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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
Perçu bonheur, maladie,
Amour s’alimente de non-dits.
Aimer, c’est ceci, aimer, c’est cela,
Chacun y va de son couplet ou refrain.
J’aime, n’aime pas, ne me prononce pas,
Mon Monde ne serait pas dominé par cela.
Lors chacun y va de sa propre représentation,
Veut l’imposer à l’autre comme une définition.
L’amour ne se définit et il se vit simplement
Quelque part entre le monde animal, divin.
La religion le ferait pencher vers le divin,
Tandis que la réalité vers l’animalité.
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Personne n’aura tort ni raison :
Homme est un être d’exception.
Aimer, c’est, à l’autre, penser
Et cela, tous les jours,
De toute l’année.
Aimer, c’est, de tenir à lui,
Comme à l’ami
Pour toujours.
Aimer, c’est, rêver de lui
Autant de nuits
Que de jours.
Aimer, c’est s’émotionner
Cœur emballé
Par ses tours.
Aimer, c’est, imaginer tour
Monde traduit
Dans celui-ci.
Aimer, c’est, se donner à lui,
En bon secours
Y compris au lit !
Aimer, c’est, avec l’autre, parler
D’esprit humanité
En tout, tout autour.
Aimer, c’est, avec l’autre, partager
Tout ce que l’on … a,
Et tout ce que l’on est.
Aimer, c’est, donner, non reprendre
Toute sa confiance
En l’autre.
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L’amour est un mot souvent galvaudé,
Qui veut tout dire et rien dire, à la fois :
Amour de l’argent, de l’autre, une valeur,
D’une idée, d’un animal, objet, etcetera.
Il n’est pas seulement désiré, consommé
Accepté ou refusé, consenti ou interdit
Est évoqué, narré, chanté, poétisé,
Sublimé et autant décrié que dénié
Meurtri, sali, abandonné, trompé.
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Extensions
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On le sait fragile, et, subtil, et, éphémère,
Et pourtant on le cherche, sa vie entière.
Prête existence autonome, immanente,
Il n’est pas qu’en moi, en l’autre : il est
Autant entre les deux voire … au-dessus.
Il est bien partout mais si on n’y croit pas,
Si on n’en veut pas, on ne le trouve nulle part.
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Rien d’étonnant qu’amour ait à voir le religieux :
Si l’on y croit pas, il n’existe pas mais si l’on y croit,
Il n’y a plus que lui qui subsiste. De là à dire que
L’amour nous prend, nous attache ou… sépare,
Nous échappe à la fois, il n’y a qu’un pas que
Certains franchissent mais d’autres … pas !
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En tout état de cause, l’amour se transformera
Se diversifiera bien qu’il procède de la même énergie
Pour tout et pour tous : un vrai mystère que l’on est pas
Prêt d’éclaircir en entier : une vie ne suffit pas à l’épuiser.
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Donner dizaine de définitions de l’amour c’est n’en donner aucune,
C’est mettre au même plan, sa fortune et infortune consubstantielle
Peut-être y a-t-il des degrés, peut-être y-a-t-il intensités … échelles.
Peut-être de nature plutôt corporelle, de nature plutôt spirituelle,
Pourquoi pas cordiale, ou mystique, ou pourquoi pas sexuelle
Mais à y bien réfléchir, l’amour est de nature holistique
Il subsume le sexe, le corps, cœur, esprit, âme.
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Amour a une et cent définitions
Autant dire qu’elle n’en a aucune,
Ou que chacun se définit la sienne,
À laquelle il adhérera plus ou moins.
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Il en serait de même pour le bonheur,
Et pour bien d’autres choses de valeur
Tout ce qui est subjectif restera sujet,
À nombre interprétations, opinions.
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Je ne vous impose pas la mienne,
Mais comme une bonne recette
Comportera cinq ingrédients
Si un fait défaut, attention.
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Le sexe, disons sexualité ;
Le corps, disons sensualité ;
Le cœur, disons… l’affectivité
L’esprit, disons, toute sa pensée
Et enfin l’âme, par sa spiritualité !
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Fragments
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Amour veut-il tout dire en vue de masquer
Au mieux qu’il ne voudrait en fait rien dire :
Comme trop d’informations tue l’information,
Mettre de l’amour partout finirait par le noyer.
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Il y a beaucoup de diversité dans ce qu’on aime
Comme il y a beaucoup de degrés et d’intensités
Aimer concepts comme liberté, égalité, fraternité
N’est pas aimer un plat, un vêtement, un poème.
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« J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois »,
D’Alfred de Vigny n’a pas même objet, sujet que
« J’aime leçon du corps, en noir, au fond du Bois »
Dans ce dernier, il s’agira d’un pastiche, je crois.
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Lors on compare l’amour à ballon, vase, pipette,
Ce n’est pas tant objet qui le reflète qu’extension.
Il se gonfle, il se retient, se délecte et puis se vide :
S’il est fort il pompe tout désir et si faible, l’ignore.
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Tout comme l’on ne peut pas ne pas communiquer,
On ne peut vivre sans aimer. Aimer qui, aimer quoi
Serait la bonne question : soi, les autres, le Monde,
Ou les trois à la fois, si ce n’est l’inverse : tout haïr.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Perçu bonheur, maladie,
Amour s’alimente des non-dits.
Aimer, c’est ceci * aimer, c’est cela,
Chacun y va de son * couplet ou refrain.
J’aime, n’aime pas, L ne me prononce pas,
Mon Monde ne serait ‘ pas dominé par cela.
Lors chacun y va de sa A propre représentation,
Veut l’imposer à l’autre M comme une définition.
L’amour ne se définit O et il se vit simplement
Quelque part entre le U monde animal, divin.
La religion le ferait R pencher vers le divin,
Tandis que la réa * lité vers l’animalité.
Personne n’au * ra tort ni raison :
Homme est un être d’exception.
Aimer, c’est, à l’autre, penser
Et cela, tous les jours,
De toute l’année.
Aimer, c’est, de tenir à lui,
Comme à l’ami
Pour toujours.
Aimer, c’est, rêver de lui
Autant de nuits
Que de jours.
Aimer, c’est s’émotionner
Cœur emballé
Par ses tours.
Aimer, c’est, imaginer tour
Monde traduit
Dans celui-ci.
Aimer, c’est, se donner à lui,
En bon secours
Y compris au lit !
Aimer, c’est, avec l’autre, parler
D’esprit humanité
En tout, tout autour.
Aimer, c’est, avec l’autre, partager
Tout ce que l’on … a,
Et tout ce que l’on est.
Aimer, c’est, donner, non reprendre
Toute sa confiance
En l’autre.
L’amour V est un mot souvent Q galvaudé,
Qui veut E tout dire, rien dire U à la fois :
Amour de U l’argent, de l’autre I une valeur,
D’une idée T d’un animal, objet * etcetera.
Il n’est pas * seulement, désiré Q consommé
Accepté ou D refusé, consenti U interdit
Est évoqué I narré, chanté O poétisé,
Sublimé, R autant décrié I que dénié
Meurtri, E sali, abandonné ? trompé.
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Forme
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Évocation
Un ballon à gonfler
Ou un ballon d’amour
Qu’on aurait peu gonflé !
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L’amour est comme un ballon
Il se gonfle et se dégonfle aussi vite
Qu’on le mette à l’endroit ou en l’envers
Ne changerait rien à son flux d’énergies !
L’amour comme un ballon qui se gonfle
Et qui nous emporterait un autre monde,
Voilà qui pour ma part, me convient bien.
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Symbolique
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En rêve,
Le ballon symbolise
Les projets chimériques
Nous faisons assez souvent.
Le voir s’élever en airs annoncera
Succès faciles mais qui ne dureront
Pas, à moins que nous ne nous
Donnions beaucoup de peine
Pour les maintenir
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En très bon état.
Vous voyez lancez
Un ballon en air,
Dit que vous serez
Habile à vous servir
De vos affections
Ou vos aventures,
Pour en tirer un
Avantage personnel.
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Fond
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Évocation
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L’amour est un soutien physique,
Cordial, mental et moral,
C’est ce qui nous aide à tenir debout
Quand tout s’effondre.
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Symbolique
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L’amour est la plus belle chose au monde,
Il n’est donc pas surprenant qu’il existe
Autant de symboles de nos amours :
Lors, beaucoup d’amoureux s’en offrent,
Régulièrement pour prouver, à l’être aimé
Qu’il est leur raison d’être, et ce qui est beau,
C’est de remarquer que, malgré le temps passé,
De nombreux symboles de l’amour persistent encore
Prouvant une fois de plus qu’amour est plus fort que tout.
Modifié et mis en forme, source : parlerdamour.fr
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Fond/forme
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L’amour, chacun sait, est enfant de bohème
Il est toujours dans des situations extrêmes
Qui nous rendrait écarlate et puis blême.
L’amour est un réel insoluble problème
Mais c’est aussi pour cela qu’on l’aime.
L’amour : amour, parlons-en, toujours
Il nous prend et nous file entre les doigts
Bien que les mains jointes pour le retenir.
S’il rime avec bon heur lors il est à l’heure,
Il nous abandonne ensuite, traitre, voleur.
Le fond recouvre la forme, gonflé
En haut, plat, et long, en attente,
Tout en bas, avant, face à face
Là, côte à côte, après,
Dos à dos,
Absent.
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