537 – C’est vrai que dans l’immensité du désert

Visuels et textuels  >> 

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Le désert est peuplé des songes

Qui remplissent un vide, perceptuel,

Qui, dans notre monotonie, existentielle,

Notre vie, en manque de sens, nous plonge !

.

Le désert est comme une traversée dans le noir

D’un monde rempli de notre désarroi, désespoir,

Submergé que l’on est, par trop de sollicitations

Nous empêchant vivre à fond, notre passion.

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Faire le vide ne sera pas quitter son monde,

Le purger  de  tout  ce qui  l’encombre,

Y  compris  sur le plan  relationnel,

Pour rester seul avec soi-même.

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Ce peut être  une chambre,

Un sommet ou un océan

Voire, un monument,

Tant lieu important

Moins que temps,

Le  plus  souvent.

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Il est vrai qu’en immensité, vrai désert,

D’une haute montagne d’une vaste mer,

L’on est tenté de voir, sinon  de croire,

Qu’on est seul ,en ce monde, vers soir.

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Mais, la solitude  n’est  pas  l’isolement,

Où l’autre vous manquerait, salement :

D’être seul, tout seul, et avec soi-même,

Voilà qui constituera un vrai  problème.

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Se sentir seul au monde en sa tête,

Perdre le sens d’autre et de la fête,

Est perdre confiance en soi-même,

Croire que personne ne vous aime.

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Monde est en nous,  socialement ;

Monde est en nous, affectivement ;

Monde est en nous, charnellement ;

Monde est en nous, matériellement ;

Monde est en nous,  spirituellement !

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Supprimer toutes les choses,  cerveau,

Est se rapprocher du vide, niveau zéro,

Zéro de cette représentation du monde

Où nous baignons, et qui nous entoure,

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Zéro de notre présence et à la ronde,

Calfeutré, prisonnier, dans sa tour :

On ne nait, jamais, seul au monde :

On meurt entouré de tout un monde

Mais même reclus, perdu, abandonné,

Penser à quelqu’un nous force à exister.

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Extensions

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Le désert de l’environnement,

Le désert de nos  fréquentations,

Le désert de ses pensées et actions :

Trois formes qui n’auront rien

À voir les uns avec les autres

Et qui pourtant évoquent

Tous, la même chose,

À savoir : le vide !

Au désert de l’environnement,

S’ajoute l’immensité à perte de vue,

Le même sable, la même eau, la même terre

Et pas âme qui vive, ni d’animaux, végétations :

Une oasis en plein désert est paradis en enfer !

Combien de livres a-t-on écrit sur lui :

À croire que quand il n’y a plus rien,

L’essentiel vous saute aux yeux !

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Rien autour, rien à l’horizon, que du sable, comme mer avec vagues :

Que l’on soit à pied, à dos de chameau, en voiture,

Ne change pas cette impression d’immensité à perte de vue, sans vie,

Sans repère pour se diriger, garder une direction.

Dans de telles conditions, la moindre trace constituera un événement

Quelqu’un est passé par là, a suivi son chemin vers

A moins qu’il n’est tourné en rond comme les deux Dupond de Tintin,

Et qu’il prenne un mirage d’un oasis pour un vrai !

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La traversée d’un désert peut se faire physiquement,

Ou bien moralement, mentalement, psychiquement.

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Cela se traduirait par un grand moment de solitude,

Personne ne vous croit, pire,  personne ne vous voit,

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Plus de carte, plus de boussole, de direction à suivre,

C’est à vous seul d’en décider : conséquence du choix.

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Il n’y a plus rien à l’horizon, du moins dans l’immédiat

On parle désert de sable, ça peut être de mer, montagne

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Il y aurait le désert des réseaux, plus de communication

C’est comme si vous étiez abandonné, pire, comme mort.

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537 – Calligramme

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Le désert est peuplé des songes

Qui remplissent un vide, perceptuel,

Qui, dans notre mono  tonie, existentielle,

Notre vie, en manque     de sens, nous plonge !

Le désert est comme    une traversée dans le noir

D’un monde rempli de    notre désarroi, désespoir,

Submergé que l’on est,    par trop de sollicitations

Nous empêchant vivre       à fond, notre passion.

Faire le vide ne sera pas     quitter son monde,

Le purger  de  tout  ce      qui  l’encombre,

Y compris sur le plan         relationnel,

Pour rester seul avec    soi-même.

Ce peut être  une     chambre,

Un sommet ou     un océan

Voire, un mo    nument,

Tant lieu,  important

Moins que temps,

Le plus souvent.

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 .

Il est vrai qu’en l’immensité E  d’un vrai désert,

D’une haute montagne,        N  d’une vaste mer,

L’on est tenté de voir             *    sinon de croire,

 Qu’on est seul en ce                L     monde au soir.

Mais, la solitude n’est  pas      ‘          l’isolement,

Où l’autre vous manquera       I            salement.

D’être seul, tout seul, avec      M          soi-même

Voilà qui constituera vrai      M          problème.

Se sentir seul au monde         E           en sa tête,

Perdre le sens d’autre           N         et de la fête,

Est perdre confiance          S          en soi-même,

Croire que personne         I            ne vous aime.

Monde est en nous          T               socialement.

Monde est en nous       É               affectivement.

Monde est en nous      *               charnellement.

Monde est en nous      D             matériellement.

Monde est en nous       ‘              spirituellement.

Supprimer toutes les    U          choses,  cerveau,

Est se rapprocher du      N        vide niveau zéro,

Zéro de cette représen      *      tation du monde

Où nous baignons, qui       D         nous entoure,

Zéro de notre présence      É           et à la ronde,

Calfeutré, prisonnier        S             dans sa tour.

On ne nait jamais           E           seul au monde,

On meurt entouré         R        de tout un monde

Mais même reclus       T        perdu, abandonné,

Penser à quelqu’un     *      nous force à exister.

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Forme

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Réduction

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Évocation

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537 4

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Un piédestal fracturé avec statue

Un  trophée sportif  ou  artistique,

En haut, comme une sorte d’oasis,

En bas désert et trace de chemin.

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Le désert est un espace de solitude absolu

qui nous conduirait à rechercher un oasis

chemin parcouru laisse des traces de pas

dans le bon/mauvais sens, fond/forme.

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Traces de passage, désert,

Est souvent chemin à suivre

Or tout finit par se ressembler,

Parfois même par se rejoindre !

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 Symbolique

 .

Selon le Larousse le mot chemin

Polysémique renvoie à plusieurs notions :

Voie établie pour mener d’un lieu à l’autre.

Le chemin est aussi la piste que l’on trace,

La direction que l’on prend,

La distance à parcourir

La voie suivie pour atteindre un but,

La progression d’un état à l’autre

Étapes amenant à ce résultat.

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Le chemin évoque à l’homme

Une longue  traversée des ténèbres,

Du savoir, voire de l’ignorance

Et de ses doutes pour aller vers

Les lumières de la connaissance.

ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin-

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Descriptif

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537 – Vrai, qu’en l’immensité du désert !

Alignement central  /  Titre serpente  /  Thème   paysage

Forme droite /   Rimes égales /  Fond approché de forme

Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : trace

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Fond

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Évocation 

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537 6

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Traces de passage, désert,

Est souvent chemin à suivre

Or tout finit par se ressembler,

Parfois même par se rejoindre !

.

Symbolique 

 .

Le sens usuel de « traces »,

En tant que « suite d’empreintes

Ou d’impressions laissées sur le sol

Par le passage de quelqu’un

Ou de quelque chose » n’est pas

Le seul à renvoyer à la scène primitive

De l’empreinte de pied.

.

Les acceptions techniques de ce terme

Renvoient elles aussi au fait de

« Suivre une piste … la trace

Désigne le respect d’une

Direction précise et bien définie.

journals.openedition.org/trivium/4171

.

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Corrélations

Fond/forme 

Une trace dans le désert est un signe de vie,

Qu’il soit pris au sens propre ou bien figuré :

 Elle permet de se raccrocher à quelque chose

Au lieu de rien, le vide, le néant, le désespoir

Il y a traces de l’humain partout sur Terre

Il suffit de rester ouvert pour les capter.

 .

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Dans l’immensité du désert

.

Scénario

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L’ombre portée des deux chameaux et cavaliers est impressionnante,

suivre une piste, quelle qu’elle soit, est une bonne idée dans un désert,

sinon l’on risquera de s’y retrouver complètement perdu, sans espoir.

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