374 – Voyager au travers des yeux d’un enfant

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Visuels suggestion de scénario

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Faire du kayak, c’est laisser libre cours

aux imaginaires des enfants,

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et ça commence tout jeune, dans sa bouée,

à la plage ou en rivière,

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jusqu’à aller à l’aventure, avec un parent,

adulte ou moniteur…

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  Voir c’est voir, c’est bien sûr, certains regards, toutefois des plus purs, vous invitent à voir haut dans le bleu d’azur. Il n’y a pas d’enfant qui observe les gens de la même façon que ses parents. Il est sans a priori, il n’a pas ces clichés qui cataloguent les étrangers. Lors, sans accorder de confiance aveugle, il construit, pas à pas, ses propres opinions, sur les indifférents, les méchants et les bons. Devant un jeu, l’enfant s’adrénaline en cherchant à trouver des combines qui lui fera gagner du temps et de l’énergie. Les adultes ont peur de le rater, pour eux : fini. Devant un paysage, il s’illumine, écarquille ses yeux,  toute sa mine, l’imprime comme un joyau de la nature, et l’absorbe comme une éponge pure. Devant un film de cinéma ou la télé, il plonge tout entier dans le décor et personnage, jusqu’à vibrer, rire, avoir peur, pleurer, pour son héros ou héroïne, en grand danger. Les yeux des enfants voient du jamais vu : les yeux des adultes filtrent le déjà vu. Les yeux des enfants voient le premier degré ; les yeux des adultes, le second, voire le dernier. Peut-on revoir le Monde comme un enfant : impossible à certains, difficile pour le moins ! A quoi servirait leur faux air d’innocent, sachant que le monde est fou, retors, en contrepoint : à rien assurément, à part d’être heureux en l’admirant.

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  • + Chacun, enfant, adulte ou vieux, à bien plus que ses yeux pour voir, s’expliquer, comprendre, le monde autour de lui et au-delà, selon ses connaissances ou ses projections. La construction de son monde est une œuvre qui n’en finit pas de se modifier tantôt par assimilation, tantôt par restructuration. On peut se souvenir de ce que l’on a vu, ressenti, compris lorsque l’on était enfant mais pas le revivre, du moins complètement car cela supposerait de faire abstraction de tout ce l’on a paris, a découvert, ce que l’on sait et l’on a expérimenté depuis. L’expérience et la connaissance ne font pas de marche arrière même s’ils ne sont pas à sens unique et peuvent s’acquérir par des voies secondaires, contournées, détournées. Je ne peux voir le pays de mon enfance qu’avec mes yeux d’adulte maintenant et ce n’est pas non plus  mes parents qui peuvent me le restituer. Pour partie il est le même et pour partit différent. Le même dans mes souvenirs, différent dans la réalité !

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  • & Les enfants voient l’eau comme élément dans lequel ils s’amusent : qu’ils soient dedans, à s’y baigner, qu’ils soient  dessus, à naviguer, c’est toujours et encore le plaisir des sensations qui les motivent. Grandissant, ils s’aventurent plus loin de berge, en canoé-kayak, prennent des cours, avec un guide, ils font équipes en courses. Les adultes qui n’en ont jamais fait ont quelques inquiétudes, n’ont plus leurs yeux d’enfants pour foncer comme dératés.

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  • # On ne sait jamais trop, ce que gardera comme souvenir marquant, un enfant, de sept ans, d’un voyage loin de chez lui. Si je me réfère à mon propre expérience : visite Lourdes en car de groupe à cet âge, je me souviens bien de la Grotte, du Gave ainsi que marchands d’eaux miraculeuses. Pour y être retourné y faire une apparition à 20 ans,  pendant  mon  service  militaire, je n’ai rien ou presque reconnu des lieux ! Mon imaginaire les aurait bien déformés : faut dire qu’entretemps ils avaient changé. Je me suis avoué : voyage pas même image en fonction de l’âge et de l’intérêt qu’on a !

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Textuels symboliques et corrélations

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Sapin

  • Symbolique de forme : Si le sapin  surgit spontanément dans les dessins d’enfants, il est aussi une image vivante de la verticalité ascendante, de l’élévation spirituelle qui invite à la conquête du ciel. Il appelle toutefois des associations maussades : le froid, la neige, la nuit, mais sur fond de lune et de ciel étoilé. Il est également symbole d’immortalité : raison pour laquelle, en Russie, on couvre un cercueil de branches de cet arbre. Le sapin entre dans divers rites et superstitions prouvant les vertus de protection qu’on lui accorde.

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Arbre de Noël

  • Symbolique de fond : En 1837, la duchesse d’Orléans Hélène de Mecklembourg, d’origine Allemande, fit décorer un sapin aux Tuileries. Cette tradition se généralisera après la guerre de 1870 dans le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine qui firent connaître la tradition de l’arbre de Noël. C’est à cette période que le pays entier l’adopta. Après-guerre, les travailleurs veulent être associés à la vie de leur établissement. Des comités d’entreprise voient le jour et figure le fameux arbre de Noël du comité d’entreprise. L’espace d’un après-midi, les enfants des salariés sont conviés à un spectacle suivi d’un gouter, avec une remise de cadeaux, sapin de Noël, décoré et installé pour l’occasion.    noel-vert.com/sapin-de-noel/histoire-du-sapin

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Enfant >  

  • Liens fond/forme : Nous ne voyons pas le sapin de Noël comme le voit  les yeux  d’un enfant : il y voit de la magie pour des cadeaux que le Père Noël mettre dans son sabot. Nous ne pouvons retourner à l’enfance, on ne vit qu’une fois une telle croyance, tant c’est un peu la corne d’abondance qui tombe du ciel et par inadvertance.

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