.
L’espace du soleil,
Qui nous reluit,
L’espace du loisir,
Qui nous réjouit,
L’espace du travail,
Qui nous réunit,
L’espace du sommeil,
Qui nous revit !
.
Ici, un monument,
Là, autres bâtiments,
Retracent les mémoires
Des rendus…morts-vivants
Qui auront marqué leur temps,
De repères avec vraies richesses,
Et aussi au prix de vraies misères.
.
De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai
Qu’un dixième,
J’aspire à voyager dans tous paradis,
Enfers extrêmes :
Personne, même au cours d’une vie,
N’épuise un tour de planète,
Bien qu’il soit fini.
.
Combien de kilomètres, de milles, hauteurs
Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.
Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,
Puis partout, dans ce vaste monde, où je suis allé !
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Combien de tours, combien détours … et de contours,
Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,
Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,
Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !
.
Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire
Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,
Pour, en toute fin, rester chez moi, en me disant : à quoi bon
Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.
.
Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,
Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :
Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,
Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.
.
Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,
S’adaptent au climat au mode de vie habitant,
Quelque part, les vies en les cités convergent
Vers un centre concentré en quatre temps.
.
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Extensions
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J’ai parcouru l’Europe et bien au-delà,
Pendant plus de vingt ans, dans le cadre
De mes travaux de recherches, mes vacances.
À cinquante ans, j’ai décidé d’y mettre un frein,
Pour préserver ma santé et par là, ma… longévité.
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Cela dit, j’en ai bien profité et je ne regrette rien,
S’il le fallait, je serais tout prêt à recommencer.
J’ai repris chemin voyages, lors de ma retraite
Mais en voilier, et non par avion ou par train.
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J’ai trop connu le stress de correspondances
À attraper sinon… l’on arrive très en retard,
J’ai connu celui des retours avec les grèves
Et les changements d’horaires ou d’avion,
De dernière minute, mais, c’était le prix
À payer pour voyager tous les quinze jours
Durant trois/quatre jours en pays étrangers.
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À la fin, le stress diminue on se rend philosophe
En se disant que quand on a fait le maximum
Pour anticiper, à l’impossible nul n’est tenu !
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Plus on avance en âge et plus on pend de la distance
Autant au sens propre qu’au sens figuré ou symbolique,
Enfin, en principe, car voyager vous coûterait… un bras.
Voyager souvent resterait réservé à une petite minorité,
J’en fais partie, je vous l’avoue, mais pour mon métier.
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Si l’on ajoute chaque pas que l’on a fait dans sa vie
à 70 ans, combien de kilomètres a-t-on parcouru !
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en moyenne, on ferait autour de 8 000 pas par jour,
pas 0,80 m = 6 km 5 par jour, soit 2 300 Km par an,
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Soit pour 70 ans 160 000 Km, 4 fois le tour de la Terre
Voilà qui vous pose un globe-trotter qui marche à pied.
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On croit rêver : il doit y avoir une erreur quelque part,
mais même si c’’est trois fois le tour : c’est grandiose !
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392 – Calligramme
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L’espace du soleil,
Qui nous reluit,
L’espace du loisir,
Qui nous réjouit,
L’espace du travail,
Qui nous réunit,
L’espace du sommeil,
Qui nous revit !
Ici, un monument,
Là, autres bâtiments,
Retracent les mémoires
Des rendus…morts-vivants
Qui auront marqué leur temps,
De repères avec vraies richesses,
Et aussi au prix de vraies misères.
De la Terre, je n’ai vu et je n’en verrai
Qu’un dixième,
J’aspire à voyager dans tous paradis,
Enfers extrêmes :
Personne, même au cours d’une vie,
N’épuise un tour de planète,
Bien qu’il soit fini.
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QUE D’ESPACES
Combien de kilomètres, de milles, hauteurs
Aurai-je parcouru depuis que je sais marcher.
Déjà mon beau pays de France, et pour le visiter,
Puis partout, dans ce vaste monde, où je suis allé !
ESPACES
Combien de tours, combien détours … et de contours,
Sans compter tous les allers retours et pour tous les jours,
Cela fait des milliers d’heures de transport à mon compteur,
Combien heures tristes, combien mornes, combien bonheur !
PARCOURUS, EN
Sans parler de combien de temps aurai-je passé à ne rien faire
Aller d’un point à l’autre, ou revenant, ou en tournant en rond,
Pour, en toute fin, rester chez moi, en me disant : à quoi bon
Perdre son temps ailleurs, si ce n’est que pour changer d’air.
SOIXANTE-DIX
Il est vrai que mes yeux ont admiré quantité de paysages,
Quantité de villes, quantité de villages, rives et rivages :
Chacun ou chacune, m’ont paru, différente et unique,
Et tous se ressemblent, toutes de manière magique.
ANS !
Du Nord au Sud, que d’architectures divergent,
S’adaptent au climat au mode de vie habitant,
Quelque part, les vies en les cités convergent
Vers un centre concentré en quatre temps.
.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un trophée de sport ou autre,
Une bouteille, ou bien un flacon,
Ou encore une série d’anneaux
Rendant compte de sa complexité
.
Chaque anneau, dans la vie
Représente un espace parcouru :
Ma vie et le Monde s’en iraient
Vers plus de complexité !
.
Symbolique
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L’anneau
Est le symbole
De l’infinité, totalité.
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Il évoque un cercle sans fin
Le symbole aussi de l’union.
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L’anneau nuptial symbolisera
Le lien fort entre deux personnes.
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Idem pour les anneaux olympiques,
Et pour l’union des cinq continents
.
L’anneau évoquera également des
Puissances magiques et occultes.
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Et certaines légendes relatent
Anneaux magiques capables
De faire objets, individus.
Source : 1001symboles.net/
symbole/sens-de-anneau.
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Descriptif
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392 – Que d’espaces parcourus, en 70 ans !
Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage
Forme ronde / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : anneau / Symbole de fond : complexité
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Fond
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Évocation
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.
Chaque anneau, dans la vie
Représente un espace parcouru :
Ma vie et le Monde s’en iraient
Vers plus de complexité !
.
Symbolique
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Le « Paradigme de la complexité »
Possèderait une injonction basique.
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Il semble répondre et correspondre
À la pulsion humaine d’exigence
D’une connaissance … complète,
Toujours en son incomplétude !
.
Il énoncerait un dialogue entre
Les parties et le tout, vice versa.
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Il cherchera à renverser les limites
Et toutes barrières entre les différents
Secteurs du savoir, avec son injonction
Transdisciplinaire. Il faut procéder à une
Sémiologie du paradigme de la complexité,
Mettant en œuvre : présupposés théoriques,
De Roland Barthes, en aspects linguistiques.
Cairn.info/revue-societes-2013-3-page-53.htm
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Corrélations
Fond/forme
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Les petits ruisseaux font les grandes rivières :
Dès qu’on a un an et qu’on commence à marcher
Les tours, les retours, les contours et parcours,
S’additionnent comme des milliers d’anneaux,
Tant et si bien que le calcul devient complexe
Qu’on ne parvient à se représenter somme.
On fait beaucoup de surplace, il est vrai
Mais nos pieds nous … déplacent !
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Autant d’espaces, de parcours
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Scénario
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Lors jeune, j’étais limité à parcourir la France,
pour mon métier, j’ai parcouru cent fois l’Europe,
lors, en retraite, je parcourrai, peut-être, le Monde !
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