704 – Tout va bien, tout est bien en va-et-vient

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Tout va bien,

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lors tout est bien,

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en tout va-et-vient.

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£ De qui, de quoi notre désir, plaisir, dépend, tout à loisir, si ce n’est, quelquefois, de cette nécessité, ultime, d’un rapprochement intime, comme preuve de la bonne foi de notre amour bien charnel, non platonique, spirituel, qui laissera pantois. Trop souvent, l’on croit que le seul plaisir compte alors que cette fusion est aussi celle des cœurs, est aussi celle du bonheur, qui va, qui vient, qui retient un couple uni en son sein. Tout va bien, tout est bien, en va-et-vient entre tes reins. A ceci près que, il y a des enjeux, qui avaient en eux de se fondre au jeu. Lors belle différence, en toute conscience, en plaisirs, souffrances, de se trouver en transes ! Car dans l’amour, il s’agit aussi d’âmes qui fusionnent, lors dans le sexe, ça se réduit à des bosses et des creux qu’on entonne. La belle affaire : qui peut dire, à la vue d’un rapport très étroit, à la vue d’un rapport adroit, qui aime qui, à vrai dire ! Tout va bien en bulle lors il n’y a plus que nous deux, amoureux l’un de l’autre, et l’un dans l’autre, jusqu’à ce que la mort de nos désirs réciproques nous séparent ou nous révoquent.

+ Tout va bien, tout est bien : l’amour sensuel, l’amour sexuel, créent comme une bulle où rien ne peut plus vous arriver tant vous êtes à deux dans un autre monde, sur une autre planète, que certains appelle « paradis », d’autres « voyage sur un tapis volant » d’autre, « cocon sécurisant » ou que sais-je encore. Le plaisir de la répétition fait le reste, fait que cela dure encore et encore, comme un air de musique, une chanson qu’on reprend en boucle jusqu’à ce que le cercle se rompe et comme un ressort cassé se détende sans avoir de solution toute faite, pour rejointoyer le premier, pour réparer le second. Tout va bien pour l’un mais pas pour l’autre qui demeure frustré de n’avoir pas été jusqu’au bout, d’avoir été stoppé en chemin et rien ne va plus alors pour les deux : la magie a disparu, le corps reste pesant, mécanique, moins enthousiasmant, excitant, enivrant. Rien en va pour aucun : autant s’arrêter tout de suite et aller voir ailleurs d’où l’expression : je ne t’aime plus, voulant dire, je ne ressens plus de plaisir sexuel avec toi et comme c’est essentiel pour moi, arrêtons-nous en, là !

& Que dire de plus sinon que, le sexe sera d’autant mieux que l’on s’entend heureux, de faire l’amour en ces lieux, avec un partenaire, désireux de vous faire monter aux cieux pour en descendre tête-à-queue, retrouver un corps voluptueux, un esprit des plus savoureux et un amour, redoublé, fougueux.

# Tout va bien, tout est rien, va-et-vient, rien n’existe que super concentration dès lors que tout ne tient qu’à un fil, à un pieu assez pointu qu’on enfile. Mais il ne faudra pas se contenter des effets mécaniques des fluides : de la tête à la queue, tout se passe avec eux autant qu’entre les deux. Avec le temps, le sentiment, naturel, l’expérience acquise deviendra exquise, si cela ne peut marcher à tous les coups, ce sera toujours plus qu’une fois sur deux.

Bilboquet

Symbolique de forme : L’origine du jeu de bilboquet demeure toujours assez obscure. Certaines sources disent qu’il serait apparu pour la première fois en France, à la fin du XVI^e siècle, mais des vêtements et des plus anciennes gravures montrent des joueurs de bilboquet du XVII^e siècle. Le mot aura une étymologie contestée. Inventé en France, au XVI^e siècle, il fait mention du mot bille boucquet, bouquer, encorner, comme un bouc. Modifié, source : Wikipédia

Jeu

Symbolique de fond : En début de relation, le « jeu du chat et de la souris » est normal, amusant. Il attise le désir d’amants en les poussant à chercher la présence de l’autre. Laisser quelques jours entre les appels ou messages, ne pas accepter toutes les invitations, ne pas inviter l’autre à terminer la nuit chez soi. Toutefois, lors il devient clair que l’on est officiellement dans une relation durable, ce jeu peut devenir déstabilisant et usant. Peu de personnes aiment savoir que l’autre joue avec notre sensibilité jusqu’à la rendre incertaine.

Va-et-vient >

Liens fond/forme : Vous êtes-vous bien entrainés à ce jeu, perfide, du bilboquet : si la main droite, tremble un peu, vous n’avez qu’une chance sur deux. C’est plus dur si l’un tient la partie fixe quand l’autre la partie creuse, et mobile mais je ne vais pas vous faire un dessin, il ne s’agit pas toujours de deux mains ! Apprenez donc à bien viser souple, droit, quel que soit la position, celle d’autre.

Éclats d'existences