935 – La nuit est comme un monde endormi

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La nuit est un Monde endormi,

Au dehors bien plus qu’au-dedans

De mon cerveau qui est sans repos.

La journée, lors je m’agite  de trop :

J’ai du mal à trouver mon sommeil.

Trois fois dans la nuit, me réveille :

Mes pensées,  émotions,  actions,

Me tracassent et sommeil casse

Au matin je me sens exténué.

Toutefois, mes rêves blancs

M’ont donné  de l’espoir

Que le jour sera léger.

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La nuit comme monde endormi,

Où les chats et chiens  sont gris,

Les corps et les esprits assoupis,

Jusqu’au  petit matin  évanouis.

Évanouis  y a plus rien qui  aille

Cerveau ne connaît pas de repos

Pendant que je dors, lui, travaille

Il solutionne  soucis sur  mon dos.

.

Sur mon dos, ventre   de face, côté

Chaque  fois  que  je  bouge soupire,

Mon cerveau, de son   côté   respire,

Retisse  les   toiles de  mes journées.

Journées  se   passent pour    penser,

Traiter  ma  souffrance pour  panser

Accorder mon  humeur avec la raison

Les mettant au diapason de l’émotion.

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Émotion inconsciente, et, aussi  fertile

Que mes imaginations de  jour, futiles,

Mais, si la nuit, je rêve  le jour,  je   vis,

Parfois, le contraire, à ce  qu’on me dit.

On me dit : t’as pas fermé  l’œil, la nuit,

Tu comptes les moutons sur un plafond

Car si l’inconscient ne tourne plus rond,

Son ressort se casse, il perd son énergie.

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Énergie  qui  fait qu’après chaque nuit

Quand je m’installe devant page blanche,

Mon esprit  reposé,  rarement ne flanche,

Car il aura travaillé pour moi toute la nuit

Nuit  n’est pas  que  le  dedans  du  dehors,

Pas plus  ne serait  que  l’envers  du  décor,

La nuit est partie essentielle de nos heures

Si l’on empêche  un chat, de rêver, il meurt.

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Il meurt de ne rien   entendre, sentir, ni voir :

Ça ne prouve pas   que je m’arrête de cogiter,

À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,

Les événements, informations de la journée.

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Extensions

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Un jour peut paraitre

Semblable au précédent,

Et comme un «jour sans fin»,

Si je ne fais rien ou même chose,

Pourtant, elle il ne me donnera pas

Le même rêve, ni même cauchemar.

Cauchemar que d’avoir peur de ne pas

Dormir la nuit où le monde semble tout

Endormi, mais, pas en moi, où il se

Retransforme, se reconforme ou

Se re-déforme et à l’infini.

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Endormie, la ville aux milles lumières brillant dans la nuit,

Endormie, la moitié de la Planète Terre, à l’ombre du Soleil,

Endormie, la mer, étale, se reflétant comme miroir d’éclats.

Et pendant ce temps, je dors,

Pendant ce temps, je rêve

J’échafaude histoires,

Me repose encore

De mes efforts

D’un jour

Noir

V

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La nuit, on croit que tout dort, au dehors :

Il est vrai que plus de lumière, plus un bruit

Mais  sous sa calotte crinière, point de repos

Il fait du tri, du ménage, lors sa lumière luit.

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Parfois, je ne dors plus, je pense… je rumine :

Cent idées me viennent, à la fois, dont pas une

Ne me laisse en repos, rempli par une angoisse

De ne pas réussir ma vie comme je le voudrais !

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Aucune Lune ne serait garant de mon sommeil

Bien qu’on lui attribue  des vertus soporifiques,

Il en est même pour croire ses effets, magiques,

Parfois contraire au point de devenir lunatique.

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935 – Calligramme

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La nuit est un Monde endormi,

Au dehors bien plus qu’au-dedans

De mon cerveau qui est sans repos.

La journée, lors je m’agite  de trop :

J’ai du mal à trouver mon sommeil.

Trois fois dans la nuit, me réveille :

Mes pensées,  émotions,  actions,

Me tracassent et sommeil casse

Au matin je me sens exténué.

Toutefois, mes rêves blancs

M’ont donné  de l’espoir

Que le jour sera léger.

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 La nuit comme monde   N   endormi,

    Où les chats et chiens     U   sont gris,

          Les corps et les esprits   I     assoupis,

                Jusqu’au  petit matin     T     évanouis.

                      Évanouis  y a plus rien   *      qui    aille

                             Le cerveau ne connaît   E    pas de repos

                                  Pendant que je dors,    S    lui, travaille

                                         Il solutionne  soucis    T    sur  son  dos.

                                            Sur mon dos, ventre    *   de face, côté

                                                    Chaque  fois  que  je    C    bouge soupire,

                                                       Mon cerveau, de son     O    côté   respire,

                                                           Retisse  les   toiles de    M    mes journées.

                                                               Journées  se   passent    M    pour    penser,

                                                               Traiter  ma  souffrance   E    pour  panser

                                                                  Accorder mon  humeur    *   avec la raison

                                                                    Les mettant au diapason   U   de  l’émotion.

                                                                   Émotion inconsciente, et,   N    aussi  fertile

                                                                     Que mes imaginations de     *      jour, futiles,

                                                                    Mais, si la nuit, je rêve  le    M     jour,  je   vis

                                                                    Parfois le contraire, à ce      O     qu’on me dit.

                                                                   On me dit t’as pas fermé    N        l’œil, la nuit,

                                                                   Tu comptes les moutons    D      sur un plafond,

                                                               Car si l’inconscient ne      E    tourne plus rond,

                                                             Son ressort se casse,        *   il perd son énergie.

                                                          Énergie  qui  fait          E  qu’après chaque nuit

                                                       Quand je m’installe      N   devant page blanche,

                                                  Mon esprit  reposé,    D     rarement ne flanche,

                                              Car il aura travaillé    O    pour moi toute la nuit

                                         Nuit n’est pas que      R    le  dedans  du  dehors,

                                  Pas plus ne serait    M   que  l’envers  du  décor,

                          La nuit est partie  I  essentielle de nos heures

                       Si l’on empêche    *   un chat, de rêver, il meurt.

               Il meurt de ne rien   entendre, sentir, ni voir :

          Ça ne prouve pas   que je m’arrête de cogiter,

     À l’intérieur, mon cerveau s’occupe à ranger,

Les événements, informations de la journée.

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Forme

Réduction

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Évocation

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935 4

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C’était dans la nuit brune,

Sur le clocher jauni, la Lune

Comme  un  point sur un i. 

Nous déclame A. Musset.

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Une lune  qui pourra paraitre bien sombre,

propice fantasmes, cauchemars en nombre

tant est si bien que forme converge au fond,

éclairée quelque peu par poème de Musset !

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La Lune, la nuit, le sommeil,

Quand on ne dort pas la nuit,

On trouve le temps très long :

On a passé une nuit blanche :

 .

 Symbolique

 . 

La lune

Est aussi la frontière

Entre le soleil et l’obscurité

Et est associée à ce qui sépare

La conscience   et   l’inconscience.

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Elle est liée  à l’idée  de romantisme,

Dès que l’on pense à la «lune de miel»,

Au clair de lune propice aux déclarations

Amoureuses si ce n’est pas aux… vampires!

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Plus effrayants encore, serait la pleine lune

Qui déclenche la transformation loup-garou,

Et devenue d’ailleurs indissociable de tout bon

Film d’horreur pour mettre un peu d’ambiance.

europe1.fr/societe/La-lune-tout-un-symbole

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Fond

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Évocation

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935 6

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La Lune, la nuit, le sommeil,

Quand on ne dort pas la nuit,

On trouve le temps très long :

On a passé une nuit blanche :

 .

Symbolique 

 .

La nuit est identifiée à la peur,

À l’insécurité, et, aux démons;

Mais les poètes  romantiques

L’ont aussi chantée et exaltée

Pour  son  pouvoir  onirique.

Et son ciel étoilé invite à une

Spiritualité empreinte de sérénité.

.

Sommeil, de même, apaise, inquiète.

Temps bien mérité de la relaxation,

Qui nous permet d’échapper

Pour un moment,  à toutes

Les angoisses quotidiennes

Et  de retrouver  le contact

Physique, avec l’être aimé,

Il est aussi une petite mort

Qui nous livre sans défense

Aux dangers de la nuit,

Avec ses cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/

2014/09/symbolique-de-la-nuit

 .

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Corrélations

Fond/forme

 .

Si la nuit, tous les chats sont gris,

La perte des couleurs vous ennuient

Vos rêves pourront tous être colorés,

Par vos désirs  et fantasmes, projetés,

Plus qu’angoisses ou cauchemars nés.

Il n’y a rien qui bouge,  fasse du bruit,

L’atmosphère restera douce et ouatée,

Je dors à poings fermés sur l’oreiller,

Je prends grande décision à minuit,

Ce nouveau jour sera de tous, béni,

M’apportera l’amour tant désiré.

 .

 Endormi ou en plein rêve

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Scénario

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Toutes les villes dorment, bien qu’éclairée une bonne partie de la nui.

Planète Terre en fait de même en tournant sur elle-même et au soleil.

On distingue à peine, Tour Vauban, église de Rocamadour, mais où ?

 . 

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