507 – Une brève histoire de robe et de jean

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Visuels scénario

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Rencontre  d’homme, en jeans,

femme en robe : habits sexués,

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imaginez le temps où… il fallait

du temps pour délacer sa robe,

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lors aujourd’hui, homme ou femme :

tous en fermeture éclair, c’est super !

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Textuel calligramme

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  • Tu m’échappes, je te… rattrape. Tu me … quittes, mais, je te réinvite ! Et lorsque tu m’ignores, pour de  vrai … je te dévore. Il est peut-être bien vrai que le plaisir n’épuiserait jamais tous les désirs qui, souvent, se renouvellent et même de plus en plus bel, pour en jouir, s’en réjouir, aimer boire et dormir, se laver puis manger et ce jusqu’à satiété ! Lors je relève ta robe, tu descends mon jeans, tu caresses mon sexe, je confesse ton intime fenêtre où je te pénètre sans le moindre complexe, le tréfonds  de ton être : un amour sur quatre pieds, en demande trois, bousculés, sur sols, pour deux, emmêlés, accordant en un, de s’accoupler. Quand je remonte mon jean, voilà que tu renfiles déjà ta robe, pour nous garder de cette routine qui hélas et très vite, nous enrobe. Chacun pour l’autre aura l’estime, il en profite plus qu’il ne le snobe tant plaisir plein d’innocence ravive encore tous nos bons sens. L’innocence restera une vertu rare, et bien avant l’âge adulte, elle part, lors elle ne reviendra plus de sitôt ayant appris à cerner vrai et faux. L’amour s’en accommode encore si pulsion est en corps à corps. Rien n’est plus simple, rien n’est plus beau, qu’êtres qui se désirent dos à dos. En un bref instant les habits valsent, par le bas, tombent, par le haut, s’envolent. Il ne reste plus que leur pudeur à nu : sont-ils amants du fait d’être dévêtus. Il ne leur prendra guère plus de temps, pour se rhabiller en vrai, complètement ! La parenthèse se referme, bien contents, d’avoir profité du fort moment d’amant.

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Textuel extension

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  • L’amour qui bouscule, qui chavire, qui déchire : qui n’en rêve pas, si soudain qu’il nous surprend par sa brièveté, par son intensité, amour à la hussarde, disent certains, tout de suite et fulgurant : à peine le temps d’y penser que déjà consommé : on croirait deux affamés devant un gâteau au chocolat qui se jette dessus en même temps et ne laisse pas le temps à ce dernier de fondre en bouche que déjà avalé. L’innocence ne permet pas d’expliquer ce comportement : il faut un désir fou, partagé, pour en arriver à de tels assauts. L’image qui vient parfois à l’esprit est celle des vêtements éparpillés, jetés jusqu’au dernier, tout au long des marches de l’escalier qui mène à la chambrée, porte ouverte à… tous les fantasmes, à tous les orgasmes, voire, à tous les sarcasmes et jusqu’au marasme tant le sexe est exigeant !  La robe est un habit, exclusivement de femme, aujourd’hui sauf pour certains hommes mais on l’appelle d’un autre nom. Par contre un jeans est entièrement mixte, presque, unisexe. Ce n’est jamais l’habit qui fait le moine, fonction qui crée l’organe. Une robe, ça se soulève, un jeans, ça se baisse, fermeture de l’une  est dans le dos, elle est bien plus proche, quant à l’autre, du sexe. J’imagine, au XIX ème siècle, les lacets de corsets et des robes : une preuve de patience, si ce n’était une épreuve d’amour,  que de délacer tel habit avant de pouvoir se délasser.  Un pantalon, bermuda, jogging, jeans, une chemise, un tee-shirt, polo,  pull, voilà l’homme habillé et pour de bon : quoi de plus simple voire de plus beau. Pour la femme, jupe, fuseau ou robe, chemisier, toute une gamme de hauts,  déclinée de cent façons et à sa manière : quoi de plus séduisant voire de plus drapeau. Aux amoureux, ce qui compte dans l’habit, c’est de le voir, le toucher, dézipper, l’enlever. Une robe restera toujours plus facile à monter qu’un jeans à faire descendre, jusqu’à le glisser !

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Textuel épilogue

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  • Robe et jupon ont longtemps été  l’apanage des filles, des femmes, pantalon, jeans : des hommes ! Aujourd’hui, ce n’est que cliché,  aucun vêtement n’est stéréotypé pour un genre ou pour un autre ! Il en reste toutefois que des femmes utilisent le côté très féminin d’habits, pour augmenter pouvoir de séduction. Et il se trouve que le jeans en fait partie, le jeans s’avère moulant, et décontracté, alors que les hommes délaissent la robe.  Une robe ou une jupe très courte, évasée, laisse entrevoir des jambes bien galbées : il suffit de cela pour projeter tout le reste. Au risque de vous être bien … illusionné tant on sait que l’habit ne fait le moine bien qu’il mette sur voie personnalité.

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Textuels symboliques 

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Robe

  • Symbolique de forme : Au début, la robe servait à c cacher corps de la femme, pour différentes raisons, et surtout, pour la réalité de sa nudité, par pudeur : plus  les tissus seront élaborés, plus leur beauté pourra s’exprimer. Après Renaissance, le nu, magnifié, s’entoure de beaucoup plus de prestige mais, au quotidien, des parties du corps sont considérées comme étant vulgaires. Il est, dès lors, indispensable de les cacher. Or, en les dissimulant, on construit ainsi une projection imaginaire autour de leur réalité cachée comme mystère ne demandant qu’à se révéler.

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Robe

  • Symbolique de fond : Le sens premier du mot «robe» étant un  «vêtement féminin  composé  d’un corsage et d’une jupe d’un seul tenant» (Petit Larousse, 2009), la robe est un apanage strictement féminin. Les robes, courtes, longues, droites, aussi diverses soient-elles, seront donc tout autant de représentations du «féminin». Nous entendrons par «féminin» (Petit Larousse), «Qui manifeste des caractères considérés comme propres à la femme» et  pourtant, bien des hommes en portent, mais sous un autre nom, autre fonction ! oic.uqam.ca/fr/communications/la-robe-symbole-et-significations

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Corrélations > princesse, rime en forme, couleur, ligne, matière

  • Liens fond/forme : Voilà bien une robe d’une princesse s’il en est qui enrobe bien sa nudité pour mieux l’exalter. Ça rime avec formes, couleurs, ligne, matière, qui, n’étant une jeune fille, n’aimerait la porter ! Tant et si bien que l’on imaginerait quelqu’une qui marche, bouge, danse, tournoie avec vous dans une valse, avec orchestre, des plus fous.

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Habit

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Ensemble des pièces composant l’habillement :

Affaires, effets, vêtements, fringues, frusques, etc.

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Mettre ses habits, consiste à s’habiller.

Habits de deuil, de travail, du dimanche.

De vieux habits, hardes, en loques, guenilles,

Grotesques, ridicules : accoutrement, défroque.

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Il est souvent en tissu mais les matériaux  utilisés

Pour sa fabrication se diversifient au fil des siècles

Et la raison d’être d’un vêtement varie fortement

Selon les cultures et les périodes de l’histoire :

Cela peut être un habit pratique (protection),

Symbolique (signaler une posture morale)

Ou encore social (afficher un statut).

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 « Le code vestimentaire de rigueur en universités est très souple : l’attaché-case et le costume trois-pièces sont depuis longtemps dépassés par les sacs à dos et de T-shirts. Quant à l’attaché-case, il a cédé la place au téléphone portable comme signe extérieur de richesse de l’étudiant moyen. » campus-germany.de/french/4.470.1034.

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Les habits à travers les âges. De la peau de bête protectrice à la parure de fête en queue de pie et autres habits religieux spécialement confectionné pour les cérémonies.  Un bal costumé avec masques vénitien où  le thème est les mariés et leurs parents à travers les  cinq continents.

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L’habit est un symbole extérieur de l’activité, la forme visible de l’homme. Forme détruite par l’uniforme que parfois on lui impose et faisant de lui un mannequin avec une  identité d’emprunt.  En ce cas, l’habit manifeste une appartenance à une société caractérisée : clergé, armée, marine, magistrature. L’enlever, c’est la renier.

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Propre de l’homme, le vêtement est un des indices

D’une conscience de la nudité, de la conscience morale,

Révélatrice d’influençabilité et désir de plaire par la mode

Ou l’appartenance à un groupe, attribution d’une mission.

Les haillons traduisent une misère physique ou intérieure,

Comme une sorte d’indigence souvent proche de l’angoisse

Lors ils sont fréquemment liés à un complexe d’infériorité.

 

Comme chacun sait, l’habit ne fait pas toujours le moine

Tout dépend du job qu’on fait : l’activité professionnelle

Programmeurs, publicitaires font preuve de créativité,

Spontanéité en portant des jeans et un T-shirt coloré.

Banquiers : cravate bicolore déclenche révolution.

De même, on observe que très peu d’étudiants

Se promènent en costumes folkloriques.

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