421 – Un dialogue tinté de réconciliations

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Visuels scénario

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L’on rétablit un pont en se tendant

 la main, chacun de son côté,

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l’on regarde, à nouveau et ensemble,

dans la même direction,

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et l’on finira ainsi, par s’embrasser,

afin de tout se pardonner.

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Textuel calligramme 

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.Séquence 1

Lui : Tu me dis que tu es amer, tu me dis que tu as souffert,

tu me dis que tu as besoin d’air, que demain ne peut être pire que hier ! Tu ne reviendras plus en arrière, tu me dis que je suis trop fier, tu me dis que c’est trop l’enfer.

Elle : que se passe-t-il de si fou, que se passe-t-il entre nous pour que tu me dises tout cela soudain et qu’en plus, tu le crois comme étant certain

– Nous n’arrivons plus à nous parler, et encore moins à nous écouter.

Te rends-tu compte que me clouer le bec en m’empêchant de répliquer, c’est m’en parler d’avance comme d’un échec.

– Je préfère rester cloitré en moi-même, par peur de me rendre extrême par des pensées qui me rendent blêmes.

Et si on renouait le fil de notre dialogue rompu : ne me dis pas que c’est inutile, inopportun, foutu pour toujours.

– Je veux bien, je pense que tu m’as compris, j’attends que tu me parles, comme une amie.

Attends, je ne suis pas que ton amie : me traiter comme ça voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes pas, ne m’aime plus !

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Séquence 2 

– Hier, en vrai, je t’ai surpris en train de m’écouter ; en vrai, je te connais sans même te parler,

Lors moi, j’écoute tes gestes et tes sourires, si ce n’est tes regards et qui me font languir.

– Faisons alors cet effort de tendre vers nous nos bras et je me sauverai alors en me perdant en toi.

J’attends de toi, ici, toute en pleurs, que tu compatisses à mon malheur d’avoir oublié que tu étais mon meilleur allié.

– Refaire naitre, ici même, de nouveaux sentiments, refera peut-être, de nous de nouveaux amants.

Un homme m’a souillée, m’a trahie, a perdu ma confiance pour m’avoir menti, ce n’était de sa part que pure jalousie.

– En toi je reprendrai confiance si toi, en moi, car si l’on s’isole ainsi et si l’on reste muet, sûr que l’on se détruira.

Pardonnes-moi, mais j’ai eu envie de toucher le fond pour mieux rebondir avec toi de joie, d’amour, jusqu’au plafond.

– Plafond de verre ou plafond mystère : tant que nous vivrons sur cette terre, nous tenterons de le franchir tous deux, pour aboutir au firmament des amoureux.

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Textuel extension

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  • La réconciliation serait le bon mot servant pour initialiser bon nombre de dialogues dans bon nombre de couples en plein doute ou confusion ! Tant que, la communication, existe, coexiste, persiste, l’espoir de comprendre, voire de se pardonner, est loin d’être nul, compris histoire de cul, tant un manque de recul nous enfonce, nous annule jusqu’au point de se séparer. Le dialogue est un art majeur où le partenaire, s’il a peur, ne jouera pas sa partition au mieux au rabais. Tout dialogue est la source de nombre de conflits autant que solutions, explications, conciliations, et si les mots ne suffisent pas, il y aura les gestes, puis le regard puis le sourire et que sais-je encore. Le dialogue est rompu, non entretenu, tout s’égare, réconciliation n’est plus suspendue qu’au… hasard. Le dialogue prendrait diverses formes : il y en a un qui commence une phrase et l’autre, en plein milieu, la terminera ou une série de questions  et  réponses,  longue tirade de l’un, oui/non, d’autre, ou encore entrecoupé de long silences. Dialogue pourra commencer fort excité puis se finir progressivement plus calme ou le contraire, ou par séquences, être accompagné de gestes et mimiques, expressives en accord ou non aux paroles.  Dialogue de sourd s’établit quand les deux crient si fort au point qu’ils ne s’entendent que l’un n’écoute plus l’autre, restera muet ou qu’il répètera toujours les mêmes choses. Vrai dialogue, s’il en est un, est respectueux de l’autre : questions, réponses, explications, sans préjugé d’avance : bonnes ou mauvaises.  En ce cas, d’amoureux, le pardon peut être utile de n’avoir pas eu  toute l’information nécessaire, ou, au plan affectif, pardonner l’action de l’autre.

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Textuels symboliques 

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Dialogue

  • Symbolique de forme : Le dialogue, genre littéraire présentant des personnages en train de dialoguer, d’échanger  par le biais de la parole. Le dialogue  polémique met en scène des  personnages, qui, mis  sur  un pied d’égalité, entrent en désaccord sur un point. L’absence de conciliation finale place le lecteur en position d’arbitre qui doit former son opinion, à partir des arguments ou des sentiments proposés. wikipedia.org/wiki/Dialogue

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Escalier

  • Symbolique de fond : Escalier spirale attire bien l’attention sur développement axial et qui pourra être conscience d’un amour en cours d’ascension qui s’appuie, tout entier, sur montée autour de laquelle il tourne ses volutes. Il revêt un aspect négatif dans la descente, la chute, le retour au réel, monde souterrain, résume, le drame verticalité absolue, passionnelle.

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Corrélations > entente, conflit, dispute, incompréhension

  • Liens fond/forme : Dialogue est nécessaire à une relation, indispensable en entente de couple, que de conflits, disputes,  incompréhensions, seraient évités ou résolus en communiquant. C’est simple de l’affirmer, et même évident mais plus difficile à pratiquer assez souvent. Ce qui est certain, c’est que le ton compte autant voire sinon plus que le contenu si c’est lui qui monte, les arguments, de plus en plus, en fait, tombent. L’escalier évoque escalade, montée mais, aussi, désescalade et descente, le tout rime avec un dialogue à deux, comme si se croiser  en un tel escalier, requerrait sorte de respect particulier ! L’escalier n’est pas universel en maisons, il y en des quantités qui sont de plain-pied. L’escalier nous fait prendre de la hauteur, le plain-pied nous fait  prendre du recul : le danger du plain-pied est faire du sur place, celui de l’escalier : de glisser ou chuter ! Il ne s’agit nullement, ici, d’un dialogue qui pourrait aboutir à une séparation mais, bien plutôt, de l’ordre d’une explication, incompréhension.

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