67 – Tempête à La Gomera

Visuels et textuels >>

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                             Le fait de subir une tempête

                               N’est pas évènement anodin,

                           Lors bateau reste un abri sûr

                         Quand il est éloigné des côtes,

                      Bien qu’une vague … scélérate,

                   Puisse parfois changer le destin.

               Arrive que son bruit rende …fou,

            Le marin, novice, ou mal préparé,

         Sous son crâne, fera quelque dégât,

       Si la folie, sur la raison, prend le pas.

     Voilà pourquoi il vaudra mieux ne pas

    Insister si bonne condition n’y sera pas.

   Vaut mieux rester au port en s’amarrant

 Le plus possible, en double, voire  en triple

Afin que le voilier  ne se fasse   trop chahuter.

Chahuter  comme  en une marmite,  un volcan,

Qui, de  manière  lancinante,  la  nuit, forcément,

Vous  réveillerait, et  en sursaut, voire très souvent.

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                 Tentons de sortir en mer en plein milieu d’après-midi,

                 Un vent de quarante nœuds de force, soufflant du Nord,

                 Oblige à faire demi-tour et à rentrer rapidement au port,

                 Nous n’atteindrons pas  l’île La Palma, aujourd’hui, d’ici.

                  La mer se creuse, de plus en plus, et les vagues clapotent,

                    À l’assaut du franc bord du voilier, le faisant giter un max

                       Quand elles ne passent pas par-dessous le roof… et capote,

                          Arrosés, trempés, ballottés,  à en perdre repère qui désaxe.

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                              On calme le jeu en réduisant et voilure et génois et grande,

                         La mer est en furie au vent arrière, il est temps qu’on rentre,

                     C’est tout juste si, avec rafales, l’on parvient à prendre place

                   Au ponton, nous accueillant  pour attendre  tempête se lasse.

               En double amarrage, double sécurité, lors celle-ci survente

           Le bateau et, le faire monter sur le quai : sans cesse, il tente :

        Tout tremble, résonne, bouge, alors qu’il y a une mer…plate

      Au port mais les drisses cognent aux mâts, voilent flappent.

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     La nuit s’annonce agitée, il faudra se calfeutrer en sa cabine,

     Les amours de tempêtes se font jour, pour humeurs câlines,

     Aux coups de vent répondent : tangage du bateau et roulis,

       Nul besoin de se parler, pour apprécier fureur des déferlis.

         Que de fois et longtemps avons-nous ouvert l’œil, la nuit,

          Pour nous assurer que nous étions bien toujours, en vie,

            Jamais la tempête n’a baissé sa garde ni ralenti son flot

              L’air, c’est bien  pour ventiler, mais là, trop ,c’est trop.

                Après la tempête, un grand calme s’est fait, soudain,

                 Comme si elle n’avait jamais eu lieu, ni début ni fin.

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Extensions

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Il y a comme une grande différence

Entre le calme avant et après la tempête.

Le premier est angoissant par anticipation

De ce qui pourrait venir, surgir, détruire ;

Le second est apaisant… par rétroaction

De ce qui ne s’est pas encore produit

Quand le danger est derrière soi :

Tranquille jusqu’au suivant.

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Une tempête en mer, ça se conçoit bien

Mais, dans un port, on la voit, moins bien,

Du fait que l’on s’y réfugie pour s’en abriter

Sauf, qu’à la Gomera, le vent venait de terre,

Soufflait comme venant d’un véritable enfer !

L’enfer, autant, à la marina, avec les drisses,

Qui sifflaient fort à s’en casser  les tympans

Et les bateaux, les barques, et les voiliers,

Qui se tossaient entre eux aux pontons.

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Port ou marina, c’est pour se mettre à l’abri

De tempêtes et du mauvais temps en général.

Une fois  amarré  à un ponton, sur une panne,

Que peut-il bien  vous arriver  de dramatique :

Rien, sauf, qu’ici, le vent soufflant  de la terre,

Il accélère fort, c’est  encore pire  qu’en mer !

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Les pannes et les voiliers se prennent à bouger

Comme en danse sifflante, et sans discontinuer,

Même à l’intérieur du carré on n’est pas rassuré

Il y a même un petit voilier qui se sera détaché,

Qui entame, de suite, sa course folle, erratique,

Deux autres qui se sont emmêlés leur mature.

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Épilogue

 .

Tempête et comme une allitération : tant pète

Les drisses et les haubans, parfois craquètent,

L’on se sent marin naufragé, loin d’être poète.

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Il n’y a pas que les soubresauts de votre bateau,

Il n’y a pas que grosses vagues chargées d’eaux,

Il y a les bruits : constants, brutaux, infernaux !

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Le vent siffle à l’oreille, chant, à nul autre pareil,

 Mauvais cauchemar, nuit, d’un démon qui braille

Lors auparavant douce brise susurrait merveille.

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À sec de toiles ou presque, on avance à six nœuds,

Le contraste est fort, sans attache, reste dangereux

D’aller à l’avant, sans aucune ligne de vie, périlleux.

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Vent de face, force quarante, tentons sortis du port,

Dans une marmite qui bout et qui nous jette un sort,

Au bout d’une heure, nous n’avons progressé, dehors.

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Il faut prendre la décision : La Palma, un autre jour :

On aime bien faire du bateau, mais pas dans un four,

Nous faut penser préserver nos vies pour nos amours.

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Retour au port, mais le vent ne se calme pour autant

Un vent de terre fait jouer vrais concerts de haubans,

L’urgence absolue consiste à attendre, en patientant.

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Le vent est inconstant, chacun le sait, comme amour,

Est invisible, souvent vaniteux, tempétueux toujours,

Insaisissable, fuit, puis de toutes directions, accourt.

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Dieu merci, Monsieur Météo nous la prévoit, avant.

Dieu merci, mon baromètre me l’indiquera, autant.

Faut qu’il soit fou pour être aussi tendre ou violent.

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Si le baromètre varie lentement : pas de panique.

S’il varie très brusquement, dépression, critique.

S’il fait l’essuie-glace… planquez-vous : épique !

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En mer, y a pas que vent qui fuit, voilier aussi

Pas partant au lof, à la dérive, à la cape assis

Sur vagues qu’il enjambe, comme endormi.

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Tout le monde se presse de rentrer au port

Mais le vrai marin, leur dirait avoir tort :

De se tenir loin des côtes évitera un sort.

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67 – Calligramme

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                                      Le fait de subir une tempête

                               N’est pas évènement anodin,

                           Lors bateau reste un abri sûr

                         Quand il est éloigné des côtes,

                      Bien qu’une vague … scélérate,

                   Puisse parfois changer le destin.

               Arrive que son bruit rende …fou,

           Le marin, novice, ou mal préparé,

         Sous son crâne, fera quelque dégât,

       Si la folie, sur la raison, prend le pas.

     Voilà pourquoi il vaudra mieux ne pas

  Insister si bonne condition n’y sera pas.

Vaut mieux rester au port en s’amarrant

Le plus possible, en double, voire  en triple

Afin que le voilier ne se fasse   trop chahuter.

Chahuter  comme en une marmite,  un volcan,

Qui, de manière  lancinante,  la nuit, forcément,

   Vous  réveillerait, et en sursaut, voire très souvent.

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TEMPÊTE

   Tentons de sortir en mer en plein milieu d’après-midi,

        Un vent de quarante nœuds de force, soufflant du Nord,

            Oblige à faire demi-tour et à rentrer rapidement au port,

              Nous n’atteindrons pas  l’île La Palma, aujourd’hui, d’ici.

                 La mer se creuse, de plus en plus, et les vagues clapotent,

                    À l’assaut du franc bord du voilier, le faisant giter un max

                       Quand elles ne passent pas par-dessous le roof… et capote,

                          Arrosés, trempés, ballottés,  à en perdre  repère  qui désaxe.

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AU PORT DE

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                        On calme le jeu en réduisant et voilure et génois et grande,

                         La mer est en furie au vent arrière, il est temps qu’on rentre,

                     C’est tout juste si, avec rafales, l’on parvient à prendre place

                   Au ponton, nous accueillant  pour attendre  tempête se lasse.

           En double amarrage, double sécurité, lors celle-ci survente

          Le bateau et, le faire monter sur le quai : sans cesse, il tente :

     Tout tremble, résonne, bouge, alors qu’il y a une mer…plate

   Au port mais les drisses cognent aux mâts, voilent flappent.

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LA GOMERA

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    La nuit s’annonce agitée, il faudra se calfeutrer en sa cabine,

     Les amours de tempêtes se font jour, pour humeurs câlines,

     Aux coups de vent répondent : tangage du bateau et roulis,

       Nul besoin de se parler, pour apprécier fureur des déferlis.

       Que de fois et longtemps avons-nous ouvert l’œil, la nuit,

         Pour nous assurer que nous étions bien toujours, en vie,

           Jamais la tempête n’a baissé sa garde ni ralenti son flot

           L’air, c’est bien pour ventiler, mais là, trop c’est trop.

              Après la tempête, un grand calme s’est fait, soudain,

                 Comme si elle n’avait jamais eu lieu, ni début ni fin.

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Forme

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Réduction

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Évocation

 .

Une sorte de forme d’animal,

Du genre d’hippocampe ou d’ours

Le vent n’aura pas de forme précise,

Exerce sa pression sur le baromètre ?

 .

On imagine un cumulus ou stratocumulus

Porteur d’un vent très fort voire constant

Mais passager, comparaison s’arrête là.

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Vent souffle très fort, la pression

De votre baromètre chutera  très

Brutalement et il provoquera des

Bourrasques, voire tourbillons !

  .

Symbolique 

 .

Le vent est un

Mouvement d’air,

Un souffle, un symbole

De l’esprit, insaisissable,

De  l’invisible,  de la force.

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En   mythologie     grecque,

Le vent  est    associé à  Éole,

Dieu,   régisseur   des  vents.

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Et  a contrario,   lors  de  ses

Agitations      tempétueuses,

Devient symbole de vanité,

Instabilité, inconstance

Et alors, comme force

Élémentaire, associé aux Titans,

Il manifeste sa violence et son aveuglement.

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Descriptif

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67 – Tempête au port de La Gomera

Alignement central / Titre mot entiers / Thème météo

Forme courbe  / Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : vent / Symbole de fond : baromètre

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Fond

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Évocation

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67 6

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Un baromètre indique la pression atmosphérique

Précurseur de beau, mauvais temps

Indispensable au sein d’un voilier, pour les vents

Pour rassurer navigateur, équipiers.

 .

Symbolique

Plus que la valeur de la pression en elle-même,

Ce qui importera le plus seront les variations

Observées pour un laps de temps donné.

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Plus ces variations seront marquées,

Plus il sera simple… de tirer certaines

Conclusions : plus celles-ci seront fiables.

Baisse du baromètre de plus de 1 hpa/heure

Signale arrivée mauvais temps heures suivantes.

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Et si cette chute devient  encore bien plus marquée,

Cela sera  signe d’un coup de vent et voire de tempête.

Modifié et mis en forme, source : leguidemeteo.com

 .

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Corrélations

Fond/forme

 .

Le vent est une forme animée ou plutôt d’animation,

Qui  rime, souvent, avec nuage, variations de pression.

Pour la dernière, l’on a coutume d’utiliser  le baromètre,

Mais, ce n’est pas temps sa variation, que précipitations,

Qu’on qualifie de chute brutale  qui crée  des mouvements

D’air qui peuvent, parfois, être soudains ou très violents.

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Ce qui est embêtant est que le vent change, brutalement,

De force et de direction, vous obligeant à virer de bord

À réduire, augmenter la voilure, la border ou lâcher.

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Tempête en mer, et au port, ne seront pas identiques

Même si les baromètres affichent les mêmes valeurs

Au port, le voilier reste fixe et subira, de plein fouet,

Les assauts du vent sifflant très fort dans ses drisses

Il fera le gros dos, tirera sur ses amarres au ponton.

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En mer il épousera la vague qui le pousse au vent,

Ou il luttera contre éléments pour tenir son cap

Au port on peut se mettre à l’abri en un café ;

En mer, êtes à la merci d’un mauvais sort.

 .

Visuel

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Le vent très fort couche flancs et mâts

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