533 – Une autre solitude, à deux, en couple

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Visuels scénario

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J’étais seule, alors je me suis mis en couple,

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mais avec lui,  je me sentais, toujours, seule,

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parce que lui, préférait être libre, donc seul !

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Textuel extension

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  • Ça pourrait être votre histoire, un temps, un jour, un soir, lors si vous étiez enfant, c’est inscrit en grand dans votre avenir de redevenir solitaires à deux, heureux de débuter une autre vie, pleine d’envies de faire des choses qu’avant on n’oserait pas, faute de temps ou faute d’argent, comme de voyager, voir petits-enfants naitre, grandir, être solidaires. Nous voici, ma femme et moi : seuls, à deux, pour la première fois ! Nos enfants, grands, sont partis, ne sont plus là, même s’ils reviennent nous revoir, parfois.  Il n’y a plus que nous et rien d’autre à présent et pour un bon moment, à nous aider, à nous supporter. Comment franchir ce cap plus ou moins stressant : occasion de nous rapprocher pour nous en consoler ! L’amour, solidarité n’est pas qu’affaire de jeunes : vieux, sur autre projet qu’éduquer, il faudra rebondir au mieux. C’est notre seul avenir à présent, il nous faut lui faire face comme la dernière aventure dont la vie nous en fait grâce. Comme un œuf qui enfermerait en germe sa renaissance, nous devons retarder, tenir au loin, notre sénescence : on est vieux quand on l’avoue, on a décidé de l’être ! Il ne faut pas confondre « c’est sûr » et « peut-être ». La solitude est en nous et nous habite quand on a plus rien qui nous excite au point de n’en faire part à personne parce qu’on juge qu’il est déjà trop tard.

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  • Une autre solitude, à deux, en couple : c’est ce qui attend tout parent sans présence d’enfants au foyer. Il faut transformer ce manque en plénitude ! Pour cela : se créer d’autres sollicitudes, tel que penser à soi et à son conjoint.  Ce n’est pas que la vie se retrouve, se resserre, se contente d’être deux, c’est que le cercle de ses relations diffère et que l’agenda devient plus disponible pour penser à autre chose que le travail et le foyer. Si l’on s’est aimé jusqu’à présent, l’amour se transforme, se métamorphose même, se poursuit. Si l’on ne s’aime plus depuis longtemps, c’est l’occasion de mettre un terme à ce qui ne nous contraint plus.  Le départ des enfants du foyer est une épreuve de vérité, de chaque côté car ce n’est pas simple non plus pour les enfants de rompre la sécurité des parents sauf si c’était l’enfer et tout valait mieux que de s’en satisfaire.  Personne ne vous dira le contraire et comme l’on ne peut revenir en arrière : tant pis !  Combien se demandent s’il ne vaut pas mieux être seul, tout seul, plutôt qu’être seul, à deux. Ceux ou celles qui ne supportent pas la solitude, se mettent  en couple, rien que pour y échapper, se trouvent coincés en relation insatisfaisante en faisant porter à l’autre la responsabilité de son enfermement,  de son manque de liberté. De fait, si l’on n’est capable d’être seul, comment se supporter en couple !  La solitude est plus pesante à deux que seul, c’est une évidence, ça va mieux en le disant ! Mais seul, on ne peut en vouloir à personne, alors qu’à deux, ce serait la faute de l’autre.  C’est ce qu’on appelle raccourci de pensée : en ne trouvant pas d’explication à son cas, l’autre, au lieu de la soigner, l’augmente, c’était pourtant la seule chose, demandée.  Comme quoi, deux solitudes n’en effacent même pas une, or c’est assez commun, pour ceux que ne la supporteront pas, de la partager avec le premier venu ! Un vase reste vide quand on est seul : être à côté d’un autre tout aussi vide ne le remplira pas. Il vaut bien mieux trouver de l’eau pour bouquet de fleurs.

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Textuel épilogue

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  • Solitude, tout seul, n’est  pas la solitude en couple : peut-on dire on se sent seul avec compagnon, compagne. Si la morale, sinon l’économie ne mèneront pas à se séparer : psychologie, santé psychique,  pourraient  le  recommander.  C’est triste de voir  un couple, manger en face à face, à table, sans échanger un mot, regard, comme sils étaient étrangers.

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Textuels symboliques 

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Vase/2 fleurs

  • Symbolique de forme : Le vase est un symbole féminin. Le creux du vase évoque celui de l’utérus, le ventre féminin, contenant des fluides vitaux. Par la grâce de ses courbes et sa fonction de réceptacle de fleurs, le vase évoque le corps féminin. Les fleurs en sont le principe vivant et l’expression de la beauté intérieure de la rêveuse. L’eau qu’il contient et qui nourrit les fleurs est le fluide vital, l’énergie féminine bénéfique et nourricière. L’éclat des fleurs est le témoin de la bonne circulation du fluide vital. psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Vase

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Couple

  • Symbolique de fond : Ce n’est pas la qualité des rapports qui détermine si l’on reste sexuellement actif dans son couple mais l’importance accordée au sexe par les partenaires, révèle une étude américaine et sérieuse. À  l’époque où  toutes les représentations dominantes entretiennent l’idée  que  l’âge nuit à l’épanouissement sexuel, la réalité est beaucoup plus rassurante qu’on prétend dire. Finalement : maturité  vis-à-vis de la sexualité, clé du bonheur sexuel, implique la bienveillance, mais aussi le respect des rythmes et désirs de l’autre. Modifié, source : sante.lefigaro.fr/sexualite-secrets-longevite-couple

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Couple > ici, il s’agit d’un duo vase et fleurs, complémentaire,

  • Liens fond/forme : Un couple concerne deux êtres, animaux, humains quand il s’agit de choses, d’objet, on dira une paire, ou partie du corps comme paire de seins ou fesses ! Ici il s’agit d’un duo vase et fleurs, complémentaire, mais les deux représenteront des symboles féminins aussi la rime sera mixte bien qu’évoquant un couple mais c’est autant une question de fond que de forme.

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Solitude

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Situation d’une personne

Seule, de façon momentanée

Ou durable ou isolement :

La solitude lui pèse.

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Situation d’une personne

Qui vit habituellement seule

Ou presque seule, qui a peu

De contacts  avec  autrui :

Vivre dans la solitude.

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État d’abandon, de séparation,

Dans lequel se sent l’être humain,

En face des consciences humaines

La solitude morale ou spirituelle

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Couramment : caractère, aspect,

Atmosphère  solitaire  d’un lieu :

La solitude des forêts, de la nuit

 

 « La solitude peut résulter d’une rupture amoureuse, un divorce, la perte d’un proche ou plus généralement de l’exclusion sociale. Dans les sociétés développées, la solitude est plus largement répandue dans certaines catégories sociales, comme les personnes âgées, les femmes, les groupes marginalisés, les chômeurs et chez les jeunes âgés entre 18 et 35 ans. »  Wikipédia

 

Lorsque la solitude est de brève durée, elle augmente la motivation de l’individu à chercher de nouvelles connexions. Cependant, si les sentiments de déconnexion se prolongent, la solitude commence à engendrer des effets négatifs sur l’individu et ses interactions sociales. Il ne s’en sort pas, ou plus, et parfois n’en a ni la force ni l’envie et refuse même les perches tendues, les aides bienveillantes.

 

Si le sentiment d’abandon est plutôt perçu comme négatif, celui de solitude peut relever d’un acte intentionnel nous invitant à prendre quelque distance, à nous éloigner de nos préoccupation sociales habituelles pour nous retrouver et nous consacrer à une forme d’introspection, à notre croissance intérieure.

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Toutes les solitudes ont

Deux cotés antagonistes :

Un côté pile, plus négatif

Et un côté face, positif.

Côté négatif : isolement

On ne voit plus personne

Ou pire : quand on en voit,

On se sent encore aussi seul

Côté positif : la méditation

Elle conduit à des créations

Et autant aux introspections

Qui nous enrichissent toutes.

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