Lui : tu me dis que tu es amer,
Et tu me dis que tu as… souffert,
Et tu me dis que tu as besoin d’air
Demain ne pourra être pire qu’hier,
Que tu ne reviendras plus en arrière,
Et puis, tu me dis que je suis trop fier,
Et enfin tu me dis que c’est trop l’enfer.
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Elle : que se passe-t-il donc, de si fou,
Que se passe-t-il vraiment entre nous.
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Lui : nous n’arrivons plus à nous parler
Et, encore moins, même, à nous écouter.
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Sais-tu, pourtant, que, me clouer le bec,
Serait de m’en parler comme d’un échec.
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Je préfèrerais rester cloitré, en moi-même,
Par peur que je me rende, par trop, extrême.
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Et si on renouait le fil du dialogue … rompu,
Ne me dis pas que pour toujours c’est foutu.
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Vrai, je pensais bien que tu m’avais compris,
Vrai, j’attendais que tu me parles… en amie.
Je ne suis pas ton amie, à me traiter en ça,
Voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes pas.
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Vrai, je t’ai surpris, en train de m’écouter,
Vrai, je te connais…sans même te parler,
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Lors moi, j’écoute tes gestes et sourires,
Si ce n’est regards, me faisant languir.
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Faisons un effort puis tendons nos bras
Et je me sauverai en me perdant en toi.
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Moi j’attends de toi ici toute en pleurs
Que tu compatisses à mes malheurs.
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Faire renaitre, à nouveau, sentiments,
Referont peut-être, de nous : amants.
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Un autre homme m’a souillée, trahie,
A perdu ma confiance lors m’a menti.
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En toi, je la reprendrai si, toi, en moi,
Si on s’isole, lors muet, on se détruira
Pardonne-moi d’avoir touché le fond,
Pour rebondir en toi jusqu’au plafond.
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Extensions
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La réconciliation serait le bon mot
Servant pour initialiser bon nombre
De dialogues et dans bon nombre
De couples en doute, confusion
Tant que, la communication,
Existe, coexiste, persiste,
L’espoir de comprendre,
Voire de se pardonner,
Serait loin d’être nul,
Compris histoire de cul,
Tant un manque de recul
Nous enfonce, nous annule
Jusqu’au point de se séparer.
Le dialogue est un art majeur
Où le partenaire, s’il a peur,
Ne jouera pas sa partition
Au mieux au rabais.
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Tout dialogue serait la source de nombre de conflits,
Autant que de solutions, explications, conciliations
Et si les mots ne suffisent pas … il y aura les gestes
Puis le regard puis le sourire et que sais-je encore.
Le dialogue est rompu, non entretenu, tout s’égare
Réconciliation n’est plus suspendue qu’au… hasard,
En bien des cas, il est déjà bien tard, voire trop tard !
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Le dialogue prendrait diverses formes :
Il y en a un qui commence une phrase,
Et l’autre, en plein milieu, la terminera
Ou une série de questions et réponses
Longue tirade de l’un, oui/non, d’autre
Ou encore entrecoupé de long silences.
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Dialogue pourra commencer fort excité
Puis se finir progressivement plus calme
Ou le contraire, ou par séquences, idem,
Être accompagné de gestes et mimiques,
Expressives en accord ou non aux paroles.
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Dialogue de sourd s’établit quand les deux
Crient si fort au point qu’ils ne s’entendent
Que l’un n’écoute plus l’autre, restera muet,
Ou qu’il répète toujours les mêmes choses.
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Vrai dialogue, s’il en est un, est respectueux
De l’autre : questions, réponses, explications,
Sans préjugé d’avance : bonnes ou mauvaises.
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En ce cas, d’amoureux, le pardon peut être utile
De n’avoir pas eu toute l’information nécessaire,
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Ou, au plan affectif, pardonner l’action de l’autre.
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421 – Calligramme
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Lui : tu me dis que tu es amer,
Et tu me dis que tu as… souffert,
Et tu me dis que tu as besoin d’air
Demain ne pourra être pire qu’hier,
Que tu ne reviendras plus en arrière,
Et puis, tu me dis que je suis trop fier,
Et enfin tu me dis que c’est trop l’enfer.
.
DIALOGUE
.
Elle : que se passe-t-il donc, de si fou,
Que se passe-t-il vraiment, entre nous.
Lui : nous n’arrivons plus à nous parler
Et, encore moins, même, à nous écouter.
.
Sais-tu, pourtant, que, me clouer le bec,
Serait de m’en parler comme d’un échec.
Je préfèrerais rester cloitré, en moi-même,
Par peur que je me rende, par trop, extrême.
.
Si on renouait le fil du dialogue, rompu,
Ne dis pas que pour toujours c’est foutu.
Vrai, je pensais bien que tu m’avais compris
Vrai, j’attendais que tu me parles…en amie.
.
TEINTÉ DE
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Je ne suis pas ton amie, à me traiter en ça,
Voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes pas.
Vrai, je t’ai surpris, en train de m’écouter,
Vrai, je te connais…sans même te parler,
.
Lors moi, j’écoute tes gestes et sourires,
Si ce n’est regards, me faisant languir.
Faisons un effort puis tendons nos bras
Et je me sauverai en me perdant en toi.
.
Moi j’attends de toi ici toute en pleurs
Que tu compatisses à mes malheurs.
Faire renaitre, à nouveau, sentiments,
Referont peut-être, de nous : amants.
.
RÉCONCILIATION
.
Un autre homme m’a souillée, trahie,
A perdu ma confiance lors m’a menti.
En toi, je la reprendrai si, toi, en moi,
Si on s’isole, lors muet, on se détruira
.
Pardonne-moi d’avoir touché le fond,
Pour rebondir en toi jusqu’au plafond
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Dialogue avec esprit d’escalier
Et alors il se montera en épingle,
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La forme correspond assez bien ici au fond
Dans la mesure où il y a un dialogue qui monte
Mais qui se termine sur un palier comme escalier,
Où les protagonistes tombent d’accord, dans les bras.
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Chassé-croisé en dialogue qui commence mal
Par reproches, interrogations
Mais qui, au fil d’une discussion qui le positive,
Finit par apaiser toute tension.
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Symbolique .
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Le dialogue, genre littéraire présentant
Des personnages en train de dialoguer,
D’échanger par le biais de la parole.
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Le dialogue polémique met en scène
Des personnages, qui, mis sur un pied
D’égalité, entrent en désaccord sur un point.
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L’absence de conciliation finale place le lecteur
En position d’arbitre qui doit former son opinion
À partir des arguments ou des sentiments proposés.
wikipedia.org/wiki/Dialogue
Descriptif
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421 – Un dialogue tinté de réconciliation
Alignement alterné / Titre intercalé / Thème conflit
Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole forme : dialogue / Symbole fond : escalier
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Fond
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Évocation
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Escalier appelé en colimaçon
Et qui vous fer ait tourner la tête :
Difficile de s’y croiser, encore plus
D’y monter à deux et ensemble.
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Symbolique
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Escalier spirale
Attire bien l’attention
Sur développement axial
Et qui pourra être conscience
D’un amour en cours d’ascension
Qui s’appuie, tout entier, sur montée
Autour de laquelle il tourne ses volutes.
Il revêt un aspect négatif dans la descente,
La chute, le retour au réel, monde souterrain :
Résume, le drame verticalité absolue, passionnelle.
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Corrélations
Fond/forme
Le dialogue est nécessaire à toute relation
Et il est indispensable en entente de couple,
Que de conflits, disputes, incompréhensions,
Seraient évités ou résolus en communiquant
C’est simple de l’affirmer, et même évident,
Et plus difficile à pratiquer ,assez souvent.
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Ce qui est certain, c’est que le ton compte
Autant voire sinon plus que le contenu
Si c’est lui qui monte, les arguments
De plus en plus, en fait, tombent.
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Escalier évoque escalade, montée
Mais, aussi, désescalade et descente,
Le tout rime avec un dialogue à deux,
Comme si se croiser en un tel escalier,
Requerrait sorte de respect particulier !
L’escalier n’est pas universel en maisons,
Il y en des quantités qui sont de plain-pied.
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L’escalier nous fait prendre de la hauteur,
Le plain-pied nous fait prendre du recul :
Danger plain-pied est faire du sur place,
Celui de l’escalier : de glisser ou chuter !
Il ne s’agit nullement, ici, d’un dialogue
Qui pourrait aboutir à une séparation
Mais, bien plutôt, de l’ordre d’une
Explication, incompréhension.
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Visuel
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Je t’aime … moi non plus
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