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Visuels scénario
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On dit que la parole est d’argent,
mais que le silence est d’or,
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que le pire usage de la langue,
ce sera pour déclarer la guerre,
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et le meilleur est, pour la finir,
comme pour déclarer l’amour.
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Textuel calligramme
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- Ah quel bel adage et beau partage, trouver le meilleur et éviter le pire, un seul mot dérapant met en colère alors qu’on n’y pensait pas vraiment. Des mots blessants provoquent des guerres ; des mots réconfortant rétablissent la paix : la langue est une arme et un médicament. On peut vexer en utilisant un langage trop savant ; on peut troubler par un langage émotionnant ; on peut convaincre par un langage argument ; on peut tromper par un langage à double sens. D’humeur égale, un mot pas plus haut que l’autre : chacun veut être ainsi ! Sommes-nous et restons-nous maitre du choix de mots, du ton employé. Il n’y a pas que la langue qui soit la meilleure et la pire des choses, comme le prétend le poète Esope, il y a aussi homme, femme, enfant, avec part de violences et lâchetés : s’agit-il, pour autant, de marginalités ! Quand une femme est portée aux nues, une autre est trainée en boues, nue ; quand un homme monte en piédestal, un autre souffre d’être son vassal ; quand un enfant accuse son innocence, un autre se défend par sa féroce violence. La langue dit les mots qu’elle voit, l’image voit les mots qu’elle dit : une chose est une autre et contredit leur mariage en meilleur sinon en pire. Mes mots sont des pensées qui soutirent un flot d’images jusqu’aux profonds soupirs. Voilà qui est dit, qui est fait, imagé : le reste, bon ou mauvais, est à jeter. Nulle part, d’ailleurs, il nous est dit de quelle langue, précisément, il s’agit : celle de ma chérie, me comble, me ravit, je ne l’ai jamais gouté ailleurs qu’en un lit. La langue est la meilleure et la pire des choses : à chacun d’en décider, de prendre parti. Je suppute qu’une pute, on se la culbute pour de l’argent et non du sentiment. Je suppose qu’une rose, on ne la propose que pour l’émotion, suscitée par son parfum.
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Textuel extension
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- La langue est un moyen d’enchantement tout autant que de désenchantement : on le voit bien en politique en particulier lors des campagnes électorales pour les présidentielles. Chaque candidat promet de réenchanter le monde mais comme « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutes » comme le dit Henri Queuille, assertion reprise par Charles Pasqua puis par Jacques Chirac, les lendemains de vote favorable sont voués au désenchantement, ce d’autant que les promesses sont fortes. Prendre langue avec quelqu’un, une association, une institution, s’informer de ce qui se passe, de l’état d’une affaire, du caractère et dispositions dans lesquelles sont ceux avec qui l’on doit traiter ! Le langage peut devenir la pire des choses si on ne s’y astreint pas. C’est tout un art dû à la diplomatie que de se mettre au diapason de ses interlocuteurs sans se trahir soi-même ni perdre la face : la guerre peut dépendre du choix des mots comme ultimatum. Les mots créent, entretiennent, résolvent nombre de conflits, suscitent autant usage de bombes qu’ils les désamorcent. L’expression de « prendre langue avec quelqu’un » n’est pas à prendre au sens propre mais figuré. Des langues parlées, il y en a des centaines, des langues buccales, une seule et même. Le rapport entre les deux est direct : sans langue, impossible de parler. La langue sert à manger et à parler mais elle a une toute autre fonction : celle d’approfondir le baiser amoureux en croisant les langues entre les deux palais. Certains l’aiment chaud, d’autres insupportent mais on ne peut rester de marbre devant un tel geste.
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Textuels symboliques
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Langue
- Symbolique de forme : Qui ne s’est jamais amusé à se tirer la langue devant la glace, des fois ! Et, pourtant, force est de constater, que cet attribut du corps humain est celui qu’on dévoile le moins au public. Symboliquement, la langue est comparée à la flamme destructrice ou purificatrice. Organe du goût, outil indispensable à la parole. C’est en cela qu’elle est dangereuse : elle parle et dévoile sa pensée. : Wikireve
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Impertinence
- Symbolique de fond : L’impertinence est une manière irrespectueuse de parler et d’agir qui relève de l’arrogance, synonyme d’effronterie, voire d’insolence. Les journalistes, les écrivains, les hommes politiques, les comiques français peuvent utiliser cette forme littéraire, dans un but de reconnaissance de leur travail, le plus souvent pour décrier des injustices sociales ou simplement parce qu’ils n’aiment pas certaines personnalités. wikipedia.org/wiki/Impertinence
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Corrélations > meilleure/ pire des choses, en vérité, s’en passer
- Liens fond/forme: Ceux qui n’ont pas de langue ou coupée, sont ou deviennent muets, mais pas sourds. La meilleure et la pire des choses, en vérité, mais quoiqu’il en soit, comment s’en passer ! Prendre contact avec est aussi prendre langue. La langue serait double : organe et fonction ! Organe pour goût et fonction pour la parole. Ce qui ne simplifiera, en rien, son utilisation. La versification contrainte et libre la fait mixte comme étant adepte du bon gout, et prolixe mais quel que soit le fond, sa forme subsiste et la langue, rentrée ou sortie, persiste.
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Langage
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Système d’expression
Et de … communication,
Commun à un groupe social
Ou communauté linguistique,
Dialecte, idiome, parler, patois.
Langage, style incompréhensible
Ou grossièrement … incorrect.
Baragouin, jargon, charabia
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Facteur de cohésion d’individu
À individu, de groupe à groupe :
On voit que : société se désagrège,
Dès qu’elle abandonner sa langue
Ou que celle-ci peu à peu se relâche.
On comprend que minorité ethnique,
Tienne beaucoup à conserver sa langue
Comme gage de son unité, son identité !
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« 1. Confusion des langues consécutive à la Tour de Babel marquant la diversification de la langue, la conséquence d’obscurcissement des esprits commandant le passage progressif de l’unité à la multiplicité. 2. Don des langues marquant le retour à un état central, synthétique à partir duquel les modalités de la forme, expression apparaissent comme des adaptations nécessaires mais d’ordre contingent. »
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La langue fait encore référence au langage parlé. Parler une langue étrangère évoque la peur de n’être pas compris par les autres ou d’une incompréhension de ce qui se dit autour de nous, d’une incapacité à entrer en dialogue avec les autres. Le langage, écrit ou parlé, est imprégné de valeurs symboliques : images, idées, émotions, sonorités, graphismes, etc., dans ce qu’il exprime, mais aussi dans une certaine mesure dans ce qu’il n’exprime pas. Le passage du mot à la réalité, c’est l’ouverture à la manière d’un bourgeon.
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Symbole des êtres intelligents :
D’un individu, cité, ethnie ou nation,
La langue est l’âme d’une culture, d’une cité.
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La langue est une structure mentale et sociale,
Moyen de communication entre les hommes
Mais aussi : d’invocation de la Divinité.
La langue est la meilleure et la pire
Des choses, meilleure en poésie
Pire, en invectives et piques.
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Elle nous transforme,
Elle nous transporte,
Elle ouvre des portes
Ou nous les ferme !
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