273 – Un feu en cheminée de ma maison

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Visuels suggestion de scénario

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Une cheminée, sortant d’un toit en pignon,

comme on en trouve, partout, en Bretagne,

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avec un feu, très vif, qui éclaire

quand on éteint toute lumière,

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puis qui rayonne sa chaleur

jusqu’au fin fond du salon !

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Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

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  • £ Qu’un feu flamboie, c’est une question de bois, mais quand un feu étincelle, c’est une question de rituel ! Rituel des soirs  d’automne-hiver dans l’âtre de la grande cheminée du salon. Du papier, du petit bois, une allumette et hop, vite fait, le feu est allumé et le voilà qui prend et qui s’entretient. Il jaunit, il rougit, il bleuit, il s’excite, il s’échauffe, il illumine le foyer comme tout feu de joie. Il danse devant moi, danse pour moi : il m’attire par sa flamme déclarée.  Comme petits garçons, je me dis  que c’est bon de sentir sa réelle douceur me réchauffer le cœur. J’ajoute au feu, une bûche ou deux, je l’entretiens, je le nourris bien, je m’accroupis juste en face de lui, pour l’entendre, car il me ronronne des histoires qui, en moi, résonnent ! Mon corps en devient tout brûlant et mon esprit tout fumant ; envolée en son noir conduit de cheminée, sa fumée va rejoindre un nuage passager, l’espace terrien perd prise sur elle lorsqu’elle épousera les mouvements du ciel. Je me dis que, quelque part, au ciel, je lui ressemble, je suis lui ! Ce feu luit, en moi, tapi au fond de mon inconscient qui lit mes désirs rouges abscons d’envie d’amours polyphonies. Substituant le mot femme à flamme par un glissement sémantique, ce feu représenterait mon âme projetée qui danse pour moi, et devant moi : magique. Il est feu de vie qui brûle, brûle mon âme en lui.

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  • + Le feu aura toujours une côté pratique et un côté magique. Les trois autres éléments, on peut les stocker, le feu, lui, n’existe que dans le présent, en se consumant. Ses flammes ne tiennent jamais en place et souvent se mettent à danser une sarabande de déliés. La fumée s’exhume vers le ciel, tantôt blanche, tantôt noire, chargée de vapeur ou de carbone. La cendre, grise, dort sur son lit comme ininflammable, insensible à tous les traitements. Elle est comme notre souvenir, la seule chose qui reste quand on a tout est oublié. Il fut un temps où l’on disait d’un mort « feu celui-ci », « feu celui-là » et il n’avait pourtant pas été incinéré.  C’est le côté magique qui l’emporte alors sur tout le reste et il signifie l’esprit comme le buisson ardent de Moise, les langues de feu de la Pentecôte sur les apôtres. Le feu intérieur brule de l’imaginaire qui, comme chacun sait, ne dure que le temps d’une respiration de l’âme.

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  • & Le feu, à l’instar des trois autres éléments, terre, air, eau conserve toujours quelque chose de puissant et magique : volé par Prométhée, aux dieux de l’olympe : selon légende, il n’y aurait pas de sciences ni techniques, chez les humains tout comme il n’y aurait pas de vie, sans eau, etc. C’est ainsi ! Pensez-bien qu’un feu en ma cheminée c’est pour me chauffer mais aussi pour profiter d’un spectacle… de voir le feu, danser, sans parler des atmosphères de bien-être et douceur, suscitées. Dès que l’on a éteint la lumière, on revient des siècles en arrière.

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  • # Le feu est la production d’une flamme,  produisant dégradation visible de corps  par une réaction chimique exothermique  d’oxydo-réduction appelée  combustion ! Selon une définition extraite de Wikipédia. Si vous n’avez pas tout compris à la science qui prend feu et part juste après en fumée, le même wiki vous en propose une autre. De manière générale, le terme « feu »  désigne, souvent, un phénomène  produisant   de  la   lumière,  ainsi  que  de  la chaleur,  qu’il  provienne  d’une  combustion ou non. À cela,  je ne vois rien à ajouter, en joue, feu.

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Textuels symboliques et corrélations

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Cheminée

  • Symbolique de forme : À l’époque du chauffage électrique, combien de jeunes lecteurs peuvent méconnaître le fait que nos ancêtres se chauffaient   non pas avec  es convecteurs à gaz ni même avec des poêles à charbon, mais  avec  un âtre, endroit où l’on brûlait des bûches en bois, ce qui réchauffait la pièce qui devait avoir un plafond haut, afin que les occupants ne suffoquent pas. Les gaz âcres et la fumée étaient évacués par un conduit vertical débouchant sur l’extérieur que l’on appelle la cheminée.   ora-et-labora.frenchboard.com/t605-la-cheminee

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Feu

  • Symbolique de fond : Le feu possède une symbolique très riche. Il est associé à : la purification, l’enfer, la lumière, la chaleur, la passion, la destruction, le soleil, et associé à la purification. Autrefois, le bûcher faisait partie de  la condamnation des  sorcières considérées comme impures. Consiste à brûler tout ce qui était impur. De même, en cas d’épidémie importée, le recours au feu  pour stériliser et, en même temps, purifier, est  bien  connu  de tous.      Source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-feu.

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Utilité> chaleur, lumière, foyer, poêle, cuisine

  • Liens fond/forme : Le feu nous servira pour nombre de fonctions : la chaleur d’abord, pour le confort du corps,  la lumière, ensuite pour nous éclairer la nuit, le  foyer ensuite pour faire fondre les métaux, le poêle chargé de bois pour chauffer la pièce et enfin la cuisine sur une grande cuisinière ! On ne peut s’en passer, on ne peut s’en lasser, sans lui, aucun progrès n’aurait pas eu lieu !

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