839 – Un temps pour faire, un temps pour écrire

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Visuels scénario

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J’aime dessiner en couleur, et ce,

 jusqu’à en dessiner mot «amour»,

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J’aime lire, pour me détendre

et j’aime faire pour entreprendre,

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j’aime écrire, pour mieux souvenir

de ce que j’ai fait, vu, entendu, vécu.

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Textuel calligramme

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  •  Il y a un temps pour tout : un temps pour travailler, pour se divertir, pour se reposer ; des temps qu’on subit, à ne rien faire, pas même se distraire, prisonnier du souci. Il y a du temps que l’on inscrit comme actions, éclats : on est dans tous ses états où l’on s’approche du paradis. Celui qui agit a plus de chance que celui qui subit : qu’il l’ait choisi ou qu’il soit forcé, ne change rien à son enfer.  Un temps pour faire, un temps pour dire, un temps pour lire écrire ! Un temps pour tout dominer, un temps pour subir ! Comment demeurer en équilibre entre se soumettre ou se démettre, comme de sortir par la porte, entrer par la fenêtre. L’on peut passer trois heures devant un tableau et l’on peut rejouer dix fois le même morceau mais on ne pourra vivre qu’une seule fois le même instant dans sa vie, il est donc illusoire de vouloir lutter contre le temps. D’avoir un projet de vie, avoir une énergie, de saisir des opportunités pour continuer à se construire, est la leçon que nous donnent nos grands hommes. Ils sont portés par un milieu qui les cite ou les nomme comme des guides à imiter ! Chacun a un destin différent ou commun au voisin, mais celui qui se le forge aura plus de forces en lui que celui qui se fait ballotter par des épreuves sans fin ! Il y verra de la lumière là où, pour d’autres, il y fera nuit. On fait de sa vie divertissement, passe-temps lors personne ne vous en voudra, une fois arrivé au cimetière ! On peut faire, de sa vie et de son temps, une œuvre ouverte lors personne ne la reconnaitra, de son vivant ! Personne ne peut dire qu’il maitrise, parfaitement, son temps, son agenda, son calendrier, en voyant le temps passer, années. Nos temps forts et nos temps morts se succèdent en succédanés, en rythmes subjectifs qui oublient l’essentiel, sinon l’important. J’ai tout arrêté d’un projet, un rêve d’écriture-passion, à trente ans, pour des raisons d’éducation d’enfants,  de carrière, pour ma profession, et je me suis consacré au bricolage pendant mes loisirs et sur maison.

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Textuel extension

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  • J’ai repris la plume à mes soixante ans, avec vingt d’expérience et connaissance, puis neuf, d’illusions, d’impressions. Ca ne conditionne pas la réussite de ma vie : c’est juste un supplément d’âme. Un temps pour faire, un temps pour écrire ; un temps pour faire, un temps pour le décrire ; un temps pour faire, un temps pour découvrir ; un temps pour naitre, un temps pour mourir, etc.  Ecrire : rien de plus simple si l’on a le temps et l’envie : une feuille de papier, un stylo à encre, une inspiration ou, plus moderne, un écran, clavier et un éditeur Word. C’est le premier jet, le remplissage de la page blanche, qui vous apportera le plus de satisfaction immédiate. Après, ça se complique quand on se relit, se corrige comme dans un processus sans fin d’écrit vain.

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Textuels symboliques 

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Encrier

  • Symbolique de forme : Un encrier  est un récipient permettant de contenir de l’encre dans un endroit pratique pour toute personne qui écrit avec une plume ou un stylo. Les encriers sont devenus répandus dès la diffusion de l’écriture à l’encre, manifestant une grande diversité de formes et voire de tailles tout en partageant comme point commun une ouverture réduite pour limiter toute évaporation. wikipedia.org/wiki/Encrier

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Écriture

  • Symbolique de fond : L‘écriture révèle le plus profond et parfois le plus secret de sa personne. Tous les signes, toutes les traces, toutes les lignes, tous les rythmes et les  formes et les mises en pages parlent comme d’un style, d’une signature de reconnaissance. Au geste d’écrire, correspond l’intériorité. L’écriture serait révélatrice de chacun et cela est d’autant plus vrai, visible, d’autant plus fort quand on écrit une lettre à la main à quelqu’un sur un papier blanc et vierge !

 

Faire/écrire > Faire et défaire, écrire et corriger : même nature

  • Liens fond/forme : Écriture, stylo, feuille blanche, seront les trois seuls éléments, nécessaires pour  aventures de composer des lettres ou romans : chacun y va de son inspiration avec son style et sa sémantique, ses fautes d’accords et de conjugaisons. Faire et défaire, écrire et corriger, seraient de de même nature en esprit. Un encrier et une plume sont faits pour écrire, encore faut-il avoir quelque peu d’inspiration et cela, tant sur le fond que sur la forme. Tous deux importent autant à ce qu’on dit que ce soit en rimes, vers libres, mixtes, ou en simple récit, discours, continus. Forme épouse le fond : rien ne l’oblige, même si l’encre est encore humide, même l’interlocuteur est encore présent.

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