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Est-il vraisemblable que
Les chatouilles, les papouilles
Histoire d’enfant, pas d’amant.
Nenni, car ce n’est jamais fini,
De se faire rire, mutuellement,
Pour se mettre en condition
De s’aimer tout follement.
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Des préliminaires
En quelque sorte,
Sans la profondeur
Pas encore mouillée,
Faut s’arrêter de rire,
Pour mieux en profiter.
Tes joues se remplissent de sang
Et ta bouche s’ouvre en plus grand,
Écartelée sur le dos et au milieu du lit,
Tes bras et jambes, s’abandonnent aussi.
Regards se croisent, s’accrochent, se fixent,
Pénètrent au plus profond de l’autre, préfixent
Lors effusion lascive de nos deux corps accordés,
Comme deux serpents s’enlaçant jusqu’ à s’étouffer.
Nos moiteurs chaudes de nos frottements balancés,
En subliment nos odeurs de leurs parfums, saturés,
Tu n’as plus rien, ni à me montrer, ni à me cacher,
Nos mouvements un temps, s’arrêteront en bulles
Viendra s’établir autour de nos corps émoustillés,
Lequel, de l’un, ou de l’autre, viendra la craquer.
Et pour finir, cric et cric, crac-crac sur l’oreiller,
Centième fois comme la première, vrai prodige
Tant dans le creux de reins d’une, bien ramée,
Tu sais si bien faire monter ma sève en tige
.
Arrêtes, arrêtes, tu me chatouilles,
Faudrait-il déjà que tu mouilles,
Et ce bien avant que je te fouille
Je glisse ma main où je parviens
En ton entrecuisse afin que divin
Effet, tu réagisses… t’arc-boutant
À ce qui te dépasse, ce qui te tend.
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Arrêtes, arrêtes, tu me chatouilles,
Commences pas à me recommencer,
D’accord si tu veux, pour la papouille,
Je suis bien réveillé et j’ai assez donné.
.
Faut-il opter pour avoir le dos tourné,
Chacun, de son côté, embrasser l’oreiller,
L’heure est au repos du guerrier et sa fée,
La tête vide, comme en un néant, tombée.
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Matin, je me demande si je n’ai pas rêvé,
Mais tu es là toute souriante à mon coté
Et glissant mes mains dans les tiennes,
Il n’y a plus rien … qui nous retienne.
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Extensions
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Les chatouilles,
Certains, certaines
En raffolent et d’autres
Les insupportent voire les
Considèrent comme neutres,
Sans aucun effet sur eux, elles.
Cela va sans dire, qu’il faut que
Ce soit un tiers qui les prodiguent
Car de soi-même, attente, surprise
Sont fortement compromises et ne
Donneront de ce fait que peu d’effet.
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Rires et chatouilles font bon ménage,
Encore que chatouille, au sens figuré,
Est plutôt dans le sens d’un divorce :
Et peut-être l’êtes-vous en me lisant,
Tant sur la forme que sur les fonds.
Bon, ici il s’agit de jeux amoureux,
Et si l’on ne peut se chatouiller soi
Le faire à l’autre sera de bon aloi
Ou pas, y en a qui n’aiment pas.
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Toutes les postures sont dans la nature,
Le Kamasoutra en présente bon nombre
Quant à se chatouiller on touche serpent
Qui se remue beaucoup pour y échapper.
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Les jeux amoureux sont un vrai langage,
Chacun des deux partenaires s’engagent
À stimuler l’autre, mettre sur un nuage
Cas contraire : tu m’embêtes, dégage !
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Ce jusqu’au premier/dernier outrage
Jusqu’à ce qu’il ne puisse : en nage,
Avoir force recommencer, courage,
De chatouilles et caresses, partage.
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703 – Calligramme
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Est-il vraisemblable que
Les chatouilles, les papouilles
Histoire d’enfant, pas d’amant.
Nenni, car ce n’est jamais fini,
De se faire rire, mutuellement,
Pour se mettre en condition
De s’aimer tout follement.
Des préliminaires
En quelque sorte,
Sans la profondeur
Pas encore mouillée,
Faut s’arrêter de rire,
Pour bien en profiter.
Tes joues se remplissent de sang
Et ta bouche s’ouvre en plus grand,
Écartelée sur le dos * et au milieu du lit,
Tes bras et jambes, A s’abandonnent aussi.
Regards se croisent, s’ac R crochent se fixent,
Pénètrent au plus profond de R l’autre, préfixent
Lors effusion lascive de nos deux Ê corps accordés,
Comme deux serpents s’enlaçant jusqu’ T à s’étouffer.
Nos moiteurs chaudes de nos frottements E balancés,
En subliment nos odeurs de leurs parfums, * saturés,
Tu n’as plus ……. rien, ni à me montrer ni à T me cacher
Nos mou ………… vements un temps, s’arrê U tent en bulle
Viendra …………. s’établir autour de nos * corps émoustillés,
Lequel ……….…. de l’un, ou, de l’autre, M viendra la craquer.
Et pour……..…….. finir : cric et cric E crac-crac sur l’oreiller
Centième ……..…… fois comme * la première, vrai prodige
Tant dans ….….… le creux de C reins d’une bien ramée
Tu sais si……….bien faire H monter ma sève en tige
Arrêtes, arrêtes A tu me chatouilles,
Faudrait-il déjà T que tu mouilles,
Et ce bien avant O que je te fouille
Je glisse ma main U où je parviens
En ton entrecuisse I afin que divin
Effet, tu réagisses L t’arc-boutant
À ce qui te dépasse L ce qui te tend.
Arrêtes, arrêtes, tu E me chatouilles,
Commences pas, à S me recommencer,
D’accord si tu veux * pour la papouille,
Je suis bien réveillé et j’ai assez donné.
Faut-il opter pour avoir le dos tourné,
Et chacun de son côté embrasse oreiller,
L’heure est au repos du guerrier et sa fée,
À la tête vide, comme en néant, tombée.
Matin, je me demande si je n’ai pas rêvé,
Mais tu es là toute souriante à mon coté
Et glissant mes mains dans les tiennes
Il n’y a plus rien qui nous retienne.
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Forme
Réduction
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Évocation
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La silhouette
D’une jeune femme,
De profil, le dos cambré
Nue et offerte au toucher !
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Bien des préliminaires qu’ils soient de face,
De dos ou profil,
Font, de l’amour sexuel, un jeu sensuel
Qui éveille le sens du toucher.
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Symbolique
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Un profil,
Est bien sûr,
Une vue de côté
Celui d’une femme
Est différent de celui
D’homme quel qu’il soit.
Il est plus petit et cambré,
Où la femme laissera voir,
Sinon entrevoir, marquer,
La présence de ses seins,
Vers l’avant : en somme
C’est un profil en courbes
Avec une pointe où bras
Rendus derrière le dos,
Long du corps dégagent
Un vide, comme lumière.
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Descriptif
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703 -Arrêtes, arrêtes, tu me chatouilles !
Alignement central / Titre serpente / Thème sexualité
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : profil / Symbole de fond : toucher
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Fond
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Évocation
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Bien des préliminaires qu’ils soient de face,
De dos ou profil,
Font, de l’amour sexuel, un jeu sensuel
Qui éveille le sens du toucher.
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Symbolique
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Le toucher :
Un des sens est mis en œuvre
Par la main, nous permet de mieux connaitre
Notre environnement et de pouvoir pallier tous dangers.
La main est la partie la plus mobile du corps,
Elle touche, palpe, discerne un volume ou une matière.
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Le toucher implique la notion de proximité,
De contact d’où vient l’« attouchement ».
Sur le Plan intérieur, le toucher sera
Délicatesse, tact, raffinement
Et discernement.
ledifice.net
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Corrélations
Fond/forme
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De face, de dos, de trois quarts, de profil :
Autant de positions et postures différentes
Qui jouent sur la perception des silhouettes
À chacun de présenter son meilleur profil.
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Il est certain que de dos, c’est plus délicat,
Ça veut dire que l’autre on ne fait pas cas
Tandis que de face, tout est grand ouvert
On pourra se parler tout en se tortillant.
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Premier geste préliminaires
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Scénario
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Le rire, lors des loisirs nature,
et, le rire, d’une façon plus familière,
conduisent à plus de disponibilité, intimité.
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