Des mots, dans les dictionnaires :
Y en a vingt mille, tous ordinaires.
On n’en utiliserait que trois mille
Pas, toujours, le bon, qu’il faut.
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Écrivez-moi en mots simples
En utilisant que bons mots,
Est quadrature d’un cercle
Pour nombre de matières,
Telles que médecine, droit,
Qui ont leur propre univers.
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J’ai cru bien vous comprendre
Car vos mots sont dans dictionnaires
Mais voilà que tout est de travers,
J’ai dû confondre un nombre de mots.
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Nous ne manquons pas de …. mots,
Nous manquons juste des ….. bons ;
Nous ne sommes pas des …. idiots !
Nous sommes juste un peu … cons,
Ou trop familiers du … mot-à-mot,
Dont bon nombre se révèlent abscons.
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Bien que j’écrive de mes mains,
Ce qu’il en ressort est : pied-beau.
Si chaque mot a bien plusieurs sens
De même, un sens a plusieurs mots.
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Entre vrai, faux, contre, et non-sens
Je ne donnerai pas cher de ma peau
Non-lieu est le fâcheux contretemps
Qui laissera mon affaire, en suspens.
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Ainsi tout un vocabulaire juridique,
À tous nous de meure hermétique.
Ce n’est pas la question du mot,
C’est bien question du sens,
Dont il se prévaut !
.
Je peine à croire ce que j’entends,
Et si je réplique comprend travers,
De face, de dos, de profil, d’accord,
Mais, de travers, est perdre le nord.
Si l’on me dit : la porte, je la prends,
Est-ce pour sortir, pour la refermer :
Le mot porte s’importe ou s’exporte,
Fonction du contexte ou portabilité.
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Tout ce que ce mot simple. m’apporte,
Est une entrée me servant de … sortie.
Ce ne sont pas les mots qui pèchent :
C’est le poisson qui fait le pécheur.
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Extension
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Je ne suis pas certain de les avoir trouvés
Pour vous dire, et de façon claire et précise,
Ce qui m’a trotté, dans la tête, en les écrivant.
C’est un comble, tout de même, que de douter
Des mots qu’on emploie tous les jours sans piper.
Pour être sûr de comprendre ce que l’on nous dit,
On devrait le répéter «mot pour mot» et prendre
Chaque mot, comme sien, avec la signification,
Qu’on a acquis en son dictionnaire personnel.
C’est donc si difficile de bien communiquer.
Toutes les théories du langage vous disent
Qu’il y a la lettre et puis qu’il y a l’esprit ;
C’est une métaphore de l’humain qui a
Un corps dicible, une âme indicible !
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Un écrivain est quelqu’un qui cherche ses mots
Pour raconter ce qui lui vient à l’esprit, cœur :
Arrive qu’il s’en approche sans jamais trouver,
Cherchant perfection, enrage en insatisfaction.
Les mots des uns… n’étant pas ceux des autres,
Comment choisir des mots qui parleront à tous,
Tout en respectant fond et forme de ses pensées.
«Tout ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement»
Dixit Boileau, d’accord mais chèrement souvent.
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Attention «un bon mot» et «le bon mot»
Diffèrent quelque peu dans la sémantique
Un bon mot est un mot d’esprit, d’humour,
Le bon mot est le mot exact, mot qu’il faut !
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Le «mot à mot» ne convient pas : la phrase
N’est pas successions de mots qui s’enfilent,
De même, changer un mot par un synonyme,
Altère le sens de la phrase, selon les contextes.
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Et puis il y a les mots «valise», «passe partout»
Qu’on emploie tout le temps, à défaut, c’est fou !
Et puis il y a : la prosodie, l’intonation, l’intention
Sans parler de la syntaxe qui prêtent à confusions !
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Épilogue
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Les bons mots font les bonnes histoires,
Ils sont de ceux qui nous portent à croire
Comme s’ils étaient justes… bien notoires
Déjà avalisés par mots en notre mémoire.
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Voilà bien tout un programme et un art
De la rhétorique qui emporte l’adhésion
Parfois basée sur la raison ou l’émotion,
Et qui ne laisse personne, seul, à l’écart.
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Et puis l’on ne parle pas comme on écrit,
On vous dit : vous parlez comme un livre,
De la même façon qu’on ne lira pas pareil
Si on le fait avec les yeux ou à voix haute.
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Nous ne manquons pas de mots : des bons,
Et ce ne sont pas les mêmes selon auditoire,
Les conférenciers connus, doués, accessibles
Qui vulgarisent tout sans trahir leur langage.
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Que dire de plus sinon qu’en choix des mots,
Un bon dico pourra aider, faut tout de même
Connaitre ses lecteurs et si on n’en pas encore
C‘est un peu la planche à l’eau, quelle surnage.
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879 – Calligramme
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Des mots, dans N les dictionnaires :
Y en a vingt mille, E tous ordinaires.
On n’en utiliserait * que trois mille
Pas, toujours, le bon, M qu’il faut.
Écrivez-moi en mots A simples
En utilisant que N bons mots,
Est quadrature Q d’un cercle
Pour nombre U de matières,
Telles que O médecine, droit,
Qui ont N leur propre univers.
S ………………………
J’ai cru bien vous comprendre
Car vos mots sont dans dictionnaires
Mais voilà que tout est de travers,
J’ai dû confondre un nombre de mots.
Nous ne manquons pas de …. mots,
Nous manquons juste des ….. bons ;
Nous ne sommes pas des …. idiots !
Nous sommes juste un peu … cons,
Ou trop familiers du … mot-à-mot,
Dont bon nombre se révèlent abscons.
.
Bien que j’écrive de mes P mains,
Ce qu’il en ressort est A pied-beau.
Si chaque mot a bien S plusieurs sens
De même, un sens * a plusieurs mots,
Entre vrai faux D contre, et non-sens
Je ne donnerai E pas cher de ma peau
Non-lieu est * le fâcheux contretemps
Qui laissera M mon affaire, en suspens.
Ainsi tout un O vocabulaire juridique,
À tous nous de T meure hermétique.
Ce n’est pas la S question du mot,
Mais de quel sens, donc, il se prévaut !
.
Je peine à croire D ce que j’entends,
Et si je réplique E comprend travers
De face, de dos, S de profil, d’accord,
Mais, de travers, * est perdre le nord,
Si l’on me dit : la B porte, je la prends
Est-ce pour sortir, O pour la refermer !
Le mot porte s’im N porte ou s’exporte,
Fonction du con S texte ou portabilité,
Tout ce que ce mot * simple. m’apporte,
Est une entrée me * servant de … sortie.
Ce ne sont pas les * mots qui pèchent :
C’est le poisson * qui fait le pécheur.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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On peut y voir un empilement
De bols, ou voire de saladiers,
De livres ou de dictionnaires
Ou n’importe quelles écritures.
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Ces quatre livres nécessitent
Un dictionnaire pour les lire :
Il en serait de même à décoder
Certaines de leurs écritures.
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Symbolique
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Un livre est un document écrit formant unité
Et conçu comme tel, composé de pages reliées
Les unes aux autres, un support de l’écriture
Permettant la diffusion, et la conservation,
De textes, images, de natures très variées.
Œuvre de l’esprit, conçue par un auteur,
Le livre sert d’interface avec un lecteur,
Objet culturel lié à l’histoire humaine,
Permet de transmettre du sens selon
Une forme matérielle, particulière,
Au-delà de l’espace et du temps,
Pour le lecteur, sera l’extension
De la mémoire, l’imagination.
Modifié, source : Wikipédia
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Descriptif
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879 – Ne manquons pas de mots : des bons !
Alignement central / Titre serpentin / Thème langue
Forme pointe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : flèche / Symbole de fond : flèche
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Fond
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Évocation
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Ces quatre livres nécessitent
Un dictionnaire pour les lire :
Il en serait de même à décoder
Certaines de leurs écritures.
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Symbolique
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Ecriture révèle le plus profond
Et le plus secret de sa personne.
Tous les signes, toutes les traces,
Toutes lignes, rythmes et formes
Et mise en pages, parlent comme
Style, signature de reconnaissance.
Au geste d’écrire correspond l’intériorité.
L’écriture est révélatrice de chacun et cela
Est d’autant plus vrai, d’autant plus visible,
D’autant plus fort quand on écrit une lettre
À la main à quelqu’un sur papier blanc vierge.
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Corrélations
Fond/forme
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Un livre est un assemblage, une succession
De mots écrits et lus de manière linéaire,
De gauche à droite et, parfois, l’inverse !
Les mots ont out un sens et une utilité :
Le plus petit, 2 caractères jusqu’à 24.
Avec …. Anticonstitutionnellement.
Un empilement d’objets et pourquoi pas livres
Ça rime un peu, beaucoup avec des mots ivres,
Des lexiques qui s’accordent à ma sémantique
Tant et si bien si la forme n’épouse pas le fond,
Du moins elle l’évoque, et cela me suffit bien !
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Visuel
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Ou Google Translater
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