592 – Long, pentu, sinueux, mon chemin, vers toi

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vrai

Chemin

Menant vers toi

Ne va pas, va de soi

Est tangent, divergent

Ne fait pas de moi amant

Dans la brume,  t’entrevois,

Ton  bel  espoir  m’atermoie :

Et lors je pense à t’at-tein-dre,

Brume nouvelle me fait craindre,

De te voir  disparaitre, et  à jamais

Te perdre ainsi : jamais, ne voudrais

Aussi te poursuis même en mes rêves,

Où je vais à ta recherche… sans trêve.

.

Long, pentu, sinueux,

Mon chemin  vers toi,

Ma rencontre d’émois,

En un amour heureux !

.

Temps, s’écoulant, il  va,

Lors ralentir tous tes pas

Et me rapprochera de toi.

Voici  que tu t’es  éloignée,

Sans  même  te  retourner,

Et mon ciel s’est embrumé,

Jusqu’à en douter  de  moi.

.

Je m’avance  et  te découvre,

À toi,  mon cœur s’entrouvre,

Faut-il donc que je te prouve,

Tel sentiment que   j’éprouve.

 .

Qu’il est long, pentu …  extrême,

Mon chemin vers toi,

Où plus je te fréquente, je t’aime,

Amitié n’est pas choix.

.

Aurais-tu peur qu’une folle passion

Te fasse perdre ta raison,

Par un mouvement de recul soudain,

Que tu ne te perdes en vain.

.

Extensions 

 .

Je t’imagine dans un refuge en montagne,

En un chalet difficile d’accès où tu attends

Qu’un aventurier vienne te tenir compagnie

Pour y passer la nuit. Mais  le chalet  est vide,

Que d’un mot sur sa porte, invites le marcheur,

Bien que fatigué par sa montée, à se hisser  tout

En haut du col où se cache une cabane de berger,

À peine visible du sentier et moyen pour la repérer

Est la fumée qui sortira de son toit pour signifier

Qu’un foyer attend nouvelle provision de bois

Pour le faire flamber avec tous vos émois.

Mais voilà que le même message l’invite

À la poursuivre sur crête de montagne

Si étroite qu’un simple pas maladroit

Ferait tomber, d’un côté, ou l’autre,

Et  adieu  aux sommets  de sa félicité

Où elle se tient en ce moment, perchée.

Le chemin, tout au début, bien physique,

Se double, se transforme chemin imaginaire

Où le fil de pensée l’emporte sur celui de vos pas.

Il ne s’agit plus tant de joindre quelqu’un quelque part

Que de le rejoindre partout où il est, par l’esprit et par le cœur

Ressentir frémissement de bonheur chaque fois qu’une étape,

Qu’une borne, qu’un croisement, qu’un relais  sera atteint.

Le temps, l’effort ne compte plus, le but seul est moteur.

.

Il  faut  imaginer  un  chemin, pentu,  difficile,  et  incertain,

Mais  vous croyez,  qu’au bout, il y aura rencontre,  certain.

Nul ne vous obligerait à le prendre : vous seul qui décidez,

Vous pouvez faire des pauses, demi-tour, cesser d’espérer.

La rencontre pourra avoir lieu à chaque détour du chemin

Et quand elle se fera, vous direz que c’est un cadeau, divin,

Qui efface toutes tentatives, expériences, efforts précédents.

Vous serez seuls en haut de col franchisant haute montagne,

N’aurez besoin de personne d’autre pendant un bon moment.

.

Un arc et une cible,

Une flèche et un archer

Si cœur de cible est atteint

Ça permet de gagner du temps

.

Mais point trop vite en besogne,

Faut laisser du temps  au temps :

Si la cible se tient hors de portée,

Il vaut mieux, vers elle, marcher.

.

Toute vraie rencontre se mérite

Et chercher à trop la précipiter

Pourrait vous le faire manquer

Vous n’auriez qu’à le regretter.

.

Fragments

.

Long, pentu, sinueux, le chemin vers toi,

Ai pris mon courage à deux bras

En attendant d’être dans les tiens, là-bas

Je sais que tu ne me décevras pas

.

Quelle que soit la distance à parcourir,

Quelles que soient les difficultés,

Une flèche est plus rapide, plus droite,

Qu’une marche à pied ou course.

.

Mais les deux pourront rater leur cible

Surtout si celle-ci se déplace

Se tromper, avec une autre, à sa place,

Devenir des plus inaccessibles.

.

Je ne connais ni la distance ni le temps

Je me suis armé à être patient

Je marcherai à ton endroit, où qu’il soit

Et jusqu’à ce que je … te vois !

.

Après ce sera un coup de foudre ou non,

Ma flèche zèbrera le ciel sur toi

Ton cœur ne pourra qu’accueillir amour

Que cette dernière a accumulé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

C

Vr   H    ai

Che     E     min

Menant  M   vers toi

Ne va pas,  I     va de soi

Est tangent  N      divergent

Il ne fait pas   *       moi amant

Dans la brume  V        t’entrevois,

Ton bel espoir     E        m’atermoie :

Lors je pense         R       à t’at-tein-dre,

Brume nouvelle       S      me fait craindre,

De te voir dispa         *       raitre et à jamais

Te perdre ainsi            T      jamais ne voudrais

Aussi te poursuis           O      même en mes rêves,

Où je vais à ta                  I       recherche sans trêve.

*

Long, pentu,   L   sinueux,

Mon chemin    O   vers toi,

Ma rencontre   N   d’émois,

En un amour    G  heureux !

       *

Temps, s’écou  S   lant, il  va,

Lors ralentir    I   tous tes pas

Et me rappro  N  chera de toi.

Voici que tu   U   t’es éloignée,

Sans même    E     te retourner,

Et mon ciel     U  s’est embrumé

Jusqu’à en       X  douter de moi.

*

Je m’avance et    P    te découvre,

À toi,  mon cœur  E   s’entrouvre,

Faut-il donc que je  N   te prouve,

Tel sentiment que   j’é   T  prouve.

                                  U

Qu’il est long, pentu  …  extrême,

Mon chemin vers toi,

Où plus je te fréquente, je t’aime,

Amitié n’est pas choix.

.

Aurais-tu peur qu’une folle passion

Te fasse perdre ta raison,

Par un mouvement de recul soudain,

Que tu ne te perdes en vain. 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une flèche, pointée vers le haut,

Évoque challenge à tenir :

Et si en elle louvoie, ça augmente

La difficulté atteindre cible !

.

592 4

.

Flèche à coup sûr

 Comme  pour une  cible

Indiquant  la bonne direction

À prendre pour ne pas s’égarer.

 .

Symbolique 

.

En

 Tant qu’outil

Ou instrument, non plus

Seulement en tant que signe,

Flèche est symbole pénétration,

D’ouverture  et  aussi  de la pensée,

Qui  introduirait, toujours, la lumière

Dans tout organe qui  devient créateur.

 .

Par opposition à la fourche,

La flèche est l’objectivation,

Le  choix,  le temps  orienté.

 .

Symbole de la pointe acérée

Et qui vole pour surprendre,

En tuant de loin, sa victime.

 .

Symbolise mort foudroyante.

Associant vitesse et droiture.

Tout comme  celle s des dieux,

flèches de l’amour infaillibles.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

592 6

.

Une flèche, pointée vers le haut,

Évoque challenge à tenir :

Et si en elle louvoie, ça augmente

La difficulté atteindre cible !

 .

Symbolique 

 .

L’arc symbolise adresse.

       En effet, c’est une  arme  qui

             Nécessite  de  la  concentration,

               Mais tout autant de la force pour

              Atteindre la cible en plein cœur.

           Dans  la mythologie, les flèches

        Que Cupidon tire avec son arc

       Symbolisent  coup de foudre.

 

    D’ailleurs, la foudre est également

                   Associé aux flèches de l’arc chez les indiens.

                                    En effet, pour ces derniers la flèche envoyée par l’arc

                  Est souvent comparée à un éclair qui perce

      L’obscurité, c’est-à-dire l’ignorance.

            1001symboles.net/symbole/sens-de-arc.html

 .

.

Fond/forme 

 .

Flèche et chemin vont bien ensemble

Même si ce dernier est long et pentu

Cible et but, tout autant mais l’arc,

Moins, si fait forme évoque fond

Surtout si c’est flèche d’amour

D’un certain dieu Cupidon !

.

Marche sera moins rapide,

Mais on est sûr d’atteindre

Toute cible qu’on aura visée

Pour peu soit à notre portée.

.

Textuels et illustrations  >>


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *