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Marcher, grimper, admirer,
Manger, descendre, se reposer,
Sont six moments de randonnée.
Plaisir, effort, fatigue… enchainés,
Et à La Gomera, ça ne manque pas,
Pistes, sentiers, en veux-tu, en voilà.
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Qu’on en fasse le tour, ou le centre,
Pour gagner muscle, perdre ventre
On fera attention, à forte chaleur,
Qui peut bien assoiffer le cœur.
Sûr, il faut être bon marcheur.
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Et, en plus, être bon grimpeur,
Pour attaquer toutes hauteurs
Du Parc National, La Gomera,
Il ne suffira pas mettre un pas,
L’un, devant l’autre, et, ça ira !
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Porteur de victuailles et d’eau,
Je suis chargé : plusieurs kilos,
À porter sur dos jusqu’en haut,
Mais quel plaisir pour déjeuner
Sur un de ses sommets, penché,
Vers paysages, verts, illuminés !
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Son soleil, constant, journalier,
Ne cesse jamais de nous tanner :
Il faut bien endurer une montée,
Avant pouvoir, à descente, souffler,
L’esprit autant que corps en escalier,
Feront marches de tous cailloutiers.
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Quand les pauses se succèdent,
Pour les paysages, contempler,
Notre trio ralentit et se concède
Un moment pour se ressourcer,
Pour flasher une dizaine de clichés
Sur forêts lauriers et voire pinèdes.
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Le plus dur n’est pas de marcher,
Ni de plier les genoux pour avancer,
Le plus dur n’est même pas de monter
Et, pas plus de descendre sans escalier
Le plus dur : les heures pour supporter
Un soleil torride sur une montagne pelée.
C’est vraiment un sport pour maso, cela !
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La raison et pour laquelle on ne rencontre pas
Tout un flot, de touristes qui ne sont venus là,
Que pour plage et le bain non pour forcer leur pas.
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Extensions
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On marche avec ses jambes
Autant qu’avec ses sens en éveil,
Sa respiration, son alimentation.
On recherche le soleil puis l’ombre,
On se prémunit du vent, de la pluie,
Et l’on s’appuiera sur un bâton pour
Monter et pour descendre des pentes
Escarpées, caillouteuses … glissantes.
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Sport d’endurance… tout l’art consiste
À s’économiser, ne pas partir trop vite,
Sur un rythme effréné … laisser le corps
S’échauffer à atteindre le second souffle
Où toutes les régulations respiratoires,
Thermiques, énergétiques, sont en place
Pour tailler la route sur longue distance.
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Coureurs de fond et marcheurs en long
Se ressemblent : un creux, une absence,
Une baisse de régime, peuvent se produire
Sans grand danger tant qu’on se repose bien,
Qu’on s’alimente bien, , que l’on s’abreuve bien.
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Randonner n’est pas donné à tout le monde, faut de la volonté
Sans compter de l’organisation et de la prévision transports.
Ici c’est presque plat, ailleurs, ça descend, et là, ça grimpe.
Lors de monter vers le ciel, n’est pas atteindre l’Olympe,
Parfois mettre un pied devant l’autre : effort démesuré
Ou, l’on se prend d’une envie de renoncer : on a tort,
Ce n’est qu’arrivé au sommet, qu’un beau paysage
Nous est offert sur un plateau des plus dégagés,
Où on se prend à rêver d’être comme oiseau.
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La marche se découvre et s’apprend,
Se maitrise chez l’enfant vers 1 et 2 ans,
Après quoi, il apprend à courir et sauter,
Pour liberté de mouvement et déplacement
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Généralement, on marche pour un but utile,
Randonner consiste à marcher pour marcher :
Parfois vite, lentement, directement ou par étape,
En s’hydratant de temps en temps, et s’alimentant.
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On conseille de marcher presque une heure par jour,
Mais certains le feront jusqu’à dix, voire douze heures
Le plus fatiguant est de piétiner sinon voire de suivre
Quelqu’un qui n’avance pas à votre propre rythme.
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64 – Calligramme
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Marcher, grimper, admirer,
Manger, descendre, se reposer,
Sont six moments de randonnée.
Plaisir, effort, fatigue… enchainés,
Et à La Gomera, ça ne manque pas,
Pistes, sentiers, en veux-tu, en voilà.
Qu’on en fasse le tour, ou le centre,
Pour gagner muscle, perdre ventre
On fera attention, à forte chaleur,
Qui peut bien assoiffer le cœur.
Sûr, il faut être bon marcheur.
.
Et, en plus, être bon grimpeur,
Pour attaquer toutes hauteurs
Du Parc National, La Gomera.
Il ne suffira pas mettre un pas,
L’un, devant l’autre, et, ça ira !
Porteur de victuailles et d’eau,
Je suis chargé : plusieurs kilos,
À porter sur dos jusqu’en haut,
Mais quel plaisir pour déjeuner
Sur un de ses sommets, penché,
Vers paysages, verts, illuminés !
Son soleil, constant, journalier,
Ne cesse jamais de nous tanner :
Il faut bien endurer une montée,
Avant pouvoir, à descente, souffler,
L’esprit autant que corps en escalier,
Feront marches de tous cailloutiers.
Quand les * pauses se * succèdent,
Pour les R paysages D contempler,
Notre trio A ralentit E se concède
Un moment N pour se * ressourcer,
Pour flasher D dizaine * de clichés,
Sur forêts de O lauriers L et pinèdes.
Le plus dur N n’est pas A de marcher,
Ni de plier N les genoux * pour avancer,
Le plus dur É n’est même * pas de monter
Et, pas plus E des-cen-dre G sans l’escalier,
Le plus dur S sont heures O pour supporter
Tel soleil * torride sur M montagne pelée.
C’est vrai I ment un sport E pour maso, cela !
La raison L et pour laquelle R on ne rencontre pas
Tout un E flot, de touristes A qui ne sont venus là,
Que pour * la plage et le bain * non pour forcer leur pas.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une salière ou une poivrière
Tour ou un donjon de château,
Ou silhouettes deux marcheurs
Et de très grande randonnée ?
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Une silhouette ou deux avec trois pieds
Ça ne marche pas, c’est le cas de le dire :
On s’en approche mais ça ne compte pas !
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Silhouette de marcheurs
Comme amis ou collègues
Un couple et qui randonne,
En joli paysage ou ailleurs.
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Symbolique
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Dans nos déplacements quotidiens,
La marche est désormais supplantée
Par la voiture et les transports en commun
Qui nous offrent la possibilité de gagner
En vitesse en nous dépensant moins.
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Et pourtant, les goûts avérés de nos
Contemporains, pour belles randonnées,
Les pèlerinages ou les simples promenades
Tend à réhabiliter vertus et sens de la marche.
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Marche rappelle besoin naturel
De l’homme pour mouvements :
Un pas, l’un devant l’autre :
Il se met en route, il va, il avance,
Retrouve ardeur commencements,
L’impulsion des nouveaux départs.
cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519.
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Descriptif
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64 – Randonnées à l’île de La Gomera
Alignement central / Titre dédoublé/ Thème rando
Forme conique/ Rimes égales/ Fond approché de forme
Symbole de forme : marcheur/ Symbole de fond : marche
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Fond
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Évocation
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Toute marche requiert de bonnes chaussures
Bons pieds, bons muscles
Il ne suffit pas de mettre un pied devant l’autre
Et puis … recommencer.
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Symbolique
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S’adonner à la marche,
Ce ne serait plus seulement
Mettre un pied devant l’autre,
Ce sera aussi se familiariser avec
La faune et flore, pour les protéger.
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Autre tendance et des plus notoires :
La randonnée n’est plus une fin en soi,
Mais un vecteur se déclinant à l’infini.
Si elle est pratiquée avec deux bâtons,
La marche nordique tonifie le corps.
Modifié, source : lepelerin.com
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Corrélations
Fond/forme
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Il n’y a que forme animée qui puisse être marcheur
Et, quand on marche à deux, c’est encore bien mieux,
Sans compter qu’on peut le dire en rimes, et rythmes.
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Cela n’en ferait pas, pour autant, une marche poétique
Mais, c’est bien mieux, qu’un parcours, géographique,
Simple allant d’un point à un autre au sens pratique.
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On marche autant avec sa tête et cœur que ses pieds
Lors il advient qu’harmonie de son être se recrée.
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Visuel
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Grande randonnées à la Gomera
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