96 – Descente du Pico do Castelo

Visuels et textuels >>

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Gens parlent montée,

Et rarement de descente

C’est à croire, qu’une fois arrivés  …. là-haut :

Ça plane pour eux et pour autres, rien en bas.

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L’on sait,  pourtant,  qu’en réalité,

La descente  demeure  une épreuve

Aussi chargée d’émotions, efforts,

Que la montée pour les plus forts !

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Elle est, parfois raide, ou tortueuse,

Il faut parfois traverser une pierraille,

Si fait, qu’à la fin, chevilles et genoux,

Ne valent plus rien qui vaille du tout.

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En montagne, rien n’est jamais  plat,

Qu’importe, on finit  par s’habituer,

Et même que l’on se prend au jeu

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La descente peut être dangereuse

Sous les orages, sous la brume,

Qui vous cache vite toute vue.

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L’on se perd dans un dédale

Des sentiers … mal fléchés,

À se retrouver mauvais côté.

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Mont d’où on aperçoit la mer,

Constituera un vrai et sûr repère.

Porto Santo vous procure quatre monts

À monter puis à  descendre  en sécurité.

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Perdu comme en épais brouillard de nos pensées

Il nous faut, vite, descendre de notre petit nuage,

Histoire d’aller trouver  notre bien morne réalité

Qui nous attendent tout en bas et dès le milieu,

Des habitations,  des commerces, rues, foules !

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Le sentier glisse sous  le poids, sous nos pieds,

Quatre heures pour atteindre sommet du pic,

Deux heures seulement, pour le descendre,

Si on n’arrête pas pour reprendre souffle

Boire un peu d’eau, calculer distance.

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Mais une fois en bas,

L’on regarde en… haut,

En se disant  quand même,

Et  à quand la prochaine fois.

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Verticalité nous attire et donne des ailes

Cent fois, grimperions, voir  notre horizon

Se prolonger loin, très loin et de mille façons.

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Dans  telle ile : où qu’on soit, d’où qu’on parte,

On commence au niveau de la mer, niveau zéro,

Plus on approche nuage, plus on s’éloigne d’eau,

Mais là-haut, aucun obstacle n’obstrue, n’écarte.

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Extension

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La descente, ici de 500 mètres de dénivelé

N’est pas celle du Teidé, de Tenerife,

De la hauteur de 3500 mètres :

Différence de quantité d’air,

Différence degré de pente,

De constitution des sols,

De  temps  de  parcours.

Chaque facteur pèsera de

Son poids sur la longueur,

La hauteur et la profondeur

De l’engagement d’un groupe.

Lors un entrainement préalable

Souhaitable : commencer plus petit

Pour finir plus grand et non l’inverse !

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La descente, par le même chemin, est comme un retour en arrière

Qui demande moins d’effort mais procure aussi moins  d’émotion :

C’est un peu comme un retour au point de départ      la civilisation.

Circuit serait différent même si, au final, on            arrive au même

Endroit, continuité est comme chaine sans           fin qui se déroule,

Descendre l’autre coté du mont, aurait              été autre découverte

Mais la distance du trajet aurait été              augmentée et d’autant

Nous étions quelque peu pressé                  par la météo et le temps.

Et nous irons explorer sa face                    nord, mais une autre fois.

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La descente ne posera pas de problème,

Mis à part la chaleur autour de 30 degrés

Car nous avons épuisé  nos réserves  d’eau,

Pendant la montée  mais la ville  de Baleina

Est à nos pieds, à quelques kilomètres : c’est

Promis, nous nous assoieront  à une terrasse,

Pour une bonne bière fraiche, comme on aime,

Avant de revenir à la marina par la grande plage.

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Baleira est la seule ville, proche de 6000 habitants

Avec des airs  d’une station balnéaire  pour touristes,

Mais qui n’en garde pas moins  charme et authenticité

Offrant dans un même lieu, campagne montagne et mer.

Sa plage, en particulier, n’en finit pas de s’étirer plein sud,

À même d’offrir dix façons de se détendre, ou se sportiver !

Marcher sur le sable n’est pas comme sur sentier d’un mont

Plus, encore, la nuit tombée, nous manquions d’une lampe !

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96 – Calligramme

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Gens parlent montée,

Et rarement de descente

C’est à croire, qu’une fois arrivés  …. là-haut :

Ça plane pour eux et pour autres, rien en bas.

L’on sait,  pourtant,  qu’en réalité,

La descente  demeure  une épreuve

Aussi chargée  D d’émotions, efforts,

Que la montée   E   pour les plus forts !

Elle est, parfois   S    raide, ou tortueuse,

Il faut parfois tra  C    verser une pierraille,

Si fait, qu’à la fin    E           chevilles, genoux,

Ne valent plus rien   N            qui vaille du tout.

En montagne, rien     T              n’est jamais  plat,

Qu’importe, on finit     E                     par s’habituer,

Et même que l’on           *                    se prend au jeu.

La descente peut            D                     être dangereuse

Sous les orages,               O                        sous la brume,

Qui vous cache                  *                          vite toute vue.

L’on se perd                      C                         dans un dédale

Des sentiers                      A                               mal fléchés,

À se retrouver                   S                            mauvais côté.

Mont d’où on                    T                        aperçoit la mer,

Constituera un                 E                     vrai et sûr repère.

Porto Santo vous              L             procure quatre monts

À monter puis à               O            descendre  en sécurité.

Perdu comme en épais   *        brouillard de nos pensées

Il nous faut, vite, descendre    P    de notre petit nuage,

Histoire d’aller trouver       I  notre bien morne réalité

Qui nous attendent    C  tout en bas et dès le milieu,

Des habitations,  O  des commerces, rues, foules !

Le sentier glisse,   sous  le poids, sous nos pieds,

Quatre heures pour atteindre sommet du pic,

Deux heures seulement, pour le descendre,

Si on n’arrête pas pour reprendre souffle

Boire un peu d’eau, calculer distance.

Mais une fois en bas,

L’on regarde en… haut,

En se disant  quand même,

Et  à quand la prochaine fois.

Verticalité nous attire et donne des ailes

Cent fois, grimperions, voir  notre horizon

Se prolonger loin, très loin et de mille façons.

Dans  telle ile : où qu’on soit, d’où qu’on parte,

On commence au niveau de la mer, niveau zéro,

Plus on approche nuage, plus on s’éloigne d’eau,

Mais là-haut, aucun obstacle n’obstrue, n’écarte.

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Forme

 .

Réduction

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96 4

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Évocation

 .

Un haut fourneau d’usine d’aciérie,

Un réservoir, un chapeau, une mèche,

Pas de doute, une lampe … encore que 

Ça indique peut-être juste bon chemin ?

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Y a rien à voir entre une lampe et un mont,

Bien que celle-ci puisse être utile, lors nuit !

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Pour une descente de nuit du Pico Castelo,

Il faudrait bien une lampe :

Le chemin est plutôt caillouteux, en haut,

Et mal éclairé jusqu’en bas !

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme

De la lampe

Dont l’huile brûle

Éros est double.

Chez Grimm  la lumière

Seule chasse l’amant

Plutôt  caché  de  l’héroïne.

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La lumière, dans tous

Les contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

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La lumière d’une lampe

Représenterait particulièrement,

Le conscient qui est entre

Les mains et sous le contrôle

De   l’être   humain,   par  contraste

Avec la lumière du soleil,

De nature divine, et voire cosmique.

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Descriptif

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96Porto Santo, descente Pico do Castelo 

Alignement central / Titre droit / Thème rando

Forme courbe/ Rimes libres / Fond éloigné  de forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : chemin

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Fond

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Évocation 

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96 6

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Le chemin de la descente est le même qu’en montée

Tracé au milieu des rochers

Et fraiche et belle végétation plus que verdoyante

Qui ravit de la tête aux pieds

 .

 Symbolique 

On dit le bonheur n’est pas

Au bout du chemin, il est le chemin !

La marche est sans nul doute une activité

Enrichissante qui a inspirée bien des hommes!

Écrivains, philosophes, ou des illustres inconnus

Et ils auront tous été fasciné par la marche,

Par sa symbolique que par la réflexion

Qu’elle favorise spontanément.

Source : Hélène Payet

 . 

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Le chemin de descente est plus connu et plus rapide

Que celui de montée où l’on peut toujours se tromper !

Pour autant, sauf à être en pleine nuit, aucun rapport

Entre lampe et n’importe quel sentier sur une colline.

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Il y a monts et monts, et même «monts et merveilles»

Tout ce qui nous ferait monter, là-haut, nous éveille :

Il n’y aurait de randonnées, à nulle autres pareilles.

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Quand on suit un chemin nous rapprochant divin

En faisant du sommet, et son désir et son destin

Et bien qu’il y ait loin, de la coupe aux lèvres,

On marche avance encore et ce sans trêve.

  .

Visuel

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La descente du Pico do Castello

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