831 – Monde est merveilleux, logique et absurde (II)

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Textuels

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Textuel poème

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  • En privilégiant uniquement la logique, l’homme se rassure et se fourvoie, lors l’absurde et le merveilleux font partie de l’existence de la réalité, comme inconscient, non-dit, en esprit, sont données en fonctionnement du cerveau et que l’on ne peut ignorer, jeter à poubelle,  pour croire que la vie sera plus ou moins belle selon que l’on privilégie les valeurs humaines ou d’apparence mondaine. Fortune de milliardaire parait merveilleuse, mais en réalité, elle est humainement absurde : à trop vouloir l’un, l’on finit dans l’autre ! C’est normal chez l’homme à partir du moment où il dispose, non pas d’un cerveau mais de deux : un cerveau gauche pour la physique, un cerveau droit pour la métaphysique. Ce n’est d’ailleurs qu’en combinant les deux qu’il parvient à progresser. Voir au-delà, et à l’intérieur de soi, est aussi important que de voir devant et à l’extérieur du monde qui nous entoure, par la dénomination, la représentation, la conceptualisation des choses. Les lois psychiques obéissent-elles aux lois physiques : j’en doute et c’est ce doute qui me fait dire si j’existe vraiment comme autre chose qu’une chose qui ne sait pas qu’elle existe. Savoir qu’on existe est le seul privilège accordé à l’homme mais par qui : par un Dieu, par la Nature ou par Lui-même, allez savoir ! Notre conscience n’aide pas à nous définir une finalité. Logique qu’on pense qu’elle vient d’ailleurs : du merveilleux, de l’absurde. Le merveilleux, la logique et l’absurde se côtoient, s’opposent, se complètent pour avoir une vue synthétique de ce qui constitue la vie. Dialectique qui vaut bien l’autre : thèse, antithèse et synthèse qui veut ramener  le merveilleux et l’absurde vers logique mais qui ne le peut parce qu’elle lui échappe par bien des côtés.

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Textuel extensions

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  • Pour sûr, de n’être que dans le merveilleux ou dans l’absurde peut vous créer des difficultés lors vous êtes en relation avec d’autres personnes qui se prétendent rationnelles, scientifiques et  logiques. En regardant de près leur vie de tous les jours, ils ne le sont pas, ils ne le peuvent tant sentiment,  émotion, sensation, échappent à une logique pure comme d’une machine sans âme.  L’homme est un être à la fois merveilleux et absurde et il serait dommage de lui faire perdre son imaginaire, son libre arbitre, son arbitraire, pour le soustraire à une folie qui le nourrit. La poésie, on l’ignore, on la snobe, mais on y revient, toujours : pas seulement celle des mots, créateurs, celle de chacun de nous. Difficile de la trouver en mécanique, informatique, mathématique. Même s’il y en a dans les magasins de beauté : rien ne vaudra d’être assis pied d’un arbre pour la lire, l’écouter, pour la créer. Qu’il soit merveilleux, logique ou absurde : l’essentiel, pour le système, est de consommer, peu importe  quoi, comment, pourquoi, y compris de manière inconsciente. En jonglant entre salaires, entrées, crédits, impôts, contributions, primes, et cadeaux, on se rend absurde de vivre au-dessus de ses moyens porté par la logique du merveilleux ! Le temps passe ainsi sans qu’on ait le temps de faire, de vivre, de penser à autre chose, comme d’écrire ou lire un poème d’amour qui fait du bien à l’âme et autant à  d’autres tout autour.  De la mesure avant toute chose, la logique est un point central de repère : incursion en merveilleux, absurde, nous distrait de notre condition de mortel !

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Textuel fragments

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  • Nous avons tous une conscience d’exister, plus ou moins, nous ne sommes pas à égalité, mais pour quoi faire, quelle  mission. Pour certains, c’est la question à ne pas surtout se poser. Si notre seule réponse est pour se reproduire, ce serait une fuite en avant, pour durer, ce ne serait qu’à la fin du monde qu’on saurait, s’il reste encore quelqu’un qui en survivrait. C’est à la fois merveilleux, logique, absurde : merveilleux qu’on existe et logique, survive, mais absurde que l’on finisse dans le néant mais c’est ce que l’on risque,  pourtant ! Si la question du sens de la vie, n’a pas de sens, on dit alors que la réponse est dans la question, ce n’est ni dieu ni le monde, la religion, philosophie nous la donnera, sinon voire uniquement nous-même. C’est là qu’un retournement de la pensée se met en place : Dieu nous a donné une conscience pour exercer notre libre-arbitre : libre de quoi et arbitre de quoi ? On se le demande encore, si dans le chaos, se dessinera un sens,  sinon le sens de l’absurde, tout autant !

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Illustrations

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Visuels  

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831 1

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Dans ma tête, j’ai, parait-il,

des pensées automatisées,

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qui me pousseraient à consommer

de tout, et en biens, outre mesure,

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alors que je serais si bien à lire un

l poème au pied de quel qu’arbre :

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transformant paradoxe en oxymoron

 si ce n’est l’inverse, reste-t-il logique !

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Textuels symboliques 

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Fontaine

Symbolique de forme : Notre monde, dit moderne, qui a, souvent, tendance à oublier la composante de la vie aussi essentielle que l’eau, déploie tout un imaginaire évoquant une poétique de l’eau. La fontaine constitue un élément du décor inscrit dans le pittoresque d’un village et, en conséquence, de première importance dans sa mise en valeur et son attrait touristique, en partie intégrante du charme qu’un tel bourg exerce aux yeux de ses habitants.

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Diabolo

  • Symbolique de fond : Les diabolos semblent s’être multipliés en s’empilant et leurs variations de couleurs procurent l’effet d’un tableau. La chose merveilleuse est que l’on peut faire sauter son diabolo d’une corde à l’autre ; la plus logique,  faire rouler sur la corde ; la plus absurde, la faire tomber bêtement !

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Corrélations > Logique ce qui ne l’est, réalité/représentation

  • Métamorphoses  : Deux diabolos collés feront un objet merveilleux à  imaginer, à regarder, mais absurde à manipuler. Est-ce la façon de rendre logique ce qui ne l’est pas, en doublant la réalité par fausse représentation. Je ne sais pas mais il me parait important d’y songer. Il en est de même lors le libre arbitre devient arbitraire, et si tout est ainsi, le merveilleux devient absurde. Un diabolo ressemblerait à un ciboire au pied évasé et de cette façon, il serait parfaitement réversible : Le haut sera libre tandis que le bas sera contraint Tant et si bien qu’il ne rime qu’à demi avec ami. Fontaine est, par nature, chose merveilleuse rien ne nous dit que son eu l’est tout autant, elle peut être boueuse, sableuse, polluée et lors la magnifier devient absurde.

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