’avoir  franchi frontières  pour être  ailleurs,

Assouvi votre petitesse,  votre besoin vitesse.

 .

Changer d’espace est, changer d’imaginaire

Et personne ne peut prétendre le contraire

On ne peut être ailleurs comme chez soi

Sommeil  n’est pas idem  chaque fois !

 .

Le bateau a,  sur les autres,  le mérite

De vous rappeler d’autres bercements

Le train, de vous rythmer  votre temps ;

L’avion, de faire  que  votre  cœur palpite.

 .

En divers espaces, ou  à  différentes vitesses,

Sommeil crée rêves ou rêveries extraordinaires

Pour découvrir autres terres, étranges, étrangères,

Que ces dernières soient lunaires, solaires, stellaires.

.


.

Extensions

.

La veille est très différente en fonction

Du moyen de transport que vous prenez.

Cela parait  évident mais  le sommeil aussi

Tant  les conditions  ne sont pas  les mêmes.

.

En bateau, on peut être couché à l’horizontale

En train  ou en avion, on l’est beaucoup moins,

Si fait qu’on ne peut guère changer de position,

Sans gêner son voisin  et lorsque l’on se réveille.

.

Après huit heures en continu, profond sommeil,

La distance  varie  d’autant, et, les bruits, aussi.

Il n’est pas rare  de sentir  courbatures  au cou,

Voire aux reins ou,  et  voire aux jambes qu’on

Ressent  plus lourdes  en avion  qu’en  bateau.

.

La qualité  du sommeil,  en bateau,  si la mer

N’est pas démontée,  si elle n’est pas hachée,

Est la meilleure qui soit, dans sa couchette,

Bruits sont feutrés, bercements sont doux,

Mouvement du corps compagnie, divine.

.

Dormir est activité fondamentale pour son équilibre, survie.

Activité, son cerveau ne se mettra jamais en repos, sauf mort !

Le sommeil est réparateur pour restaurer l’énergie de son corps

Et il ne pourra le faire que, si celui qui en est le propriétaire, dort

C’est simple, c’est logique, c’est mathématique, c’est même binaire,

Bien que l’inconscient qui se réveille dans le sommeil, ne le soit pas.

S’il est difficile de dormir, en fauteuil, dans un avion au long cours,

Il est déjà plus probant en un train, plus encore en cabine bateau.

Y en a qui dorme n’importe où, d’autres, nulle part ou presque.

.

Dormir en bateau, en train, en avion

Le verdict tombe : couchette bateau !

.

Le train vient en second, car il est rare

Cher, d’avoir cabine  pour soi tout seul.

.

Quant à l’avion, même si planant et nuit :

On manquera de place pour bien s’étaler !

.

Après, en avion, la traversée de l’Atlantique,

Vous fera souffrir d’un bon décalage horaire.

.

En bateau, cela au moins, vous ne risquez pas,

Bercé que vous êtes, petite vitesse, raz des flots.

.

.

311 – Calligramme

 .

Dormir toute une journée,

En un bateau,

Pour à deux cent kilomètres

Se réveiller,

Est expérience de bercements

 Par les eaux,

En sillages d’espaces, en temps

De libertés.

Dormir, de même, en couchette,

En un train,

Pour, et, à trois mille  kilomètres,

Se retrouver,

Est belle expérience   des torpeurs,

 Cadencées,

Des roulements de rails et de voies

 Et sans fins.

Dormir de même Paris Melbourne

En un avion

Pendant vingt mille kilomètres,

Et se reposer,

Est une expérience d’oiseau,

 Rapide à planer,

En temps presque record,

Vous êtes téléporté.

En divers espaces, diffé    D   rentes vitesses,

Sommeil crée rêves, rêveries  O extraordinaires

Pour découvrir terres, étranges      R    étrangères,

Qu’elles soient lunaires, solaires,        M      stellaires.

Trois manières d’exister en étant        I     prisonnier,

En ces trois lieux mobiles où le           R       temps passe,

Ces trois transports explorent           *      ces trois espaces

Qui ont chacun leur manière          B          propre, d’exister.

Quel que soit le moyen,            A             quel que soit vitesse,

Vous vous réveillez            T           le matin avec le sentiment

D’avoir  franchi              E          frontières pour être  ailleurs,

Assouvi votre                  A       petitesse, votre besoin vitesse.

Changer d’espace            U          est, changer d’imaginaire

Et personne ne peut           *          prétendre le contraire

On ne peut être ailleurs         T             comme chez soi

Sommeil n’est pas idem           R            chaque fois !

Le bateau a, sur les autres,          A           le mérite

De vous rappeler d’autres ber       I       cements

Le train, de vous rythmer votre      N     temps ;

L’avion, de faire que votre cœur      *   palpite.

En divers espaces, ou  à  différentes  A    vitesses,

Sommeil crée rêves ou rêveries extra  V  ordinaires

Pour découvrir autres terres étranges   I    étrangères,

Que ces dernières soient lunaires, solai  O  res, stellaires

                                          N

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

311 4

.

Fiole, certainement, 

Contenant un élixir

Pour le  sommeil

Probablement.

 .

Fiole du sommeil, qui le sait,

Quel que soit mode de transport

En tous cas,  une  vieille  potion,

Issue du moyen âge ou presque.

.

Symbolique 

.

Une carapace

Mate et fuselée

Couleur de nuit,

Sur le dessus, un

Verre bombé  d’où

Miroitent des reflets

De couleurs  vibrantes.

L’opacité mystérieuse de la fiole

En forme d’amphore, coque protectrice,

Évoque  un  récipient  contenant  un  nectar

Précieux et qui semble avoir traversé le temps.

Elle est le réceptacle de six fragrances inspirées

Par six pierres de couleurs vives opalescentes

Améthyste, citrine, péridot, turquoise,

Tourmaline et pierre de lune.

letemps.ch/lifestyle/flacon-mythologique

.

Descriptif

.

311 – Dormir en bateau, en train, en avion  

Alignement central / Titre intercalé / Thème  transport

Forme en rond / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : fiole   /  Symbole de fond : sommeil

.

.

Fond

.

Évocation

.

 311 6

.

Fiole du sommeil, qui le sait,

Quel que soit mode de transport

En tous cas,  une  vieille  potion,

Issue du moyen âge ou presque.

.

Symbolique de fond

 .

Le sommeil, pierre angulaire

D’un organisme en bonne santé.

Il n’est, toutefois,  pas  évident de

Savoir si sa nuit a été réparatrice.

.

La fondation américaine du sommeil

A publié quatre repères de la qualité de sa nuit,

1) Vous vous  endormez  en moins  de 30 minutes ;

2) Vous ne vous réveillez pas plus d’une fois par nuit ;

3) Vous vous rendormez en 20 minutes  pour le minimum;

4) 85% du temps que vous passez au lit est consacré sommeil.

Source : madame.lefigaro.fr/bien-être/le-

mode-demploi-pour-sommeil-de-qualite

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le train et le bateau ont, cela, en commun,

Qu’ils vous bercent par leur rythme régulier,

Toujours de même manière avec tempo cadencé

Tandis que l’avion serait beaucoup plus contraint

Le sommeil est plus difficile, plus tardif, plus léger

Sauf à bénéficier siège couchette, pour s’’allonger.

Quant à la voiture, n’en parlons pas, elle vous use

Par ses à-coups, ses arrêts, reprises, virages etc.

  .

.

Histoires : élixir sommeil !

.

Scénario

.

Dormir, dans une cabine, sur un très grand bateau.

Dormir sur une couchette, dans train spécial, de nuit.

Dormir dans son fauteuil dans une belle cabine d’avion.

 .

Visuels et textuels  >> 

310 – Voyage en train et avec entrain

Visuels et textuels >>  

.

Le train,

Nous mène,

D’un point de départ

À  un  autre : l’arrivée.

L’arrivée peut illustrer

Une fin de parcours,

Sinon  une étape,

Même de… rien.

.

La vie continue,

Sur son chemin,

Qui nous ballade

En tous les points

Pour notre  … mal,

Ou pour  notre bien.

.

Lors  parfois,  le train,

Reste un temps astreint,

En un lieu aussi contraint,

Où, l’on côtoie des voyageurs,

Débarquant autre gare…ailleurs.

.

On  bavarde, on lit,  on se … regarde,

On écrit et mange sans prendre garde

Aux temps,  aux  paysages  qui  passent

En  comptant  les arrêts  jusqu’au sien.

.

Le  train, comme  tous   les  transports,

Stimule  le   cerveau  et  l’imagination :

On  ne se déplacera  pas   sans   penser,

Au lieu  de départ  et  au lieu d’arrivée !

.

Et l’on se prend même, parfois, à rêver,

Que ce train brulera toutes les stations,

Et qu’il n’y aurait plus de destinations :

Pas plus, au sud, est, ou ouest, ou nord.

.

Qu’il en serait devenu …  extraterrestre,

Nous mènerait aux confins de l’Univers

Pour peu qu’il y en ait, comment savoir

Et que l’on puisse, vivant, les atteindre.

.

Le train … comme tous les transports,

Peut être sujet à variation d’horaires,

Partir à l’heure et arriver en retard,

Être à moitié vide  ou  archiplein,

Être face  à  un  suicide, panne,

Obligé à changer  une rame.

.

Le train-train, quotidien

Devient vie de chien

Cela dit on y dort

On  y  mange,

Et s’aime

Bien

V

.

.

Extensions

.

Voyager en train, certains aiment bien,

D’autres, moins, autre pas : cela dépend

Des expériences, des attentes de chacun.

Comme  en  tous transports  en commun.

.

On est un peu comme colis qu’on déplace

Et la place à l’intérieur, pour se déplacer

Est plus que limitée, plus que partagée.

.

«Train pour la vie» et «train de la vie»

«Train de vie», n’ont rien, en commun,

Si ce n’est des rails réels ou bien fictifs,

Sur lesquels on avance en sachant bien

Où l’on va ou bien l’on y va, malgré soi.

.

L’imaginaire relatif au train, est infini,

De même que  le nombre  de ses arrêts,

De ses destinations et de ses occupations.

.

Train de jour ou de nuit, wagons en sièges ou en couchettes,

Wagons restaurant, plateaux repas, à la place, casse-croutes.

Le voisinage est parfois plaisant, parfois ennuyeux, bruyant :

Les téléphones sonnent, consonnent, bavardages résonnent :

On somnole plus qu’on ne dort, et le contrôleur vous réveille

En plein rêve ou cauchemar : dieu, où ai-je mis mon billet :

Je ne le sais plus, ne le trouve plus et où sont mes bagages.

.

Prendre le train n’a plus rien à voir avec train-train quotidien

Qui rappelle le célèbre slogan de  manifs «métro, boulot, dodo».

Avant, la SNCF ne parlait que de transports, d’une gare à l’autre,

À présent, elle vous invite à un voyage agréable, et voire, lointain !

Il est vrai que le confort et la vitesse se sont grandement améliorés,

Et que l’on peut s’occuper, si ses voisins ne sont pas  trop bruyants.

Ce que je préfère c’est le train de nuit avec couchette pour dormir

Le bruit régulier du train, sur les rails, et l’exiguïté de la cabine,

Donnent impression d’intimité, de distance, puissance à rêver.

.

Le train n’est pas la panacée :

Il ne dessert pas tous les coins,

En Bretagne il ne fait que tour,

Pour la traversée, voir autobus.

.

J’ai connu des Michelines, diesel,

Lentes, polluantes, inconfortables :

60 kilomètres/heure : vrai escargot,

Le temps de dix belottes au bas mot.

.

Ou regardais par la fenêtre le paysage

Défiler avec parfois des vaches en près.

Aujourd’hui, elles ne lèvent plus la tête,

Tant ça pourrait faire leur lait, tourner.

.

.

Épilogue

.

Si vous voulez sortir de votre train-train quotidien,

Prenez donc le train, et cela de nuit comme de jour.

Telle expression, dont on ne connait l’origine exacte

Évoque la routine, l’allure toujours égale, répétition.

***

Qu’importe, passons : échange monotonie  et entrain,

Et là, l’on ne s’ennuierait pas, l’on ne s’ennuierait plus

Mais comment faire : il s’agit de bien dormir, en train,

Train-train, entrain, au train où vont les choses, perdu.

***

Il est vrai qu’une fois dedans, on est pris par la vitesse,

Question train-train, vous repasserez, bientôt arrivés :

À peine le temps de se reposer la tête sur son oreiller,

Le temps d’un rêve, en Train bleu ou Transsibérien.

***

Dans un train, on peut lire et peut s’occuper,

Êtes tranquille : personne pour … déranger,

Il bouge à peine, a des sièges confortables,

Des heures comme en une bulle, capable.

***

Avec entrain pour ceux qui préfère

À tout autre moyen de transport,

Ayant pour tous, un imaginaire

Qui en inconscient serait d’or.

.

.

310 – Calligramme   

 .

Le train,

Nous mène,

D’un point de départ

À  un  autre : l’arrivée.

L’arrivée peut illustrer

Une fin de parcours,

Sinon  une étape,

Même de… rien.

UN

La vie continue,

Sur son chemin,

Qui nous ballade

En tous les points

Pour notre  … mal,

Ou pour  notre bien.

VOYAGE

Lors  parfois,  le train,

Reste un temps astreint,

En un lieu aussi contraint,

Où, l’on côtoie des voyageurs,

Débarquant autre gare…ailleurs.

EN TRAIN

On  bavarde, on lit,  on se … regarde,

On écrit et mange sans prendre garde

Aux temps,  aux  paysages  qui  passent

En  comptant  les arrêts  jusqu’au sien.

Le  train, comme  tous   les  transports,

Stimule  le   cerveau  et  l’imagination :

On  ne se déplacera  pas   sans   penser,

Au lieu  de départ  et  au lieu d’arrivée !

AVEC UN BEL

Et l’on se prend même, parfois, à rêver,

Que ce train brulera toutes les stations,

Et qu’il n’y aurait plus de destinations :

Pas plus, au sud, est, ou ouest, ou nord.

Qu’il en serait devenu …  extraterrestre,

Nous mènerait aux confins de l’Univers

Pour peu qu’il y en ait, comment savoir

Et que l’on puisse, vivant, les atteindre.

ENTRAIN   

Le train … comme tous les transports,

Peut être sujet à variation d’horaires,

Partir à l’heure et arriver en retard,

Être à moitié vide  ou archiplein,

Être face à un suicide, panne,

Obligé à changer une rame,

Et train-train, quotidien

Devient vie de chien

Cela dit on y dort

On  y  mange,

Et s’aime

Bien

V

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

310 4

.

Ça ressemble plus

À  une  grande  fusée

Qu’à un long train actuel ;

Peut-être : un train du futur ?

.

Un jour, qui sait, des trains ressembleront

Peut-être à une fusée:

Mais en attendant de filer à 900 à l’heure :

300, c’est déjà pas si mal !

.

Symbolique

.

Le rêve de fusée

Est un symbole qu’on

Rencontre, souvent, dans

Des rêves d’enfant, de garçon.

Représente énergie permettant

De s’élever pour aller conquérir

Nouveaux espaces ou horizons.

C’est le  symbole  du  courage,

De la curiosité et de l’action,

La  rapidité, et  l’efficacité,

De l’ouverture d’esprit et

Du besoin découvrir

Vaste monde qui

Nous entoure.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/fusee

.

Descriptif

.

310 – Voyage en train avec un bel entrain   

Alignement central / Titre intercalé / Thème  transport

Forme en ovale   / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : fusée   /  Symbole de fond : train

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un jour, qui sait, des trains ressembleront

Peut-être à une fusée:

Mais en attendant de filer à 900 à l’heure :

300, c’est déjà pas si mal !

.

Symbolique

 .

Le train a pris

Dans les dessins, rêves d’enfants,

Comme des adultes, importance égale

À celle du cheval, la diligence des siècles passés.

.

Dans l’expérience et l’analyse des rêves, le train s’inscrit

Parmi symboles de l’évolution, à la suite des serpents, dragons.

.

Le train des rêves est l’image de la vie collective, du destin

Qui nous emporte. Arriver en retard, manquer le train,

Monter dans le train à la dernière seconde,

Autant de rêve qui indiquent que nous

Avons laissé passer l’occasion.

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le train, le TGV, fonce 

Comme  une  vraie fusée,

Lors à trois cent à l’heure

Logeant l’autoroute on voit

Les automobiles, trainasser.

Cela change du train-train,

Que l’on appelle quotidien,

En promenant son chien.

Ici, tout va vite, sécurisé

À peine parti que déjà,

Bientôt parle arrivée

C’est bien ça, fusée

À ne pas rater !

 .

.

Train à vapeur, panache de fumée

.

 Scénario

.

 Nous voici attendant le train, avec bagage sur le quai de la gare,

Nous voilà assis dans le train, et sur de confortables fauteuils,

de nuit, en couchettes, avec une ambiance calme, garantie.

 .

Visuels et textuels >>  

.

.

1041 – Voyage humain commence lors on se croit !

Visuels et textuels  >>

.

Notre voyage humain commence

Lorsque l’on se croira … arrivé,

Se poursuivra, jusqu’à l’infini

Et recommence et sans fin :

Pas terminé, on est en vie.

Faut être mort à déposer

Moindre de ses bagages,

De ses projets de voyage,

Renoncer à une croyance

Ou un pari que l’on se crée

Ou pire encore que l’on  subit.

.

Le voyage peut se prolonger longtemps

S’arrêter   n’importe où, n’importe quand

Mais peut-on se dire suffisamment préparé.

 À renoncer,  à  soi-même  …  pour se fondre,

Dans  le  Tout  du  Cosmos  d’où l’on vient :

(Bouddhisme)

Ou à se réincarner …  dans une vie future

Sous une forme non définie par avance

Mais dans tous les cas méritée

(Hindouisme)

Vérités promues par religions orientales,

Lors religions occidentales, le Paradis.

Une fois admis, accepté, une forme

Ou autre d’éternité ou de néant,

Que nous reste-t-il à vivre !

Faire l’amour en cachette.

.

L’essentiel : l’amour

 Des autres et monde,

Réenchantent-ils  nos

Effrayants événements.

.

L’aventure humaine n’est pas

De conquérir territoire à sa portée,

Mais, en même temps, en même élan,

De dépasser sa nature et origine animale

Non  pour se sublimer, ou voire  se déifier :

Mais  tout simplement et déjà, s’humaniser.

.

.

Extensions

  .

Si un homme peut représenter un peuple

C’est parce que le peuple fonctionne aussi,

Comme un homme, en valeur et en  solidarité.

Chaque homme est seul et à naitre et de mourir !

.

Donner la vie à un être c’est lui donner aussi la mort

À lui de l’affronter sans qu’il l’ait : choisie, désirée, fixée.

Seul, l’est-on vraiment, l’a-t-on jamais été, le serons-nous !

Seul au milieu de tous est injonction paradoxale, oxymoron.

.

Il nous est impossible de vivre seul, sauf à l’être sur ile déserte

Totalement coupé, ignoré, totalement autonome, monde entier.

Ça n’a plus guère de sens puisque exister, ça l’est pour les autres.

.

Le voyage peut être extérieur et la joie, et  le malheur des autres

Rejaillit sur nous comme amplificateur de nos propres humeurs

Et en changeant d’endroit, on change d’atmosphère, de misère.

.

Le voyage peut être intérieur et la joie ou le malheur consiste

Alors à savourer le chemin parcouru ou à détester son recul

Où tout est à recommencer comme s’il s’était agi d’un

Faux départ, extérieur, intérieur, témoin, acteur,

Autant d’arrivées, sans fin !

.

Arrivé, oui, peut-être, mais où : la vie ne vous le dira pas !

Il faut d’urgence repartir le voyage ne fait que commencer.

On est arrivé  quand on doit s’arrêter et cela définitivement.

Finalement, de quel voyage s’agit-il, et, vers quelle  destinée,

Voyage de fourmi en cohorte en l’immensité de la Planète.

.

Un jour sans fin,

Un voyage sans fin,

Une belle vie sans fin,

Après sa mort : éternité,

Une promesse de religiosité

Qui nous conduit à croire  que

Tout peut toujours recommencer.

.

Pourquoi pas   puisque ça ne coute rien

D’y adhérer comme le pari de Blaise Pascal

Mais en attendant de le vérifier, on fait quoi :

On se lamente de notre sort sur terre purgatoire

Ou on bâtit, réalise un projet qui nous tient à cœur

Et dont l’on sera certain, au moins, d’en bien profiter,

Et après, vogue la galère, si une autre vie … commence !

.

.

Épilogue

.

Voyage humain commencerait

 Là où il se termine, on aura trouvé

Un sens quelconque à toute notre vie.

***

On a franchi une marche de son escalier,

On a gagné, pense avoir mérité un trophée,

On vise déjà le suivant, tout à recommencer.

***

Idées  d’un  voyage  linéaire  ou  cyclique,

Cohabitent  dans  des croyances religieuses,

Elles comportent  part  d’inconnu, insolvable.

***

Résurrection  botte  en  touche problème :

Passage sur Terre, est comme antichambre,

En chrétienté, la vie commence après la mort.

***

En  somme, on  en  serait  réduit  à  croire

Ce que l’on veut  ou  ce qu’on nous enseigne,

Y adhérer sans aucun doute, révision croyance.

***

Il y a aussi les athées, ne croyant en rien de divin

Mais cela ne les empêchera  de se mettre en quête

D’une vérité qui aurait une finalité de spiritualité !

***

On peut gloser à l’infini sur le sens de la vie, sa vie,

En matière de défi et de chance, l’on est bien servi,

C’est pourquoi, le définir pour tous, je m’arrête ici.

.

.

1041 – Calligramme

 .

VOYAGE HUMAIN DÉBUTE,

Notre voyage humain commence

Lorsque l’on se croira … arrivé,

Se poursuivra, jusqu’à l’infini

Et recommence et sans fin :

Pas terminé, on est en vie.

Faut être mort à déposer

Moindre de ses bagages,

De ses projets de voyage,

Renoncer à une croyance

Ou un pari que l’on se crée

Ou pire encore que l’on  subit.

.

VOYAGE HUMAIN DÉBUTE,

Le voyage peut se prolonger longtemps

S’arrêter   n’importe où, n’importe quand

Mais peut-on se dire suffisamment préparé.

 À renoncer,  à  soi-même  …  pour se fondre,

Dans  le  Tout  du  Cosmos  d’où l’on vient :

(Bouddhisme)

Ou à se réincarner …  dans une vie future

Sous une forme non définie par avance

Mais dans tous les cas méritée

(Hindouisme)

Vérités promues par religions orientales,

Lors religions occidentales, le Paradis.

Une fois admis, accepté, une forme

Ou autre d’éternité ou de néant,

Que  nous  reste-t-il à vivre !

Faire l’amour en cachette.

.

L’essentiel : l’amour

 Des autres et monde,

Réenchantent-ils  nos

 Effrayants événements.

 .

SE CROYANT ARRIVÉ

L’aventure humaine n’est pas

De conquérir territoire à sa portée,

Mais, en même temps, en même élan,

De dépasser sa nature et origine animale

Non  pour se sublimer, ou voire  se déifier :

Mais  tout simplement et déjà, s’humaniser.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1041 4

.

Une sorte de vase,

Avec pied et couvercle,

Ou  alors  un encensoir,

Ou encore un trophée ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un trophée n’a rien à voir avec un voyage

dans le cas d’une course, croisière, peut-être

mais ici, le voyage humain peut-être immobile

tant et si bien que la forme se distingue du fond.

..

Rien n’est gagné d’avance

Quand on aura un trophée 

Tout est à revoir  ou à refaire,

Recommencer, différemment !

 .

Symbolique 

 .

L’objet du trophée

Peut être symbolique

(Une coupe ou une médaille),

Financier (bon d’achat, chèque),

Ou un contrat (contrat d’édition).

.

La cérémonie est souvent enjolivée

D’un discours,  d’une remise de

Bouquet  ou  d’une couronne,

D’une montée des couleurs

Drapeau, de  l’exécution

D’un hymne national.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1041 6

.

Rien n’est gagné d’avance

Quand  on aura  un trophée 

Tout est à revoir  ou  à refaire,

Recommencer, différemment.

 .

Symbolique 

.

Nombreux sédentaires

Et les anciens sportifs

Ayant   arrêté   le sport

Durant longue  période

Voudraient     commencer

Ou recommencer  à faire

Une activité physique régulière.

.

Premiers ne savent souvent

Pas comment  s’y  prendre.

Les deuxièmes vont souvent

Trop fort, trop vite, persuadés

De pouvoir  vite retrouver  leur

Ancien niveau du jour au lendemain.

.

Bouger  est  sûr, indispensable,

Mais il existe un mode d’emploi

Pour y parvenir… correctement.

Magazine/Sport-loisirs-et-voyages/

Bouger-pour-sa-sante/Recommencer

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

Quels que soient valeurs trophées

Toujours belles seront les victoires,

Autant sur soi-même, compétiteurs.

Derrière le premier, il y a un second,

Et si ce n’est à conquérir, à conserver.

.

Le voyage de la vie n’arrive nulle part

Le train s’arrêtera un instant en gare,

Avant de reprendre destinée et finir

par disparaitre dans les brumes

du présent qui n’est que passé

ne sera jamais ce qu’il était.

 .

.

Y sommes bien !

.

Scénario    

.

On se croit arrivé mais, en fait, on voyage sur place et on repart,

 et l’on contemple les montagnes, on se sent si minuscule, inutile,

miroir exotisme pas cher d’ile, continue à se refléter en nous !

 .

Visuels et textuels  >>

267 – Aller d’un pays à l’autre ou culture

Visuels et textuels  >>

.

Aller d’un pays à l’autre

Ou culture

Cela me fera semblable

Ou coupure.

.

En quittant la France

Pour la Belgique,

Cela ne me fera guère

Choc fantastique.

.

Alors qu’aller vivre

En Mauritanie,

Au sein de ce peuple,

Nomade et libre,

.

N’aurai pour horizon,

Que le désert,

Et pour seul transport,

Dromadaires.

.

Je quitterai mon confort,

Des plus ordinaires,

Et de nouvelles aventures

Extraordinaire.

.

Ce dont je n’ai pas de pratique

Et pas même aucune idée,

 Qui fleurent bon  au nez,

Leur pure authenticité.

.

Les paysages changent

Et longtemps marquent

Nombre de résidents

Qui se démarquent

D’une autre culture

Qui n’est pas la leur,

Pour n’y  avoir  vécu,

Enfant, de bonne heure.

.

Bilingue et voire biculture

Voire si ce n’est binationalité

Sont autant de belles qualités,

Pour faciliter tous les échanges,

Et voire pour mieux les intégrer,

Si la préférence  est souvent innée.

.

Qui veut changer  son point de vue,

Sur toutes choses ou en particulier,

Se doit de bouger  et de voyager,

Sinon il risque de  le rigidifier.

.

.

Extension

.

Qu’est-ce qui différencie une culture

D’une autre et une culture d’une civilisation :

Deux questions pièges, on a souvent pour référence,

Sa culture, jugée étant la meilleure, la plus avancée.

.

Or il n’en est rien ; dès qu’on voyage, on s’aperçoit

Que l’âme : d’un peuple, d’un pays, d’une nation,

Se reflète en des formes différentes qui peuvent

Être tenues en équivalentes sur le plan culturel.

.

Les civilisations naissent, vivent, disparaissent,

Cultures demeurent et traces nobles, originales

Continuellement exploitées  et mises en valeur.

.

Les civilisations seront des œuvres temporelles

D’organisations  de la production,  de la société,

La culture est plus tournée vers le côté… spirituel,

Même si elle se traduit dans réalisations matérielles.

.

En un pays, des cultures peuvent cohabiter, se mélanger.

On peut parler de culture provençale, alsacienne, bretonne,

Qu’on de nombreux préjugés sur nombre cultures ancestrales,

Comme  gaulois que l’on qualifiait de pauvre et qui ne l’était pas

Ou des peuples dit sauvages qui regorgeaient en fait de richesses.

.

Cultures et civilisations se valent,

Et  quels que soient leurs différences

Ou quels que soient leurs convergences

À  travers l’histoire ou à travers le Monde

Mais certaines, contre d’autres, se prévalent

D’une humanité qui se traduira dans les arts !

.

« La culture, c’est comme la confiture : 

Moins on en a, et plus on l’étale. »

Une expression Jean Delacour,

Attribuée à Pierre Desproges.

.

La culture, c’est ce qui demeure

Dans l’homme lorsqu’il a tout oublié

Selon l’expression d’Édouard Herriot !

.

Il doit bien y avoir  autant  de  définitions

De la culture que de pays qui s’en réclament :

Certains n’en ont qu’une, autres en ont plusieurs.

.

Moi j’ai la mienne bretonne et française de cœur,

Mais je reste curieux et ouvert à celle des autres,

Qui ne peuvent que m’apporter enseignements.

.

.

267 –  Calligramme

.

Aller d’un pays à l’autre

Ou culture

Cela me fera semblable

Ou coupure.

 .

En quittant la France

Pour la Belgique,

Cela ne me fera guère

Choc fantastique.

 .

Alors qu’aller vivre

En Mauritanie,

Au sein de ce peuple,

Nomade et libre,

 .

N’aurai pour horizon,

Que le désert,

Et pour seul transport,

Dromadaires.

 .

Je quitterai mon confort,

Des plus ordinaires,

Et de nouvelles aventures

Extraordinaire.

.

***************************

*****************************

.

Ce dont je n’ai   P pas de pratique

Et pas même    A    aucune idée,

 Qui fleurent    Y    bon  au nez,

Leur pure       S authenticité.

Les paysages   *       changent

Et longtemps  À     marquent

Nombre de      *       résidents

Qui se             A    démarquent

D’une             U    autre culture

Qui n’est        T          pas la leur,

Pour n’y          R           avoir  vécu,

Enfant, de        E           bonne heure.

Bilingue et         *           voire biculture

Voire si ce n’       O        est binationalité

Sont autant          U        de belles qualités,

Pour faciliter         *         tous les échanges,

Et voire pour          C       mieux les intégrer,

Si la préférence      U       est souvent innée.

Qui veut changer    L      son point de vue,

Sur toutes choses   T  ou en particulier,

Se doit de bouger  U   et de voyager,

Sinon il risque de  R  le rigidifier.

                E

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

267 4

.

Évocation 

.

Une pipette pour aspirer des liquides

Une brosse à chevelure pour la friser,

En haut, une grosse paille pour boire,

Et en bas, une grande cruche d’eau.

.

Une cruche, quel que soit sa forme

et son usage n’aura rien à voir avec

un  pays et pas plus qu’une culture :

ainsi la forme se distingue du fond.

.

Il existe des grandes cruches à verser l’eau

Dans toutes les cultures :

Ils peuvent aussi servir pour le vin, se laver,

Arroser les plantes.

.

Symbolique 

 .

« Tant  va  la  cruche  à l’eau

Qu’à la fin … elle se casse ».

Alors ne sois pas cruche

Et arrête de t’exposer…

On trouve des traces

De ce beau proverbe

Dans Le Roman de Renart.

À force de s’exposer au danger on y succombe

En héraldique, la cruche avec  son cousin  le pichet

Demeurent plutôt des meubles rares quand on songe

À la quantité de vin que l’on aura produit en France

(45 millions d’hectolitres en 2013, bien  plus après)

Et bu Français (31 millions d’hectolitres en 2011).

heraldie.blogspot.com/2014/08/la-cruche-et-le-pichet

.

Descriptif

 

267 –  Aller d’un pays à l’autre ou culture

Alignement central  / Titre analogue /  Thème  voyage

Forme courbe / Rimes libres  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : cruche  / Symbole de fond : cruche

.

.

Fond

.

267 6

.

Évocation 

.

Il existe des grandes cruches à verser l’eau

Dans toutes les cultures :

Ils peuvent aussi servir pour le vin, se laver,

Arroser les plantes.

.

Symbolique

.

Une  cruche  serait  un

Symbole de stupidité.

Un  pot   demi-plein

 Est l’image du sot.

Ce symbole peut

Se retrouver

À évoquer le karma,

Façonné par nos actions.

Ce symbole féminin évoque

Aussi les génies domestiques.

La danse du pot est un rite

De fertilité très sexuel.

amevoy.pagesperso-orange

.fr/astrologie/CRUCPOT

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

La culture est aussi nécessaire

Et voire même vitale à l’homme

Que la boisson, et  la  nourriture.

Aussi surprenant que ça paraisse

Un être, sans la moindre culture,

Se rapprocherait… des animaux

Lors, il n’y a aucun pays, sans, 

Sinon il serait traité de cruche

Et voire même de « crétin ».

 .

.

Nations, cultures se valent-elles ?

.

Scénario 

.

Tous les chemins mèneraient à Rome : culture occidentale oblige.

Tous les chemins mènent à la Mecque : religion musulmane oblige.

Cultures en Europe : vert, latine; bleu foncé, saxonne; rouge, slave.

.

Visuels et textuels  >>

257 – En mon carnet de voyage, je note

Visuels et textuels  >>

.

Carnet de voyage

Deux mots qui évoquent

Un récit voire un témoignage

Sur un événement, qui provoque

Comme nécessité, de le mémoriser :

Une rencontre, spectacle ou réception.

Tout autant  qu’un  sentiment intérieur,

Qu’on aura éprouvé à la vue d’un paysage

Dont  on ignorait, auparavant, l’existence,

Qui s’imprime  comme l’image à nos yeux.

Il se produit, parfois, un grand … décalage

Entre ce que  l’on s’attend ……. à y trouver

Et, ce que  l’on y trouvera …… réellement,

Tant une expérience est matière vivante

Tant la pluie gâchera le halo d’un lieu,

Alors que soleil…l’embellit au mieux.

.

En mon carnet de voyage… je note

Ce qui me frappe et qui m’étonne,

Ce qui m’inspire,  pour anecdote,

Voire une phrase que je tâtonne,

Pour faire un récit, une fiction,

Qui amorcent  les  réalisations

De mes  imaginaires, indécis,

Entre des écorces, des fruits.

.

En carnet de voyage je note

Ce qui me traverse  l’esprit,

À propos de ceci et de cela

Que j’ai vu,  qu’on m’a dit,

Cherchant les raccourcis,

Mots portant le bon sens

Qui emportent l’essence

D’une forme…pour soi.

.

En mon carnet, je note

Ce qui, en  soi, dénote,

Ce qui parait humain,

Pour couplet/refrain

Un carnet de voyage

Pourra  emprunter

Dizaine de formes

Des …différentes

Des… ponctuels

Des…factuels.

Carnet bord,

Navigation

L’oblige

Lige.

.

.

Extension

.

C’est dans ma tête que cela se passe,

Se trame, s’imprime, à partir des

Sensations ressenties en actions

Qui se passent ou que je déclenche.

À travers faits précis, récits construits

Il y a recherche permanence, répétition,

Des choses, événements, comportements.

.

Je ne retiens et transcris que ce qui reste

Du souvenir, quand le temps a fait son

Œuvre de filtre, de tri, voire, d’oubli.

Ainsi il est moins besoin, je l’espère,

Les avoir vécu pour les appréhender,

Les comprendre, et même les apprécier.

.

Ce n’est ni mieux ni pire qu’autres formes,

C’est simplement la mienne selon mon ressenti

Évoluant au fil des ans tant sur la forme que le fond.

J’ai l’impression d’avoir écrit très peu, de n’avoir pas

Fait le tour de tout ce que j’ai vécu mais il en reste

Suffisamment pour garder l’humeur et teneur :

Et n’est-ce pas l’essentiel, après tout !

.

Des carnets de voyages, journaux de bord, récite, recueils de notes

Il y en a beaucoup, et de toutes les sortes, et de toutes destinations !

Certains sont purement  textuels, d’autres graphiques, voire imagés.

Moi, j’ai choisi de composer des sortes de poèmes en forme d’objets

Lisibles aussi sous forme de texte continu, illustré d’images, après.

À chacun sa méthode, son style, son inspiration, voire originalité.

Des carnets, des papiers, des brouillons … j’en ai des kilomètres,

Dont j’ai tenté d’extraire la substantifique moelle, c’est-à-dire,

Retenir ce qu’il y a de meilleur, plus précieux, plus profond !

.

Un carnet de route, de voyage, de navigation

Se distingue récit de voyage, journal intime

Dès lors qu’il suscitera une lecture linéaire

Et autre qu’un roman d’aventure/fiction.

.

Il peut s’en tenir au texte, voire poétique,

Comme à des illustrations bien légendées

Ou à un mixte des deux, pour diversifier,

Écrit en première ou troisième personne.

.

Il nous permet  de garder traces écrites,

De tout ce qui nous traverserait l’esprit.

Le carnet de bord, lui, est plus collectif,

Plus formel, plus factuel et plus obligé !

.

.

Épilogue

.

Des carnets de voyages

Il y en a de toutes sortes

Du récit,  comme le mien,

Des journaux, dits de bord,

Jusqu’aux journaux intimes

Retraçant faits,  événements,

Ou ressentis,  ressentiments :

Imaginaire en ressort ultime !

***

Le mien  me  parait, à mes yeux,

Une sorte  d’un mixte  des  deux :

Si souvent tourné vers l’extérieur,

Tantôt il introspectera l’intérieur,

Forme comptant  autant que fond,

L’on y trouvera des calligrammes !

***

On y trouve des textes, des photos,

Et parfois de dessins, des peintures

Captures de programmes culturels,

Voire  témoignages  des rencontres.

***

Ce qu’on en fait, rentré à la maison :

Parfois rien, parfois, stocké à traiter

***

Parfois on s’en inspire : publication !

.

.

257 – Calligramme

 .

EN MON

Carnet de voyage

Deux mots qui évoquent

Un récit voire un témoignage

Sur un événement, qui provoque

Comme nécessité, de le mémoriser :

Une rencontre, spectacle ou réception.

Tout autant  qu’un  sentiment intérieur,

Qu’on aura éprouvé à la vue d’un paysage

Dont  on ignorait, auparavant, l’existence,

Qui s’imprime  comme l’image à nos yeux.

Il se produit, parfois, un grand … décalage

Entre ce que  l’on s’attend ……. à y trouver

Et, ce que  l’on y trouvera …… réellement,

Tant une expérience est matière vivante

Tant la pluie gâchera le halo d’un lieu,

Alors que soleil…l’embellit au mieux.

CARNET DE

En mon carnet de voyage… je note

Ce qui me frappe et qui m’étonne,

Ce qui m’inspire,  pour anecdote,

Voire une phrase que je tâtonne,

Pour faire un récit, une fiction,

Qui amorcent  les  réalisations

De mes  imaginaires, indécis,

Entre des écorces, des fruits.

DE VOYAGE

En carnet de voyage je note

Ce qui me traverse  l’esprit,

À propos de ceci et de cela

Que j’ai vu,  qu’on m’a dit,

Cherchant les raccourcis,

Mots portant le bon sens

Qui emportent l’essence

D’une forme…pour soi.

JE NOTE

En mon carnet, je note

Ce qui, en  soi, dénote,

Ce qui parait humain,

Pour couplet/refrain

Un carnet de voyage

Pourra  emprunter

Dizaine de formes

Des …différentes

Des… ponctuels

Des…factuels.

Carnet bord,

Navigation

L’oblige

Lige.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

257 4

.

Il s’agirait d’un fruit

Bien plus que d’un carnet,

Simplement pomme de pin,

Ou peut-être d’un arbre à pain

.

De quel fruit d’agit-il ici :

 Du fruit de… l’arbre à pain.

Vous n’y êtes pas … du tout :

C’est d’une pomme de pin !

.

Symbolique 

.

La pomme de pin ornait le sommet

Du sceptre de Bacchus  ou Dionysos,

Qu’on dit dieu de la vigne et du vin.

Sceptre de la «Vérité manifestée ».

.

Elle représente, dans l’Antiquité,

Puissance vitale et la fécondité.

Pan était dieu de la fécondité.

Parmi  ses  attributs, il  a la

Couronne, rameau de pin.

.

Le pin est arbre symbole

D’immortalité : persiste

Son feuillage et résine

D’où cette symbolique

En nombre cultures.

pinel.org/pinellistique/

symbolique-du-pin

.

.

Descriptif

 .

257 – En mon carnet de voyage, je note

Alignement central  / Titre absent  / Thème  voyage

Forme conique   / Rimes variées /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pomme-pain / Symbole de fond : arbre pain

.

.

Fond

.

Évocation 

.

257 6

.

De quel fruit d’agit-il ici :

 Du fruit de l’arbre à pain.

Vous n’y êtes pas … du tout :

C’est d’une pomme de pin !

.

Symbolique 

 .

Arbre à pain est arbre

De la famille des Moracées,

Originaire d’Océanie domestiqué

Dans cette lointaine région pour son

Est un fruit comestible et aujourd’hui,

Largement répandu sous les tropiques.

C’est une espèce proche du jacquier.

Son fruit  est  le  fruit   à pain,

Parfois  appelé   le pain, 

Ou même  brioche.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un carnet de voyage n’est pas

Qu’une sorte de mémoire externe

Il est un premier tri d’une collection

De sensations, humeurs, émotions,

Qui peuvent s’écrire puis se réécrire

Se différencier, de la prise de note

 Originale sous différents médias

Composé de poétique sublime

Jointe à des scénarios, visuels,

Symboliques de transformations

Jusqu’à une complète métamorphose.

  .

.

http://eclats-existences.fr/

.

Scénario

.

Parcours, croisière, randonnée et voire une visite guidée, c’est noté ;

le timbre, papier, message, dessin, et voire le destinataire, c’est noté ;

le récit avec le choix d’évènements voire l’imaginaire avec, c’est noté.

 .

Visuels et textuels  >>

600 – Parti au loin : vers toi … je reviens !

Visuels et textuels >> 

.

 

Partir et puis revenir,

Partir, pour mieux revenir :

Partir n’est pas rompre ses liens,

Partir n’est pas abandonner les siens !

.

Partir est bien pousser la porte de ses rêves

Pour les vivre, enfin, pleinement au quotidien

Et sentir des émotions nouvelles nous prendre,

Evénements, gens, paysages nous surprendre.

.

Et si ce n’est pas une liberté  sans frontières,

C’est  une  pause, une parenthèse, une bulle

Qui recharge  nos batteries,  au point nul,

Pour repartir pour demain comme hier,

Qui reste  en toile de fond, en filigrane

Campée comme ancre en mon crane.

.

Parti au loin, vers toi je reviens

Renouer, et au plus près… ces liens

Maintenus avec toi au long de ma vie

Qui nous réunissent, nous réussissent,

Faisant de moi, ton mari, amant, ami.

.

Rêves, écritures, voyages,

Sont pour moi des jeux de mots,

Des palettes d’actions bien sages,

Transport sur merveilleux nuage

Innocent, n’ayant, rien, en tête

Et, pour peu que m’y prête,

Pour peu que je m’y jette,

Confondre sûr et peut-être.

.

Porté par nobles sentiments,

À en être grisé en ces moments,

Emotions affleurent sur ma peau :

Qu’y a-t-il au monde de plus beau !

.

Même si tout ne m’est pas permis,

Même si, tout, n’est pas possible,

Comme de s’aimer aujourd’hui,

N’empêche : j’y suis  sensible !

.

Preuve que, pause transitoire,

Pour y voir clair  dans le noir,

Est séparation,  non au revoir

Ne me jette pas au désespoir.

.

Mes fidélités comme tiennes,

Sont, en tous points… égales,

Pour peu que l’on s’y attende,

Qu’on parvienne à s’entendre.

.

Tant de choses de toi, paroles,

Gestes, sensations, reviennent,

En moi et dès lors, me tiennent

Attaché à toi quoiqu’il advienne.

.

.

Extension

 .

Tant de choses de toi,

Tant de paroles, tant de gestes,

Tant de sensations, qui me reviennent

Dès que je pende, te revois, me retiennent

Attaché à toi, tout cela quoiqu’il advienne

Tant que je garderai ma confiance en toi.

De quoi parlons-nous  sinon de ces liens

Invisibles, incassables qui nous relient

Autant comme amis que partenaires,

Que conjoints que mari et femme

Que parents, dont la faiblesse

Momentanée, de l’un, est

Soutenue par autres.

.

Parti loin, par la distance physique ou par la pensée ou les deux

Parti loin en coupant ou non les ponte, toute relation avec vous

Parti pour revenir un jour, on ne sait trop quand, ou pourquoi

Et de retour avec l’espoir que rien n’a changé, tout est pareil :

Sauf vous qui avez-vous voyagé  extérieur, intérieur, fécond.

.

Partir aurait deux interprétations … très différenciées,

Partir pour une fugue,  pour un voyage,  immigration,

Suppose possibilité de retour, voire à la case départ ;

Partir pour destination inconnue, sans aucun retour

Se rapproche de la mort, il nous a quitté, il est parti.

.

En première acception, il y a une voie intermédiaire,

Plus on part loin et longtemps, plus la voie du retour

Se fait improbable : il s’ensuit que pour une relation,

Adage loin des yeux, loin du cœur fonctionne en vrai,

Y a pourtant des exceptions comme 7  ans d’absence.

.

Parti au loin, vers toi, je reviens, démontre plutôt bien,

Que ce n’est pas non plus la distance qui crée la rupture.

En définitive, tout se passerait dans la tête, dans le cœur,

On reviendra, si  l’autre est réellement sa seule âme-sœur.

.

.

600 – Calligramme  

 .

PARTI

Partir et puis revenir,

Partir, pour mieux revenir :

Partir n’est pas rompre ses liens,

Partir n’est pas abandonner les siens !

Partir est bien pousser la porte de ses rêves

Pour les vivre, enfin, pleinement au quotidien

Et sentir des émotions nouvelles nous prendre,

Événements, gens, paysages nous surprendre.

Et si ce n’est pas une liberté  sans frontières,

C’est  une  pause, une parenthèse, une bulle

Qui recharge  nos batteries,  au point nul,

Pour repartir pour demain comme hier,

Qui reste  en toile de fond, en filigrane

Campée comme ancre en mon crane.

TRÈS LOIN

Parti au loin, vers toi je reviens

Renouer, et au plus près… ces liens

Maintenus avec toi au long de ma vie

Qui nous réunissent, nous réussissent,

Faisant de moi, ton mari, amant, ami.

Rêves, écritures, voyages,

Sont pour moi des jeux de mots,

Des palettes d’actions bien sages,

Transport sur merveilleux nuage

Innocent, n’ayant, rien, en tête

Et, pour peu que m’y prête,

Pour peu que je m’y jette,

Confondre sûr et peut-être.

VERS TOI,

Porté par nobles sentiments,

À en être grisé en ces moments,

Émotions affleurent sur ma peau :

Qu’y a-t-il au monde de plus beau !

Même si tout ne m’est pas permis,

Même si, tout, n’est pas possible,

Comme de s’aimer aujourd’hui,

N’empêche : j’y suis  sensible !

Preuve que, pause transitoire,

Pour y voir clair  dans le noir,

Est séparation, non au revoir

Ne me jette pas au désespoir.

JE REVIENS !  

Mes fidélités comme tiennes,

Sont, en tous points… égales,

Pour peu que l’on s’y attende,

Qu’on parvienne à s’entendre.

Tant de choses de toi, paroles,

Gestes, sensations, reviennent,

En moi et dès lors, me tiennent

Attaché à toi quoiqu’il advienne.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

600 4

.

Un tire-bouchon et des plus communs,

Un pommeau de canne pour randonner,

Tête sur torse,  longiligne,  probablement,

Silhouette de femme dite morphologie.

.

 Je n’échappe à ma morphologie

Une parmi huit, recensées.

Silhouette de la femme,

Imprimée en soi, quoiqu’il arrive

 .

 Symbolique 

.

Quelle est votre morphologie

et comment la mettre en avant ?

 

1 / La morphologie en X (le sablier) …

 

2 / La morphologie en O (en rond) …

 

3 / La morphologie en V (pyramide inversée) …

 

4 / La morphologie en A (pyramide) …

 

5 / La morphologie en H (le rectangle) …

 

6 / La morphologie en 8.

 

atode.fr/morphologie-femme/

.

Descriptif

 .

600 – Parti très loin, vers toi, je reviens !    

Alignement central / Titre intercalé / Thème  rencontre

Forme anthropo /   Rimes égales   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : morphologie    Symbole de fond : silhouette

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

600 6

.

Silhouette de la femme,

Imprimée en soi, quoiqu’il arrive

 Je n’échappe à ma morphologie

Une parmi huit, recensées.

 .

Symbolique 

.

Pour identifier

Votre morphologie,

Il faut se mettre devant

Une glace en sous-vêtements

Ou avec des vêtements près du corps

Afin de pouvoir regarder votre silhouette.

.

Je sais que cela semble évident, mais, parfois

Je sais, certaines d’entre vous ne font pas ça !

Et regardez aussi la taille de vos vêtements :

Est-ce que taille de vos hauts est la même

Que celle de vos jupes et pantalons ?

Source : cristinacordula.com/2015-10-morphologie-2

.

.

Corrélations

Fond/forme

.

C’est fort heureusement que les femmes

Du monde n’ont pas la même morphologie

Imaginez l’ennui de l’interchangeabilité

Les mêmes tailles, poids, silhouettes,

Comme autant de clones jumelles

Et puis, les femmes changent,

En cours de vie, grossissent

Voire parfois maigrissent

Garder la forme est pari

Tenu ou en laisser aller.

 .

.

Ok, mais vite, c’est quand !

.

Scénario 

.

Il suffira de repasser le pont qui nous aura séparés, l’un de l’autre,

partir un peu, revenir beaucoup, dit l’affiche,  si ce n’est le contraire,

je t’ai vu arriver derrière le rideau de ma fenêtre comme apparition !

 .

Visuels et textuels >>