854 – Un temps pour vivre, un temps pour faire

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Visuels scénario

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854 1

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Je consacre un premier temps pour vivre :

pour vivre ensemble,

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je consacre un second temps pour faire :

pour faire une œuvre,

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854 3

je consacre un dernier temps pour aimer :

pour aimer l’autre.

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Textuel calligramme

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  • Les âges de la vie, thème récurrent en peinture, littérature : âge mûr donné, comme apogée et vieillesse, comme bien courbée. Le passé ne nous appartient plus, l’avenir ne nous appartient pas, du moins pas encore, le présent ne dure que le temps de le dire ! Extraordinaire temps qui fuit, nous précède, nous suit, qui nous occupe, nous ennuie, un temps qui, sur l’échelle de l’âge, nous définit. Un temps pour penser, pour dire, pour faire et à chacun de le rendre ordinaire ou extraordinaire. Il y a un temps pour tout, un temps linéaire, du début à la fin de vivre, de braire, de jouir, de faire. L’enfance est la période des premières découvertes et sa priorité est de faire le tri entre le réel et l’imaginaire ; l’adolescence est la période des premières solitudes, et des premiers amours où la priorité est l’identité et étudier ; la jeunesse est la période des premiers stages et des premiers métiers où l’on se partage entre travailler et enfanter ;  la maturité  est la période des premières mobilités professionnelles où l’on consent des sacrifices pour sa carrière ;  la retraite est la période où l’on peut profiter enfin de soi, avant qu’il ne soit trop tard, que l’on ne soit décédé ! On ne revient jamais à l’état d’enfant pas plus que l’on ne se remarie avec un souvenir, un amour de jeunesse.  Ce ne sont plus que des soupirs, des regards en arrière sur un passé révolu. On ne peut rien revivre en le faisant revenir, nos regrets seraient pires. Le passé est une chose, qui ne changera pas, le passé, une fois consommé, ne nous appartient plus : il demeure en nous éteint, comme figé en une mare, si ce n’est un fleuve qui ne coule plus, dans lequel on ne se baigne plus ! Vouloir rejouer l’instant passé serait réinventer une histoire à laquelle on aime penser  mais le présent et le passé ne peuvent superposer le même fait, même événement, car le contexte serait forcément différent, serait forcément renouvelé, forcément décalé. Recommencer à vivre, et à l’identique, est un leurre, un rêve, un fantasme psychique ! « On ne peut être et avoir été » A choisir, il vaut mieux être ce que l’on est, non que l’on imagine ! Sommes-nous faits pour nous rencontrer : certains, qui se correspondent bien en formules chimiques,  en ondes. C’est fou d’observer, d’accepter, qu’un autre me ressemble en l’esprit, en l’être, et que je lui confie ce que je vis et je veux être. Il y a un temps pour tout, pour vivre, pour faire : si ma vie, une fois finie, n’a rien eu d’extraordinaire, c’est moi qui l’ai choisi qui l’ai vécu et personne ne peux venir me dire : « tu dois être déçu ! ». Ce serait nul et mal venu, mal advenu ! Un temps pour vivre pour soi, faire pour les autres, pour s’aimer : une trilogie du bonheur, peut-être sinon du bien-être, à se fixer. On peut vivre sans faire grand-chose comme moine bouddhiste, on peut profiter de ce qu’on fait les autres, de tout ce qui existe, mais, en majorité des cas, équilibre harmonieux est à trouver !
  • Textuels extensions

  • Il y a un temps pour tout, dit un dicton d’un sage bien qu’on ne puisse, et en aucun cas, faire tout. Vivre, c’est respirer l’air ; faire, remuer la terre : sans l’un ni l’autre, c’est sûr que c’est l’enfer. En trois temps, et en trois mouvements, le travail passe, puis vie nous trépasse, et à peine le temps de devenir amants, ce qui compte est ce qui nous tracasse. Faire, rencontrer et aimer, c’est cela vivre. Il n’y a pas d’âge pour commencer et ne jamais finir. L’expression corporelle est un marqueur de joie, danse de ses faits, gestes autant qu’émotions.

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Textuels symboliques

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Danse

  • Symbolique de forme : La danse est associée à la joie et  à l’échange  et à la célébration. Elle existe depuis la plus haute antiquité et depuis la préhistoire. Elle est une forme d’expression des émotions. Celles-ci guident le rythme avec lequel le corps se meut dans tout l’espace et la forme des figures qu’il réalise. C’est en quelque sorte un langage du corps.  Cet art apparu bien avant la musique. Modifié, source : 1001 symboles

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Expression corporelle

  • Symbolique de fond : L’expression corporelle est apparue à la fin des années 1960, où le corps n’est plus considéré comme une seule enveloppe, mais aussi comme  un vecteur d’émotion et de créativité. L’expression corporelle se situe entre  la gymnastique et la danse. Communiquer vers l’autre engage la parole, l’écrit et, à l’unisson ou pas, le corps, cette enveloppe plus ou moins bien maîtrisée, qui souvent s’exprime sans même devoir renseigner « l’étage supérieur ». Le langage du corps, expressions de ce support, ont un impact important sur l’intérêt et la compréhension de celui qui veut “entendre”.

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Corrélations > Danser  les mots des poèmes dansent en musique

  • Liens fond/forme : Danser est une forme naturelle de se mouvoir, danser est autant forme naturelle de s’émouvoir. Les mots de certains poèmes dansent en musique, tant leurs sonorités, versifiées ou non, se répondent et, à notre état intérieur, toutes, se correspondent. On ne sait si c’est notre joie qui donne l’envie de danser ou si c’est le fait de danser, qui procure  notre joie ! On se figure mal toutes les figures qui seront créées. Une forme humaine féminine en mouvement et quels plus beaux mouvements que la danse : danser en rythme bien sûr et ici même en rimes, mis à part quelques faux pas, quelques autres entrechats !  Le temps pour vivre, quoi, mais pas pour faire, le temps de faire une pause pour se distraire, face à face autre danseur, tant qu’à faire !

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