56 – Montée au sommet du Teide

Visuels et textuels  >>

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Sportifs montent au sommet du Teide :

À croire que c’est une folie pour tant avec

De l’entrainement, motivation à se surpasser,

Cela reste  faisable  mais  non  point admirable,

Grimper a toujours été,  étant enfant : beau défi,

Avec la force  des pieds,   et  des mains des yeux !

Moral  et  ténacité  venant  aider  à  grimper, finit

Par nous étonner  non pas tant par sa techni-ci-té,

Que  par  l’ultime  sublimation, due à notre volonté.

Grimper est comme de  naviguer seul en pleine mer,

L’on  se retrouve tout nu, et face à soi  même surtout.

Mais on garde grand frisson flirter situation extrême,

Procurant une énergie propre à vous donner des ailes.

  .

Som

Met

À gravir,

C’est sans espoir,

Sans façon.

 .

Mais il reste à notre portée,

Ailes magiques,

Tout au pied du sommet du Teide,

Par téléphérique.

 .

Pour grimper, il faut bien se l’avouer

C’est  plus  pratique

Que de se farcir, à pied, toute la montée,

À en être asthmatique.

 .

Mais, pour nous, l’effort fait partie du jeu,

Volontaire, bien physique,

Et c’est seulement en le gravissant pas à pas

Que mont se rend magnifique.

 .

Et, même si parfois, parvenu jusqu’à la moitié

On se sent un peu hypoglycémique,

Pourquoi premier coup de pompe déjà s’arrêter

Et renoncer, serait s’avouer flegmatique.

 .

Bien que l’on soit sûr que le plus dur reste à faire,

Abandonner ce défi, n’a plus rien d’authentique,

Lors suffit de poser un pied, devant l’autre, bien à plat,

De pousser dessus à fond, pas à pas, comme gymnastique,

Vous y serez, vous y êtes presque, halte : boisson, bienvenue.

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Regardez devant vous et voyez comme ce paysage est fantastique,

En aval, derrière vous, s’étend une plaine qui se perd dans le lointain.

Lors vous posez les deux pieds joints  sur sommet : moment héroïque

Trois formes, trois mouvements, pour trois grimpeurs, en trois temps,

Auront fait beaucoup de sacrifices pour atteindre le sommet du Teide.

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Extensions

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À chacun

Échelle d’effort

À chacun son enfer

Et à chacun son paradis

Tant nous y serons bientôt.

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Tant nous y sommes presque :

Une énième halte pour ingurgiter

Une boisson est toujours bienvenue.

Prenant le temps de regarder, autour,

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Paysage nous paraissait, de plus en plus

Fantastique, car, en aval, et derrière nous,

S’étendait une vaste plaine et qui se perdait

Dans le lointain qui nous faisait l’étrange effet

D’être sur un mont de Lune et comme en reflet.

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Une montagne des plus pelées qui soient sans ombre, refuge

Avant d’atteindre son sommet, et sans le moindre subterfuge.

Elle forme comme un cône, et certains diront  plutôt : un sein.

Laissons, à chacun, ses fantasmes et ses libres interprétations,

C’est l’esprit même du site d’Éclats d’existences, sans montées,

Si la curiosité, la volonté, l’obstination, plaisir sont identiques

Pour le parcourir et en atteindre, un jour, le bout, la totalité !

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Le sommet

Du Teide culmine

 À 3 718 mètres exactement

Hauteur la plus élevée de l’Espagne.

Son ascension : 50 minutes par téléphérique

Faut compter cinq à six heures de marche, à pied !

Nous sommes des randonneurs endurants, expérimentés

Alors quoiqu’il en soit, quoiqu’il nous en coute, on va tenter.

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Déjà, à mi-chemin, l’on se dit un peu fatigués

Vrai que c’est sportif de grimper sans discontinuer,

La pente nous parait est raide, autant que celle du gosier

Où le manque d’eau, aux trois quarts du sentier par assécher.

Une montée se ferait autant par la tête et le moral que les pieds

Le refuge sera le bienvenu mais normal, il nous faudra payer l’eau

Voilà, nous arrivons sur une plateforme située à 200 m du sommet,

En état de grâce pour contempler le paysage tout en nous sustentant.

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Épilogue

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Grimper à 3 700 mètres ou ici 3 500 mètres

200 derniers mètres, inaccessibles, interdits

N’est pas grimper le Mont Blanc, l’Himalaya,

Peu s’en faut : quand même, grand dénivelé.

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Dieu merci nous sommes et loin d’être les seuls

Dépassons des grimpeurs, nous faisons dépasser

Chacun monte à son rythme et selon son chrono,

Sommes en moyenne, n’allons pas nous plaindre.

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La montagne a quelque chose d’attirant, fascinant,

Qui nous fait prendre de la hauteur, de la splendeur

Et ceci tout autant au sens propre qu’au sens figuré.

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Toujours est-il que, grimper si haut, grimper là-haut,

Nous vide la tête des soucis du quotidien voire chagrin

On se préoccupe que de son cœur, son ventre, ses pieds

En jetant, en se retournant, de temps en temps,  un œil,

Sur le paysage qui varie à chaque kilomètre ou tournant

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Pause ici, pause, là, histoire de bien reprendre son souffle,

Voire pour boire, sans eau, notre corps se dessèchera vite !

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Parvenu en haut, on n’y croit presque pas, on l’a fait, atteint,

Prendrons-nous le téléphérique qui nous tend bien ses mains.

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 Eh non, descendre à pied serait plus facile, et puis notre voiture

Est garée de l’autre côté, kilomètres à refaire sur le plat : à pied !

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56 – Calligramme

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N                                  S

Sportifs  O montent au sommet O  du Teide :

À croire   T  que c’est une folie pour M   tant avec

De l’entrai R   nement, motivation à se  M  surpasser,

Cela reste   E     faisable  mais  non  point  E  admirable,

Grimper a   *     toujours  été,   étant enfant   T   beau défi,

Avec la for   M      ce  des pieds,   et  des mains   *    des yeux !

Moral et     O       ténacité venant aider à  grim      D   per, finit

Par nous     N        étonner non pas tant par sa tech   U    ni-ci-té,

Que  par     T          l’ultime  sublimation, due à notre    *    volonté.

Grimper    É          est comme de  naviguer seul en plei    T    ne mer,

L’on   se     E            retrouve tout nu, et face à soi  même     É   surtout.

Mais on     *             garde grand frisson flirter situation ex     I     trême,

Procu     A              rant une énergie propre à vous donner des     D   ailes.

   U                                                                                                E

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So

Mmet

À gravir,

C’est sans espoir,

Sans façon.

Mais il reste à notre portée,

Ailes magiques,

Tout au pied du sommet du Teide,

Par téléphérique.

Pour grimper, il faut bien se l’avouer

C’est  plus  pratique

Que de se farcir, à pied, toute la montée,

À en être asthmatique.

Mais, pour nous, l’effort fait partie du jeu,

Volontaire, bien physique,

Et c’est seulement en le gravissant pas à pas

Que mont se rend magnifique.

Et, même si parfois, parvenu jusqu’à la moitié

On se sent un peu hypoglycémique,

Pourquoi premier coup de pompe déjà s’arrêter

Et renoncer, serait s’avouer flegmatique.

Bien que l’on soit sûr que le plus dur reste à faire,

Abandonner ce défi, n’a plus rien d’authentique,

Lors suffit de poser un pied, devant l’autre, bien à plat,

De pousser dessus à fond, pas à pas, comme gymnastique,

Vous y serez, vous y êtes presque, halte : boisson, bienvenue.

Regardez devant vous et voyez comme ce paysage est fantastique,

En aval, derrière vous, s’étend une plaine qui se perd dans le lointain.

Lors vous posez les deux pieds joints  sur sommet : moment héroïque

Trois formes, trois mouvements, pour trois grimpeurs, en trois temps,

Auront fait beaucoup de sacrifices pour atteindre le sommet du Teide.

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Forme

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Réduction

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Évocation

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Montagne surmontée nuage

Ou deux formes de montagnes :

En bas, pointue ; en haut, pentue,

Qu’on appelle aux canaries, le Teide

 .

Une montagne avec somment en pic

Dont la montée reste toujours épique,

Bien coiffé, ici, par un chapeau pointu.

 .

Sommet  montagne en triangle blanc immaculé

Et plutôt des plus pointus

Qu’on peut considérer comme difficile à  y grimper

Mais le Teide n’est pas l’Everest.

 .

 Symbolique 

 .

La

Montagne

Provoque chez l’homme

Des sentiments contradictoires.

Interdite, promise, refuge des ermites,

Siège des combats entre  les Titans et les Dieux

Entre Archanges et Dragons, lieu de l’immortalité,

Colline de la pureté : le centre et le sommet du monde.

Génératrice de paniques comme exaltations, la montagne

Suscite depuis toujours le sentiment d’un univers qui échappe

À l’échelle humaine. Proche des cieux, éloignée de l’ordre humain,

Elle est comme point de rencontre privilégié entre le Ciel et la Terre.

Elle est le lieu le plus bas pour les dieux, le plus élevé pour les hommes.

le-symbolisme-de-la-montagne

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Descriptif

 .

56 – Notre montée au sommet du Teide

Alignement central / Titre  analogue/ Thème  rando

Forme  triangle / Rimes variées/ Fond accordé de forme

Symbole de forme : montagne / Symbole de fond : Teide

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Fond

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Évocation 

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56 6

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Le Teidé aperçu de loin, avec sa petite pointe

On y accède par un chemin

En lacets interminables ou par le téléphérique,

Pour monter, descendre !

 .

Symbolique 

 .

On dirait

Endroit venu

D’un autre monde

Mais la vérité c’est que

Le Teide est situé au cœur

De Tenerife,  point culminant,

Est fait de coulées  laves, datant

De plus  de  trois millions d’années,

Des cônes  volcaniques, et, des strates

Et des rochers millénaires  qui s’étendent

À travers la grande caldera de Las Cañadas

Dans un environnement dominé par les laves.

Modifié et mis en forme, source : teide.guide

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Grimper jusqu’au sommet d’une haute montagne

A, de tout temps, constitué  un défi  pour l’homme

Qui veut , à tout prix, dominer la nature, sauvage.

.

Le Teide aux Canaries le sera plus que tout autre

Dès qu’on envisage d’atteindre le sommet à pied,

Plutôt que d’emprunter téléphérique pratique

Pour  jouer les touristes, fatigués d’avance.

 .

Pour ce qui est des formes plus ou moins pointues

Et des hauteurs, et vertiges, plus ou moins grands

Avec les monts, les pics et  aiguilles, sommes servis

Car le Teide nous fait l’effet, de loin, d’un mamelon

Et grimper sur lui, devient un plaisir pour de bon.

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Ce qui fait que la forme et le fond se confondront,

Tandis que les rimes et les rythmes s’épuiseront !

Quel que soit pente, défi, effort, arrivés en haut,

Bien que ne l’atteignant pas, on est sur nuage.

 .

Visuel

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 Téléphérique montée du Teide

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Visuels et textuels  >>


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