1100 – Tout le monde est beau, tout le monde gentil !

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Visuels suggestion de scénario

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Je ne suis pas très certain

que la pancarte convienne,

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par contre, ici, c’est un deal ,

entre  une forte  et un faible,

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après avoir été trop gentille,

 faites bien gaffe … je mords !

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  C’est le titre d’une chanson, non pas pour des bisounours, mais pour des adultes majeurs, qui de rien, ni de personne, n’ont peur. Il faut la prendre au second degré car le monde Humain n’a jamais été ni beau ni gentil : pas plus demain. On le voudrait mais c’est… en vain. Faut-il le déplorer, plaindre, accepter : à chacun de s’en défendre, philosopher. Pris un par un, les gens sont plus gentils : est-ce société qui rend méchant ? Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil : même un enfant de trois ans ne dirait plus ça aujourd’hui. En regardant… autour de soi, on voit bien que ça ne va pas, que dire des télés ou journaux affichant un monde pas beau. Monde n’est ni beau, gentil, pourtant pas enfer méchant : il est un mixte, puzzle géant, ou fraternité devient volatil ! Il faut se méfier des gentils, ils cachent leur jeu de dupe, ont leurs mains…baladeuses, qui trainent vite sous une jupe. De voir sous méchant, gentil, parce que mal aimé, reconnu, est l’illusion d’une amoureuse qu’autre perçoit en charmeuse. Victime, coupable, s’affrontent, pour réparer ou nier un méfait ; victime et  coupables s’affrontent en trouvant un compromis bienfait. Tout le monde il est pas beau, tout le monde il est pas gentil, qu’on soit intelligent ou bien sot, tout dépend de son  sex-appeal.

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  • + Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil : Ce n’est pas que le titre d’une chanson, c’est un slogan qui veut attirer l’attention sur son contraire : « tout le monde, il est laid, tout le monde, il est méchant »  qui est bien plus près de la réalité, quel que soit l’époque, le pays, la société. Tout le monde, c’est vrai, c’est exagéré et puis le choix n’est pas binaire : il y a des médianes, des moyennes, des extrêmes. La même personne peut être méchante dans un certain contexte et gentille dans une autre. Tout le monde évoque la plupart, le monde extérieur, celui avec lequel on a peu affaire, on entre peu en contact, pas sa famille, ses amis, collègues, relations. L’inconnu est objet de méfiance par définition. Les journaux ont tendance à relation les mauvais faits divers plus que les bons et la télé, n’en parlons pas : les séries policières se succèdent avec tous le même message, les méchants seront punis et les victimes seront justifiées. En monde réel, des méfaits restent muets, classés.

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  • & « Etre beau, gagné de l’argent  et surtout être intelligent », chante Daniel Balavoine dans son texte sur «l’artiste» ! C’était dans les années 80, le monde depuis a bien changé. Il n’y a plus de place pour les gentils, que pour les méchants. Il faudra que je le sois, si je veux, moi aussi, être cru et être cru. Bien que je répugne à l’être, surtout avec mes proches, enfants dans un monde d’individualistes, se plaignant et se défendant en attaquant tout et tout le monde et en restant intransigeant. Toute  confrontation ne peut produire que signaux alarmants.

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  • # Mais d’abord, soyons bien clair, qu’est-ce donc qu’un  être gentil ?  Ce serait quelqu’un, ce serait quelqu’une, qui fait montre de délicatesse et de prévenance, et voire noblesse de sentiments dans sa conduite. On le qualifie d’affable, agréable, aimable, attentionné,  bienveillant, bon, charmant, complaisant, délicat, doux,  empressé, obligeant, prévenant, serviable, sympathique : cumuler autant de qualités si ce n’est de vertus en un être, friserait la perfection, ce qui est proprement insoutenable.

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Textuels symboliques et corrélations

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Homme

  • Symbolique de forme : L’Homme, en tant qu’être vivant doué de raison, fabricant d’objets élaborés, doté d’un langage articulé, chez lequel a émergé la pensée conceptuelle et symbolique, se caractérise par une aptitude à l’émerveillement, capacité d’espérance, accompagnée d’un refus de l’absurde. Avec l’invention de l’outil manufacturé et les premiers témoignages d’une pensée symbolique comment l’aventure culturelle et spirituelle de l’Homme a-t-elle débuté ?      cnrseditions.fr/catalogue/arts-et-essais-litteraires/le-symbolique-le-sacre-et-lhomme

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Virilité

  • Symbolique de fond : La virilité se définit comme étant l’ensemble des qualités attribuées à l’homme adulte : fermeté, courage, force, vigueur. Un mâle, dans le bon sens du terme, est un homme qui se différencie des femmes, qui les attire par complémentarité sans être un goujat, despote, égocentrique imbu de lui-même. Un vrai homme cherche l’équilibre entre force, douceur, puissance et générosité, confiance et humilité, sans compter protection et sensibilité… atoi2voir.com/developpement-de-soi/etre-un-homme-viril

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Apparence >

  • Liens fond/forme : Homme généralement est conjugué avec virilité et femme avec fragilité, mais c’est sans parler d’un caractère qui pourrait, fort bien, s’être inversé. Tout le monde il est beau, il est gentil mais très peu le seraient, en réalité  et donc, cela dit : moi le premier, je suis gentil si ça m’arrange !

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