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Partir : serait mourir, un peu,
Pour vivre plus intensément,
Partir c’est changer de lieu,
D’habitude, rythme, temps.
C’est percevoir le monde,
.
Sous une autre latitude,
Laisser, maison, jardin,
Pour s’adapter, à tout,
À ce qui est nouveau,
Qui nous est étranger
S’imprégner nouvelle
Façon d’être d’exister.
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Ailleurs, en autre pays,
Civilisation, ou culture,
Nos certitudes s’écroulent
Autres logiques : c’est sûr !
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Partir l’été, pour revenir, n’est pas comme émigrer,
C’est prendre le temps de comparer des habitants,
Des paysages, langues, transports, événements,
Qui auront les saveurs, humeurs, de l’étranger.
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Étranger à de nouvelles relations, tangibles,
On reste lointain, silencieux, sans matières,
Son pays dont on vient de passer frontière
N’existe plus que virtuellement invisible.
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Invisible impression sentiment contraire
Nous envahissent et si j’étais né ailleurs
Je serais comme eux et tout aussi fier
Chaque pays a une identité, vecteur.
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Vecteur attrait parenthèse affichée
Par une croisière sur un voilier
Qui isole plus, particularise
L’approche la temporise.
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Au Maroc, la surprise
Mœurs incomprises
À portes de Tanger,
Impossible de rester
Insensible au charme
Des souks anarchiques,
Montrant autres logiques
Qui enchantent désarment.
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Rentrer est, retrouver racines
Différentes, fleurs qui fascinent,
Enrichissent le seul tronc commun
Qui fait qu’hommes ne seront qu’un.
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Extensions
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Partir, c’est mourir un peu
Pour vivre plus intensément, revenir
Avec davantage sentiment d’avoir été vivant !
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Partir demande une capacité d’adaptation
À toutes sortes situations imprévues,
Y compris celles qui seront déjà
Bien garanties comme un retour
Pendant une grève ou un autre trouble.
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Mourir c’est aussi laisser derrière soi
Ses certitudes sur l’humanité
Et voire ses manières de vivre
Que l’on impose au monde entier.
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Le moyen, le trajet, le temps, l’étape :
Beaucoup de choses doivent d’être prises
En compte pour réussir son projet
Et non pas seulement le subir,
De catastrophe … en catastrophe
Comme certains vont vous le narrer.
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Partir c’est mourir un peu, d’accord, mais à quoi.
C’est mourir à soi en tant que rempli de certitudes
Sans parler, de faux problèmes, vieilles d’habitudes,
Pour prendre de la distance, du recul et voir ailleurs,
Revenir bien plus vivant et content encore, que mort.
Il n’y aurait de salut pour certains que dans la rupture
Tant les rouleaux compresseurs des conditionnements
Empêchent de changer de points de vue et les adopter !
Un voyage vaut, parfois, tient lieu, des fois, de thérapie !
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Partir pour ne pas mourir, sort de réfugiés,
Partir pour mourir quand on va à l’hôpital,
Ont tous deux un rapport à la gestion survie,
Instinct même humain se sentant en danger.
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Nombre immigrés en Europe meurent un peu
À leur pays, leur famille, leurs amis, leur patrie
Ils laissent tout derrière eux et avec rien devant
Que l’espoir d’une vie meilleure, humainement !
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390 – Calligramme
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Partir : serait mourir, un peu,
Pour vivre plus intensément,
Partir c’est changer de lieu,
D’habitude, rythme, temps.
C’est percevoir le monde,
Sous une autre latitude,
Laisser, maison, jardin,
Pour s’adapter, à tout,
À ce qui est nouveau,
Qui nous est étranger
S’imprégner nouvelle
Façon d’être d’exister.
Ailleurs, en autre pays,
Civilisation, ou culture,
Nos certitudes s’écroulent
Autres logiques : c’est sûr !
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Partir l’été, pour P revenir, n’est pas M comme émigrer,
C’est prendre le A temps de comparer O des habitants,
Des paysages, R langues , transports U événements,
Qui auront T les saveurs, humeurs de R l’étranger.
Étranger I à de nouvelles relations I tangibles,
On reste R lointain, silencieux, sans R matières,
Son pays * dont on vient de passer . frontière
N’existe C plus que virtuellement . invisible.
Invisible E impression sentiment . contraire
Nous enva * hissent et si j’étais U né ailleurs
Je serais S comme eux et tout N aussi fier,
Chaque E pays a son identi * té vecteur.
Vecteur R attrait parenthè P se affichée
Par une A croisière sur E un voilier
Qui isole I plus, par U ticularise
L’approche T la * temporise.
Au Maroc * la surprise
Mœurs incomprises
À portes de Tanger,
Impossible de rester
Insensible * au charme
Des souks M U anarchiques,
Montrant O N autres logiques
Qui enchan U * tent désarment.
Rentrer est, R P retrouver racines
Différentes, I E fleurs qui fascinent,
Enrichissent R U le seul tronc commun,
Qui fait qu’ * **************** * hommes ne sont qu’un.
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Forme
Réduction
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Un piédestal avec sa statue,
Un trophée sportif, ou autre,
En haut, une forme de pain ;
En bas, une forme de coupe ?
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Évocation
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Du pain, et du vin en coupe
Ça vous évoque quelque chose,
Peut-être serait-ce un symbole
Universel nourriture spirituelle.
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Symbolique
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La coupe est symbole cosmique :
L’œuf du monde coupé en deux moitiés,
Correspond à deux coupes … opposées ;
L’une, celle du Ciel, est l’image du dôme,
L’autre, celle de la Terre, est l’image
De la coupe la plus réceptrice.
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Ainsi la coupe est parfois associée
Au croissant lunaire ou à la barque,
En tant que réceptacle énergie céleste.
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Le symbolisme de la coupe revêt deux
Autres aspects essentiels reliés entre eux
Celui du vase d’abondance
Et celui du vase, contenant
Le breuvage d’immortalité.
echange-spirituel.kazeo.com
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Descriptif
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390 – Partir, ce serait mourir … un peu !
Alignement central / Titre analogue / Thème humeur
Forme conique / Rimes libres / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : coupe / Symbole de fond : nourriture
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Fond
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Évocation
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Du pain, et du vin en calice,
Ça vous évoque quelque chose,
Peut-être serait-ce un symbole
Universel nourriture spirituelle.
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Symbolique
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« Démarche de première nécessité,
L’action de se nourrir a souvent acquis
Une valeur symbolique qui pourra aller
Jusqu’à se revêtir d’un caractère sacré.
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Comme activité éminemment humaine,
Le repas peut être, dans sa préparation,
Comme en son déroulement, démarche
Profondément spirituelle, à laquelle
Les puissances divines sont aussi
Fréquemment convoquées.
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Quelle religion n’y aura vu
Une occasion de ritualiser
Les liens de l’humain avec
Ses dieux ou ses démons ? »,
Écrit dans sa préface Philippe Baud.
doctrine-sociale.blogs.la-croix.com/
manger-voie-spirituelle/2014/04/23/
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Corrélations
Fond/forme
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Partir ne sera pas mourir, rester l’est
Que fait-on d’autre dans un cimetière,
Que rester sur place et pour l’éternité.
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Mais partir ne veut pas, toujours, dire
Quitter les lieux, seulement s’en évader
Si ce n’est pas le corps : par la pensée !
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Imaginaire permet de partir où on veut
De se libérer d’un corps bien trop pesant
Pour voyager en un espace qu’on définit
Comme étant un monde parallèle, virtuel
Et qui nous semble parfois, plus que réel.
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S’éloigner peu à peu du monde
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Scénario
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Partir c’est, ni courir, ni mourir, c’est vouloir vivre davantage :
bien que parfois, l’adaptation totale ne se fait ou ne se fera pas,
et l’on reviendra, ou pas, en lieu, qui nous tue ou nous renait !
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