368 – De ci de là, de ville en ville, d’hôtel en hôtel

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Visuels suggestion de scénario

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Aller de ci, de là…

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Allez de ville en ville…

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Aller d’hôtel en hôtel….

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Textuels calligramme / extensions

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  •  £  Tout voyageur est routard, quelque temps, quelque part, est chez lui partout, nulle part : dès son arrivée pense au départ. Il effleure le cours du temps, il affleure le cours du vent, il va, vient, et demeure, semaine, jour, heure. Lors il rencontre parfois quelqu’un, quelqu’une, en opportunité opportune, c’est sa plus grande fortune. De ci… de là, de ville en ville, d’hôtel en…hôtel. D’un jour  à l’autre, de temps …en temps, d’un point … à l’autre. Cette litanie de …et d’un, en fait  sourire  plus d’un : comme si faire mouvement, c’était vivre…à plein temps. Il y a  d’autres  transports, qui se font sur place, de joies, qui suffisent à remplir un temps, de ce qui compte, de vivant. Autant en emporte le vent jusqu’à tout perdre … finalement. Voilà  parfois, comment, on s’en va, par devant. D’un point…à l’autre, de temps…en temps, d’un jour à l’autre, d’hôtel en hôtel, de ville, ville, de ci de là, et ainsi soit-il !

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  • + L’errance consiste à se croire chez soi partout et nulle part : vouloir être toujours ailleurs, c’est la maladie de la nouveauté, fondé que la chance de rencontre ou de renouvellement. Ne pas s’ancrer, ne pas laisser de traces derrière soi, rester comme neuf, ouvert, opportuniste mais ailleurs c’est la même chose. Ce n’est pas le décor qu’il faut changer, qu’il faut varier, c’est soi-même et de fond en comble et cela, si l’errance peut certes y contribuer, elle ne suffira pas pour se métamorphoser. Le nomadisme est une culture et une pratique qui ne s’improvise pas : il faut des générations pour s’y plaire et s’y complaire et ce d’autant qu’on transporte son habitation avec soi et qu’on est parqué, aux abords des villes avec des gens comme soi, L’errance est à la fois la recherche d’aventures, d’émotions, d’adrénaline et la fuite en avant pour oublier ses problèmes existentiels ; D’où l’expression populaire : il traine avec lui une valises de problèmes au point qu’on ne sait pas qui il est vraiment ni ce qu’il vaut, ce qu’il attend de nous et de la vie. C’est sûr qu’on peut faire état de changements, de non routine, d’adaptation à de nouveaux environnements mais changer pour changer ne veut plus rien dire si on n’a pas un projet, une quête, une passion, comme la photo, l’écriture, et que sais-je encore !

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  • & Aller, c’est partir, aller c’est revenir, avec, dans ses bagages, et, dans sa tête, le plein de souvenirs, et de nouveautés : comme si on était  dans le cadre  de la télé, et non devant, comme simple consommateur. De lieu en lieu, de ville en ville, de port en port ; que ce soit …vers le sud, l’ouest, l’est, ou le nord, il y aura, toujours, quelque chose qui marque fort, bousculera son quotidien avec tout son train-train !

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  • #   Si l’important n’est plus la finalité  mais le chemin, se mettre en route devient comme sorte de pèlerinage, où on verra bien ce qu’il adviendra. Or à vouloir voyager partout, on finit par n’arriver nulle part : pas de bout. Il faut croire que, pour rester debout, de temps à autre, il faut s’arrêter, se fixer. Le voyage finit par devenir une fuite comme ces bourlingueurs des mers, une fois qu’ils ont posé pied, à terre, ne pensent qu’à reprendre la mer.

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Textuels symboliques et corrélations

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Joyau

  • Symbolique de forme : Bijou et Joyau viennent de Joie, substantif du verbe Jouir : par un affinement, il s’étend de l’appel des sens aux aspirations de l’esprit. Ce n’est que par excès de moralité que l’on fait du bijou. Un symbole de la vanité des choses humaines et désirs. Des légendes prétendent que les pierres précieuses naissent dans la tête, dent, salive des serpents (Émeraude) comme la perle de l’huître. C’est aussi la pierre travaillée, montée, l’œuvre du joaillier et de l’orfèvre, ainsi que de la personne qui le commande ou qui le choisit. Le bijou finit par symboliser la personne qui le porte et la société qui l’apprécie.

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Bijou

  • Symbolique de fond : Les bijoux traditionnels Africains peuvent présenter plusieurs formes, même s’ils ont une essence commune. Cette diversité dans la création des bijoux et dans leur présentation s’explique par le nombre important de peuples, de villages et de populations, qui constitue la nation africaine. Chaque village, région, possèderait une culture qui lui est propre et celle-ci se transmet dans la création des bijoux en question. bijouexotique.com/les-bijoux-traditionnels-africains-charges-de-symbolique-et-d-histoire

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Bijou >

  • Liens fond/forme : Il est considéré comme dangereux et voire suspect d’avoir des bijoux, sur soi à l’étranger, en ses bagages. Toutefois, au cas où, ils deviennent une monnaie d’échange pour survivre ou pour se rapatrier en son pays. C’est, bien, sûr la dernière chose , que l’on vend, nous appartenant. Au cas contraire, on peut être considéré comme trafiquant.

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