421 – Un dialogue de réconciliation

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Lui : tu me dis que tu es amer,

Et tu me dis que tu as… souffert,

Et tu me dis que tu as besoin d’air

Demain ne pourra être pire qu’hier,

Que tu ne reviendras plus  en arrière,

Et puis, tu me dis que je suis trop fier,

Et enfin tu me dis que c’est trop l’enfer.

.                           

Elle : que se passe-t-il donc, de si fou,

Que se passe-t-il vraiment entre nous.

.

Lui : nous n’arrivons plus à nous parler

Et, encore moins, même, à nous écouter.

 .

Sais-tu, pourtant, que, me  clouer  le bec,

Serait de m’en parler  comme d’un échec.

.

Je préfèrerais  rester  cloitré, en moi-même,

Par peur que je me rende, par trop, extrême.

        .                              

Et si on renouait le fil du dialogue … rompu,

Ne me dis pas que pour toujours c’est foutu.

.

Vrai, je pensais bien que tu m’avais compris,

Vrai, j’attendais que tu me parles… en amie.

Je ne suis pas ton amie, à me traiter en ça,

Voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes pas.

.

Vrai, je t’ai surpris, en train de m’écouter,

Vrai, je te connais…sans même te parler,

 .

Lors moi, j’écoute tes gestes et sourires,

Si ce n’est regards,  me faisant languir.

.

Faisons un effort puis tendons nos bras

Et je me sauverai en me perdant en toi.

 .

Moi j’attends de toi ici toute en pleurs

Que  tu compatisses  à mes malheurs.

.

Faire renaitre, à nouveau, sentiments,

Referont peut-être, de nous : amants.

.

Un autre homme m’a souillée, trahie,

A perdu ma confiance lors m’a menti.

.

En toi, je la reprendrai si, toi, en moi,

Si on s’isole, lors muet, on se détruira

 

Pardonne-moi d’avoir touché le fond,

Pour rebondir en toi jusqu’au plafond.  

.

.

Extensions

.

La réconciliation serait le bon mot

Servant pour initialiser bon nombre

De dialogues et dans bon nombre

De couples en doute, confusion

Tant que, la communication,

Existe, coexiste, persiste,

L’espoir de comprendre,

Voire de se pardonner,

Serait loin d’être nul,

Compris histoire de cul,

Tant un manque de recul

Nous enfonce, nous annule

Jusqu’au point de se séparer.

Le dialogue est un art majeur

Où le partenaire, s’il a peur,

Ne jouera pas sa partition

Au mieux au rabais.

.

Tout dialogue serait la source de nombre de conflits,

Autant que de solutions, explications, conciliations

Et si les mots ne suffisent pas … il y aura les gestes

Puis le regard puis le sourire et que sais-je encore.

Le dialogue est rompu, non entretenu, tout s’égare

Réconciliation n’est plus suspendue qu’au… hasard,

En bien des cas, il est déjà bien tard, voire trop tard !

 .

Le dialogue prendrait diverses formes :

Il y en a un  qui commence une phrase,

Et l’autre, en plein milieu, la terminera

Ou une série de questions  et  réponses

Longue tirade de l’un, oui/non, d’autre

Ou encore entrecoupé de long silences.

.

Dialogue pourra commencer fort excité

Puis se finir progressivement plus calme

Ou le contraire, ou par séquences, idem,

Être accompagné de gestes et mimiques,

Expressives en accord ou non aux paroles.

.

Dialogue de sourd s’établit  quand les deux

Crient si fort au point qu’ils ne s’entendent

Que l’un n’écoute plus l’autre, restera muet,

Ou qu’il répète  toujours  les mêmes choses.

.

Vrai dialogue, s’il en est un,  est respectueux

De l’autre : questions, réponses,  explications,

Sans préjugé d’avance : bonnes ou mauvaises.

.

En ce cas, d’amoureux, le pardon peut être utile

De n’avoir pas eu  toute l’information nécessaire,

.

Ou, au plan affectif, pardonner l’action de l’autre.

.

.

421 – Calligramme 

.

Lui : tu me dis que tu es amer,

Et tu me dis que tu as… souffert,

Et tu me dis que tu as besoin d’air

Demain ne pourra être pire qu’hier,

Que tu ne reviendras plus  en arrière,

Et puis, tu me dis que je suis trop fier,

Et enfin tu me dis que c’est trop l’enfer.

.

DIALOGUE

                   .                    

                                                Elle : que se passe-t-il donc, de si fou,

                                         Que se passe-t-il vraiment, entre nous.

Lui : nous n’arrivons plus à nous parler

 Et, encore moins, même, à nous écouter.

 .

                                       Sais-tu, pourtant, que, me  clouer le bec,

                                       Serait de m’en parler comme d’un échec.

Je préfèrerais  rester  cloitré, en moi-même,

Par peur que je me rende, par trop, extrême.

                    .                  

Si on renouait le fil du dialogue, rompu,

                                      Ne dis pas que pour toujours c’est foutu.

Vrai, je pensais bien que tu m’avais compris

Vrai, j’attendais que tu me parles…en amie.

.

TEINTÉ DE

 .

                                      Je ne suis pas ton amie, à me traiter en ça,

                                     Voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes pas.

Vrai, je t’ai surpris, en train de m’écouter,

Vrai, je te connais…sans même te parler,

 .

                                    Lors moi, j’écoute tes gestes et sourires,

                                   Si ce n’est regards,  me faisant languir.

Faisons un effort puis tendons nos bras

 Et je me sauverai en me perdant en toi.

 .

                            Moi j’attends de toi ici toute en pleurs

                             Que  tu compatisses  à mes malheurs.

Faire renaitre, à nouveau, sentiments,

Referont peut-être, de nous : amants.

.

RÉCONCILIATION

 .

                         Un autre homme m’a souillée, trahie,

                           A perdu ma confiance lors m’a menti.

En toi, je la reprendrai si, toi, en moi,

 Si on s’isole, lors muet, on se détruira

 .

                       Pardonne-moi d’avoir touché le fond,

                        Pour rebondir en toi jusqu’au plafond

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

.

Dialogue avec esprit d’escalier

Et alors il se montera en épingle,

 .

La forme correspond assez bien ici au fond

Dans la mesure où il y a un dialogue qui monte

Mais qui se termine sur un palier comme escalier,

Où les protagonistes tombent d’accord, dans les bras.

 .

Chassé-croisé en dialogue qui commence mal

Par reproches, interrogations

Mais qui, au fil d’une discussion qui le positive,

Finit par apaiser toute tension.

 .

 Symbolique .

 .

Le dialogue, genre littéraire présentant

Des personnages en train de dialoguer,

D’échanger  par le biais de la parole.

.

Le dialogue polémique met en scène

Des personnages, qui, mis sur un pied

D’égalité, entrent en désaccord sur un point.

.

L’absence de conciliation finale place le lecteur

En position d’arbitre qui doit former son opinion

À partir des arguments ou des sentiments proposés.

wikipedia.org/wiki/Dialogue

 

Descriptif

.

421 – Un dialogue tinté de réconciliation 

Alignement alterné / Titre intercalé / Thème  conflit

Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole forme : dialogue / Symbole fond : escalier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

421 4

.

Escalier appelé en colimaçon

Et qui vous fer ait tourner la tête :

Difficile de s’y croiser, encore plus

D’y monter à deux et ensemble.

 .

Symbolique 

 .

Escalier spirale

Attire bien l’attention

Sur développement axial

Et qui pourra être conscience

D’un amour en cours d’ascension

Qui s’appuie, tout entier, sur montée

Autour de laquelle il tourne ses volutes.

Il revêt un aspect négatif dans la descente,

La chute, le retour au réel, monde souterrain :

Résume, le drame verticalité absolue, passionnelle.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 

Le dialogue est nécessaire à toute relation

Et il est indispensable en entente de couple,

Que de conflits, disputes, incompréhensions,

Seraient évités ou résolus en communiquant

C’est simple de l’affirmer, et même évident,

Et plus difficile à pratiquer ,assez souvent.

.

Ce qui est certain, c’est que le ton compte

Autant voire sinon plus que le contenu

Si c’est lui qui monte, les arguments

De plus en plus, en fait, tombent.

.

Escalier évoque escalade, montée

Mais, aussi, désescalade et descente,

Le tout rime avec un dialogue à deux,

Comme si se croiser  en un tel escalier,

Requerrait sorte de respect particulier !

L’escalier n’est pas universel en maisons,

Il y en des quantités qui sont de plain-pied.

.

L’escalier nous fait prendre de la hauteur,

Le plain-pied nous fait  prendre du recul :

Danger plain-pied  est faire du sur place,

Celui de l’escalier : de glisser ou chuter !

Il ne s’agit nullement, ici, d’un dialogue

Qui pourrait aboutir à une séparation

Mais, bien plutôt, de l’ordre d’une

Explication, incompréhension. 

.

Visuel

.

.

Je t’aime … moi non plus

.

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