1110 – A quoi bon la vie si l’on ne croit en rien !

Visuels et textuels  >>

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Il y a,  je le crois,  la foi de l’enfant,

Qui fait confiance  à  ses  parents ;

La foi du charbonnier

Qui fait  confiance  à une Église ;

La foi des religieux

Et, qui la mettent en pratiques ;

.

La foi du gnostique

Qui doute de toute mystique ;

La foi de l’athée

Qui croit qu’on va Néant ;

La foi du prosélytiste.

.

Mais qui va vivre en conquérant !

Il faudrait, déjà, avoir une foi

En soi, en l’autre, l’humain

Pour se trouver en un bon sens

Pour une vie, qui nous fait du bien !

 .

Il y a la foi de l’enfant qui croit au Père Noël,

Mensonge de parents de société que sur l’autel

De la vérité, jamais il ne faut penser  à sacrifier,

Pour ne pas faire s’écrouler les jouets sur marché.

 .

Il y a la foi du charbonnier, qu’il érige, en principe :

C’est comme ça et pas autrement, et le sera toujours,

C’est la source de sa vie, de ses douleurs,  ses amours,

L’homme est semblable à un Dieu duquel il participe.

 .

À l’opposé, il y a le positiviste, l’agnostique et l’athée,

Qui s’accordent pour détruire sens divin de l’Univers,

Ils n’ont rien à mettre, proposer, à l’endroit, l’envers

Qui le remplace, dont l’homme se réclame,   destiné.

 .

À errer d’une croyance à l’autre, sans buts ni fins,

Mourir, disparaître au néant, arrivé aux  confins

Du rien qu’il était, qu’il est, qu’il sera, et vivre,

Malgré tout, heureux d’exister à en être ivre,

 .

D’un espoir, dont il a du mal à se départir :

L’immortalité, de son corps, esprit, âme :

À quoi bon vivre si l’on ne croit en rien,

Pourquoi être humain  plus que chien.

.

Pour moi elle aura ce quelque chose

De magique et, à la fois, tragique

Comme on le vivra qu’une fois

Attention à ne pas la rater !

.

.

Extensions

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Il y a la foi de l’enfant

Qui croit au monde magique,

Lorsqu’il mêle le merveilleux et le réel

Comme étant équivalents, puis petit à petit,

Établit  une distinction  entre  ce qui  est  virtuel,

Ce qui est réel et ce qui apparait comme si c’était irréel

Mais ne l’est pas vraiment. On prétend qu’il croit aux contes

Jusqu’au jour où il vous confie, comme pour vous avertir, que

«C’est pour faire comme ci mais qu’en vrai, ça n’existe pas »

.

C’est vous qui êtes pris à votre propre piège,

Arroseur arrosé en quelque sorte !

.

Les Évangiles,  la  Bible,  la religion,

Constituent un Monde, à part, puisqu’on

Lui demande d’y croire et ce sont les parents,

Les adultes, les autres, les prêtres qui le certifie.

De toute façon, notre  esprit  humain  fonctionne

De telle façon qu’on aura besoin qu’on lui raconte

Des tas d’histoires  pour qu’il  les intègre  dans la

Nôtre et notre humanité et les faits scientifiques

N’ont pas d’effet de conviction  par eux-mêmes,

Il faut les mettre en scènes et y croire vraiment.

.

À quoi bon la vie : question lancinante mais inutile

La vie nous est donnée, nous est reprise, c’est ainsi !

Bon, c’est vrai, qu’elle ait un sens, nous aidera à vivre

Mais  c’est à chacun de nous, de bien trouver  le sien !

Avec une réponse  comme celle- là : chacun  est servi !

Les athées, agnostiques, vivent bien  sans  aucun  sens

Et je ne parle pas  des épicuriens, ni, des bons à rien !

Alors finalement de  croire à rien, c’est encore croire :

Rien devient un objet de mes croyances, grand Dieu.

.

Pour certains, la vie est comme un rêve :

On ne sait pas si on dort ou on est éveillé

C’est la conception de Platon et du reflet

La vie est ailleurs, sommes spectateurs !

.

Pour chrétiens, vie est épreuve terrestre,

En attendant rejoindre le paradis au ciel,

Plus on est bon et plus on souffre douleur

Et plus on échapperait aux feux de l’enfer

.

Athée,  est un voyage,  est une expérience,

Dont on a aucune idée de son sens, finalité

Mais qui nous serait donné d’approfondir,

En exerçant notre liberté et libre-arbitre !

.

.

Épilogue

*

Avant nos derniers siècles

L’on avait coutume de diviser

 Les gens en croyants et incroyants,

Ou encore en fidèles contre infidèles :

Aujourd’hui on parle de religieux/athée,

Les formes changent, le fond reste le même.

***

Les religieux pratiquants ne remplissent plus

Les vases, ils se limitent à des tasses ici ou là.

Religions ne sont plus localisées : mélangées,

Souvent issues d’une conviction personnelle.

***

On ne va pas refaire l’histoire des religions,

Elles ont des côtés positifs et côtés négatifs

Elles sont créées, dirigées par des humains

Et sont donc le reflet  de leurs vicissitudes.

***

J’ai moi-même,  je le confesse,  ne le renie,

Avoir fait études secondaires en séminaire,

Poursuivi au-delà, après, jusqu’au moment

Où j’ai perdu la foi n’y croyant pas, ou plus.

Aujourd’hui, religion parait  peu catholique,

Qu’elle soit chrétienne, juive ou musulmane.

Pour autant je reste en quête  de spiritualité :

Avoir trouvé autre sens à ma vie, point athée !

.

.

1110 – Calligramme

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Il y a,  je le crois,  la foi de l’enfant,

Qui fait confiance  à  ses  parents ;

 La foi du charbonnier

Qui fait  confiance  à une Église ;

La foi des religieux

Et, qui la mettent en pratiques ;

La foi du gnostique

Qui doute de toute mystique ;

La foi de l’athée

Qui croit qu’on va Néant ;

La foi du prosélytiste.

****************

.

Mais qui va vivre en conquérant !

Il faudrait, déjà, avoir une foi

En soi, en l’autre, l’humain

Pour se trouver en un bon sens

Pour une vie, qui nous fait du bien !

À ……………….

Il y a la foi de l’en   *   fant qui croit au Père Noël,

Mensonge de parents  Q   de société que sur l’autel

De la vérité, jamais il ne   U   faut penser  à sacrifier,

Pour ne pas faire s’écrouler  O   les jouets sur marché.

                 I

Il y a la foi du charbonnier, qu’il érige, B     en principe :

C’est comme ça et pas autrement, et le    O  sera toujours,

C’est la source de sa vie, de ses douleurs    N    ses amours,

L’homme est semblable à un Dieu duquel   *    il participe.

                                                     L

À l’opposé, il y a le positiviste, l’agnostique    A      et l’athée,

Qui s’accordent pour détruire sens divin de    *      l’Univers,

Ils n’ont rien à mettre, proposer, à l’endroit,   V         l’envers

Qui le remplace, dont l’homme se réclame,     I         destiné.

                                                       E

À errer d’une croyance à l’autre, sans buts     *          ni fins,

Mourir, disparaître au néant, arrivé aux      S          confins

Du rien qu’il était, qu’il est, qu’il sera,        I          et vivre,

Malgré tout, heureux d’exister à en          *        être ivre,

                                         O

D’un espoir, dont il a du mal à          N    se départir :

L’immortalité, de son corps,          *    esprit, âme :

À quoi bon vivre, si l’on ne       N     croit en rien,

Pourquoi être humain         E   plus que chien.

             *

Pour moi, elle aura     C   ce quelque chose

De magique et, à    R   la fois, tragique

Comme on le vi    O   vra qu’une fois

Attention à ne    I     pas la rater.

     T

E N      R  I  E   N   !  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1110 4

.

Vase      ancien,

Et assez commun,

 D’origine  étrusque 

Pas comme la tasse.

 .

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un beau vase, si beau soit-il, vide,

S’il  ne contient matières,

Ne sert à rien, il n’est qu’une forme

 À remplir, comme sa vie. !

.

Symbolique

 .

Le vase possède le sens du Trésor.

S’emparer d’un vase, c’est conquérir un trésor.

.

Briser un vase, c’est anéantir par le mépris le trésor

Qu’il représente, un symbolisme identique se retrouve

En littérature mandéenne et dans la Pistis Sophia.

.

Dans le Bahir, les six jours de la Création sont

Couramment appelés les six beaux vases.

La Shekina est comparée à un vase.

.

Et dans la littérature médiévale,

Le vase contiendrait le trésor

Le Graal,  les Litanies, etc.

Source : expatmosaïque.fr/le-

symbole-de-la-semaine-le-vase

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1110 6

.

Cette belle tasse si belle soit-il, vide,

Si elle ne contient d’amour

Ne sert à rien, elle n’est qu’une forme

 À remplir, comme sa vie !

.

Symbolique

 .

Au XVIIIe siècle, d’abord

En Allemagne et en Autriche

Puis en France, les manufactures

De porcelaine commencent à fabriquer

Des «trembleuses », autrement dit des

Tasses très  profondément  enfoncées

Dans leur soucoupe, ce qui empêche

Le récipient de …  glisser.

Et l’origine  de telles tasses

Serait, parait-il, espagnole.

fr.wikipedia.org/wiki/Tasse

 .

 .

Corrélations

 

Fond/forme 

 .

Vase et tasse ne nous apprennent rien

Sur quelle qu’origine de nos croyances

Les deux seront vides  et ne demandent

Qu’à être remplis   de divers breuvages,

Dont chacun se serait épris de passion,

Pour ne pas sombrer  dans le non-sens,

Mais une fois remplis ils ne se videront

Il faut faire avec et  jusqu’à sa mort : 

Réviser sa croyance serait se renier :

Qui serait assez fou pour faire cela.

 .

.

Il faut croire, étant athée

.

Scénario

.

Trois valeurs humaines fondamentales : foi, espoir, amour !

La foi sauverait qui : lui, moi, tout le monde, ou  personne ?

Qu’y a-t-il derrière grille : ce qu’un y voit, ce que l’on croit ?

 .

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