357 – La montagne en été, hiver, est différente

Visuels et textuels  >>

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La montagne,

En été et en hiver

Sur, un même lieu,

Deux pays différents :

Passant de tout vert été

À  tout en blanc … l’hiver !

.

Elle passe aussi de plus trente

À moins de vingt degrés dehors,

Cela procure caractères trempés,

À force d’être isolés longtemps.

.

Toute montagne,

Pendant tout l’été,

Offre des ombrages

Boisés sur  sentiers

Aux  randonneurs,

Aux  explorateurs

Qui  la parcourt,

Partout, à loisir

Pour  combler

Un rêve désir

Gravir mont

En hauteur.

.

Il est vrai que montagne    en    l’hiver,

Nous offre un monde étrange, à l’envers

À tous raquetteurs  et à tous les skieurs,

Pour marcher, pour glisser, à cœur joie,

En sa neige épaisse  qui nous poudroie,

Donnant  au corps,  vrai, pur bonheur.

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Autant montagne  l’été,   et    l’hiver,

Sont deux paradis non  deux enfers.

Monde à l’endroit monde à l’envers

De grimper, on  est toujours fier

D’arriver, enfin, tout au haut,

Soulagement pas  en trop.

.

Lors montagne de vers

Montagne de proses,

Est  effort certain,

Un pas compose

Sur beau sentier,

Vous pose, repose,

Au-dessus de la mêlée.

.

Ses accès sont plus aisés,

Plein été  qu’en plein hiver,

Car, quand un col reste fermé,

Parfois, vous y resterez  coincés.

Rassurez-vous, il y  a de quoi faire

Vous n’allez, jamais,  vous ennuyez !

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Extensions

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La  montagne l’été,

C’est pour randonnée :

Montée par-ci, crête par-là ;

Une boucle par-ci, un lac par-là, etc…

Quand ce n’est le tout d’affilée en cinq jours

D’un col à l’autre, d’une vallée à l’autre, passant

Par les refuges et parfois des villages hauts-perchés.

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La montagne en hiver, c’est la glisse avec tire-fesse,

Eh, oh, hisse, dix fois recommencer sauf à explorer

Un domaine qui ‘en finit pas en descentes variées

Et en alternance avec le verre dit de vin chaud

En auberge de montagne sur hauts plateaux.

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La saison, l’été, dure deux mois, à peine

Tandis qu’en hiver, s’étale sur quatre.

En intersaison, il y a moins de monde,

La montagne est à vous, seul ou presque,

Que ce soit pour marcher, voire pour skier.

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La montagne en été ne vous vous coute rien,

Hormis la location ; en hiver, un bras, tellement

Les forfaits coûtent très cher, en plus des locations

Y vivre à l’année demeure un autre challenge ouvert.

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C’est peu dire, qu’il y a une différence entre été hiver en montagne :

Ce n’est pas le même climat ni même végétation ni même activités.

Chacun préfère sa saison, chacun préfère sa moisson d’émotions !

C’est un peu comme la marée en Bretagne, ça change le paysage

Ici au printemps, fonte des neiges ; en Bretagne, les tempêtes.

Comparaisons  s’arrêtent là : la mer, en Bretagne, c’est plat.

Les deux sont attrayants et en toutes saisons : randonner

En vallées sur les pics, l’été, est aussi plaisant que skier

En plein hiver, avant de rentrer boire un vin chaud !

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Sur photos, on voit bien la différence

 Entre montagne, en été et en hiver :

On se demande si c’est même lieu

Si ce n’est pas le mont d’à côté !

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Je ne saurais le dire, en réalité,

Laquelle je préfère, en été, hiver,

Tant sont différentes, contrastées :

Elles me paraissent aussi… altières !

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357 – Calligramme

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La montagne,

En été et en hiver

Sur, un même lieu,

Deux pays différents :

Passant de tout vert été

À  tout en blanc … l’hiver !

Elle passe aussi de plus trente

À moins de vingt degrés dehors,

Cela procure caractères trempés,

À force d’être isolés longtemps.

Toute montagne,

Pendant tout l’été,

Offre des ombrages

Boisés sur sentiers

Aux randonneurs,

Aux explorateurs

Qui la parcourt,

Partout à loisir

Pour  combler

Un rêve désir

Gravir mont

En hauteur.

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**********************************

 M

Il est vrai que mon        O      tagne    en    l’hiver,

Nous offre un monde     N       étrange,   à l’envers

À tous raquetteurs,        T      et à tous les skieurs,

Pour marcher, pour      A       glisser, à cœur joie,

En sa neige épaisse       G       qui nous poudroie,

Donnant au corps,       N       vrai pur bonheur.

Autant montagne        E        l’été,   et    l’hiver,

Sont deux paradis     *      non  deux enfers.

Monde à l’endroit    D    monde à l’envers

De grimper, on      I   est toujours fier

D’arriver enfin    F     tout au haut,

Soulagement    F   pas  en trop.

Lors monta  È  gne de vers

Montagne  R   de prose,

Est effort  E  certain,

Pas com  *     pose

Sur beau  È   sentier

Vous pose  T    repose,

Au-dessus de È    la mêlée.

Ses accès sont    *    plus aisés,

Plein été  qu’en     H       plein hiver,

Car, quand un col    I         reste fermé,

Parfois, vous y res      V        terez coincés.

Rassurez-vous, il y        E          a de quoi faire

Vous n’allez, jamais,        R            vous ennuyez !

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Forme

Réduction

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Évocation 

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Un calvaire  du  type  breton,

Une fontaine  avec   jets d’eau,

Un verre ou une coupe, en bas,

Imaginaire de montagne, haut.

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La coupe n’a rien  à voir avec la montagne

mais faut la boire pour atteindre le somment

et même plus d’une tant il faut doubler l’effort

c’est ainsi que la forme évoque un peu le fond.

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Une coupe n’aura jamais été, en soi,

Un emblème de montagne :

Il n’en reste pas moins qu’elle constitue

 Une grande réserve d’eau.

 .

 Symbolique

 .

La coupe est un symbole cosmique :

L’œuf du monde coupé en moitiés,

Deux coupes opposées ;

L’une, celle du Ciel,

Est l’image du dôme,

L’autre, celle de la Terre,

Est l’image de la coupe réceptrice.

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C’est pourquoi la coupe est associée

Au  croissant  lunaire, ou  à  la  barque,

En tant que réceptacle des énergies célestes.

Le symbolisme de la coupe revêt autres aspects :

Celui du vase d’abondance et précieux vase contenant

Un breuvage d’immortalité, dont chacun voudrait boire.

echange-spirituel.kazeo.com/la-coupe-et-son-symbolisme

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Descriptif

 .

357 – La montagne : différente l’été, hiver

Alignement central  /  Titre droit  /  Thème  montagne

Forme en ovale / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : coupe  / Symbole de fond : montagne

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Fond

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Évocation 

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357 6

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Une coupe n’aura jamais été, en soi,

Un emblème de montagne :

Il n’en reste pas moins qu’elle constitue

 Une grande réserve d’eau.

.

Symbolique 

.

La

Montagne

A provoqué chez

L’homme quantité de

Sentiments contradictoires.

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Interdite,  promise,  refuge  des

Ermites,  siège  des  combats  entre

Les Titans et Dieux, entre les Archanges

Et les Dragons, lieu de l’immortalité, colline

De la pureté, le centre et  le sommet  du Monde.

.

Génératrice  des  paniques  comme  d’exaltations,

La montagne suscite  depuis  toujours  le sentiment

D’un univers  qui échapperait   à  l’échelle  humaine.

.

Proche des cieux, éloignée de l’ordre humain,

Elle est le point de rencontre, privilégié, entre

Le Ciel et la Terre.  Elle reste le lieu le plus bas

Pour les dieux et le plus élevé pour les hommes.

le-symbolisme-de-la-montagne

.

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Seul fait de grimper au sommet

D’une très haute montagne mérite

Bien une coupe, je veux dire trophée

Et que cela se fasse en été ou en hiver,

N’y pourra rien changer tant c’est dur.

Conditions, équipements, entrainements

Sont diffèrent mais c’est bien la montagne

Qu’il faut affronter pour espérer la dominer

Sans y laisser sa santé et même voire sa peau.

 .

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Même montagne, hiver, été

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Scénario

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La montagne en hiver avec la neige et la glace sur un piton rocheux.

La montagne en été, au même endroit, avec ses herbes de pâturage.

Plus bas, une végétation d’été, spécifique, abondante, bien fleurie !

 .

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