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Vrai
Chemin
Menant vers toi
Ne va pas, va de soi
Est tangent, divergent
Ne fait pas de moi amant
Dans la brume, t’entrevois,
Ton bel espoir m’atermoie :
Et lors je pense à t’at-tein-dre,
Brume nouvelle me fait craindre,
De te voir disparaitre, et à jamais
Te perdre ainsi : jamais, ne voudrais
Aussi te poursuis même en mes rêves,
Où je vais à ta recherche… sans trêve.
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Long, pentu, sinueux,
Mon chemin vers toi,
Ma rencontre d’émois,
En un amour heureux !
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Temps, s’écoulant, il va,
Lors ralentir tous tes pas
Et me rapprochera de toi.
Voici que tu t’es éloignée,
Sans même te retourner,
Et mon ciel s’est embrumé,
Jusqu’à en douter de moi.
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Je m’avance et te découvre,
À toi, mon cœur s’entrouvre,
Faut-il donc que je te prouve,
Tel sentiment que j’éprouve.
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Qu’il est long, pentu … extrême,
Mon chemin vers toi,
Où plus je te fréquente, je t’aime,
Amitié n’est pas choix.
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Aurais-tu peur qu’une folle passion
Te fasse perdre ta raison,
Par un mouvement de recul soudain,
Que tu ne te perdes en vain.
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Extension
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Je t’imagine dans un refuge en montagne,
En un chalet difficile d’accès où tu attends
Qu’un aventurier vienne te tenir compagnie
Pour y passer la nuit. Mais le chalet est vide,
Que d’un mot sur sa porte, invites le marcheur,
Bien que fatigué par sa montée, à se hisser tout
En haut du col où se cache une cabane de berger,
À peine visible du sentier et moyen pour la repérer
Est la fumée qui sortira de son toit pour signifier
Qu’un foyer attend nouvelle provision de bois
Pour le faire flamber avec tous vos émois.
Mais voilà que le même message l’invite
À la poursuivre sur crête de montagne
Si étroite qu’un simple pas maladroit
Ferait tomber, d’un côté, ou l’autre,
Et adieu aux sommets de sa félicité
Où elle se tient en ce moment, perchée.
Le chemin, tout au début, bien physique,
Se double, se transforme chemin imaginaire
Où le fil de pensée l’emporte sur celui de vos pas.
Il ne s’agit plus tant de joindre quelqu’un quelque part
Que de le rejoindre partout où il est, par l’esprit et par le cœur
Ressentir frémissement de bonheur chaque fois qu’une étape,
Qu’une borne, qu’un croisement, qu’un relais sera atteint.
Le temps, l’effort ne compte plus, le but seul est moteur.
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Il faut imaginer un chemin, pentu, difficile, et incertain,
Mais vous croyez, qu’au bout, il y aura rencontre, certain.
Nul ne vous obligerait à le prendre : vous seul qui décidez,
Vous pouvez faire des pauses, demi-tour, cesser d’espérer.
La rencontre pourra avoir lieu à chaque détour du chemin
Et quand elle se fera, vous direz que c’est un cadeau, divin,
Qui efface toutes tentatives, expériences, efforts précédents.
Vous serez seuls en haut de col franchisant haute montagne,
N’aurez besoin de personne d’autre pendant un bon moment.
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Un arc et une cible,
Une flèche et un archer
Si cœur de cible est atteint
Ça permet de gagner du temps
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Mais point trop vite en besogne,
Faut laisser du temps au temps :
Si la cible se tient hors de portée,
Il vaut mieux, vers elle, marcher.
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Toute vraie rencontre se mérite
Et chercher à trop la précipiter
Pourrait vous le faire manquer
Vous n’auriez qu’à le regretter.
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592 – Calligramme
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C
Vr H ai
Che E min
Menant M vers toi
Ne va pas, I va de soi
Est tangent N divergent
Il ne fait pas * moi amant
Dans la brume V t’entrevois,
Ton bel espoir E m’atermoie :
Lors je pense R à t’at-tein-dre,
Brume nouvelle S me fait craindre,
De te voir dispa * raitre et à jamais
Te perdre ainsi T jamais ne voudrais
Aussi te poursuis O même en mes rêves,
Où je vais à ta I recherche sans trêve.
*
Long, pentu, L sinueux,
Mon chemin O vers toi,
Ma rencontre N d’émois,
En un amour G heureux !
*
Temps, s’écou S lant, il va,
Lors ralentir I tous tes pas
Et me rappro N chera de toi.
Voici que tu U t’es éloignée,
Sans même E te retourner,
Et mon ciel U s’est embrumé
Jusqu’à en X douter de moi.
*
Je m’avance et P te découvre,
À toi, mon cœur E s’entrouvre,
Faut-il donc que je N te prouve,
Tel sentiment que j’é T prouve.
U
Qu’il est long, pentu … extrême,
Mon chemin vers toi,
Où plus je te fréquente, je t’aime,
Amitié n’est pas choix.
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Aurais-tu peur qu’une folle passion
Te fasse perdre ta raison,
Par un mouvement de recul soudain,
Que tu ne te perdes en vain.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Flèche à coup sûr
Comme pour une cible
Indiquant la bonne direction
À prendre pour ne pas s’égarer.
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Une flèche, pointée vers le haut,
Évoque challenge à tenir :
Et si en elle louvoie, ça augmente
La difficulté atteindre cible !
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Symbolique
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En tant qu’outil ou instrument,
Et non plus seulement en tant que signe,
La flèche est le symbole de la pénétration,
De l’ouverture et aussi de la pensée,
Et qui introduit la lumière
Et l’organe créateur.
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Lors, par opposition à la fourche,
La flèche est l’objectivation,
Le choix, le temps orienté
Symbole, aussi, de la pointe acérée
Et qui vole pour surprendre
Et tuer au loin sa victime.
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Symbolise aussi la mort foudroyante.
Associe vitesse et droiture.
Tout comme celles des dieux,
Les flèches de l’amour sont infaillibles,
D’un coup d’œil, semblable à un éclair.
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Descriptif
592 – Chemin vers toi, long, sinueux, pentu
Alignement central / Titre serpente / Thème rencontre
Forme pointue / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : flèche / Symbole de fond : cible
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Fond
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Évocation
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Une flèche, pointée vers le haut,
Évoque challenge à tenir :
Et si en elle louvoie, ça augmente
La difficulté atteindre cible !
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Symbolique
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L’arc symbolise adresse.
En effet, c’est une arme qui
Nécessite de la concentration,
Mais tout autant de la force pour
Atteindre la cible en plein cœur.
Dans la mythologie, les flèches
Que Cupidon tire avec son arc
Symbolisent coup de foudre.
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D’ailleurs, la foudre est également
Associé aux flèches de l’arc chez les indiens.
En effet, pour ces derniers la flèche envoyée par l’arc
Est souvent comparée à un éclair qui perce
L’obscurité, c’est-à-dire l’ignorance.
1001symboles.net/symbole/sens-de-arc.html
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Corrélations
Fond/forme
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Flèche et chemin vont bien ensemble
Même si ce dernier est long et pentu
Cible et but, tout autant mais l’arc,
Moins, si fait forme évoque fond
Surtout si c’est flèche d’amour
D’un certain dieu Cupidon !
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Marche sera moins rapide,
Mais on est sûr d’atteindre
Toute cible qu’on aura visée
Pour peu soit à notre portée.
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Faut renoncer ou continuer
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Scénario
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Long, ton chemin dans tes monts, des kilomètres à tourner en rond,
à traverser des forêts où lumière scintille, m’indique la voie à suivre,
jusqu’au col, au fait de ta cime, où je tombe, près de toi, en abîme !
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