216 – Un voilier ressent fortes houles

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Visuels scénario

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Ici, c’est une houle très longue et de surface

prenant la forme d’un mascaret.

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Ici, représentation du déséquilibre du voilier

tiré sur un bord par ses voiles.

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Ici, voilier sera en posture de danger si voilure

et cap se mettent à  dériver.

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Textuel calligramme 

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  • La mer sait se faire douce avant que se faire grosse. Le vent sait nous pousser, avant qu’il ne nous drosse. La houle sait nous chahuter avant que nous renverser ! Chaque fois que le bateau gite, à mettre les chandeliers à l’eau, il se redresse, par son lest. Si la vague suivante de l’eau le fera se…repointer, tout droit, vers le flot, toujours, il repartira en serpentant, louvoyant, souvent il prendra des coups, il n’avancera que par à-coups si ce n’est pas par contrecoups. Il tangue, il roule, il oscille, il enfourne, il déhale, il vrille : des termes de mer dédiés, appropriés, à votre service pour décrire son enfer. Si tout va très mal : faites votre prière ! A vous de maintenir la vitesse constante, ne pas devenir une coque alarmante, sinon, il ne vous reste qu’à prier. Quand l’horizon, le ciel, votre cerveau, tout est bouché, à cent mètres du bateau, de mauvaises rencontres peuvent se produire. Dans une lessiveuse, le sombre ne fait pas reluire : impossible d’avancer quand une traitresse déferlante vous emporte comme fétu, tronc de bois, sur une pente. Car combien de marins, combien de capitaines, rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines, ont fini par payer lourd tribut aux flots avec pour tombe, le fond des eaux. Vaudrait-il mieux rester sur terre, bien plus nourricière que cette mer, pourtant notre toute première mère.  Et je ne vous parle pas de couleurs du temps ni de celle des vagues, des violences du vent, ni des bruits sur la coque, dans les drisses, à devenir sourd comme pot qui dévisse.

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Textuel extension

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  •  Voilà bien un poème évoqué qui vous atterre, la longueur de ses vers changeant à chaque fois que les houles chahutent la foule de mots que l’on voit. Dites-vous qu’un voilier, ça bouge tout le temps, un peu, beaucoup, fortement. Il n’y a qu’au port où c’est pas du tout et encore, pas toujours : il suffira que la houle y entre ou que le ressac se fasse sentir. En forte houle il est comme bouchon sur l’eau. C’est la vitesse qui le stabilise sur un flanc et lui permet de franchir la vague, en négociant. Le barreur a son mot à dire pour lisser les à-coups quand le vent et le courant se contrarie, sinon il tape et il tosse et le confort à bord s’en ressent: il faut prévoir où on va mettre le pied avant de le lancer au risque de se faire déséquilibrer !  Houle, houle … houle, là là … elle ne s’arrête pas, elle se répète, à l’infini, comme une onde stable, elle tosse et tape le voilier qui freine et repart, la franchissant droit devant : faut négocier, pas toujours facile, avec une voile au vent et voilà-t-il pas qu’un mascaret se forme, prend de la hauteur et court vers nous : pourquoi la vague est-elle différente, pourquoi elle ne s’effondre pas ?  La houle reste un mouvement constant, de mer qui roule, montant, descendant. La houle vous met le bateau, de travers,  et le fait tanguer, rouler, tout à sa guise. La houle quand elle est courte, cassante,  vous met voilier, à l’ancre, en tous sens. La houle les flancs du bateau, frappant, vous claque bruits de clapots éclatants. La houle vous berce en vous endormant ou elle vous fait vivre un enfer dément !

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Textuels symboliques 

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Lampe

  • Symbolique de forme : La lampe, qu’elle soit électrique, à huile ou à pétrole représente toujours une lumière intérieure, une énergie, des capacités et talents que nous maîtrisons. C’est l’homme qui maîtrise la lumière avec un certain pouvoir d’allumer et d’éteindre. La lumière est le symbole de la connaissance, tu apprends de jour en jour à mieux te connaître, Tu évolueras grâce à ces informations et à ce savoir.

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Feux de navigation

  • Symbolique de fond : Les feux de navigation permettent, la nuit, ou lorsque visibilité est réduite, d’apercevoir de loin la présence d’un navire, de communiquer votre position, en cas de détresse. Ils  faciliteront  donc  la navigation et préviennent les accidents en mer. Feux tribord / bâbord. Ils s’installent aux deux côtés du bateau : à droite le vert /tribord ; à gauche le rouge/bâbord. En lumière ininterrompue ils permettent de déterminer de quel côté provient le bateau qui se dirige vers vous  et donc ils aident à déterminer la priorité. Orange-marine.com/content/97-feux-de-navigation

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Corrélations > Houle,  tanguer, rouler, danser, stabiliser, étaler

  • Liens fond/forme : Au repos, en mer, c’est la houle permanente, régulière qui fait tanguer, et d’avant en arrière, ou rouler, d’un côté à l’autre ! Quand elle est forte, un voilier dansera, comme un bouchon, sans qu’on puisse le stabiliser.  Seule, la vitesse, le déplacement, permettra de la contrer, de l’étaler, encore que cela n’évite pas tangage lors le courant viendra juste de face !

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