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Le désert est peuplé des songes
Qui remplissent un vide, perceptuel,
Qui, dans notre monotonie, existentielle,
Notre vie, en manque de sens, nous plonge !
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Le désert est comme une traversée dans le noir
D’un monde rempli de notre désarroi, désespoir,
Submergé que l’on est, par trop de sollicitations
Nous empêchant vivre à fond, notre passion.
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Faire le vide ne sera pas quitter son monde,
Le purger de tout ce qui l’encombre,
Y compris sur le plan relationnel,
Pour rester seul avec soi-même.
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Ce peut être une chambre,
Un sommet ou un océan
Voire, un monument,
Tant lieu important
Moins que temps,
Le plus souvent.
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Il est vrai qu’en immensité, vrai désert,
D’une haute montagne d’une vaste mer,
L’on est tenté de voir, sinon de croire,
Qu’on est seul ,en ce monde, vers soir.
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Mais, la solitude n’est pas l’isolement,
Où l’autre vous manquerait, salement :
D’être seul, tout seul, et avec soi-même,
Voilà qui constituera un vrai problème.
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Se sentir seul au monde en sa tête,
Perdre le sens d’autre et de la fête,
Est perdre confiance en soi-même,
Croire que personne ne vous aime.
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Monde est en nous, socialement ;
Monde est en nous, affectivement ;
Monde est en nous, charnellement ;
Monde est en nous, matériellement ;
Monde est en nous, spirituellement !
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Supprimer toutes les choses, cerveau,
Est se rapprocher du vide, niveau zéro,
Zéro de cette représentation du monde
Où nous baignons, et qui nous entoure,
.
Zéro de notre présence et à la ronde,
Calfeutré, prisonnier, dans sa tour :
On ne nait, jamais, seul au monde :
On meurt entouré de tout un monde
Mais même reclus, perdu, abandonné,
Penser à quelqu’un nous force à exister.
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Extensions
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Le désert de l’environnement,
Le désert de nos fréquentations,
Le désert de ses pensées et actions :
Trois formes qui n’auront rien
À voir les uns avec les autres
Et qui pourtant évoquent
Tous, la même chose,
À savoir : le vide !
Au désert de l’environnement,
S’ajoute l’immensité à perte de vue,
Le même sable, la même eau, la même terre
Et pas âme qui vive, ni d’animaux, végétations :
Une oasis en plein désert est paradis en enfer !
Combien de livres a-t-on écrit sur lui :
À croire que quand il n’y a plus rien,
L’essentiel vous saute aux yeux !
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Rien autour, rien à l’horizon, que du sable, comme mer avec vagues :
Que l’on soit à pied, à dos de chameau, en voiture,
Ne change pas cette impression d’immensité à perte de vue, sans vie,
Sans repère pour se diriger, garder une direction.
Dans de telles conditions, la moindre trace constituera un événement
Quelqu’un est passé par là, a suivi son chemin vers
A moins qu’il n’est tourné en rond comme les deux Dupond de Tintin,
Et qu’il prenne un mirage d’un oasis pour un vrai !
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La traversée d’un désert peut se faire physiquement,
Ou bien moralement, mentalement, psychiquement.
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Cela se traduirait par un grand moment de solitude,
Personne ne vous croit, pire, personne ne vous voit,
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Plus de carte, plus de boussole, de direction à suivre,
C’est à vous seul d’en décider : conséquence du choix.
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Il n’y a plus rien à l’horizon, du moins dans l’immédiat
On parle désert de sable, ça peut être de mer, montagne
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Il y aurait le désert des réseaux, plus de communication
C’est comme si vous étiez abandonné, pire, comme mort.
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537 – Calligramme
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Le désert est peuplé des songes
Qui remplissent un vide, perceptuel,
Qui, dans notre mono tonie, existentielle,
Notre vie, en manque de sens, nous plonge !
Le désert est comme une traversée dans le noir
D’un monde rempli de notre désarroi, désespoir,
Submergé que l’on est, par trop de sollicitations
Nous empêchant vivre à fond, notre passion.
Faire le vide ne sera pas quitter son monde,
Le purger de tout ce qui l’encombre,
Y compris sur le plan relationnel,
Pour rester seul avec soi-même.
Ce peut être une chambre,
Un sommet ou un océan
Voire, un mo nument,
Tant lieu, important
Moins que temps,
Le plus souvent.
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Il est vrai qu’en l’immensité E d’un vrai désert,
D’une haute montagne, N d’une vaste mer,
L’on est tenté de voir * sinon de croire,
Qu’on est seul en ce L monde au soir.
Mais, la solitude n’est pas ‘ l’isolement,
Où l’autre vous manquera I salement.
D’être seul, tout seul, avec M soi-même
Voilà qui constituera vrai M problème.
Se sentir seul au monde E en sa tête,
Perdre le sens d’autre N et de la fête,
Est perdre confiance S en soi-même,
Croire que personne I ne vous aime.
Monde est en nous T socialement.
Monde est en nous É affectivement.
Monde est en nous * charnellement.
Monde est en nous D matériellement.
Monde est en nous ‘ spirituellement.
Supprimer toutes les U choses, cerveau,
Est se rapprocher du N vide niveau zéro,
Zéro de cette représen * tation du monde
Où nous baignons, qui D nous entoure,
Zéro de notre présence É et à la ronde,
Calfeutré, prisonnier S dans sa tour.
On ne nait jamais E seul au monde,
On meurt entouré R de tout un monde
Mais même reclus T perdu, abandonné,
Penser à quelqu’un * nous force à exister.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un piédestal fracturé avec statue
Un trophée sportif ou artistique,
En haut, comme une sorte d’oasis,
En bas désert et trace de chemin.
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Le désert est un espace de solitude absolu
qui nous conduirait à rechercher un oasis
chemin parcouru laisse des traces de pas
dans le bon/mauvais sens, fond/forme.
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Traces de passage, désert,
Est souvent chemin à suivre
Or tout finit par se ressembler,
Parfois même par se rejoindre !
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Symbolique
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Selon le Larousse le mot chemin
Polysémique renvoie à plusieurs notions :
Voie établie pour mener d’un lieu à l’autre.
Le chemin est aussi la piste que l’on trace,
La direction que l’on prend,
La distance à parcourir
La voie suivie pour atteindre un but,
La progression d’un état à l’autre
Étapes amenant à ce résultat.
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Le chemin évoque à l’homme
Une longue traversée des ténèbres,
Du savoir, voire de l’ignorance
Et de ses doutes pour aller vers
Les lumières de la connaissance.
ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin-
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Descriptif
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537 – Vrai, qu’en l’immensité du désert !
Alignement central / Titre serpente / Thème paysage
Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : trace
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Fond
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Évocation
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Traces de passage, désert,
Est souvent chemin à suivre
Or tout finit par se ressembler,
Parfois même par se rejoindre !
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Symbolique
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Le sens usuel de « traces »,
En tant que « suite d’empreintes
Ou d’impressions laissées sur le sol
Par le passage de quelqu’un
Ou de quelque chose » n’est pas
Le seul à renvoyer à la scène primitive
De l’empreinte de pied.
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Les acceptions techniques de ce terme
Renvoient elles aussi au fait de
« Suivre une piste … la trace
Désigne le respect d’une
Direction précise et bien définie.
journals.openedition.org/trivium/4171
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Corrélations
Fond/forme
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Une trace dans le désert est un signe de vie,
Qu’il soit pris au sens propre ou bien figuré :
Elle permet de se raccrocher à quelque chose
Au lieu de rien, le vide, le néant, le désespoir
Il y a traces de l’humain partout sur Terre
Il suffit de rester ouvert pour les capter.
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Dans l’immensité du désert
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Scénario
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L’ombre portée des deux chameaux et cavaliers est impressionnante,
suivre une piste, quelle qu’elle soit, est une bonne idée dans un désert,
sinon l’on risquera de s’y retrouver complètement perdu, sans espoir.
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