935 – La nuit est comme un monde endormi

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Visuels suggestion de scénario

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935 1

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Toutes les villes dorment, bien qu’éclairée

une bonne partie de la nuit.

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935 2

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Planète Terre en fait de même en tournant

sur elle-même et au soleil.

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935 3

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On distingue à peine, Tour Vauban, église

de Rocamadour, mais où ?

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Textuels calligramme / extensions

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  • £ La nuit est un monde endormi, au dehors bien plus qu’au-dedans de mon cerveau…sans repos. La journée, lors je m’agite de trop, j’ai du mal à trouver le sommeil. Trois fois dans la nuit, je me réveille : mes pensées, émotions, actions, me tracassent et mon sommeil casse. Au matin, je me sens exténué. Toutefois, mes rêves blancs m’ont donné de l’espoir que le jour sera léger. La nuit est un monde endormi où l’on dit que les chats et les chiens sont gris, les corps et les esprits assoupis aussi, jusqu’au petit matin, encore évanoui. Evanoui, tant il n’y a plus rien qui aille, plus rien qui vaille, tant le cerveau ne prend jamais de repos. Pendant que je dors, lui travaille et je solutionne mes soucis sur son dos. Sur le dos, sur le ventre, de face ou de côté : chaque fois que je bouge et que je soupire, mon cerveau, de son côté, respire et retisse toutes les toiles cassées de mes journées. Mes journées se passent après pour penser ma souffrance, traiter mon ennui, panser mon angoisse, accorder mon humeur avec la raison pour être au diapason de l’émotion. Emotion inconsciente, mais aussi fertile que l’imagination, au jour, futile. Mais, si la nuit, je rêve d’un cadeau du ciel, le jour, je vis parfois tout le contraire, à ce que l’on me dit. On me dit : « t’as pas fermé l’œil, la nuit. Tu comptes les moutons au plafond ». Il est vrai que l’inconscient ne tournant plus rond, son ressort se casse, il perd son énergie. Energie qui fait qu’après chaque nuit, quand je m’installe devant ma page blanche, mon esprit, bien reposé et bien frais, flanche rarement, ayant travaillé en moi toute la nuit. La nuit n’est pas que le dedans du dehors, ni d’avantage l’envers du décor. La nuit est une partie essentielle de nos heures de survie. Si on empêche un chat de rêver, il meurt. Il meurt de ne rien entendre, ne rien sentir, ne rien voir en lui ! Ça prouve que je ne m’arrête pas de cogiter, à l’intérieur. Mon cerveau range les événements, et les informations de la journée.

  • + Un jour peut paraitre semblable au précédent, comme un jour sans fin, si je ne fais rien ou la même chose, pourtant elle il ne me donnera pas le même rêve, même cauchemar. Cauchemar que d’avoir peur de ne pas dormir la nuit où le monde semble tout endormi mais pas en moi où il se re-transforme, se re-conforme ou se re-déforme et à l’infini.

  • & Endormie, la ville aux milles lumières brillant dans la nuit ; endormie, la moitié de la Planète Terre à l’ombre du Soleil ; endormie, la mer, étale, se reflétant comme miroir d’éclats. Et pendant ce temps, je dors, pendant ce temps, je rêve, j’échafaude des histoires, je me repose encore de mes efforts d’un jour noir

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  • # La nuit, on croit que tout dort, au dehors : il est vrai que plus de lumière, plus un bruit mais sous sa calotte crinière, point de repos, il fait du tri, du ménage, lors sa lumière luit. Parfois, je ne dors plus, je pense, je rumine : cent idées me viennent à la fois, dont pas une ne me laisse en repos, rempli par une angoisse de ne pas réussir ma vie comme je le voudrais ! Aucune Lune ne sera garant de mon sommeil, bien qu’on lui attribue des vertus soporifiques, il en est même pour croire ses effets, magiques, parfois contraire au point de devenir lunatique.

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Textuels symboliques et corrélations

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Lune

  • Symbolique de forme : La Lune est aussi la frontière entre le soleil et l’obscurité et est associée à ce qui sépare la conscience et l’inconscience. Elle est liée à l’idée  de romantisme, dès que l’on pense à la «lune de miel», au clair de lune propice aux déclarations amoureuses si ce n’est aux vampires ! Plus effrayants encore, serait la pleine lune qui déclenche la transformation en loup-garou,  devenue d’ailleurs indissociable de tout bon  film d’horreur pour mettre un peu d’ambiance. europe1.fr/societe/La-lune-tout-un-symbole

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Sommeil

  • Symbolique de fond : La nuit est identifiée à la peur, à l’insécurité, et, aux démons. Mais les poètes romantiques l’ont aussi chantée et exaltée pour  son pouvoir onirique. Et son ciel étoilé invite à une spiritualité empreinte de sérénité. Le sommeil, de même, apaise, inquiète. Temps bien mérité de la relaxation, il nous permet d’échapper, pour un moment, à toutes angoisses quotidiennes et  de retrouver le contact physique, avec l’être aimé. Il est aussi une petite mort qui nous livre, sans défense, aux dangers de la nuit, avec ses cauchemars. mythanalyse.blogspot.com/2014/09/symbolique-de-la-nuit

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Nuit > Gris, couleurs, rêves, désirs et fantasmes

  • Liens  fond/forme : Si la nuit, tous les chats sont gris, la perte des couleurs vous ennuient, vos rêves pourront tous être colorés par vos désirs et fantasmes projetés, plus qu’angoisses ou cauchemars nés. Il n’y a rien qui bouge,  fasse du bruit, l’atmosphère restera douce et ouatée, je dors à poings fermés sur l’oreiller, je prends grande décision à minuit, ce nouveau jour sera de tous, béni, m’apportera l’amour tant désiré.

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