573 – J’ai soupiré, j’ai espéré, mais, hélas en vain

Textuels et illustrations   >>   

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

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La chimie, l’alchimie

Des corps, sexes, cœurs,

Se conjuguent, se marient,

Où échappent  au bonheur.

Lors, attentes, sont fortes,

On ne forcera ses portes,

Soupirer, ne sert à rien,

Tous nos efforts, vains.

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Vain de croire qu’on puisse

Satisfaire chacun entre cuisses,

Pénétrations, concaves, convexes

Ne feront que  renforcer complexes

Ah, il   resterait  l’étonnant  fantasme

De  changer  maitresse  en  pure  déesse

Laquelle n’est plus  concernée, orgasme,

En devenant sa muse sinon sa prêtresse.

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J’ai  soupiré, j’ai espéré hélas … en vain

Te faire craquer,   te croquer … en pain

Je me suis perdu  morfondu…  en rien

Pour que tu signes consignes en main

En moi bien jointe conjointe au sexe

Qui te bute,  qui te culbute, convexe

En ton ventre, ton antre qui te gave

De tant soupirs tant plaisirs suaves

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J’ai espéré, j’ai tenté en vain,

De t’exciter, ressusciter entrain

Et je m’y suis appliqué  … en reins

Pour synchroniser, syntoniser à plein,

Ton sexe, insensible, impassible, moi,

Là où je m’accule,  où j’éjacule, en toi

Si je ne me contiens, ne me retiens,

Je n’aurai pas soupiré … en vain.

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J’ai espéré,  ai imaginé  comme un chat,

Etre un amant  chevauchant  une belle souris

Féline, que  je  câline et encline  jusqu’en jouir

Jusqu’à sourciller à en vaciller en pleine ivresse.

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J’ai espéré, ai désespéré comme une maitresse

Tu deviennes tu parviennes  à être déesse

Ce sera pour autre fois, si,  cela revient

Je me tiens,  contiens,  me retiens

N’aurai pas  soupiré … en vain

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Extensions 

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Ah muse ment

Quand elle ne se rend

Pas conforme à ses attentes

En devenant objet de désir

Ordinaire et non sublime.

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On attend d’elle qu’elle jouisse

Non seulement de sa pensée,

De sa présence mais de son acte

Et voici que ce dernier s’enfonce

Dans un vide de son plaisir,

Vacuité de son être tout entier.

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Va cuiter ailleurs, vous dit-elle,

Ce sera toujours autant de gagner

Pour toi, comme pour moi

Et ainsi soit-il et ainsi soit-elle !

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La chimie des corps ne suffit pas

Il faut un brin d’alchimie venu d’ailleurs,

D’on ne sait où, indétectable au microscope !

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Alchimie pour une autre chimie,

Alchimie pour autre chose que la pure

Et simple chimie et qui nous échappe encore !

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L’homme attend de la femme une attitude ouverte et non fermée,

Quand il en rencontre  avec une posture froide, il ne la comprend

Une femme qui n’entre pas en le modèle qu’il s’est fixé, surprend

Il n’empêche qu’air de musique secret peut égayer son intérieur

Si ce n’est un feu brumant que seul percevrait son futur amant.

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Ce qui est vrai pour la femme,

L’est tout autant pour l’homme,

Bien qu’il cachera sa déception,

La traduira d’une autre manière.

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Mais il y a déception transitoire

Entrainant la rupture passagère

Et déception si forte, inattendue

Qu’elle déclenche rupture totale.

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Il y a aussi séparation dans l’air

Des deux côtés, et reste à savoir

Qui vient la déclarer en premier

Avec sentiment d’avoir dominé.

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Et quand il n’ y aura que le sexe,

Qui est partagé sans cœur, âme,

Rupture ne provoque déchirure,

Juste blessure d’amour-propre.

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Fragments

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La femme a son mot à dire dans la fusion,

Sinon cela peut devenir considéré effusion

Qui peut aller jusqu’à forcer consentement

Dans tous les cas, lors viol, l’un d’eux ment.

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Espérer, soupirer, ne suffit, pour consommer,

Déclarer son désir sentiment pour approcher,

Lors une femme se ferme sur : défense toucher

Il n’y a rien d’autre à faire que laisser tomber !

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Espérer pour un espérant pour un plaisir dans,

Soupirer pour un soupirant pour un soupir en :

C’est un peu la même chose que l’on fait amants,

On ne peut que le conjuguer au passé au présent.

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Une femme, seule,  très détachée, voire en repli,

Ne serait pas pour autant une femme à négliger

Et qu’elle soit belle, ou pas, et attirante ou non,

C’est peut-être un trésor caché et à découvrir !

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On ignore pourquoi une femme reste solitaire

Pour se protéger, se ressourcer,  en résilience :

Toujours est-il n’entre pas, avec vous, en danse,

Lors la respecter ainsi sera pour vous très clair.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

 .

La chimie, l’alchimie

Des corps,   sexes,  cœurs,

Se conjuguent,      se marient,

Où échappent         au bonheur.

Lors, attentes,      sont  fortes,

On ne forcera     ses portes,

Soupirer, ne sert à rien,

Tous nos efforts, vains.

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Vain de croire qu’on puisse

 Satisfaire chacun entre cuisses,

   Pénétrations, concaves, convexes …

        Ne feront que  renforcer complexes ……….

            Ah, il  resterait  l’étonnant  fantasme …..….……..

            De  changer  maitresse  en  pure  déesse ………….……

                     Laquelle n’est plus    concernée, orgasme ……….…..…..…………

                   En devenant sa muse  A   sinon sa prêtresse ……….…….………………

             J’ai  soupiré, j’ai       I      espéré hélas en vain …….…….…………….

          Te faire craquer      *           te croquer en pain ..…….…………….

Je me suis perdu   E          morfondu, en rien ..…….….

      Pour que tu signes S        consignes en main ……………

En moi bien jointe P       conjointe au sexe ………

Qui te bute, qui te   É      culbute, convexe ….….

 En ton ventre et ton R   antre qui te gave ……..

De tant soupirs tant É      plaisirs suaves ……

A …………..….

J’ai espéré      I           j’ai tenté en vain,

De t’exciter       *       ressusciter entrain

Et je m’y suis        S        appliqué, en reins

Pour synchroniser    O      syntoniser à plein,

Ton sexe, insensible    U        impassible, moi,

Là où je m’accule où        P         j’éjacule en toi

Si je ne me contiens si         I          ne me retiens,

Je n’aurai pas soupiré             R                   en vain.

                       É

J’ai espéré,        A    ai imaginé       *    comme un chat,

Etre un amant   I      chevauchant      *     une belle souris

Féline, que  je    *      câline et encline     E     jusqu’en jouir

Jusqu’à sour     E       ciller à en vaciller      N     pleine ivresse.

J’ai espéré, ai   S           désespéré comme     *   une maitresse …

Tu deviennes    P            tu parviennes             V   à être déesse  ….

Ce sera pour     É                autre fois, si,             A      cela revient …..

Je me tiens,      R                   contiens,                  I       me retiens …….

N’aurai pas      É                    soupiré                    N         en vain ……….

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Forme

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Évocation  

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Silhouette de femme solitaire

 Assise, immobile, imperturbable

Comme  en  prière, méditation,

Dans  une  position  de  repli.

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Silhouette d’une femme solitaire

Peu encline à bouger et  à changer.

Et n’est pas une posture de repli, 

Semblant murée, voire statique,

Déception met parfois une femme à genoux

Ici, c’est bien les cas, en repli, comme anéantie,

C’est ainsi que la forme recouvrirait bien le fond.

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Symbolique 

 .

Faut faire

Une  différence

Entre    un   repli   

Sur soi, femme 

Solitaire.

Le premier  fait référence à

 «Action de  s’isoler des autres».

Lors le second est tout simplement

Désir de rester seul pour se ressourcer.

Choisir, quelques fois, de consacrer

Un  peu  de  temps,  pour  soi,  peut

Vous   apporter    divers   avantages

Psychologiques, émotionnels, sociaux.

De privilégier votre propre compagnie

De temps à autre peut même vous aider

À renforcer toute  votre force… mentale.

Penser-et-agir.fr/repli-sur-soi

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Fond

 .

Évocation

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Silhouette de femme solitaire

Peu encline à bouger, à changer

N’est pas une posture de repli 

Semblant murée voire statique,

 .

Symbolique 

 .

Si vous

Demandez

Aux hommes

Que vous

Connaissez  quel type de

Femme peut, le plus, les repousse

Bon nombre d’entre eux répondront:

Celles  qui ne seraient  pas  avenante.

 .

Femmes en repli difficiles à séduire,

Soit parce qu’elles  font des manières,

Soit parce que  rien ne va jamais,

Soit parce qu’elles ne montrent

Pas assez leurs sentiments.

 .

Si l’échange est compliqué

C’est  parfois  dû  aux  hommes

Ne sachant pas comment s’y prendre

Si ce n’est l’inverse, par trop de timidité.

 .

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Fond/forme 

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Soupiré, attendu, espéré : tout cela, en vain.

Tu n’as rien vu,  rien compris,  n’est pas venu.

La déception est grande du fait que je t’aimais,

va falloir que je travaille sur mon renoncement.

Je me sens solitaire, je suis repliée sur moi-même,

je ne sais combien de temps, ma déprime va durer

toi seul pourrais me guérir … mais tu t’es évaporé !

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