612 – Tu me manques, énormément depuis !

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Visuels scénario

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Depuis que je t’ai vu, depuis que je t’ai parlé,

depuis que je t’ai rencontré,

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je ne m’imagine plus autrement qu’en

 nous tenant la main dans la main,

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mais je rêve peut-être, car, de ton côté,

y-aura-t-il la même réciprocité ?

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Textuel calligramme 

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  • Tu me manques, énormément, depuis le temps, le jour, l’instant où tu es entrée dans mon imaginaire, par la porte, bien de face, non de derrière.  Je n’arrête pas de gamberger à ton sujet, j’ai déjà peur, j’ai déjà mal, de ton rejet : Réciprocité, et mon bonheur sera complet : amour me convient, me ravit, me plait. J’avoue être la moitié de moi depuis que je t’ai vue, que tu m’as conquis. Tu me manques, énormément ! J’étais seul, mais j’étais bien, je me trouvais indépendant : depuis que je t’ai rencontré, nous sommes deux et dépendants. Me voici parti pour un temps lors je me sens moins joyeux, je ne suis plus le même qu’avant, car sans toi, je m’ennuie de tout, lors avec, tout est merveilleux. Tu me manques énormément ! M’alimenter, me laisse sur faim, faim de toi, et, jusqu’à souffrir, de désir, inspirant mes soupirs. De te savoir aimante et vivante, me rassure : morte, ou, séparée, cassures dont ne me remettrais, sans fêlure, de mon corps, âme, en craquelure à être désespéré : manque, impossible à combler. Tu me manques, énormément ! C’est peu de le dire évidemment, ça me tient au corps et au cœur : comme sanctuaire, vrai bonheur, qui nourrissent mes joies et peurs à chaque instant des jours et heure au point de manquer de cet appétit qu’auparavant je prenais pour parti, pour compenser, me consoler d’émoi au monde, privé de tous sens sans toi.

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Textuel extension

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  • Celui qui a peur du manque n’a pas d’intérêt à se jeter dans des bras amoureux : il en souffrira d’autant qu’il ne peut le combler, Le manque crée le désir et le désir le manque : c’est un cercle vertueux, pour l’un ; c’est un cercle vicieux, pour l’autre. Tout dépend de la représentation qu’on s’en fait et qu’on est capable d’assumer. « Avant de te connaitre, je n’étais pas en état de manque, je me satisfaisais de mon état en remettant l’amour à plus tard. A présent que tu existes rien que pour moi, je me sens déstabilisé, totalement incapable de revenir à l’état précédent où l’amour m’étais indifférent » Pour sûr, il y avait des manques auparavant, impossible de vivre sans,  mais ils étaient d’une toute autre nature et bien plus faciles à combler, ne dépendant que de soi, comme d’acheter ceci ou de pratiquer cela ! Le manque a bien deux faces, une face positive mais fugace, une face négative mais tenace.  Le manque est un état irrépressible qui affecte l’esprit et le corps : il ne peut être comblé que par la présence, ingestion de substance, qui seule permet une délivrance éphémère de toute sa dépendance, tant ses cris resteront et longtemps les mêmes : «encore et encore» jusqu’à ce que soudain,  l’effet a disparu totalement par abstinence.  Manque et dépendance sont  comme deux faux jumeaux : l’un ne va point sans l’autre, ils se recherchent en tous temps et tous lieux et pour autant, ne sont pas siamois : une distance est nécessaire, tant vivre, collé à quelqu’un, ne durerait pas très longtemps ! Peut-on  dire  à quelqu’un, qui serait présent devant soi : « tu me manques, énormément » Tel état d’esprit paraitra incongru, pourtant, y a du vrai là-dedans : d’une certaine façon que j’aime, mais à laquelle tu ne souscris pas. De fait il s’agit intensité, réciprocité.

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Textuels symboliques 

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Femme

  • Symbolique de forme : Le XIX ème siècle est imprégné d’images  négatives de la femme, véhiculées par la littérature et les arts. Ce contexte se reflète en peinture symboliste, où s’opposent, cohabitent, deux visions de la femme : l’une, idéalisée et asexuée, séraphique ou androgyne, l’autre, au contraire, castratrice, fatale, mante religieuse. Si l’art symboliste révèle ainsi un nouvel érotisme, sulfureux, parfois  fétichiste, sadique, satanique, liant Éros et Thanatos, il illustre aussi l’ambiguïté des rapports entre l’homme et la femme, et annoncera la recherche de nouvelles identités, sexuelles, et variées.      Modifié, source : julien.gadier.free.fr/femmemain

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Manque

  • Symbolique de fond : L’être humain doit faire avec le manque, il est et il sera toujours en manque, cela fait partie de son identité en sujet, comme par l’être. Ce manque est propre à notre nature humaine inachevée, imparfaite, en tous cas, incomplète ! Et lors, nous sommes tous fragiles physiquement, psychiquement sans que rien puisse nous blinder. Si cette fragilité reste propre à tout être humain, tout sujet s’organiserait autour d’une perte : soustraction de jouissance primordiale, à laquelle s’ajoute la vulnérabilité issue de la position subjective dans le processus de construction comme sujet.  tel.archives-ouvertes.fr/tel-01304451/document

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Corrélations > Fragilité, besoin reconnaitre, manque, mourir

  • Liens fond/forme : Le manque en amour est un symptôme universel du besoin de reconnaissance. Il est à la fois une force et une fragilité. On peut certes sans passer et affirmer qu’on est bien, on ne manque de rien, mais la plupart du temps, c’est faux : il lui manquera toujours quelque chose, du seul fait, qu’un jour, il va mourir.  

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