775 – L’enfant est promesse, vieillard, détresse

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Visuels suggestion de scénario

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L’enfant est belle promesse

de jours heureux pour tous,

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pour le père, le grand-père,

et pour le reste de la famille,

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tandis que le vieillard sénile

donne un signe de faiblesse.

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  L’enfant est une promesse mais loin d’être page blanche sur laquelle, en trop plein de stress, il réalise, des parents, la revanche ! Le vieillard est une figure de détresse, non pas tant, face à disparition certaine, que, face à son naufrage, en sa lutte vaine, pour paraitre jeune, sans apparence traitresse. L’enfant devient un vieillard en puissance, le vieillard devient un enfant en rémanence : le cycle de vie se reproduit sans cesse,  enfant, vieillard : promesse, détresse. L’enfant est une promesse, le vieillard est une détresse, l’un arrive lors l’autre s’en va : qui sait ce qu’il en adviendra ! L’avenir reste ouvert à tous, quel que soit  son âge, il pousse à se créer des projets, sans cesse, entre deux corps et caresses. Vieillard, enfant, il l’a été déjà, vieux, l’enfant le deviendra : bien que le même, en tous cas enfant, vieux ne s’y projettera. Il n’y a pas de retour en arrière, l’enfant ira toujours vers l’avant, il veut grandir, réussir sa vie, ses projets, avant qu’il ne soit trop tard lors en rejet. Pour ne pas se retrouver à quarante ans comme un adulte perdu, presque mourant, l’enfant s’inquiètera près du vieillard savant, de ce qui est, a été, pour lui, le plus important. L’important, comme chacun sait, c’est la rose ; l’important, comme qui dirait, c’est la chose ; l’important, on le savait, c’est que l’on ose ; l’important est enfant bien fait, que l’on pose.

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  • + L’enfant est promesse ; le vieillard est détresse : à ces deux bouts de la vie, leur futur change d’adresse et de tendresse. L’enfant aura la vie devant lui ; le vieillard, a, la sienne, derrière. L’enfant regarde dans son viseur ; le vieillard, dans son rétroviseur. Le dialogue entre les deux n’est pas toujours évident : le vieillard retourne en enfance, parfois mais pas la même. L’enfant ne se projette pas en un aussi long temps au point de se demander s’il y arrivera un jour à l’éternité bien que d’ici là, les progrès de la médecine, transhumanisme. L’enfant se construit et multiplie ses illusions confondant le réel et l’imaginaire, tandis que le vieillard les perd et la tête avec lors il ne se souvient plus de rien, comme mort. Le vieillard n’a qu’un conseil à donner à l’enfant : celui de ne pas gâcher toute, ou une partie de, sa vie à faire tout et n’importe quoi ! Le vieillard devient promesse pour l’enfant s’il l’aime au point de vouloir lui ressembler un jour : « Quand je serai vieux, je veux être comme toi maintenant.»

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  • & L’enfant est promesse, il ne peut que grandir. Vieillard est détresse : il ne peut que mourir. Pendant douze ans, temps pour s’épanouir ;  pendant vingt ans, temps pour  s’évanouir ! Enfant n’a pas de passé, vieillard, d’avenir. A douze ans, l’enfant  commence à murir et à soixante, il voudrait bien rajeunir. Parfois il se contente d’être un sage, enfant, il se construisait une image. 

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  • # La vieillesse est un naufrage, clame un dicton populaire : la jeunesse est  un chiffrage, dans l’Histoire : modulaire ! Il devrait y a avoir en principe, plus  de jeunes  que  de vieux  mais cette pyramide s’inverse en nombreux pays du Globe. La faute au progrès en santé,  pour l’allongement de la vie et baisse constante de natalité, explique bien telle inversion.

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Textuels symboliques et corrélations

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Cloche

  • Symbolique de forme : La cloche est un symbole religieux qui occupe une fonction importante dans le christianisme. Les cloches des églises accompagnent toujours les rites chrétiens, que ce soit pour les fêtes patronales, le baptême, le mariage, les funérailles, etc. Elles invitent toutes au rassemblement du peuple. En ce sens, elle symbolise la communication et l’appel.       Modifié, source : 1001symboles.net/symbole/sens-de-cloche

 

Battant  (cloche)

  • Symbolique de fond : Pour l’Église orthodoxe russe, les cloches sont des êtres animés d’un nom, d’un corps et de sentiments. Par ailleurs, la forme creuse et arrondie de la cloche l’assimile au corps féminin tandis que  le  battant  et le manche évoquent un phallus. Ces connotations sexuelles  contribuent au symbolisme de la cloche  et du dorje  (petit sceptre)  étant souvent employés simultanément dans les rituels bouddhistes tibétains. grandrêve1234 .blogspot.com

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Age > 

  • Liens fond/forme : Il n’y a pas que le battant et la cloche du vieillard qui est fêlé : la voix aussi, le regard et l’écoute, en vont de même, alors que la voix bien frêle de l’enfant résonnera comme un très bel organe qui promettra des chants vigoureux. L’un sonnera bien faux et bien  peu ; l’autre sonnera juste et beaucoup. Le vieillard deviendra cloche, le bébé deviendra battant !

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