1200 – Mourir est un cycle perpétuel de la vie !

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Pendant un temps, les restes de mon corps s’il est enterré. Pendant un temps : des traces de mon passage, en ma maison. Pendant un temps : des souvenirs dans la tête des familiers, des amis. Pendant un temps : une belle inscription sur ma tombe bien que rendu inconnu. Et puis après, juste l’oubli dans un néant d’où je suis, un jour, parti et juste revenu.

 

Quand je serai mort, que restera-t-il de moi, à part chair de mon corps que très vite l’on enterrera. Peau de chagrin ne sera pas chagrin de peau, d’ici-bas, enveloppe, apparence ici se délite puis se détruit. Pour moi tout sera fini, pour les autres, à l’envie, en mémoire, un peu restera, mon image s’estompant déjà. La mort n’est pas une injustice, mais est la loi de toutes les vies, humaine, animale et végétale : le retour au néant est normal. Demeurent des photos, écrits, autant de traces et d’effigies qui retardent d’autant le deuil, d’un monde parallèle, au seuil. Car qui peux savoir où l’on va, chacun s’invente ce qu’il croit : quand je serai mort,  et bien las, qu’importe le monde d’ici-bas ! Je ne suis que maillon de chaine à son tour qui se perpétue vaine mais je le dis et le vis sans haine mon histoire d’amour, certaine ! Après ma mort, pour moi je dors, à l’ombre d’un grand pin parasol, je redeviens mélodie en sous-sol,  avec mes mémoires en formol. La mort n’est ni  une entrée ni un sortie : elle n’est autre qu’un simple retour à une autre forme de vie, que l’on ne peut imaginer, vu d’ici.

 

+ Pourquoi faudrait-il d’ailleurs qu’il reste quelque chose ! Est-ce qu’il reste quelque chose d’un arbre mort, des centaines d’années plus tard, sauf s’il est fossilisé. C’est ce qu’ont tenté de sauvegarder les Anciens Égyptiens par la momification, c’est ce que tente les maîtres du monde par la cryogénisation ; question de technologie plus que de résultat probant, fondé sur un futur incertain. Il est non moins vrai que les restes fossiles nous racontent des histoire du passé, mis en scène par les paléontologues et les anthropologues, qui sans cela, n’auraient rien à rapporter, à nous apprendre, à nous expliquer. le fameux  « chaînon manquant » entre les singes supérieurs et d’il y a un siècle a fini ainsi par être abandonné.

 

& Il y a peu de vie qui meurent sans laisser de traces, ne serait-ce que dans l’Etat Civil et dans la  famille ! Chez d’autres ; y a quantité de traces qui fourmillent mais qui n’intéresseront pas, toujours, la populace. Maxime, Les paroles s’envolent et les écrits restent, mais restent où : avant, dans les tiroirs, les coffres, et aujourd’hui sur Internet en de nombreux sites. S’agissant de moi, je n’attends rien de tel, sachant que support de mémoire est volatile, éphémère !

 

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Le souvenir de quelqu’un parvenu au bout du rouleau,

 

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des clichés, photos, à travers le temps, les évènements,

 

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un journal de bord ou des écrits censés raconter une vie !

 

&

Il y a peu de vie qui meurent sans laisser de traces,

 Ne serait-ce que dans l’Etat Civil et dans la  famille !

Chez d’autres y a quantité de traces qui fourmillent

Mais qui n’intéresseront pas, toujours, la populace.

Maxime, Les paroles s’envolent et les écrits restent

Mais restent où : avant, dans les tiroirs, les coffres,

Et aujourd’hui sur Internet en de nombreux sites.

S’agissant de moi, je n’attends rien de tel, sachant

Que support de mémoire est volatile, éphémère !