654 – Une blessure profonde d’amour-propre

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Visuels suggestion de scénario

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On sent une femme blessée, et qui sait

humiliée, par qui, pourquoi,

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et qui se cacherait derrière son bol de

petit déjeuner, timide, apeurée,

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et d’autant qu’en sa blessure profonde,

l’on n’imagine les répercussions.


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Textuels calligramme / extensions

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  • £  Amour-propre est le propre d’amour, surtout de soi-même : il en faut un peu : trop, susceptibilité le pourrit. Sa blessure est d’autant profonde qu’elle est infligée par l’être aimé, sur son point faible et bien frappé, au défaut, épaisse cuirasse. Concerne la prestation sexuelle, concerne apparence corporelle, concerne présence émotionnelle, concerne l’absence intellectuelle, concerne la conscience spirituelle lors le tout consterne et provoque un rejet éternel. Une blessure profonde d’amour-propre, comment se fait-elle et par qui, au point d’en jeter l’opprobre sur ce qu’on aimait jusqu’ici. Blessure d’amour-propre par rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice, est source de comportements  de fuites, de dépendances, de souffrances de masochismes, de rigidités, pour se protéger. Elle peut concerner le sexe si l’impuissance ou la frigidité font mal à l’amour en faisant échec ou complexe à une belle harmonie non retrouvée. Panne passagère qui ne dure ou état qui s’installe et demande des recours auprès de spécialistes, psychologues ou sexologues. Elle peut aussi concerner le corps si l’un est trop gros et l’autre trop  mince, les amours ne sont plus sveltes et même dehors et côte à côte, tout grince dans leurs démarches en corps à corps. L’un fait un régime pour plaire à l’autre tandis que l’autre perd jusqu’à l’estime de lui-même. Elle peut concerner le cœur si l’on y poignarde une profonde douleur qui mettra trop de temps et d’heures, à retrouver son rythme de bonheur, bleu au cœur saignant sans se refermer, se cicatriser, se faire oublier. Elle peut concerner l’esprit, si autre conteste argument, qui, logiquement, paraissait d’évidence, compris. A considérer, à traiter l’autre d’imbécile, de demeuré, d’idiot, on finit toujours par se dire qu’on est le con de quelqu’un autre qui l’est plus que nous. Elle peut concerner l’âme si elle a perdu sa couleur, sa flamme, qui en une tromperie vous damne, à l’enfer du rejet vous condamne. L’âme est des plus invisible qui soit, ce n’est qu’en la fréquentant intimement qu’on l’entrevoit, c’est pourquoi le moindre « bleu à l’âme » peut être mortel. Quand il s’agit des cinq à la fois : il n’y a plus espoir, qu’une croix, qui, plantée en votre être blessé, empêche de vous réconcilier.

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  • + Blessure invisible mais pas… anodine, elle est imperceptible des gens, de l’extérieur, ravageuse, de l’intérieur. Elle mettra plus longtemps à se guérir que nombre de blessures physiques, du fait que la confiance, perdue, ne se restaure, qu’avec le cœur, avec sentiment de confiance.

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  • & Le sexe, le corps, le cœur, l’esprit, l’âme : comme nous avons cinq sens, principaux, nos cinq éléments complémentaires, vitaux. Lors, il suffit que l’un d’eux manque, défaille pour que nous soyons en état de blessure et que l’ensemble vacille ou … déraille et pour que l’on se sente diminué.

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  • # Le sexe, le corps, le cœur, l’esprit, l’âme, s’il en manque un il y aura comme fêlure qui peut se ressentir sur les quatre autres. S’il y en aura deux ou trois : une blessure, appelée, communément, d’amour-propre qui détruit la confiance en autre et en soi. On parle de sexe usurpé, de corps bafoué,  de cœur déchiré, voire d’esprit tourmenté, sans compter d’âme totalement souillée !

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Textuels symboliques et corrélations

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Femmes

  • Symbolique de forme : Certaines femmes se plaignent d’être  considérées, bien qu’aimées, comme des objets, par leurs partenaires. La femme se refuse d’être un objet pour l’autre, mais, simultanément, désire inconsciemment l’être. Elle fait tout, ou voire elle accepte tout pour l’être. Cela ne doit pas être forcément assimilé au masochisme de structure : c’est la force même de l’amour qui pourra, dans certains cas, déclencher le fonctionnement pervers dans un couple.      cairn.info/revue-clinique

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Tristesse

  • Symbolique de fond : La tristesse est une émotion qui traduit une douleur émotionnelle associée ou caractérisée par des sentiments de désespoir, de chagrin, d’impuissance, de déception. Elle peut se manifester par des pleurs, une perte d’appétit ou encore une perte de vitalité. Dans les cas les plus sévères, la tristesse peut entrainer une léthargie plus ou moins profonde, ou un isolement social. Souvent, un état passager, bénin, sans risque. Mais si ce sentiment s’installe durablement ou s’aggrave, il est important de se confier ou  de consulter un professionnel de santé.   Source : passeportsante.net/fr/Maux/Symptomes/Fiche.aspx?doc=tristesse

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Amour-propre > opinion, valeur, jugement, dignité, appréciation

  • Liens fond/forme : Manquer d’amour-propre est faire preuve de trop d’humilité ; « Vous êtes bien trop modeste, mériteriez des félicitations » En avoir de trop, est avoir une haute opinion de sa personne : « Vous êtes bien prétentieux,  et trop imbu  de votre personne » Mots clés : opinion, valeur, jugement, dignité, appréciation. Mais la blessure d’amour-propre est bien en deçà et au-delà : personne ne la sait ni ne la voit, elle est  comme  un cancer  et elle laisse lourdes traces sur la perte de confiance en soi. Blessure à l’âme, dit-on, tellement intime, secrète !

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