1175 – La maladie vous guette, vous prend, tient

Voir prose et illustrations

.

La maladie est un signe de bonne santé,

Si elle n’est pas  trop longue et de gravité

 Et  que l’on en guérit, pour s’en protéger,

Jusqu’à ce que son corps  en dise : assez !

 .                        

Le diagnostic,  les soins,  les  médicaments,

Ne suffisent pas tout seul, à en venir à bout,

Il faut la participation du  moral, du patient

Et sa volonté de lutter   pour ne pas sombrer.

Mais il existe une  telle panoplie de maladies,

Qu’on se demande  comment on rester en vie

Comme toute précaution   pour  risque   zéro,

Ne fonctionne pas : un peu de  chance, il faut !

.

Maladie vous guette, vous prend, vous tient tout entier

D’un seul coup,  belle machine  se prend  à dérailler :

On se perçoit trahi par son corps, se voit diminué :

On éprouve de la peine à marcher, ou à respirer.

Le repos, n’y fait rien, médicament ne guérit :

Pour aujourd’hui, demain, sera-ce l’agonie,

C’est alors que l’on repense à toute sa vie

Qu’elle fut belle, dure, facile : c’est fini.

Espoir seul fait vivre, on s’accroche,

On garde son bon moral en poche

Mourir à l’instant, trop moche,

Un joker et vite : on pioche !

C’est la chance,  volonté,

Hasard ou … ténacité

Qui décide… santé,

Ou  de  décéder !

On transpire,

On respire,

Soupire,

Sauvé

Êtes

V

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Extension

 .

La maladie aurait de multiples

Causes, visages, et conséquences.

Il  fut  un  temps,  où,  en  médecine,

L’on soignait surtout l’organe incriminé

En altérant fonctionnement sain d’un voisin.

.

Puis  on s’est intéressé  au patient, dans sa

Globalité, en tentant de traiter ensemble

Du  corps, et  non plus  qu’une  partie.

.

Et puis l’on s’est appuyé  sur l’esprit,

Conscience, participation volontaire

Du patient au travers suivi du moral.

.

Et on a pris en compte, son milieu où

Il vivait, le stress, qualité relationnelle

De ses proches, ses voisins et collègues.

.

Au final, cela fait beaucoup de paramètres

Dont est en charge  son médecin, dit de ville,

Ou médecin traitant, généraliste, non spécialisé.

.

Les maladies évoluent, changent, se transforment :

Les thérapies aussi et il est aussi admis, de nos jours

Que si le patient ne participe pas à sa propre guérison,

Le pronostic serait moins bon, la guérison plus longue,

Parfois même jamais atteinte ou restera en rémission !

 .

Nos relations sociales ont un impact positif sur notre santé

Sauf dans le cas où elles sont stressantes, et voire toxiques.

Comme pour une addiction au tabac, à l’alcool, drogue, etc.

La moitié du sevrage tient à soi, autre, moitié à l’entourage

L’on y consent autant pour quelqu’un que pour soi, sa santé.

Je ne suis pas médecin, alors, conseils, je m’en garderai bien,

Je constate que la médecine chinoise fonctionne différemment

Elle soigne le patient par prévention  plus que  par réparation !

De bonnes relations d’entourage et prévention sont bonne santé !

.

Je suis malade

Complètement malade

Comme quand ma mère sortait le soir

Et qu’elle me laissait seule avec mon désespoir,

Nous chante Serge Lama, sur paroles d’Alice Dona.

.

Mais il s’agit plutôt, ici, de maladie dépressionnaire,

Avec versant psychique plus fort que physiologique

On parlera alors pour faire le lien entre les deux

De maladies psychosomatique : corps/esprit

En lesquelles le moral du patient est aussi

Important que les symptômes décelés.

.

.

 Epilogue

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« Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore. »

Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains.

***

C’est en partie vrai et en grande partie faux, santé oblige

Nous ne sommes pas tous des hypocondriaques névrosés.

***

Il y a des gens qui ont une belle constitution immunitaire

Au point de ne jamais ou presque, être malade : un chêne.

***

D’un autre côté, d’être malade, de temps à autre, renforcera

Nos défenses immunitaires, les réveillant comme un vaccin.

***

Il y a toutes sortes de maladies : certaines fréquentes, rares,

Et toutes sortes de moyens diagnostiques et thérapeutiques.

***

Certains médecins disent qu’on a en nous une pharmacopée,

Sollicitée sur demande, qu’excès de médicaments neutralise.

***

La motivation pour guérir fonctionne sur mode de résilience

Elle aide, parfois ne suffit pas, conflit entre Éros et Thanatos.

***

L’entourage aussi jouera son rôle qui s’avère non négligeable,

Et ce d’autant que la maladie sera percue comme héréditaire.

***

La maladie nous guette, et nous prend, et parfois, par surprise,

Tout le monde est susceptible d’un cancer, malgré précautions.

***

N’étant pas médecin, je m’en tiendrai donc à niveau généralités,

On peut se soigner soi-même mais au moindre doute : consulter.

.

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1175 – Calligramme

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La maladie      M       est un signe de bonne santé,

Si elle n’est pas       A      trop longue et de gravité

 Et  que l’on en guérit,     L        pour s’en protéger,

Jusqu’à ce que son corps    A        en dise : assez !

                   D     

Le diagnostic,  les soins,  les    I       médicaments,

Ne suffisent pas tout seul à    E     en venir à bout,

Il faut la participation du    *     moral, du patient

Et sa volonté de lutter   G     pour ne pas sombrer.

……..

Mais il existe une     E   telle panoplie de maladies,

Qu’on se demande     T   comment on rester en vie

Comme toute précaution   T      pour  risque  zéro,

Ne fonctionne pas : un peu de   E  chance, il faut !

.

V  O  U  S     P  R  E  N  D,     V  O  U  S    T I E N T  

Maladie vous guette, vous prend, vous tient tout entier

D’un seul coup,  belle machine  se prend  à dérailler :

On se perçoit trahi par son corps, se voit diminué :

On éprouve de la peine à marcher, ou à respirer.

Le repos, n’y fait rien, médicament ne guérit :

Pour aujourd’hui, demain, sera-ce l’agonie,

C’est alors que l’on repense à toute sa vie

Qu’elle fut belle, dure, facile : c’est fini.

Espoir seul fait vivre, on s’accroche,

On garde son bon moral en poche

Mourir à l’instant, trop moche,

Un joker et vite : on pioche !

C’est la chance,  volonté,

Hasard ou … ténacité

Qui décide… santé,

Ou  de  décéder !

On transpire,

On respire,

Soupire,

Sauvé,

Êtes

V

.

 .

Forme

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Réduction

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Évocation

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1175 4

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En haut  ce serait la maladie ;

En bas, le corps en bonne santé

Les deux pointent, et se guettent

Parfois combattent leur maux.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Maladie et santé se combattent,

aucun de deux ne fait de stabilité

sans le malheur, bonheur n’existe

sans la maladie, la santé non plus

.

Dans le triangle jaune : la vie,

La santé, et l’humeur,

Et en triangle noir : les maux

Qui nous guettent, prend.

 .

Symbolique

 .

Les relations sociales auront

Un impact positif sur la santé

Selon les différents âges de la vie

Affirme  une étude,  aux États-Unis

Réalisée à partir de quatre enquêtes.

 .

L’effet serait maximal à l’adolescence

Et chez les seniors, dans milieu de vie,

La qualité des liens sociaux  importera

Plus que la quantité,  tant les personnes

Bien entourées  vivraient, généralement,

Plus longtemps. Chez les personnes âgées,

La solitude a un impact  sur l’hypertension.

lessymboles.com/avoir-des-amis-est-bon-pour-la-sante

.

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Fond

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Évocation

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1175 6

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En pointes rouge, la maladie

Qui nous guette, qui nous prend

Physiquement, affectivement,

Nous touche par ses maux.

.

Symbolique

 .

Les maux d’estomac sont

Liés  à  nos   contrariétés.

Les maux du foie sont liés

À un sentiment   de colère.

Les maux  du  gros  intestin

Signifient que nous retenons

Des choses,  que  nous  avons

Beaucoup  de mal  à évacuer.

Et les  problèmes  respiratoires

Nous parlent  de notre difficulté

À nous protéger monde extérieur.

Les problèmes de cœur, quant à eux,

Parlent de notre rapport au monde extérieur,

De l’insatisfaction ressentie quant à nos échanges.

Enfinles allergies cutanées, respiratoires, parlent

Également  de notre rapport  au  monde extérieur :

Sommes agressés, sur la défensive face à ce monde.

passeportsante.net/fr/Actualités/Dossiers/DossierComplexe.aspx?

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Mots pour maux, la maladie

Se diagnostique puis se décrit

En termes de soins à prescrire,

Évitant de se dédire, contredire.

Y a nombre de virus,  saisonniers,

Pour lesquels des vaccins suffiront

À guérir vite, limiter complications,

Et surtout de graves hospitalisations

Qui peuvent entrainer incurabilités

Alors qu’au départ … bénignités !

 .

.

Vaccins, médicaments

.

Scénario

 .

La maladie vous prend le pouls et  le plus clair de votre temps,

elle vous coûte cher, en angoisses, en soins, en médicaments, argent,

et elle restera tapie, comme assoupie, prête à renaitre, à nouveau, frapper.

 .

Voir prose et illustrations


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