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Ne pas savoir Dieu
Ni même s’il y en a un
Homme s’en serait fait
Nombreuses représentations
Auxquelles, il voudrait bien
Ressembler et s’en rapprocher.
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Les mythes grecs, des divinités,
Sont rendus bien trop humains
L’homme ne peut s’en passer
Il ne cesse de les réinventer,
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Dieu de ceci, dieu
De cela ou de tout,
Avoir besoin Dieu,
Aurait toujours été.
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De par la taille de son cerveau et de par ce qu’il peut contenir,
L’homme peut vivre le présent regardant son passé, son avenir,
Anticiper sa mort, qui met fin à son destin d’humain individuel :
Autant sa naissance lui parait belle ; sa mort, lui devient cruelle !
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Toute une vie vouée à se parfaire, pour finir six pieds sous terre,
L’homme connaît les autres, le monde, mais lui-même, mystère
Toutes ses relations sont, à la fois, construites, prédéterminées,
Attractions, répulsions, indifférences, compassions, codifiées :
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Se hisser, au plus haut point de son humanité
Pour de son vivant, toucher le doigt de Dieu,
Quelques savants artistes politiciens religieux
Ont traqué en vain cet invisible doigt et déifié.
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La tentation suprême n’est-elle pas elle-même
De s’y substituer jusqu’à mourir en bienfaiteur
De notre Humanité, qui n’est autre que vacuité.
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La perfection n’étant pas de ce monde étant leurre
Nous entraine, voire nous enchaine, pour nos peines
Afin de parvenir, dans une transcendante spiritualité.
Homme est animal intelligent, ou, animal dominant :
Cela fait-il une grande différence avec un fossé béant,
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Sommes-nous des demi-dieux, des animaux parlants
Appelés à se perpétuer, jusqu’à disparition, en néant.
Quand, un conjoint, un parent, un enfant, meurent,
Ces derniers emportent avec eux une partie de soi,
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Tant et si bien qu’à la fin, on ne sait, à cette heure,
Ce qu’il reste de soi, on est pour l’autre, émoi.
Supposons Dieu existe il est plutôt entre nous,
Qu’en chacun de nous, ou au-dessus de nous.
Il est lien, non un bien il est esprit, non objet,
Nous l’avons créé pour vivre comme en sujet.
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Ce qui fait qu’histoire boucle sur elle-même
Sommes juge et partie ce, nous voulons être
Plus que comprendre on s’efforce paraître,
Etre dieu et non bête idée qu’on a en tête.
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Et ni dieux ni diables simple ange déchus
D’olympe ou paradis endroit céleste déçu
Condition d animalité qu’on ne sait défaire
L’homme est un père l’animal, son frère !
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Extensions
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N’est pas Dieu qui veut et il n’y aurait qu’un seul !
Mais l’homme serait-il son représentant sur Terre !
La loi darwinienne de l’évolution conteste ce credo,
Lequel ferait foi devant l’Humanité, toute entière,
À moins que la Genèse, dans la Bible, c’est Dieu.
De représenter Dieu sous une forme humaine
Est une aberration, anthropomorphisme.
Dieu ne se prend pas pour un homme
Et réciproquement, ça va de foi !
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Fils de dieu, un demi-dieu, un Dieu :
Que fils de rien, c’est toujours mieux !
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Dieu est mort, l’homme est surhomme,
Nous proclame le philosophe Nietzsche :
Idée de la supériorité qu’un homme idéal
Aurait acquise sur reste du genre humain.
Ce qui nous refait penser à la quête de l’élu,
Rassurez-vous, ce ne serait pas moi, ni vous.
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Je ne pratique pas grand mépris du bonheur,
Au sens des stoïciens,
Pas davantage que de la raison, en conscience
Morale vue par Kant,
De la vertu ou disposition au bien, qui ne serait
Qu’obéissance morale !
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1103 – Calligramme
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Ne pas savoir Dieu
Ni même s’il y en a un
Homme ô s’en ô serait fait
Nombreuses // représentations
Auxquelles, // il voudrait bien
Ressembler // et s’en rapprocher.
Les mythes grecs, des divinités,
Sont passés ==== trop humains
L’homme ne peut s’en passer
Il ne cesse de les réinventer,
.
Dieu de ceci, dieu
De cela ou de tout,
Avoir besoin Dieu,
Aurait toujours été.
QUAND L’HOMME
De par la taille de son cerveau et de par ce qu’il peut contenir,
L’homme peut vivre le présent regardant son passé, son avenir,
Anticiper sa mort, qui met fin à son destin d’humain individuel :
Autant sa naissance lui parait belle ; sa mort, lui devient cruelle !
Toute une vie vouée à se parfaire, pour finir six pieds sous terre,
L’homme connaît les autres, le monde, mais lui-même, mystère
Toutes ses relations sont, à la fois, construites, prédéterminées,
Attractions, répulsions, indifférences, compassions, codifiées :
Se hisser, au plus haut point de son humanité
Pour de son vivant, toucher doigt de Dieu,
Quelques savants artistes politiciens religieux
Ont traqué en vain cet invisible doigt et déifié.
SE PREND POUR
La tentation suprême n’est-elle pas elle-même
De s’y substituer jusqu’à mourir en bienfaiteur
De notre Humanité, qui n’est autre que vacuité.
La perfection n’étant pas de ce monde étant leurre
Nous entraine, voire nous enchaine, pour nos peines
Afin de parvenir, dans une transcendante spiritualité.
Homme est animal intelligent, ou, animal dominant :
Cela fait-il une grande différence avec un fossé béant,
Sommes-nous des demi-dieux, des animaux parlants
Appelés à se perpétuer, jusqu’à disparition, en néant.
Quand, un conjoint, un parent, un enfant, meurent,
Ces derniers emportent avec eux une partie de soi,
UN DIEU !
Tant et si bien qu’à la fin, on ne sait, à cette heure,
Ce qu’il reste de soi, on est pour l’autre, émoi.
Supposons Dieu existe il est plutôt entre nous,
Qu’en chacun de nous, ou au-dessus de nous.
Il est lien, non un bien il est esprit, non objet,
Nous l’avons créé pour vivre comme en sujet.
Ce qui fait qu’histoire boucle sur elle-même
Sommes juge et partie ce, nous voulons être
Plus que comprendre on s’efforce paraître,
Etre dieu et non bête idée qu’on a en tête.
Et ni dieux ni diables simple ange déchus
D’olympe ou paradis endroit céleste déçu
Condition d animalité qu’on ne sait défaire
L’homme est un père l’animal, son frère !
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une silhouette d’homme
D’allure très imposante
Ressemblant à un dieu
Mais n’en étant pas un !
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(forme stylisée, rimes égales,
le fond s’accorde à la forme)
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Autant de postures pour un
Surhomme proche d’un dieu.
Dieu du stade, roi du muscle,
Chef d’œuvre de la Nature !
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Symbolique
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La notion de Surhomme
Est à la fois la plus connue
De Nietzsche, mais, aussi,
Et surtout la plus complexe.
Elle traverse son œuvre mais
Apparaît de manière éclatante dans
Ainsi Parlait Zarathoustra. Zarathoustra
Est présenté comme l’annonciateur
D’un retournement complet,
Prophète d’une nouvelle culture,
Faite de création et de spontanéité,
D’art, dont le jeu, l’activité enfantine
Ou la danse, sont la meilleure image,
Et dont Dionysos, le dieu de l’ivresse
Et de la danse, et non plus Socrate,
Serait le symbole.
la-philosophie.com/nietzsche-surhomme
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Fond
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Évocation
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Autant de postures pour un
Surhomme proche d’un dieu.
Dieu du stade, roi du muscle,
Chef d’œuvre de la Nature !
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Symbolique
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Dieu
Désigne un être
Ou une force suprême
Structurant l’Univers ;
Il s’agit selon les croyances
Soit d’une personne physique,
D’un concept philosophique
Ou d’un dogme religieux.
La notion de Dieu revêt
Un considérable impact
Culturel, notamment
Dans la musique,
La littérature,
Le cinéma,
La peinture,
La représentation
De Dieu et la façon
De le nommer, varient
En fonction des époques,
Et systèmes de croyances.
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Corrélations
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Fond/forme
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C’est nous, les humains qui définissons Dieu
Il ne s’est jamais défini lui-même et y compris
Dans la bible. Yahvé est celui qui suis, qui est,
Nous voilà bien avancé avec cela, avec si peu
Néanmoins on ne peut s’empêcher, s’interdire
De se le représenter par conception, l’image.
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Religieux en ont une, philosophes une autre
Artistes, une troisième ; astronomes, etc…
Par ailleurs, le fait que nous n’ayons pas
La preuve scientifique existence de Dieu
N’est pas la preuve de son inexistence.
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Se prendre pour Dieu
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Scénario
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Dieu, tel qu’il est représenté par l’Église catholique
et par Michel-Ange, pointant son doigt sur l’homme,
pour lui procurer de l’énergie, sous toutes ses formes !
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