.
Si je ferme les yeux, je te vois,
Encore comme si tu étais visible,
Tant les formes de ton corps,
Et bien plus, de ton visage,
Sont imprimées en moi.
.
Si tu fermes tes yeux, me reçois,
Je sens ton âme, souffler sur moi,
Un bel univers de symboles,
Rempli des souvenirs d’émois,
Que l’on partage toi et moi.
.
Si nous fermons nos yeux : vois,
Nous habitons la même intériorité,
Qui nous aura fait nous rencontrer
Comme la toute première fois,
Où nous nous sommes aimés.
.
Quand je ferme les yeux, je te vois,
Et je peux te toucher, sous mes doigts,
J’imagine tes formes, je dessine ta croupe,
Ta silhouette, gracieuse, toute fine, chaloupe
Et nos mains, avec nos pieds, se couplent,
Alors nos corps collés deviennent souples,
Quand je me sens, enfin, au fond de toi,
Je suis bien plus qu’un homme : un roi.
.
Quand tu fermes tes yeux, me reçois,
Comme si c’était notre première fois,
De dire à ce point, j’ai besoin de toi.
Si vrai que de ta proue à ta poupe,
N’ai cessé d’en explorer les voies
En ta bouche, humeur en soupe.
.
Je sens grandir plaisir en loupe
Grossir iris, tes yeux délirants,
Changer de fente en soucoupe,
Lors nous fermons nos yeux,
En confiance, et plein d’aveux,
Vois ton visage émerger en noir,
Reste, demeure dévoilé en soute.
.
Et j’aperçois ton regard qui écoute
Par lumière qui m’éblouit d’y croire
De partager les événements, l’instant
Consomme présent, dehors, dedans,
Et chaque fois que je les ouvre, tu es là,
Tu m’enivre encore de ton parfum d’aura.
.
Quand j’ouvre les yeux, je me rends compte
Que je suis devenu vrai aveugle, en acompte,
À compter de ce jour, et jusqu’aux prochains,
Mon cœur, esprit, âme, reposent entre tes mains
Ce n’est pas qu’ils soient beaux, sont même vilains
Mais franchir tel interdit les a rendus plus humains.
.
Était-ce la peine, d’aller si loin, et d’aller si profond !
Mon diable m’a dit oui, mon ange gardien m’a dit non.
Je réclame, au Dieu Amour, absolution, plus que punition,
Lors l’humain en nous, est devenu divin fruit de sa passion.
.
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Extensions
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De voir quelqu’un, les yeux fermés, je trouve ça sympathique
Et quand je fais l’amour, en noir complet, carrément magique.
Je m’imagine, en aveugle, pardon pour eux, caressant un corps,
Être capable de le reconnaitre, dessiner jusqu’au bout des doigts.
La lumière me surprend, ma déçoit presque, non par la révélation
De femme bien connue sous tous les angles, s’agissant de la mienne
Mais par la rupture d’un beau rêve, où elle les représenterait toutes !
.
De voir quelqu’un (e), en le projetant
Sur ses paupières comme des écrans,
Est une forme de vision «entoptique»
N’ayant rien d’une magie quantique !
.
Des aveugles voient avec leurs doigts
Touchent un visage, et le reconnaisse
Quand je ferme mes yeux… je te vois,
En empreinte rétinienne, et qu’est-ce
.
Que cela peut bien signifier : un signal
Qui me dit que tu es là en mes pensées,
Que dès lors, ton image, peut restaurer,
Que je parviendrais même à la toucher.
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518 – Calligramme
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Si je ferme les yeux, je te vois,
Encore comme si tu étais visible,
Tant les formes de ton corps,
Et bien plus, de ton visage,
Sont imprimées en moi.
Si tu fermes tes yeux, me reçois,
Je sens ton âme, souffler sur moi,
Un bel Ô univers de Ô symboles,
Rempli des // souvenirs d’émois,
Que l’on // partage toi et moi.
Si nous fer // mons nos yeux : vois,
Nous habitons la même intériorité,
Qui nous a ==== fait rencontrer
Comme la toute première fois,
Où nous nous sommes aimés.
.
Quand je ferme les yeux, je te vois,
Et je peux te toucher, sous mes doigts,
J’imagine tes formes, je dessine ta croupe,
Ta silhouette, gracieuse, toute fine, chaloupe.
Et nos S mains avec nos pieds se Y couplent,
Alors I nos corps collés deviennent E souples,
Quand * je me sens enfin, au fond U de toi,
Je suis J bien plus qu’un homme, X un roi.
Quand E tu fermes tes yeux, me * reçois,
Comme * si c’était notre première J fois,
De dire F à ce point, j’ai besoin E de toi.
Si vrai E que de ta proue à ta * poupe,
N’ai R cessé d’en explorer T les voies
En ta M bouche, humeur E en soupe,
Je sens E grandir plaisir * en loupe
Grossir * iris, tes yeux V délirants,
Changer M de fente en O soucoupe.
Lors nous E fermons I nos yeux,
En confiance S pleine S d’aveux,
Vois ton visage émerger en le noir,
Reste, demeure dévoilé en soute.
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Et j’aperçois ton regard qui écoute
Par lumière qui m’éblouit d’y croire
De partager les événements l’instant
Consomme présent, dehors, dedans,
Et chaque fois que je les ouvre tu es là
Tu m’enivre encore de ton parfum d’aura.
Quand j’ouvre les yeux, me rends compte
Que je suis devenu vrai aveugle en acomptes,
À compter de ce jour et jusqu’aux prochains,
Mon cœur, esprit, âme, reposent entre tes mains
Ce n’est pas qu’ils soient beaux, sont même vilains
Mais franchir tel interdit les a rendus plus humains.
Était-ce la peine, d’aller si loin, et d’aller si profond !
Mon diable m’a dit oui, mon ange gardien m’a dit non.
Je réclame, au Dieu Amour, l’absolution, plus que punition,
Lors l’humain en nous, est devenu divin fruit de sa passion.
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Forme
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Réduction
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.
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Évocation
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Silhouette en portrait
Mais, avec une forme de
Haut chapeau sur sa tête :
Est-ce ma vision intérieure ?
S’agit-il ici d’une vision intérieure ?
.
En projection d’un portrait
Tant la forme et toutes ses formes sont
Floues bien que dynamiques ?
.
Symbolique
.
Le portrait est
Un genre graphique
En vue de représenter,
Et de façon ressemblante,
Une personne posant modèle.
Au-delà de toute représentation
De l’apparence d’un être humain,
Le portrait répond à la volonté de
Transcrire le caractère de personne,
Sa façon d’être : le portrait révélera
L’image que se fait d’une personne
Le portraitiste ou ses sentiments
Envers elle : cet aspect peut
Amener à s’éloigner de
L’apparence physique
Du modèle.
Wikipédia : portrait
Descriptif
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518 – Quand je ferme mes yeux … je te vois !
Alignement central / Titre analogue / Thème rêverie
Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : portrait / Symbole de fond : vision
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Fond
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Évocation
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S’agit-il ici d’une vision intérieure,
En projection d’un portrait
Tant la forme et toutes ses formes sont
Floues bien que dynamiques ?
.
Symbolique
.
J’ai dû lire, et par hasard, dans
Un dictionnaire de philosophie
Qu’il existait bien des illusions
Dénommées « entoptiques »
Correspondant à des images
Que l’on voit quand on ferme
Les yeux, par exemple, quand
De gens, visage en particulier,
Apparaissent comme par une
Apparente vision intérieure,
Projetée sur nos … paupières ?
Inspiration personnelle sur le site
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Corrélations
Fond/forme
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Normalement on ferme les yeux pour ne plus voir
À ce moment persiste encore une image rétinienne,
Mais sans aucun stimulus extérieur, elle peut exister
Comme une pure projection de ma mémoire stimulée.
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La vision intérieure proche d’image du rêve éveillé,
Sans être parfaitement fidèle dans les moindres détails
Est reconnaissable et identifiable au premier coup d’œil
Si l’on peut parler ainsi, en aveugle, paupières fermées,
Elle existerait en tant que réalité et non hallucination !
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Vision intérieure n’est pas que celle
Qu’on a ou garde en fermant les yeux,
Elle est comme construction d’images,
Qui nous ravissent en rimant amours,
Qui demeurent vivant en ouvrant l’œil
Dans un face à face, devenant réalité
Sans tromper tout ce qui l’aura créé.
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Visuel
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Voir comme en rêve
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