469 – L’amour, ça dit qui, quoi, au juste ?

 Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

Perçu bonheur, maladie,

Amour s’alimente de non-dits.

Aimer, c’est ceci, aimer, c’est cela,

Chacun y va de son couplet ou refrain.

J’aime, n’aime pas, ne me prononce pas,

Mon Monde ne serait pas dominé par cela.

Lors chacun y va de sa propre représentation,

Veut l’imposer à l’autre comme une définition.

L’amour ne se définit  et il se vit simplement

Quelque part entre le monde animal, divin.

La religion le ferait pencher vers le divin,

Tandis que la réalité vers l’animalité.

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Personne n’aura tort  ni raison :

Homme est un être d’exception.

Aimer, c’est, à l’autre, penser

Et cela, tous les jours,

De toute l’année.

Aimer, c’est, de tenir à lui,

Comme à l’ami

Pour  toujours.

Aimer, c’est, rêver de lui

Autant de nuits

Que de jours.

Aimer, c’est s’émotionner

Cœur emballé

Par ses tours.

Aimer, c’est, imaginer tour

Monde traduit

Dans celui-ci.

Aimer, c’est, se donner à lui,

En bon secours

Y compris au lit !

Aimer, c’est, avec l’autre, parler

D’esprit humanité

En tout, tout autour.

Aimer, c’est, avec l’autre, partager

Tout ce que l’on … a,

Et tout ce que l’on est.

Aimer, c’est, donner, non reprendre

Toute sa confiance

En l’autre.

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L’amour est un mot souvent galvaudé,

Qui veut tout dire et rien dire, à la fois :

Amour de l’argent, de l’autre, une valeur,

D’une idée,  d’un animal, objet, etcetera.

Il n’est pas seulement désiré, consommé

Accepté ou refusé, consenti ou interdit

Est  évoqué, narré,   chanté,  poétisé,

Sublimé et autant décrié que dénié

Meurtri, sali, abandonné, trompé.

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Extensions   

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On le sait fragile, et, subtil, et, éphémère,

Et pourtant on le cherche, sa vie entière.

Prête existence autonome, immanente,

Il n’est pas qu’en moi, en l’autre : il est

Autant entre les deux voire … au-dessus.

Il est bien partout mais si on n’y croit pas,

Si on n’en veut pas, on ne le trouve nulle part.

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Rien d’étonnant qu’amour ait à voir le religieux :

Si l’on y croit pas, il n’existe pas mais si l’on y croit,

Il n’y a plus que lui qui subsiste. De là à dire que

L’amour nous prend, nous attache ou… sépare,

Nous échappe à la fois, il n’y a qu’un pas que

Certains franchissent  mais d’autres … pas !

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En tout état de cause, l’amour se transformera

Se diversifiera bien qu’il procède de la même énergie

Pour tout et pour tous : un vrai mystère que l’on est pas

Prêt d’éclaircir en entier : une vie ne suffit pas à l’épuiser.

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Donner dizaine de définitions de l’amour c’est n’en donner aucune,

C’est mettre au même plan, sa fortune et infortune consubstantielle

Peut-être y a-t-il des degrés, peut-être y-a-t-il intensités … échelles.

Peut-être de nature plutôt corporelle, de nature plutôt spirituelle,

Pourquoi pas cordiale, ou mystique, ou pourquoi pas sexuelle

Mais à y bien réfléchir, l’amour est de nature holistique

Il subsume le sexe, le corps, cœur, esprit, âme.

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Amour a une et cent définitions

Autant dire qu’elle n’en a aucune,

Ou que chacun se définit la sienne,

À laquelle il adhérera plus ou moins.

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Il en serait de même pour le bonheur,

Et pour bien d’autres choses de valeur

Tout ce qui est subjectif restera sujet,

À nombre interprétations, opinions.

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Je ne vous impose pas la mienne,

Mais comme une bonne recette

Comportera cinq ingrédients

Si un fait défaut, attention.

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Le sexe, disons sexualité ;

Le corps, disons sensualité ;

Le cœur, disons… l’affectivité

L’esprit, disons, toute sa pensée

Et enfin l’âme, par sa spiritualité !

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Fragments 

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Amour veut-il tout dire en vue de masquer

Au mieux qu’il ne voudrait en fait rien dire :

Comme trop d’informations tue l’information,

Mettre de l’amour partout finirait par le noyer.

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Il y a beaucoup de diversité dans ce qu’on aime

Comme il y a beaucoup de degrés et d’intensités

Aimer concepts comme liberté, égalité, fraternité

N’est pas aimer un plat, un vêtement, un  poème.

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« J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois »,

D’Alfred de Vigny n’a pas même objet, sujet que

 « J’aime leçon du corps, en noir, au fond du Bois »

Dans ce dernier, il s’agira d’un pastiche, je crois.

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Lors on compare l’amour à  ballon, vase, pipette,

Ce n’est pas tant objet qui le reflète  qu’extension.

Il se gonfle, il se retient, se délecte et puis se vide :

S’il est fort il pompe tout désir et si faible, l’ignore.

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Tout comme l’on ne peut pas ne pas communiquer,

On ne peut vivre sans aimer. Aimer qui, aimer quoi

Serait la bonne question : soi, les autres, le Monde,

Ou les trois à la fois, si ce n’est l’inverse : tout haïr.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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Perçu bonheur, maladie,

Amour s’alimente des non-dits.

Aimer, c’est ceci   *    aimer, c’est cela,

Chacun y va de son  *    couplet ou refrain.

J’aime, n’aime pas,      L    ne me prononce pas,

Mon Monde ne serait     ‘         pas dominé par cela.

Lors chacun y va de sa    A      propre représentation,

Veut l’imposer à l’autre   M      comme une définition.

L’amour ne se définit    O     et il se vit simplement

Quelque part entre le   U     monde animal, divin.

La religion le ferait   R  pencher vers le divin,

Tandis que la réa    *  lité vers l’animalité.

Personne n’au     *  ra tort ni raison :

Homme est un être d’exception.

Aimer, c’est, à l’autre, penser

Et cela, tous les jours,

De toute l’année.

Aimer, c’est, de tenir à lui,

Comme à l’ami

Pour  toujours.

Aimer, c’est, rêver de lui

Autant de nuits

Que de jours.

Aimer, c’est s’émotionner

Cœur emballé

Par ses tours.

Aimer, c’est, imaginer tour

Monde traduit

Dans celui-ci.

Aimer, c’est, se donner à lui,

En bon secours

Y compris au lit !

Aimer, c’est, avec l’autre, parler

D’esprit humanité

En tout, tout autour.

Aimer, c’est, avec l’autre, partager

Tout ce que l’on … a,

Et tout ce que l’on est.

Aimer, c’est, donner, non reprendre

Toute sa confiance

En l’autre.

L’amour  V   est un mot souvent   Q  galvaudé,

Qui veut    E   tout dire, rien dire    U    à la fois :

Amour de   U   l’argent, de l’autre     I  une valeur,

D’une idée    T   d’un animal, objet     *      etcetera.

Il n’est pas     *   seulement, désiré      Q  consommé

Accepté ou    D    refusé, consenti      U       interdit

Est évoqué    I      narré,   chanté     O     poétisé,

Sublimé,      R     autant décrié       I que dénié

Meurtri,      E    sali, abandonné  ?  trompé.  

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Forme

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Évocation

Un ballon à gonfler

Ou un ballon d’amour

Qu’on aurait peu gonflé !

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L’amour est comme un ballon

Il se gonfle et se dégonfle aussi vite

Qu’on le mette à l’endroit ou en l’envers

Ne changerait rien à son flux d’énergies !

L’amour comme un ballon qui se gonfle

Et qui nous emporterait un autre monde,

Voilà qui pour ma part, me convient bien.

 .

 Symbolique

 .

En rêve,

Le ballon symbolise

Les       projets     chimériques

Nous     faisons      assez       souvent.

Le voir        s’élever     en airs    annoncera

Succès faciles   mais      qui ne dureront  

Pas,    à  moins que    nous  ne  nous

Donnions beaucoup de peine

Pour les maintenir

 .

En   très  bon état.

Vous voyez lancez

Un  ballon  en  air,

Dit que vous serez

Habile à vous servir

De  vos    affections

Ou vos aventures,

Pour   en   tirer un

 Avantage personnel.

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Fond

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Évocation 

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 .

L’amour est un soutien physique,

Cordial, mental et moral,

C’est ce qui nous aide à tenir debout

Quand tout s’effondre.

Symbolique 

 .

L’amour est la plus belle chose au monde,

Il n’est donc pas  surprenant qu’il existe

Autant  de  symboles  de  nos   amours :

Lors, beaucoup d’amoureux s’en offrent,

Régulièrement pour prouver, à l’être aimé

Qu’il est leur raison d’être, et ce qui est beau,

C’est de remarquer que, malgré le temps passé,

De nombreux symboles de l’amour persistent encore

Prouvant une fois de plus qu’amour est plus fort que tout.

Modifié et mis en forme, source : parlerdamour.fr

 .

Fond/forme 

 .

L’amour, chacun sait, est enfant de bohème

Il est toujours dans        des situations extrêmes

Qui nous rendrait                  écarlate et puis blême.

 

L’amour est un réel                          insoluble problème

Mais c’est aussi pour                           cela qu’on l’aime.

 

L’amour : amour,                          parlons-en, toujours

Il nous prend et nous                     file entre les doigts

Bien que les mains                 jointes pour le retenir.

 

S’il rime avec bon        heur lors il est à l’heure,

Il nous abandonne ensuite, traitre, voleur.

 

Le  fond   recouvre   la forme,    gonflé

En  haut, plat, et  long, en  attente,

Tout en bas, avant, face à face 

Là, côte à côte, après,

Dos    à      dos,

Absent.

 .

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