234 – T’as un bateau : t’as un problème !

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Visuels scénario

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Un bateau comporte le plus souvent

un moteur qu’il faut entretenir

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mais il a aussi des voiles, des filins,

des boots, de l’accastillage, etc.

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une ancre qui parfois ne marche pas :

il faut s’amarrer à  une bouée.

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Textuel calligramme 

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  • Que je vous rassure d’emblée, l’expression n’est pas de moi, je l’ai entendue, empruntée. Tant il est vrai que la vie en continu, sur un bateau, est rarement de tout repos. Vrais moments de détente, sont toutes voiles battantes. Tandis que port ou ponton, c’est temps de réparations.  Bateau est plus que machine, bateau, véritable atelier, usine. Dieu merci, on fait des échappées, mieux, encore quelques traversées. On va jusqu’aux iles, pour les aborder par leur bon côté où il fait bon mouiller. Avant de pénétrer, à pied, à l’intérieur d’une vallée, cratère, ancien volcan : difficile de trancher lequel meilleur, terre et mer n’étant pas équivalents. Au retour au mouillage, paré pour le tangage, paré pour le roulage, beau remue-ménage…Retour port, ponton, le skipper, grognon : quelque chose cassé, vite il faut le réparer. C’est à se demander si c’est le propriétaire qui possède son voilier ou l’inverse,  tout entier. Enfin c’est toujours mieux que de rester toujours envieux de ceux qui changent les cieux : déclarant le bateau, merveilleux ! T’as un bateau t’as un problème : pas qu’un seul, en plus équipiers, problème à terre : pas même qu’en mer, on laisse tomber ou ne cesse d’y penser.

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Textuel extension

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  • On s’en douterait, comme de toute machine un tant soit peu compliquée, même sans être pour autant sophistiquée, c’est-à-dire bourrée d’électronique et d’automatismes et de régulations. Si le temps de préparation et de réparation excède celui de la croisière et du plaisir, forcément, il est difficile d’y trouver son compte, à moins que trafiquer, embellir, parfaire son bateau ne soit un plaisir en soi. Nul ne peut jeter la pierre à celui qui passe des week-ends ou des semaines à bricoler son bateau : le minimum requis est d’assurer la sécurité : le moteur marche, les voiles ont en bon état, les réserves suffisent pour étaler, la météo est prévisible et les consignes ont bien intégrées. Le reste est non du superflu mais du supplément. De toute façon une croisière en voilier est déjà du supplément en soi car inutile sur le plan rentabilité économique : que pour le plaisir, c’est tout dire. Le hic est quand il n’y a pas de vent et que le moteur est en panne ou qu’on est près de la cote, lors d’une tempête : ça craint un max, d’aller sur les rochers, rien qu’avec les courants, sans pouvoir rien faire.  Les problèmes de mécanique, d’accastillage, de mâture d’un voilier,  seront, en général, traitées, en amont, en entretien, avant croisière, mais il arrive que ça déraille ou qu’une pièce dysfonctionne, casse, et il faut intervenir d’urgence, si ce n’est au premier port, rejoint. Pas question d’être dépanné, pleine mer: personne ne viendra ! Posséder un bateau, c’est hériter d’un plaisir, d’un problème. Il vaut mieux le connaitre sur le bout de doigts et s’armer !  Je ne vais pas dresser la liste des problèmes que nous avons eu à résoudre tous les ans : s’il y en a qui n’arrive qu’une et seule fois, d’autres sont plus récurrents, embêtants ! De toute façon, on ne peut pas y échapper, demandez-le donc aux coureurs des mers : ce qu’ils réparent, en mer, tient de l’exploit, lors si c’est la loi du genre, il faut s’adapter.  T’as un bateau, t’as un problème, modération, cela n’empêche pas d’en acquérir un, d’aimer en faire, envers et contre tout, mais un bateau, bien entretenu à terre, autant de gagner en mer.

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Textuels symboliques 

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Mécanicien

  • Symbolique de forme : Un mécanicien reste chargé de l’entretien mécanique courant, du diagnostic des pannes et de leurs réparations sur tous les bateaux. Il s’occupe aussi bien de voiliers de plaisance que de gros navires à moteur, et ce jusqu’aux scooters des mers. Le métier de mécanicien de bateau  est caractérisé diversité de situations. Ce dernier peut être navigant ou non !

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Navigateur

  • Symbolique de fond : Pour naviguer, le navigateur va devoir répondre à ces  3 questions : Où suis-je, où  vais-je, dans quel état … ? Autrement dit, savoir faire le point puis le traduire en coordonnées et savoir déterminer sa route. Il doit apprendre à se servir à se servir des instruments dont il dispose, on peut citer : Pour faire sa route, les cartes, une règle, compas à pointes sèches, rapporteur. Pour suivre son cap un compas version marine. Pour faire le point, un compas de relèvement, un sextant et des tables de logarithmes, des radiophares, du Decca, du G.P.S pour connaître sa vitesse un loch, profondeur d’eau, un sondeur. ledifice.net/7236-1.html

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Corrélations > Route, point, panne, voilure, moteur, sécurité

  • Liens fond/forme : la première chose à savoir est faire le point : si on ne sait où on est, on ne saura où on va ! La seconde, de faire face à une panne moteur, troisième, de savoir réparer, ranger les voiles, dernière, de se mettre en position de sécurité. D’être bon navigateur, bon bricoleur, bon sauveur,  limiterait bien des problèmes en mer au minimum.

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