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Guerre n’a rien d’humanitaire
Ni même de juste, même de justifié
Car la guerre, c’est proprement l’enfer.
Lors on y a été, ou lors on y a participé,
Le traumatisme est, parfois, si fort, violent,
Qu’on se l’est imprimé : on ne peut oublier.
Quelqu’un, quelque chose, un événement,
Vous le rappelle soudain, et malgré vous,
Vous repassez tout le film,
Nombre morts, de blessés physiques
Seront inclus dans les…statistiques
Mais pas souffrances psychiques.
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Un traumatisme de guerre,
La poudre, le sang … l’enfer,
Des femmes tuées et enfants
Des gens ordinaires, aimants.
Votre mémoire … brutalement
Face à ces faits, insoutenables,
Vous a fait tout oublier zapper.
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Facile, pratique, pour continuer
À vivre une existence, admirable,
Comme si rien ne s’était passé :
Vous étiez où, avec qui pourquoi
Pas traces, vous avez été halluciné.
Puis le souvenir remonte à la surface
Tu y étais, quelqu’un a reconnu ta face.
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Moi… jamais, je n’aurais pu commettre
De tels actes, même en guerre, terrorisé.
Pourtant, il y a cette photo, cette lettre :
D’accord, oui j’y étais, et avec mon arme,
J’ai tiré au loin devant moi, dans le vide,
Je n’ai pas vu ennemis, entendu vacarme.
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Je me suis vite replié, suis resté lucide.
Cette guerre, n’est pas la mienne, abusive,
Toute mort attribuée m’est devenue défensive.
Ça y est, la mémoire me revient comme flash
Oui ; je me souviens d’avoir été droit au clash,
Avoir tiré ,comme malade, sur tout ce qui bouge
Quand j’ai cessé, des gens, et des traces, rouges
Rouge de feu, rouge de sang, rouge des flammes.
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Maintenant, tout me revient, se débobine, à plat,
Et, je peux mieux mesurer l’étendue des dégâts,
Avec une certaine gravité me tenant prostré, las.
Au cœur, au ventre, vivant, la chance, que j’ai eue,
D’en sortir quand copains tombent à côté de moi :
Puis je les ai entendus crier, ramper, gémir, appeler
Lors j’ai dû les abandonner pour ne pas me faire tuer
Par des tirs croisés d’en haut d’avance, déjà vaincu.
La guerre engendre honte d’en avoir assassiné d’autres
La guerre engendre la guerre avec vengeance exacerbée.
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Extensions
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La guerre génère nombre de morts et plus encore de blessés
C’est comme loi du métier d’avoir à affronter tous dangers.
Parfois, c’est un soldat, qui sautera sur une bombe, à pied ;
Parfois c’est la patrouille pris sous le feu d’une embuscade ;
Parfois, c’est un engin de transport de troupes, tout entier !
Que l’on perde un homme, juste à côté de soi, un camarade,
Constitue déjà un traumatisme dont on ne se remettra pas.
Combien d’estropiés vivront par la suite, une vie au rabais,
Pour une cause qui n’en est pas une : une simple infortune.
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La guerre, qu’elle soit ancienne, moderne
Demeurerait sans cesse égale à elle-même
Faite de combats voire atrocités extrêmes,
Qui nous font hérisser les poils, épidermes.
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La mort naturelle sera bien plus acceptable,
Que celle de soldats et civils, non coupables :
Mourir pour des idées, dit Brassens, d’accord
Mais de mort lente, non pas au corps à corps !
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Des cataclysmes météorologiques, géologiques
Provoqueront aussi des morts, et des déracinés
Mais la Nature est ce qu’elle elle sans intention
De tuer, de se venger, de dominer, d’éradiquer !
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Épilogue
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Si tu veux pas la paix, prépare la guerre,
Dit un vieil adage d’un empereur romain,
Il s’avère que, depuis, toujours d’actualité.
***
Paix, guerre ne seraient pas que contraires,
Ils seraient et tout autant, bien paradoxaux,
Lors croisant, en parallèle, la parole et le fer.
***
Notre époque n’aura rien appris de l’Histoire,
Elle dit encore que la loi sera celle du plus fort
Bien qu’exemples montrent que ce sera à tort.
***
Négociations, accords, contrats … frontières,
Ne sont que des papiers qu’on peut déchirer,
Une fois le pays voisin, envahi, il est annexé.
***
Certains appellent cela de la real politique :
On ne conteste pas par peur de représailles
Si la peur mène le Monde, la paix mourra.
***
Le paradoxe tient aussi dans le langage :
L’on envahirait un pays pour le pacifier,
Et s’il résiste, ce serait lui… l’agresseur.
***
Tout cela ne serait que jeu s’il n’y avait
Pas de morts, et pas que combattants,
Des civils, femmes, vieillards, enfants,
***
Aucun génocide ne peut se justifier :
Guerre ou pas quel qu’en doit le fait
Cela reste crime contre l’humanité !
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943 – Calligramme
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Guerre n’a rien d’humanitaire
Ni même de juste, même de justifié
Car la guerre, c’est proprement l’enfer.
Lors on y a été, ou lors on y a participé,
Le traumatisme est, parfois, si fort, violent,
Qu’on se l’est imprimé : on ne peut oublier.
Quelqu’un, quelque chose, un événement,
Vous le rappelle soudain, et malgré vous,
Vous repassez tout le film,
Nombre morts, de blessés physiques
Seront inclus dans les…statistiques
Mais pas souffrances psychiques.
.
Un traumatisme de guerre,
La poudre, le sang … l’enfer,
Des femmes tuées et enfants
Des gens ordinaires, aimants.
Votre mémoire … brutalement
Face à ces faits, insoutenables,
Vous a fait tout oublier zapper.
Facile et pratique, pour continuer
À vivre une existence, admirable,
Comme si rien T ne s’était passé :
Vous étiez où, R avec qui pourquoi
Pas traces, vous A avez été halluciné.
Puis le souvenir U remonte à la surface
Tu y étais, quelqu’ M un a reconnu ta face.
Moi jamais, je n’au A rais pu commettre
De tels actes, même T en guerre : terrorisé.
Pourtant, il y a cette I photo, cette lettre.
D’accord, oui j’y étais, S et avec mon arme,
J’ai tiré au loin devant M moi, dans le vide,
Je n’ai pas vu ennemis, E entendu vacarme.
*
Je me suis vite replié, D suis resté lucide.
Cette guerre, n’est pas la E mienne, abusive,
Toute mort attribuée m’est * devenue défensive.
Ça y est, la mémoire me re G vient comme flash
Oui je me souviens d’avoir U été droit au clash,
Avoir tiré comme malade, E sur tout ce qui bouge
Quand j’ai cessé, des gens, R et des traces, rouges
Rouge de feu, rouge de sang, E rouge des flammes.
Maintenant tout me revient, : se débobine, à plat,
Et, je peux mieux, mesurer L l’étendue des dégâts,
Avec une certaine gravité ‘ me tenant prostré, las.
Au cœur, au ventre, vivant, E la chance, que j’ai eue,
D’en sortir quand copains N tombent à côté de moi :
Puis je les ai entendus crier F ramper, gémir, appeler
Lors j’ai dû les abandonner E pour ne pas me faire tuer
Par des tirs croisés d’en R haut d’avance, déjà vaincu.
La guerre engendre honte ! d’en avoir assassiné d’autres
La guerre engendre la culpa bilité de ne pas avoir été tué
La guerre engendre la guerre avec vengeance exacerbée.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Silhouette d’un homme
Ou femme, à terre,
Comme blessé
De guerre ?
(forme stylisée, rimes égales,
la forme s’accorde au fond)
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L’homme est mort ou bien blessé
il a besoin d’être secouru, soigné
la forme converge vers le fond.
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Militaire couché au sol, inanimé,
Blessé, et peut-être même tué :
Une personne, c’est un drame,
Cent : c’est une statistique !
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Symbolique
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La symbolique est
« L’art de substituer une image
À une idée, un dessin à un concept,
Une figure à une pensée » mais est aussi
« L’art de retrouver l’idée derrière l’image,
Le concept au travers du dessin,
La pensée sous la figure ».
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C’est l’ensemble des
Symboles propres à un peuple,
À une époque, et voire à une religion.
La symbolique militaire qui se manifeste
Par divers signes multiformes
Uniformes, insignes, emblèmes, fanions,
S’est forgée au cours de l’histoire de France.
servicehistorique.sga.defense.gouv.ressources/
la-symbolique-militaire-une-longue-evolution
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Fond
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Évocation
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Militaire couché sur un lit médical
Blessé et peut-être même mort :
Une personne, c’est un drame,
Cent : c’est une statistique !
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Symbolique
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Les accidents de la route,
Les accidents de travail, ceux
Qui se produisent à domicile
Représentent une symbolique
Vaste de toutes blessures
Tant qu’il n’est pas possible
De l’appréhender ensemble.
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Faut la déchiffrer cas par cas
Et la fracture d’un os entraîne
Une cassure du rythme de vie.
L’activité doit être interrompue.
Il faudra se mettre au repos.
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Telle immobilisation devrait
Entraîner une réflexion
Qui, elle-même, aboutira
à nouvelle orientation.
signesetsens.com/psycho
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Corrélations
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Fond/forme
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La première blessure infligée à l’homme,
Ou qu’il s’est infligée, qui sait, à lui-même,
Est la perte du paradis, terrestre ou céleste
En devenant ou en se rendant compte qu’il
N’était qu’un simple et permanent mortel.
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Toutes les autres blessures en découlent :
Un immortel, dans les films, s’en remet
Instantanément, mais pal lui : donc
Faire très attention à les… éviter,
Tant physiques que psychiques.
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Sinon au plus vite les soigner
Mais cela peut avoir du bon
Forcé au repos, à réfléchir,
Sur la nature, sens de sa vie
À ses expositions aux dangers
À l’arrêt soudain de sa carrière,
Si ce n’est de son couple, handicap.
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Guerre sans cesse recommencée
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Scénario
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La guerre, ce sont des troupes qu’on transporte vers zone de combat.
La guerre, ce sont des armes automatiques derrière mur de sable.
La guerre, ce sont des blessés en pleine jungle, souffrant martyr.
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