69 -Canyons, cirques de la Gomera

Visuels et textuels >>

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Pour la nature

Et pour la culture,

Toute beauté se mérite.

Nous marchons, en peinant,

Vers le cratère du vieux volcan.

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Prenons le temps qu’il faudra pour

Nous préparer à ce spectacle, imaginé,

Qui  resterait  pour nous  impressionner.

Parait que souvenirs entrent par nos pieds

Est-ce la raison pour composer  une poésie !

.

Avec des pieds pairs  ou  impairs  ou  variés !

Les difficultés s’ajoutent, relevant grand défi

Mais le désir est tel que je souffre en silence,

Jusqu’à ce qu’enfin  récompense, compense.

 .

Combien  de vallées, de ravins, de canyons,

Comptent  l’ile  volcanique  de  La Gomera

Et qu’importe ce sont tous vrais raidillons,

Que ce soit  en les montant, les descendant,

Faciles d’accès, à  pratiquer l’on  vous  dira :

On y a laissé sa sueur en y remuant son sang.

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Parfois  pistes de terre, ou, en pierres   pavées,

Nous accompagnent, en mont, flanc  de  parois

Parfois, des sentiers, sous-bois  fort bien fléchés

Procureront un peu de fraicheur sous les nuages

Parfois, des sentiers pour chèvres, piquant  droit

Sur un fond de canyon ou de vallée vers    village.

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Bonjour  l’équilibre  des genoux, voire  des  pieds,

Canyons et cirques seront  à vos risques et périls,

Vous pouvez vous égarer,  ne plus vous retrouvez,

Une carte, avec bons repères vous sera  bien utile,

Ou vous perdrez des  heures  à  rebrousser chemin

C’est  pourquoi  il faut  partir  tôt,  au petit  matin.

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C’est sûr, c’est pas forêt équatoriale amazonienne

Partir sans carte météo implique un risque fort

Tant les orages sont souvent des plus violents

Et lors, sortir du sentier, serait  avoir tort,

Mais le plaisir d’être en une vraie nature

Révélant peu de traces des humains

Est un moment d’émotion rare

De communion d’univers

Où  les  arbres  verts

Sont superstars

La mousse

Pousse

Fort.

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Extensions

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Il n’y a de paysages d’origine volcanique

Qui ne soient torturés et cela de tous côtés ;

On cherche endroit plat, on n’en trouve pas.

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Sans l’emprise de la forêt et de la végétation,

L’ile n’aurait  rien d’autre  à offrir, à la vue

Et à la vie qu’un grand désert, désolation

Avec aucun coin d’ombre… pour s’abriter,

Aucune source d’eau pure pour se rafraichir.

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C’est à se demander, face à cette terre, aride,

Surtout l’été, de quoi vivraient les habitants !

Sont-ils auto-suffisants : l’ont-ils jamais été !

Ile de survie pendant longtemps, le tourisme

L’a sauvé de dégradation et de démographie.

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Un paysage volcanique est fait de pics et de criques

Celui de La Gomera en est un exemple frappant

Tant nombreux sont les vallées et les à-pics

Et dont le résultat reste époustouflant.

À chaque randonnée, sur le flanc,

On  a  le  cœur  qui  palpite

Et  l’esprit  content :

Canyon habite

Géant

V

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Canyons, criques, creux, cirques, gorges, ravins :

Y a pas que monts, vallées, qui attirent le regard

Car il s’engouffre tout autant dans le vide terrien

Jusqu’à se perdre dans les verticales des falaises.

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Lexique et sémantique des plaines et campagnes,

Différeront, totalement, de ceux  des  montagnes :

Rien n’est plat, tout est en pente, vers haut ou bas,

Tandis qu’en plaine l’horizon à l’infini se profilera.

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Pour les canyons, on croirait bien que toupie, folle,

Est passée par là en creusant longuement son sillon

En suivant le cours d’un torrent et de ses méandres,

Lors il ne s’agit que force de l’eau, du vent, érosion !

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Épilogue

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Gorge étroite et profonde creusée par un cours d’eau

Tout canyon suscite des fantasmes, et des émotions,

Certaines comportent  une succession  de cascades,

D’autres seront à sec  mais toutes  aussi abruptes.

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C’est  bien  sur les vestiges volcaniques, les Roques,

Que se pratique l’escalade, en divers points de l’île,

Ce qui fait apprécier la Gomera tout en grimpant.

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Le site plus spectaculaire est proche Vallehermoso

Roque Cano avec dix voies pour tous les niveaux.

Site Darguayoda, en secteur du village d’Alajero,

Vingt voies d’une hauteur de 40 mètres environ.

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Ailleurs, autour de l’ile,  de nombreuses criques

De galets ou de sable noir, volcanique,  abritent

Des plages sauvages, accessibles par des sentiers

 En pleine nature voire par la route pour certaines.

Nous avons profité d’une plage près de San Sebastian,

Non loin de la Marina et ensuite celle de Valle Gran Rey

Suite à une randonnée qui sous avait bien fatigués rincés

Et il est vrai que ce bain nous aura fait le plus grand bien !

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69 – Calligramme

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Pour la nature

Et pour    la culture,

Toute    beauté    se mérite.

Nous         marchons,     en peinant,

Vers le cratère     C         L  du vieux volcan.

Prenons le temps   A           A    qu’il faudra pour

Nous préparer à ce   N             *     spectacle, imaginé,

Qui  resterait   pour   Y               G    nous impressionner.

Parait que souvenirs  O                  O    entrent par nos pieds

Est-ce la raison pour  N                    M   composer  une poésie !

Avec des pieds pairs   S                       E    ou  impairs  ou  variés !

Les difficultés s’ajou  ¤                         R   tent, relevant grand défi

Mais le désir est tel   D                          A  que je souffre en silence,

Jusqu’à ce qu’en fin   E                           ¤    récompense  compense.

 .

E  T   C I R Q U E S …

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Combien          ¤          de vallées, de ravins         ¤         et de canyons,

Comptent             ¤         l’ile volcanique             ¤          de  La Gomera

Et qu’importe         ¤            ce sont tous            ¤          vrais raidillons,

Que ce soit en           ¤            les montant,         ¤           les descendant,

Faciles d’accès           ¤             à  pratiquer        ¤           l’on  vous  dira,

On y a laissé sa           ¤             sueur en y           ¤          remuant  sangs.

Parfois pistes de        ¤              terre, ou, en         ¤        pierres   pavées,

Nous accompa          ¤              gnent, en mont,      ¤      flanc  de  parois

Parfois, des              ¤             sentiers, sous-bois     ¤     fort bien fléchés

Procureront           ¤            un peu de fraicheur        ¤    sous les nuages

Parfois, des          ¤             sentiers pour chèvres,       ¤    piquant  droit

Sur un fond        ¤            de canyon ou de vallée        ¤     vers    village.

Bonjour l’           ¤            équilibre des genoux          ¤     ou  des pieds,

Canyons et         ¤           cirques seront  à vos          ¤   risques, périls,

Vous pouvez        ¤          vous égarer, ne pas         ¤   vous retrouvez,

Une carte, avec     ¤        bons repères vous       ¤    sera  bien utile,

Ou vous perdrez    ¤       des  heures  à  re     ¤  brousser chemin

C’est pourquoi il    ¤       faut  partir  tôt    ¤   au petit  matin.

C’est sûr c’est pas  ¤    forêt équatoriale  ¤     amazonienne

Partir sans carte   ¤  météo implique  ¤  un risque fort

Tant les orages         ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤          sont violents

Sortir du sentier      ¤ ¤ ¤ ¤      c’est avoir tort

Mais le   plaisir d’être en une vraie  nature

Révélant peu de traces des humains

Est un moment d’émotion rare

De communion d’univers

Où les arbres verts

Sont superstars

La mousse

Pousse

Fort.

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Forme

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Réduction

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Évocation

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Une betterave sucrière

Un citron des plus murs

Ou encore une  toupie !

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L’image d’un canyon tel que le Colorado

Conviendrait bien à cette forme de toupie

Nous sommes en thème de fond du poème.

Une toupie des plus communes, classiques

Droite sur sa pointe,

Et qui ne dévira pas d’un pousse tant que

Vitesse la fait tourner.

 .

Symbolique 

 .

Monde tourne comme une toupie.

Pour certains, la toupie symbolise

L’axe du monde sur lequel tourne

Le globe terrestre le mouvement

Rotatif évoque l’équilibre dans

Un  univers   en mouvement. « 

Comme la vie  d’un Homme,

La  toupie,  lancée, cherche

Son équilibre  sur son axe

Tourbillonne  avec  brio,

Semble  avoir  éternité

Devant elle,  avant de

Perdre, petit à petit,

Vitesse et s’épuiser

S’arrêter au sol

Terrassée par

Course folle

Contre

Forces physiques

Qui régissent notre Univers »

toupie-shop.com/informations-toupie

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Descriptif

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69 – Canyons et cirques de La Gomera 

Alignement central / Titre analogue / Thème rando

Forme conique  / Rimes égales /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : toupie / Symbole de fond : canyon

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Fond

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Évocation 

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Le cirque, creusé par la rivière à l’intérieur

 De ce beau canyon

Roche friable, en cet endroit, laisse comme

Une ile au milieu.

 .

Symbolique

 .

Des paysages à vous couper le souffle

Tel que les monuments naturels de «los Roques»

Piton phonolitiques se détachant forêt du Garajonay.

Le Roque Cano de Vallehermoso, le Canyon d’El Cabrito,

Le Canyon de Guarimiar,  parc rural de Valle Gran Rey

Caractérisé par des cultures en terrasses coincées

Dans une vallée aux hautes parois de 1000m.

Ou encore le parc naturel de Majona !

Modifié et mis en forme, source : d’inspiration personnelle

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Un paysage aussi rude et tourmenté, composé

De cirques,  terrasses,  crevasses  et canyons,

Colonisé, habité, par gens, de tempérament,

Finirait par procurer une âme de passion,

À ce qui n’était, avant, que désert désolé.

On dit souvent qu’humain spolie nature

Ici, c’est tout contraire, il la préserve

Allant jusqu’à en faire une réserve

En forêt primaire et en air pur !

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Canyon, crique, cirque, cratère, marmite

Cinq mots adressant tous : soit l’érosion,

Soit une rupture de sol, un jet de laves.

Le point commun étant être un creux,

Comme rime, qui lui sied, au mieux,

Et qui fonctionne ici parfaitement

Et si le fond n’épouse pas forme

Sait lui faire face, à l’occasion.

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Visuel

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  Vallée comme une enfilade de canyons

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Visuels et textuels >>


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