215 – Un voilier avance avec le vent

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Visuels scénario

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Au près, vent devant, vent debout,

vent refusant : c’est  un pur enfer ;

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au  vent  arrière, un  spi bien établi,

bien gonflé par le vent : c’est l’idéal ;

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voir schéma pour bien comprendre,

pour calculer l’angle optimal au cap.

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Textuel calligramme 

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  • Le voilier est un moyen de transport, très lent : pour un jour, on embarque pour cinquante milles, d’un mouillage à l’autre ou d’un port en une ile. C’est le seul qui avance  avec la force du vent et, s’il étale calme plat, son moteur auxiliaire lui permet de filer sec, plutôt que de se vautrer sur une belle mer d’huile. Seul, aussi, un voilier est habité de façon autonome : il ne peut bénéficier de l’aide, en mer, d’aucune personne. Il reste encore un élégant, brave coursier des mers, pourvu d’un mat, génois, d’une grande voile lattée. Il assure un plaisir passionné pour ses lofs, abattées, surfs, que vous n’allez pas oublier. Imaginez-vous dans une rivière assez profonde pour bras de mer, avec assez d’eau, assez d’espace, pour mouiller au fond d’un coude ou d’une anse des plus hospitalières, avec un dériveur, et vous êtes le seul, à oser, seul, vous y aventurer, pénétrer. Vous guettez, malgré vous le fond tout en amont, et le sondeur, à un mètre qui vous procure des frissons, jusqu’à ce que, sur un banc de sable, bien ancré, bien protégé, rien ne peut plus, même en tempête, vous arriver ! Quand vous vous décidez à quitter une baie abritée, il arrive que le vent se lève par saccades, rafales, risées. Vous redevenez la victime de caprices de bord de mer, et, haute mer, de votre vie, vous ne donnez pas cher. Au point que, pour votre confort, ou salut, vous allez vous calfeutrer à l’intérieur, à la cape pour vous laisser dériver. Parfois naviguer se conjugue mal avec mer, il faut s’attendre au pire, au cours d’une traversée.

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Textuel extension

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  •  En connaissance de cause, comme effronté, états mer changeants divers, il vous faudra les  affronter. Votre bateau c’est vous, votre vie, votre survie : l’ignorer, c’est être inconscient des dangers, un voilier en aluminium bien dimensionné, équipé, vous préserve du naufrage si la chance vous sourit. On peut choisir un voilier léger, pointu qui fait du cap et avance dès le moindre souffle de vent : c’est la 2CV légendaire  pour les moins fortunés, le voiler de course pour les plus fortunés ; Nous nous avons choisi la formule 4×4 des mers, très robuste et très lourd et très sécure et de ce fait il ne fait qu’une moyenne de cinq nœuds avec des pointe à sept quand il est bien réglé, le vent est fort et constant. Nous ne le regrettons nullement même s’il est un peu lent. Une, deux, trois, quatre, jusqu’à dix, douze, voiles pour vieux voiliers : certaines dépassent l’avant, d’autres, l’arrière, avec un mât d’artimon. La direction et la force du vent sont les éléments, primordiaux, à gérer. Après il y a le type, la surface, la tension, la dérive et que sais-je encore. Vous avez compris, pour aller droit devant il faut parfois bien louvoyer.  La première force  de propulsion d’un voilier est sa voilure qui s’adapte à la force du vent. S’il n’y a plus de vent, s’il faut rentrer au port, un moteur auxiliaire sera requis par sécurité. Le maniement de la voilure, parait simple, enfantin mais peut se révéler plein de pièges, difficultés telles la grand-voile qui se coince, en sa glissière, un winch qui dérape, voire un spi qui se twiste, génois refusant de s’enrouler, monter, descendre, un ris qui ne tient pas ou voile qui flape au vent !

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Textuels symboliques 

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Voiles

  • Symbolique de forme : Symbole des hommes contre Mère Nature, les  grandes courses océaniques donnent une nouvelle figure des mythes marins : avec de grandes voiles et des coques innovantes, des navigateurs de course, en océan, trouvent et retrouvent, en ces expériences, plaisir, défi, aventure d’affronter, découvrir  des territoires les moins apprivoisés autour de notre planète.

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Voilier

  • Symbolique de fond : Le voilier reste un bateau. Symbole général, la voile donnera une connotation plus particulière, une interprétation bien spécifique. Mettre les voiles serait l’expression qui illustrerait le mieux le symbole. La voile se gonfle au besoin de partir. Elle est le reflet d’un départ imaginé. Invitation à quitter, peut-être. Mais en se rappelant que l’on ne quittera pas le port sur un coup de tête et qu’un nouveau voyage se prépare toujours longuement.     Source : signification-reves.fr/Voilier-voile

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Corrélations > vitesse, émotion, vigilance, partir au lof, voile

  • Liens fond/forme : On peut aller vite sur un grand voilier de course, avec un bon vent mais, la plupart sont autour de cinq, six, sept, huit, neuf nœuds. Ce qui compte,  c’est l’impression de fendre les flots avec émotion. La vigilance sera de mise à la barre, le moindre écart et «au lof» on part. Rester vigilant pour ne pas perdre le vent, pour ne pas faire 360 degrés. Avec une seule grande voile  au portant, trois selon la coque ou gréement.

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