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Textuels
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Textuel poème
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- Il y a les objets que l’on garde à l’extérieur, ceux que l’on porte sur soi, nous protège, ceux qu’on mange, qu’on savoure, ceux qui nous servent de prothèses. Un bon plat accompagné d’une bonne bouteille est un plaisir latin des joies de vivres ! Qui pense, en France, à s’en passer, pour peu qu’elles se fassent en convivialité. Le collectionneur en devient addict : l’objet devient transfert d’identité et il n’en finira pas de les amasser pour en faire le tour comme un grand névrosé. Prêchi, prêcha, on fait ce qu’on veut de qu’on est, donc, de ce qu’on a : la course aux objets, ne s’arrêtera que lorsque le commerce disparaitra. Certains objets sont aussi sujets de controverse, sinon de jalousie. Certains objets sont perfectibles mais s’ils sont déjà bien faits, leurs prix se bonifient d’autant, sans souci. Achetés, ici, trois francs six sous, vendus là-bas, dix fois son prix ! Vendus, ici, pour gagner sa vie ; vendus, là-bas, pour son profit. Vente supérieure ou inférieure à l’achat. Certains humains s’attacheraient davantage à un objet qu’à leur femme, leur propre enfant, devenant égoïstes au point qu’ils achètent ce qui leur plait et que le reste leur devient indifférent. Pour d’autres, les objets ne sont rien : les gens sont tout, parfois ils y incluent leurs animaux familiers. Il est vrai que le monde n’existe pas sans minéraux, végétaux, animaux. Des objets, point trop n’en faut, chez soi, autour de soi, même au boulot ! Il en faut juste assez, et juste pour nous aider à mieux vivre, mieux survivre, mieux gagner, mieux aimer. L’objet est le propre de l’humain : multiplié, diversifié pour son bien tant il s’en sert et s’en dessert comme il lui convient ! Il est vieux, cassé, de trop : poubelle, il finit comme un rien. Combien d’objets qui nous entourent et qui nous savourent ! « Objets inanimés, avez-vous donc une âme et qui s’attache » à quiconque veut bien se donner la peine de l’acheter, le chérir de tout cœur, à s’en damner !
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Textuel extensions
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- Quand on pense à un objet, on pense à une chose : normal ! Mais il existe des sujets, des animaux, doués de vie autonome, que l’on transforme en objets pour les exploiter, ou les manger. Des humains peuvent devenir des objets, c’est à dire sans identité, autonomie, liberté, propres : on les appelle esclaves. Dès lors leur vie n’a d’autre valeur que marchande, profitable ! A contrario, il existe des objets qui valent plus que la vie de n’importe quel homme : on les appelle des trésors inestimables. Certains humains sont prêts à risquer leur vie pour eux ! Les objets ne sont pas qu’extérieur ou virtuels : certains s‘intègrent à notre corps, alimentation et l’on deviendrait, dès lors, ce que l’on mange, avec une obligation, ou avec un grand plaisir. Il y a ceux qui seront en contact avec les aliments qui peuvent être ingérés : biberon bisphénol. Il y a matières qu’on respire, comme l’amiante. Les objets que l’on savoure sont ceux que l’on dévore, qu’on traite d’objet, produit de Nature, mais dès lors qu’il est cueilli, élevé, cuit, transformé, il acquerrait d’autres formes de statut, d’objet culinaire. Dieu sait si en matière de cuisine et de gastronomie, il y a une foule de recettes et de nouveautés sans fin. Non sans faim dès lors qu’on les savoure, qu’ils nous laissent des souvenirs, plaisirs, impérissables. Mélanges et associations tiennent de la chimie et qui sait de l’alchimie en saveurs dites culturelles. Qui ne connait le dicton : « il faut manger pour vivre et non vivre pour manger » Qui l’appliquerait !
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Textuel fragments
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- Quand on pense, à des objets que l’on savoure, on associe de suite une affaire de goût d’aliment, il s’agit ici de substances que l’on ingère, qu’elle se présente sous forme solide, liquide, gazeux. En la matière, si l’on se réfère à la gastronomie, il y a des déclinaisons dans belle panoplie en sorte qu’on ne sait pas où donner de la tête, quand il faut choisir les ingrédients pour une fête. La rançon du progrès, pour optimiste gourmet ; poison pour cancer, pour pessimiste gourmand. Notre nourriture produite par industrie, naturelle bio, nous fait peur en détraquant notre santé ! Recettes d’antan ne font plus recette, la nouveauté, l’originalité : doucettes. Rendus délectables en fourneaux, marketing incontournable en credo. Je suis né dans une ferme, où je n’ai mangé que produits semés, cultivés, récolté : patates, farines, légumes, laitages. Ça m’a aidé pour ma santé pour l’âge. Je ne vais pas craché dans la soupe : en France, c’est le summum du goût, sans compter du choix, de la cuisine, les étrangers viennent la savourer.
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Illustrations
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Visuels
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Nombre d’aliments crus et voire cuits,
constituent autant de matières, objets,
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dont la manière de les cuisiner serait,
et de plus en plus souvent, culturelle,
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des objets aux contenus dits savoureux,
satisfaisant à plein notre palais, nos yeux,
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sans parler de ceux qui les accompagnent,
en vue de mieux les présenter, les ranger.
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Textuels symboliques
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Vase
- Symbolique de forme : Dans la littérature médiévale, le vase possède le sens de trésor. S’emparer d’un vase : conquérir trésor. Briser un vase, c’est anéantir, par le mépris, le trésor qu’il représente. Le vase alchimique, le vase hermétique, signifient toujours le lieu en lequel merveilles s’opèrent ; C’est le sein maternel, l’utérus dans lequel une nouvelle vie se forme. D’où cette croyance que le vase contient le secret des métamorphoses.
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Objet
- Symboliques de fond : Mouvante, la culture matérielle s’est intéressée à toute interaction entre objet et utilisateur. Récente initiative américaine, de la « Journée sans achats », pour protester contre le gaspillage, demeure un puissant signe de remise en question du pouvoir d’objet-marchandise, du rapport qui se fait jour entre être et avoir, à l’ère actuelle de consommation mondialisée. Modifié, source : PSL Université Paris
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Corrélations > fabrique, forme, design, original, argent
- Liens fond/forme : Les objets que l’on fabrique soi-même, artisanaux, n’ont pas toujours une forme parfaite, très design, mais ils peuvent, par contre, avoir des airs originaux. Objet rime avec une part, d’un art ou de soi-même, si ce n’est un objet de partage comme pièce d’argent. La forme peut coller ou non au fond comme le vase ou constituer des formes inutiles, voir inutilisables. Définitions même de sujets et d’objets sont perméables bien que non réciproques. L’argent est bien un objet et peut être un sujet, lors pourquoi l’amour ne serait pas objet de convoitises et manipulations, comme objet de valeur tel bijou, argent. « Objets inanimés, avez-vous vous donc une âme qui s’attache à votre âme et la force d’aimer» Poème du Lac, de Lamartine, je retiens le dernier vers car objet et âme : oxymoron.
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