44 – Premier bain, sud Lanzarote

Visuels et textuels >>

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Notre bain,

Devant la plage,

De sable bien blanc

Appelée : «Papagayo»,

Restera, et cela  est sûr,

Une de nos … plus belles

Histoires  voilier, d’eaux.

 

D’abord,  beau plongeon,

Sans moindre hésitation

Suivi de près marathon,

Dans l’eau, en natation.

.

Ensuite, quelques jeux,

De lancers, de ballons,

Enfin, venir se sécher,

Sur le voilier, balcon.

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L’eau de mer aurait,

Ce pouvoir magique

De nous le rappeler

Qu’avant  d’être né.

.

Être passé  poisson,

En ventre  de mère :

Si vrai que  personne

Ne fait d’eau, mystère,

Dès lors qu’elle constitue

De son corps, les deux tiers.

.

Bien desséchés après une journée de canicule,

Quoi de mieux, qu’un  bon bain, qui véhicule,

Un fluide de vingt degrés, bien rafraichissant

Pour la peau, le corps et l’esprit et les sangs.

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Pour l’un, entrée dedans mais en plongeant

Pour l’autre, plus progressif  ou lentement,

Et tous, en trois brasses, sommes charmés

De  l’élément chaud, chatouillant  nos nez,

Devant cette célèbre  plage, de  Papagayo,

Au nez et à la barbe de ses riches nageurs,

Payant trois euros, pour se mettre  à l’eau.

.

Ici deux fois plus beau, trois fois meilleur :

Mémorable, terme n’est pas trop rare, fort,

Pour un bain dans cette eau si tiède et pure

Qu’elle nous procure l’image d’un rêve, d’or,

Pour redevenir  poissons lointains, en épure.

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Après notre remontée  sur bateau : la douche

D’eau douce pour nous rincer des sels marins,

Finir de nettoyer tous les miasmes de pèlerins.

Nous quitterons  Lanzarote, belle, et, farouche !

Demain,  comme chacun  sait,  est un autre jour,

Demain comme aujourd’hui, est un autre amour !

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Extensions

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Nous poursuivons notre navigation dans ces iles Canariennes,

Où l’eau et l’air sont de mêmes degrés, toute l’année,

Presque tant le climat est peu versatile en face de Fuerteventura,

Offrant dunes colorées. Fuerteventura nous attend.

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En ses bras nous sommes déjà la mer est si pure et transparente

Qu’on en voit le fond, et cela sans même rechercher

Ses exotiques poissons rouges, verts, bleus, et sans parler de ses

Coraux, extras : une nouvelle eau nous accueillera.

 

Pour un second bain, faut dire que nager seul autour du bateau

Est différent d’un bord de plage où l’on s’enfonce

Certes mais en voisin milliers d’autre gens, résidents urbains.

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Plaf, dans l’eau ; plouf, sous l’eau ; plong, la tête contre coque, remontant !

Je me suis fait une bosse mais pas question de remonter sur vilain bateau.

Quelques brasses sur le ventre, sur le dos,

Un piqué en crawl, des mètres en papillon

Histoire d’attirer ou faire fuir les poissons

Attention ne pas trop s’éloigner haute mer

Toujours  nager entre le  bateau et la terre

L’avantage : personne ne vous dérange, personne ne coupe la trajectoire !

Il ne vous manque que des branchies et des nageoires pour y … demeurer.

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Notre piscine n’est pas dans le bateau

C’est le contraire : elle est tout autour

Ainsi au moins, ne manque pas d’eau

Pas besoin de faire des allers-retours.

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Une mer claire avec des hautes falaises

Protègent du soleil, plage de Papagayo

Qui est en forme de conque, qui séduit

Par ses eaux transparentes, émeraude.

 .

L’eau est plus froide en large qu’au bord

Qu’importe : dès qu’on nage sang circule

Et c’est plus facile de plonger du bateau

Et de remonter par l’échelle en la jupe.

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Épilogue

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Un bain de mer n’a rien d’un bain jacuzzi

Comme plongeon d’un voilier,  de piscine,

Il n’y a de bords  que  les flancs du bateau,

Et de profondeurs, que celle du mouillage !

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L’eau est plus fraiche au large que bord plage

Mais on peut profiter de compagnie poissons,

Qui, bien mieux que nous, se déplacent, nagent

Mais n’ont que liquide pour seul unique horizon

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Je nage comme un poisson dans l’eau dit le dicton,

Impossible, impensable, même avec masque, palmes

On en vient, pour sûr, mais avons perdu nos branchies

Tout comme nos ailes sinon serions des poissons volants.

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L’eau de mer, aux Canaries, est agréable, rafraichissante

Rien à voir avec celle de Bretagne nord, mon Île-Grande,

On peut y rester des heures sans avoir moindre frisson,

Autre que celui d’un plaisir produit par bel abandon.

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Quand même, quelques précautions à prendre

Se baigner seul de nuit, voire par tempête

N’est pas interdit : pas recommandé

Plonger mais pas dans l’inconnu.

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Les deux mains, bien jointes,

Et en prolongement corps

On s’enfonce, profond,

En liquide élastique

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Et l’on remonte

Pour prendre

 Bouffée d’air,

Atmosphère.

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44 – Calligramme 

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PREMIER BAIN

Notre bain,

Devant la plage,

De sable bien blanc

Appelée : «Papagayo»,

Restera, et cela  est sûr,

Une de nos … plus belles

Histoires  voilier, d’eaux.

D’abord,  beau plongeon,

Sans moindre hésitation

Suivi de près marathon,

Dans l’eau, en natation.

Ensuite, quelques jeux,

De lancers, de ballons,

Enfin, venir se sécher,

Sur le voilier, balcon.

L’eau de mer aurait,

Ce pouvoir magique

De nous le rappeler

Qu’avant  d’être né,

Être passé  poisson,

En ventre  de mère :

Si vrai que  personne

Ne fait d’eau, mystère,

Dès lors qu’elle constitue

De son corps, les deux tiers.

.

AU SUD DE LANZAROTE

Bien desséchés après une journée de canicule,

Quoi de mieux, qu’un  bon bain, qui véhicule,

Un fluide de vingt degrés, bien rafraichissant

Pour la peau, le corps et l’esprit et les sangs.

Pour l’un, entrée dedans mais en plongeant

Pour l’autre, plus progressif  ou lentement,

Et tous, en trois brasses, sommes charmés

De  l’élément chaud, chatouillant  nos nez,

Devant cette célèbre  plage, de  Papagayo,

Au nez et à la barbe de ses riches nageurs,

Payant trois euros, pour se mettre  à l’eau,

Ici deux fois plus beau, trois fois meilleur :

Mémorable, terme n’est pas trop rare, fort,

Pour un bain dans cette eau si tiède et pure

Qu’elle nous procure l’image d’un rêve, d’or,

Pour redevenir  poissons lointains, en épure.

Après notre remontée  sur bateau : la douche

D’eau douce pour nous rincer des sels marins,

Finir de nettoyer tous les miasmes de pèlerins.

Nous quitterons  Lanzarote, belle, et, farouche !

Demain,  comme chacun  sait,  est un autre jour,

Demain comme aujourd’hui, est un autre amour !

.

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Forme

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Réduction

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Évocation

 .

Grand pinceau pour la peinture

Grand piédestal  et  petite statue,

En bas, l’eau de la mer, pavé bleu,

En haut, le plongeon du voilier.

 .

La ressemblance du pinceau avec le poème : oui,

Ressemblance du pinceau avec le plongeon : non !

Rimes dans les poils du pinceau, libres, en manche,

Le face à face entre le fond et la forme fait question.

 .

Plongeon direct dans l’eau de mer,

Sautant du pont du voilier :

Quoi de plus rafraichissant,

De plus excitant, de plus marrant !

 .

Symbolique 

.

 Faire un grand plongeon dans une piscine

Ou dans la mer, est un symbole  plutôt positif

Puisque l’on en est conscient, on  est volontaire,

Répond au besoin de régénération psychologique:

L’important est revenir en surface le plus tôt possible.

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En rêve, il peut signifier des entreprises ou initiatives

Heureuses où l’on profitera bien de réalisations

Plus que concrètes et  bien satisfaisantes.

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Descriptif

 .

44 – Premier bain, au sud de Lanzarote

Alignement central / Titre  intercalé / Thème  volcan

Forme ovale droit / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Plongeon / Symbole de fond : voilier

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Fond

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Évocation 

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44 4

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Plongeon direct dans l’eau de mer,

Sautant du pont du voilier :

Quoi de plus rafraichissant,

De plus excitant, de plus marrant !

 .

Symbolique 

.

Le

Voilier

Est un bateau,

Symbole plus général

Mais aussi complémentaire.

Mettre les voiles est expression

Qui illustre le mieux le symbole.

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La voile se gonfle, avec le besoin

De partir, elle serait le reflet du

Départ imaginé, une invitation

À quitter  tout en se rappelant

Que l’on ne quitte pas  le port

Sur un coup de tête  et qu’un

Nouveau voyage se prépare

 Toujours assez longuement.

signification-reves.fr/Voilier-voile

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Tout plongeon, en cours de navigation,

Est   plus  qu’une pause : une re-création :

Cela durera au moins  deux bonnes heures,

Mais nous fait un effet d’après-midi entière.

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Oui mais, il faut repartir pour l’ile en face,

Relever le mouillage et regréer les voiles,

Pour deux ou trois milles, à se déplacer

Tous à la manœuvre comme matelots,

Sous l’œil avisé du capitaine à bord.

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Un plongeon, d’un voilier, c’est bien,

Mais attention  à pouvoir remonter

À bord et laisser trainer … un boot,

En cas de besoin ou cas de fatigue,

Où récits de noyades ont rapporté

Qu’un plongeon collectif aura pu

Se terminer par un tel drame !

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L’eau aux Canaries voisine 22degrés

Sur les bords de la côte : un bonheur

Que de s’y plonger la tête en  premier,

D’y nager, batifoler comme en piscine.

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Visuel

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Plongeon arrière en mer

.

 

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