449 – Ventre de femme, nombrilVoir le poème

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Visuels scénario

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Le  ventre, bien plat de femme,

en pantalon plutôt serré, étroit,

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demandera à être élargi en cas

de grossesse, surtout vers la fin,

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à ce point qu’après accouchement,

on verra bien la différence !

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Textuel calligramme

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  • Un ventre qui grossit, double, triple en taille, en l’espace de neuf mois pour abriter sorte de polichinelle nourri en matrice d’elle. Tête d’enfant, de père, se pose sur lui, pour entendre de bien doux gargouillis ! Lors un père y entre, arrive qu’enfant sorte, élargissant, au passage, bassin étroit, parfois.  Et si la mère retrouve ou non sa fine taille d’avant, c’est en rapport avec sa conformité autant que de son régime. Ventre de femme devient légitime tandis que paternité peut être sujet à interrogation. Caresser le ventre d’une femme peut déclencher un spasme tant il se creuse, se tord sans moindre effort : de quoi lui faire perdre le sud et le nord, tout en suscitant un fort, sensuel, fantasme. Ventre de femme, tout comme labyrinthe, matrice d’hormones, font de nous filles ou hommes, programment nos vies en somme.  L’embrasser pour qu’elle nous cajole glissant à son premier col : en bas, son sexe, en haut, son rang. Tous les hommes sont nés de femmes, en elles, tentent de retrouver leur âme, changent leur point de vue en flamme, s’acharnent à les consommer en noble dame. Excellent oreiller pour rêver et dormir à points fermés, comme l’enfant, bébé, que l’on ait, sera, a été, tandis qu’il caresse, tresse son sourire. Petit et rond, sous nombril, il nous cache sa forêt de symboles qui nous mènent en grande farandole à l’aimer plus que soi, ce sein fébrile. Avoir vécu neuf mois en lui : souvenirs ravis de bonheur, en rien comparable autre plaisir. Caresser un ventre de femme, supplice, lors pénétrer ventre de femme, délice, pour peu qu’enserré fort entre ses cuisses, elle ne vous tienne tant qu’elle ne puisse. Car ventre de femme, c’est tout à la fois : mont de Vénus et creux au fond du bois : mont de Vénus avec ruban de Moebius et anneau qui se pourfend en un seul opus. Dans un ventre de femme, pas de mystère : rien que matrice qui donnera fruit en terre, bien que nous en soyons ou sœur ou frère, certains le tuent, d’autres le vénèrent. Ventre mou, ferme, plat, rond, débordant : l’enfant, lui-même, garde trace d’un nombril en creux, en milieu, pour nous rappeler aïeux.

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Textuel extension

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  • Ventre aussi pour se nourrir, ventre aussi pour grossir ou pour maigrir, ventre encore pour danser, ventre enfin pour bronzer au soleil : tout est permis avec lui.  Il parait même qu’on a un cerveau secondaire pour faciliter le transit : quelle affaire !  Un ventre de femme est moins gros, moins grand qu’homme et pourtant elle pourra y loger, un, deux et jusqu’à trois  bébés, il suffira que son bassin soit assez large pour que le bébé passe. Un ventre n’est pas qu’un creux, est aussi un vase qui accueille, qui se remplit d’aliment, d’eau, de chair, de sang, voire d’enfant.  Expression «y aller avec ses tripes» résumerait à elle seule, l’engagement total,  et sans retour, de la personne motivée.   Comment passer d’un ventre plat ou grossesse  et réciproquement ! La chair est très élastique. On le comprend mieux dans le sens des 9 mois, qu’en sens inverse, entre deux et trois mois, sauf pour celles  qui pratiquent musculation. Nous sommes sortis d’un ventre de femme. On parle lors de reconnaissance du ventre, comme un retour à la source, à naissance, le point départe de toute notre existence. Il y a différence lors on en sort et y entre. Entre nous soit dit, le ventre de la femme reste un coussin confortable pour la tête. Légèrement rond : il constitue un attrait supplémentaire ; bombé, reproduisant des métamorphoses.

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Textuel épilogue

  • Le ventre de femme développe trois états : mince et musclé, gros et flasque, enceinte, mais ici on ne retiendra que la quatrième : objet, sujet d’attirance, séduction sexuelle. On sait qu’aliment gras tombe sur hanches, plus que ventre de femme, d’où son régime,  et que c’est l’inverse pour homme, non gêné : comme quoi, en cette matière …. inégalités ! Ventre de femme serait un lieu de possessions dans de nombreux pays tout comme leur sexe, mais, Dieu merci, depuis la libération sexuelle, les femmes ont repris le pouvoir sur leur corps.  Des frissons dans le ventre comme des papillons, nombre de femmes en font état lors de rencontre avec un homme qui les mettra en tous leurs états : le ventre serait un siège des émotions amoureuses. Un point commun entre ventres femmes et hommes,  reste leur nombril, héritage de leurs accouchements et en même temps le point qui les distingue le plus, le fait d’être enceinte, jalousé parfois par hommes. Un ventre pourra être à vendre,  pour procréation, non pas assistée mais pour contrat de grossesse. L’on passerait là dans un domaine de l’éthique : est-ce à société commerce, justice, de statuer.

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Textuels symboliques 

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Ventre

  • Symbolique de forme : Le ventre est notre cerveau émotionnel et nos intestins, lieu des émotions viscérales. La taille représente la capacité  d’engagement et de décision face au monde en accord avec soi ; les hanches, mariage, famille et maternité ; Les cuisses, la sécurité, plus bas la sexualité. Quant au nombril, il est la singularité  du corps qui inscrit en son centre la trace de sa naissance et coupure avec qui le précède, la marque de fabrique. Modifié, source : chemindevie.net

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Nombril

  • Symbolique de fond : Concentré sur mon nombril : moi  jamais ? Après tout, il est là, existe bien, bien qu’on l’ignore le plus  souvent. Et quand on le redécouvre, on peut être gêné de voir ce petit bout de chair qui n’est ni vraiment trou, ni vraiment. Cicatrice, est-ce mal  alors de se regarder le nombril ? Il est considéré le centre du corps. Y faire attention, ce serait se concentrer sur soi au point d’en oublier les autres. Alors on oublie le nombril, dénigré et rejeté.

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Corrélations > l’estomac noué, les intestins bouchés, liquéfiés

  • Liens fond/forme : La peur au  ventre, ou  l’estomac noué, les intestins qui se sont bouchés, liquéfiés, il sert à autre chose qu’à digérer des aliments, aux émotions autant et aux régimes en yo-yo. L’on danserait aussi avec son ventre pour accentuer la courbe de ses hanches, pour séduire au bal du dimanche en montrant son nombril, en tous lieux, prometteur de vous mener aux cieux ! Ventre-dieu, voilà bien un coussin agréable pour y reposer sa tête sur son nombril ! Le ventre de femme est dit plat, en creux et lors attendant un bébé, il est bombé e rime avec union et reproduction.  En gonflant un fond, il remplit une forme puis elle se transforme en autre chose, puis en une autre forme qui a un destin de vie, et de mort, et répond !

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