113 – Baie et port d’Audierne

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                                                      Autre port,  autre baie,  autre légende !

                                                    Tant vrai que la Bretagne en est friande.

                                                  La bataille de Plogoff contre le nucléaire,

                                                 A longtemps renouvelé le thème c’est clair.

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                                                Pour comble : manque d’eau, à marée basse,

                                              Pour nombre voiliers quillards, dans sa passe.

                                             Une fois  à l’intérieur du rio, vous  vous  sentez,

                                           Comme en une coquille, au fond : bien abrités !

.

                                      Centre-ville est à cent mètres du ponton amarré,

                                  Y règne comme une ambiance de contes de fée.

                             À tel point qu’envie vous prend d’y demeurer,

                           Lors le piège se referme sur vous, prisonnier.

                     Audierne est loin  d’être  une ville  en berne

                      Tant pour qui sait l’apprivoiser : pas terne !

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               La baie d’Audierne offre ses  deux ports

               Un en sortie du passage du Raz-de Sein

                 Et, celui-ci dans la rivière, est très bien,

                Nous y sommes restés un jour : en or.

.

                       En plus de faire beau : il faisait chaud,

                          Nous  avons acheté nourriture, cadeau,

                             Et, notamment, gouté un gâteau breton,

                               Nos papilles tremblent à leur évocation.

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                                 Souvenir de Plogoff, et, du Raz-de-Sein,

                                    Nous remonte, en mémoire, de jeunesse :

                                    Les batailles contre la centrale nucléaire,

                                   Ou ses ligneurs qui, de rien, n’ont peur !

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                               La légende de le Ville d’YS … engloutie,

                            Par la faute de la fille du Roi…Gradlon,

                          Dahut, séduite par l’Océan… son amant,

                       Continue à hanter la Baie des Trépassés.

.

               Sans oublier port de pêche de Guilvinec,

          Baie se prolonge en pointe de Penmarch,

     Où l’on trouve fameux phare d’Eckmühl,

 Classé monument historique, il y a 2 ans.

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Extensions

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Nous somme en sud Bretagne, non à l’ouest ni au nord.

Ça crée des différences de climat, de chaleur, de caractère !

Les gens d’ici ne sont pas ceux de là-bas même si les bretons

Sont de même origine géographique, même identité culturelle.

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Terre de légendes, s’il en est, mélancolie, elle produit des artistes

Peintres, musiciens, chanteurs, romanciers, sculpteurs, et poètes.

Le raz-de-Sein est connu des marins, comme celui de Cherbourg

Pour ses bouillonnements de vagues très fortes en tous les sens

Lors des grandes marées, des vents forts soufflants tempêtes.

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Le phare de «La vieille» a été témoin de nombre naufrages

Et les habitants de l’Ile de Sein auront recueilli nombre

De navires, en perdition, n’échappant pas aux dictons :

«Qui voit Ouessant voit son sang ; Sein, voit sa fin !»

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Audierne est à l’entrée de la baie des trépassés et veille sur eux,

Bien qu’aujourd’hui : cité et port, des plus paisibles,  s’il en est !

Nous faisons attention à bien suivre le chenal le long de la jetée,

Sinon nous nous retrouverons sur la vase voire, sable ou rocher.

Légende est ce qu’elle est mais le passage de Sein est dangereux.

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Audierne est le premier port en descendant vers le sud

Après avoir franchi la pointe du Van et la pointe du Raz

Du Raz de Sein, tristement célèbre en nombre naufrages,

Et ce malgré le phare de la vieille qui veille fort justement

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Son courant contrarié en tous sens à la renverse de marée

Nous rappelle celui de la pointe de Groins de Port-Navalo

Si l’on n’est pas bon sens, jour de grande marée tempête,

Il est conseillé d’aller se réfugier à Audierne et attendre.

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Cela dit, Audierne  nous a fort bien accueillis, servis,

Nous y avons refait tout notre avitaillement lourd

On s’est imaginé ses histoires folles de légendes,

Dont on ne sait encore quelle morale en tirer.

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Épilogue

 .

Pour naviguer de Douarnenez à Audierne

Faut passez le cap Sizun, la pointe du raz :

Pas une partie de plaisir,  en contremarée,

La mer tourbillonne  au  phare de la vieille

.

Rien d’étonnant, dès lors, que des légendes,

Venues de mer, surfent encore en mémoire,

Celle de la ville d’Ys demeure la plus tenace,

Mêlant le fantastique à jeune désobéissance

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D’une Atlantide à l’autre, l’engloutissement,

Sert à magnifier passé des plus nostalgiques

On ne sait si c’est la mer, dieu ou les hommes

Qui en sont les responsables, voire coupables.

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À Audierne on l’appelle «baie des trépassés »

Sans pour autant être en mesure de la situer !

C’est peut-être mieux ainsi, elle est nulle part

 Elle est partout, elle est en … chacun de nous.

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3 – Calligramme

                                                      Autre port,  autre baie,  autre légende !

                                                    Tant vrai que la Bretagne en est friande.

                                                  La bataille de Plogoff contre le nucléaire,

                                                 A longtemps renouvelé le thème c’est clair.

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           LA GRANDE BAIE

 .

                                                Pour comble : manque d’eau, à marée basse,

                                              Pour nombre voiliers quillards, dans sa passe.

                                             Une fois  à l’intérieur du rio, vous  vous  sentez,

                                           Comme en une coquille, au fond : bien abrités !

.

ET LE PORT

 .

                                      Centre-ville est à cent mètres du ponton amarré,

                                  Y règne comme une ambiance de contes de fée.

                             À tel point qu’envie vous prend d’y demeurer,

                           Lors le piège se referme sur vous, prisonnier.

                     Audierne est loin  d’être  une ville  en berne

                    Tant pour qui sait l’apprivoiser : pas terne !

.

D’AUDIERNE

 .

               La baie d’Audierne offre ses  deux ports

               Un en sortie du passage du Raz-de Sein

                 Et, celui-ci dans la rivière, est très bien,

                Nous y sommes restés un jour : en or.

.

                       En plus de faire beau : il faisait chaud,

                          Nous  avons acheté nourriture, cadeau,

                             Et, notamment, gouté un gâteau breton,

                               Nos papilles tremblent à leur évocation.

.

                                 Souvenir de Plogoff, et, du Raz-de-Sein,

                                    Nous remonte, en mémoire, de jeunesse :

                                    Les batailles contre la centrale nucléaire,

                                   Ou ses ligneurs qui, de rien, n’ont peur !

.

                               La légende de le Ville d’YS … engloutie,

                            Par la faute de la fille du Roi…Gradlon,

                          Dahut, séduite par l’Océan… son amant,

                       Continue à hanter la Baie des Trépassés.

.

               Sans oublier port de pêche de Guilvinec,

          Baie se prolonge en pointe de Penmarch,

     Où l’on trouve fameux phare d’Eckmühl,

 Classé monument historique, il y a 2 ans.

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Forme

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Réduction

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113 4

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Évocation

 .

Entrée de port dans une rivière

Sinueuse et soumise à forte marée,

Et  qui aurait été fermée, autrefois,

Sous la légende dite de la ville d’Ys ?

 .

Une belle rivière qui se jette ici dans la mer

en s’avant : rien de plus calme, plus normal

et pourtant générant une terrible légende !

 .

L’entrée du port est sur une rivière

 Sinueuse où il faut louvoyer :

On imagine la porte de la légende

De la ville d’Ys d’Audierne 

 .

Symbolique  

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Fleuve, rivière, cours d’eau, ruisseau

Est avant tout une ressource en eau :

Boisson, irrigation, énergie, navigation,

Cadre de vie urbain mais la source,

Et le cours, le lit, et l’embouchure,

Des ordonnancements  du  Monde

Dans une approche  cosmologique !

 .

Le temps qui passe, cataclysme de crue,

Quiétude d’un lac, pureté naïve de source,

Et  puis  les  miasmes, mortels, des marais,

Et la vie  et la mort,  et l’enfer,  et le paradis.

En quoi  l’inscription géographique  du fleuve,

Signifie-t-elle à l’homme sa place dans l’univers ?

 .

Descriptif

 .

113 La grande baie et le port d’Audierne 

Alignement  oblique  /  Titre serpentin   /  Thème   port

Forme courbe /Rimes variées /Fond approché de forme

Symbole de forme : rivière /Symbole de fond : Ville d’Ys

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Évocation 

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113 6

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On imagine la porte qui protège la ville

De la  légende  de la ville d’Ys

Dans  la rivière  d’Audierne 

S’ouvrant : raz de marée.

Symbolique 

 .

La légende de la ville d’Ys est la plus

Connue des légendes maritimes en France,,

Le plus célèbre récit légendaire de Bretagne,

Par sa grande diffusion durant le XIX siècle.

Elle n’a cependant jamais été vraiment fixée.

Mythe originel, commun, impliquant une fée,

Ou une femme, fille d’un roi de l’autre Monde

Gardienne d’une vanne, empêchant  les eaux

De se répandre cause inondation d’une ville.

Source : Wikipédia  ville d’Ys

 .

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Corrélations

Fond/forme 

Cette légende de la ville d’Ys aura fait couler

Beaucoup d’encre alors qu’on ne sait où elle est,

Ceux qui la riment en vers contraints à Audierne,

Autres  faisant localisation bretonne … plus libre.

Il n’empêche que la baie d’Audierne s’y prête bien,

Comme barrage construit, en amont et non aval.

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Car impossible inonder une ville sur une rivière.

Légendes comme de la Ville d’Ys seront légions

Celle-ci attire mieux l’attention  sur son trio :

Le père et son interdiction et tente la sauver,

La fille qui veut la braver et obéit à l’amant,

L’amant qui en profite pour un châtiment !

 .

Visuel

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Albert Marquet : Port d’Audierne (1928)

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