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Un parc national
Est une réserve d’oxygène,
Notre atmosphère qui se pollue
De plus en plus, avec plein de misère.
On ne sait pas ce qu’avenir nous réserve
Un parc national est comme un sanctuaire»
La main de l’homme ne peut y mettre le pied,
Qu’avec précaution respect, pour sauvegarder
Ce qui peut l’être encore, sans s’être dégradé.
Mais ici nombre tant d’arbres, belles flores
Qu’on trouve nulle part ailleurs dehors
Ici à La Gomera : un peu de tout
Nous attend, partout.
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Des arbres, arbustes laineux,
Où pendent, comme dentelles,
Lichens aux branches rebelles,
Attirent, en premier, nos yeux.
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Ils contrastent fort avec mousses
Qui en rampant, forment les gants
Verts de ces troncs en une brousse
Qui fait comme un rideau, devant !
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Très peu d’arbres droits, poussent,
Où, plusieurs, se touchent, tortueux,
Comme enlacés et ils se trémoussent
Au vent comme autant d’amoureux.
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Des fougères, sinon belles bruyères,
Égaillent des sous-bois très pentus,
Tantôt noirs, tantôt rouges, de terres,
Tamisant la lumière du soleil entrevu.
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Pas un signe d’intervention humaine,
Hormis quelques escaliers contrefaits
La vie d’autrefois renait, ici, en reflet
D’elle-même, de nature et fontaines.
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Fontaine de jouvence et d’air pur,
Associant montagne, mer et azur,
Entre fatigue, plaisir ou, plus sûr,
Inspirant souvenirs en écritures.
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Patrimoine mon dial biosphère
Ce parc tout en forêt primaire
Aura eu ceci d’extraordinaire
Nous projette première ère.
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Ère où, déjà l’atmosphère,
Baignait en eaux mystères
Des évolutions sur Terre,
Dont humanité héritière.
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Extensions
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Mystère de nature en formation
Sur un ilot volcanique et rocheux
On l’imagine, à sa formation … pelé,
L’on se demande comment sont venues
Ont poussé tant essences non endémiques.
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Les oiseaux ont fait migration, diversification,
À moins que ce ne soit les vents ou les nuages qui,
Du ciel, ont laissé tomber des graines, par-ci, par-là.
Un parc National est une réserve de nature et d’oxygène.
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C’est un peu aberrant de vouloir préserver quelque chose qui,
À l’origine concernait la Terre entière, qu’on protège aujourd’hui
Des nuisances humaines, fragments isolés pour faire sanctuaires.
C’est un monde que de la dénaturer, avec, une perte de soi-même.
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Une forêt primaire est dit-on, une forêt où
La main de l’homme n’aura pas mis le pied.
Une définition plutôt sommaire, s’il en est,
Mais qui illustre assez bien, l’état des lieux.
Des arbres, et arbustes, dans tous les sens,
Formant comme des chevelures… crépues,
Avec de la végétation et bois mort, au sol.
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Chemins en montagne sont divers et variés :
Parfois larges, parfois étroits, balisés ou pas.
Certains sont bordés par végétations denses,
D’autres seront sur un sol sec, ou caillouteux !
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En dehors des sentiers, dans forêt très épaisse
Impossible de pénétrer, impossible de traverser
C’est pire qu’un maquis, un treillis inextricable,
Vous risquez de vous accrocher, glisser, blesser.
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À certains endroits, escarpés, au vu des roches,
Mieux vaut avoir des chaussures à cramponner
Les cailloux des sentiers sur des pierres acérées
Finissent par vous faire mal au pied en savates.
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Épilogue
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Pour ce qui est de la forme, au lieu du robot,
On peut imaginer un marcheur très machinal
Tant en fin de course, ce seront les deux pieds
Qui avancent de manière réflexe, automatisée.
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En attendant … il ne boirait, ni ne mangerait,
Sans compter qu’il ne suerait ni ne parlerait :
Autrement ni n’émotionnerait ni ne souffrirait
Autant de différences qui nous… distinguerait.
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Cala dit, le parc de Garajonay est une merveille
Proche d’une forêt primaire, avec petits arbres
Dans lequel on peut se perdre en un vrai dédale
De sentiers avec au centre, une lagune de sable.
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Si vous aimez, fort, la nature brute et sauvage,
Ici vous êtes servi, elle vous entoure, embrasse,
Sans guide ou sans carte, elle vous embarrasse
À vous y perdre, sauf à grimper en sa hauteur.
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La faune est de la partie en multitude oiseaux
Dont on distinguera les cris en plus du Silbo,
Qui, d’une colline à l’autre, se communique,
En couvrant doux murmure de ruisseaux.
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Dieu merci, en plein été, de la fraicheur
Vous en aurez, tant l’humidité suinte,
Dans nombre de sous-bois traversés
Au point de parfois glisser mousse.
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65 – Calligramme
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Un parc national
Est une réserve d’oxygène,
Notre atmosphère qui se pollue
De plus en plus, avec plein de misère.
On ne sait Ô ce qu’avenir Ô nous réserve
Parc national est // comme sanctuaire»
La main de l’homme // ne peut y mettre le pied,
Qu’avec précaution // respect, pour sauvegarder
Ce qui peut l’être encore, sans s’être dégradé.
Mais ici nombre ==== arbres, belles flores
Qu’on trouve nulle part ailleurs dehors
Ici à La Gomera : un peu de tout
Nous attend, partout.
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Des arbres, arbustes laineux,
Où pendent, comme dentelles,
Lichens * aux branches rebelles,
Attirent, en P premier nos yeux.
Ils contrastent A fort avec mousses
Qui en rampant, R forment les gants
Verts de ces troncs C en une brousse
Qui fait comme un * rideau, devant !
Très peu d’arbres N droits, poussent,
Où, plusieurs, se A touchent, tortueux,
Comme enlacés T et ils se trémoussent
Au vent comme I autant d’amoureux.
Des fougères, sinon O belles bruyères,
Égaillent ses sous-bois N très pentus,
Tantôt noirs, tantôt rouges A de terres,
Tamisant la lumière du soleil L entrevu.
Pas un signe d’intervention * humaine,
Hormis quelques escaliers * contrefaits
La vie d’autrefois renait D ici en reflet
D’elle-même, de nature E et fontaines.
Fontaine de jouvence * et d’air pur,
Associant montagne * mer et azur,
Entre fatigue, plaisir L ou, plus sûr,
Inspirant souvenir A en écritures.
Patrimoine mon * dial biosphère
Ce parc tout en * forêt primaire
A eu ceci d’ex G traordinaire :
Nous projette O première ère.
Ère où, déjà M l’atmosphère,
Baignait en E eaux mystères
Des évoluti R ons sur Terre,
Dont huma A nité héritière.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un pion, dans un jeu de société,
Robot prêt à vous accompagner,
Un bon parcours pour marcheur,
Silhouette de bon randonneur.
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Comme pour le vase, ce n’est pas tant
Silhouette de bonhomme qui nous intéresse
Que trajet sinueux qui le traverse en son milieu.
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En voilà bien un robot heureux
D’être seul, et, en pleine nature :
Il pourra marcher des kilomètres
Sans éprouver fatigue excessive !
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Symbolique
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Sur le plan économique et social,
Créer des robots d’aspect humain
N’aurait pas beaucoup de sens.
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Ce qu’il faut, c’est qu’ils sachent
Accomplir une tâche spécifique,
Mille fois plus vite qu’un humain
Afin que nous puissions en tirer bénéfice »,
Tempère Hirosaki Kitano.
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Un japonais dont les travaux
Ont pourtant donné naissance
À des humanoïdes sophistiqués
Et dont le projet « Robocup »
Vise à démontrer qu’une équipe
De robots pourra battre, en 2050,
Une équipe humaine au football.
mondeo.fr/nouvelles-technologies-
ai/robots-sur-les-pas-de-lhomme
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Descriptif
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65 – Le Parc national de La Gomera
Alignement central / Titre serpentin/ Thème rando
Forme anthropo Rimes égales/ Fond approché de forme
Symbole de forme : robot/ Symbole de fond : randonneur
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Fond
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Évocation
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En voilà bien un robot heureux
D’être seul, et, en pleine nature :
Il pourra marcher des kilomètres
Sans éprouver fatigue excessive !
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Symbolique
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La randonnée est un exercice physique
Très complet et un temps propice pour
Délier sa pensée, rêver, se ressourcer.
Participe d’éveil sensoriel, au monde,
Aux odeurs, bruits, lumière, couleurs
Tout autant d’un retour à l’essentiel
Qui permettra de se désencombrer,
De s’alléger de surcharges inutiles
Et de reprendre … son… souffle !
Modifié, Le sens de la marche Cairn.info
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Corrélations
Fond/forme
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Le sens de la marche est que la marche fait sens,
Elle n’a besoin d’autre justification qu’elle-même
On n’y trouvera pas contresens ni point non-sens
Et plus on la pratique, et courtise, plus on l’aime
Au point que s’en passer constitue manque cruel.
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Une forme, animée, qui marche, d’un bon allant.
On appelle cela, fréquemment : bon randonneur,
Qui alliera fonds et formes sous toutes les coutures
Voilà qui rime, plutôt bien, avec l’ile de La Gomera.
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Et avec nous qui la parcourant, à pied, en tous sens,
Et si, pas de quoi attrapé la grosse tête, j’en conviens,
Comme sur la mascotte qui nous accompagne partout
Marcher ne rend jamais fou, ne peut que faire du bien,
Nos pieds resteront plantés sol, même si sa tête s’envole.
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Visuel
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Panorama Parc National La Gomera
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