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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Vrai
Chemin
Menant vers toi
Ne va pas, va de soi
Est tangent, divergent
Ne fait pas de moi amant
Dans la brume, t’entrevois,
Ton bel espoir m’atermoie :
Et lors je pense à t’at-tein-dre,
Brume nouvelle me fait craindre,
De te voir disparaitre, et à jamais
Te perdre ainsi : jamais, ne voudrais
Aussi te poursuis même en mes rêves,
Où je vais à ta recherche… sans trêve.
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Long, pentu, sinueux,
Mon chemin vers toi,
Ma rencontre d’émois,
En un amour heureux !
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Temps, s’écoulant, il va,
Lors ralentir tous tes pas
Et me rapprochera de toi.
Voici que tu t’es éloignée,
Sans même te retourner,
Et mon ciel s’est embrumé,
Jusqu’à en douter de moi.
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Je m’avance et te découvre,
À toi, mon cœur s’entrouvre,
Faut-il donc que je te prouve,
Tel sentiment que j’éprouve.
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Qu’il est long, pentu … extrême,
Mon chemin vers toi,
Où plus je te fréquente, je t’aime,
Amitié n’est pas choix.
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Aurais-tu peur qu’une folle passion
Te fasse perdre ta raison,
Par un mouvement de recul soudain,
Que tu ne te perdes en vain.
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Extensions
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Je t’imagine dans un refuge en montagne,
En un chalet difficile d’accès où tu attends
Qu’un aventurier vienne te tenir compagnie
Pour y passer la nuit. Mais le chalet est vide,
Que d’un mot sur sa porte, invites le marcheur,
Bien que fatigué par sa montée, à se hisser tout
En haut du col où se cache une cabane de berger,
À peine visible du sentier et moyen pour la repérer
Est la fumée qui sortira de son toit pour signifier
Qu’un foyer attend nouvelle provision de bois
Pour le faire flamber avec tous vos émois.
Mais voilà que le même message l’invite
À la poursuivre sur crête de montagne
Si étroite qu’un simple pas maladroit
Ferait tomber, d’un côté, ou l’autre,
Et adieu aux sommets de sa félicité
Où elle se tient en ce moment, perchée.
Le chemin, tout au début, bien physique,
Se double, se transforme chemin imaginaire
Où le fil de pensée l’emporte sur celui de vos pas.
Il ne s’agit plus tant de joindre quelqu’un quelque part
Que de le rejoindre partout où il est, par l’esprit et par le cœur
Ressentir frémissement de bonheur chaque fois qu’une étape,
Qu’une borne, qu’un croisement, qu’un relais sera atteint.
Le temps, l’effort ne compte plus, le but seul est moteur.
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Il faut imaginer un chemin, pentu, difficile, et incertain,
Mais vous croyez, qu’au bout, il y aura rencontre, certain.
Nul ne vous obligerait à le prendre : vous seul qui décidez,
Vous pouvez faire des pauses, demi-tour, cesser d’espérer.
La rencontre pourra avoir lieu à chaque détour du chemin
Et quand elle se fera, vous direz que c’est un cadeau, divin,
Qui efface toutes tentatives, expériences, efforts précédents.
Vous serez seuls en haut de col franchisant haute montagne,
N’aurez besoin de personne d’autre pendant un bon moment.
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Un arc et une cible,
Une flèche et un archer
Si cœur de cible est atteint
Ça permet de gagner du temps
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Mais point trop vite en besogne,
Faut laisser du temps au temps :
Si la cible se tient hors de portée,
Il vaut mieux, vers elle, marcher.
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Toute vraie rencontre se mérite
Et chercher à trop la précipiter
Pourrait vous le faire manquer
Vous n’auriez qu’à le regretter.
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Fragments
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Long, pentu, sinueux, le chemin vers toi,
Ai pris mon courage à deux bras
En attendant d’être dans les tiens, là-bas
Je sais que tu ne me décevras pas
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Quelle que soit la distance à parcourir,
Quelles que soient les difficultés,
Une flèche est plus rapide, plus droite,
Qu’une marche à pied ou course.
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Mais les deux pourront rater leur cible
Surtout si celle-ci se déplace
Se tromper, avec une autre, à sa place,
Devenir des plus inaccessibles.
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Je ne connais ni la distance ni le temps
Je me suis armé à être patient
Je marcherai à ton endroit, où qu’il soit
Et jusqu’à ce que je … te vois !
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Après ce sera un coup de foudre ou non,
Ma flèche zèbrera le ciel sur toi
Ton cœur ne pourra qu’accueillir amour
Que cette dernière a accumulé.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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C
Vr H ai
Che E min
Menant M vers toi
Ne va pas, I va de soi
Est tangent N divergent
Il ne fait pas * moi amant
Dans la brume V t’entrevois,
Ton bel espoir E m’atermoie :
Lors je pense R à t’at-tein-dre,
Brume nouvelle S me fait craindre,
De te voir dispa * raitre et à jamais
Te perdre ainsi T jamais ne voudrais
Aussi te poursuis O même en mes rêves,
Où je vais à ta I recherche sans trêve.
*
Long, pentu, L sinueux,
Mon chemin O vers toi,
Ma rencontre N d’émois,
En un amour G heureux !
*
Temps, s’écou S lant, il va,
Lors ralentir I tous tes pas
Et me rappro N chera de toi.
Voici que tu U t’es éloignée,
Sans même E te retourner,
Et mon ciel U s’est embrumé
Jusqu’à en X douter de moi.
*
Je m’avance et P te découvre,
À toi, mon cœur E s’entrouvre,
Faut-il donc que je N te prouve,
Tel sentiment que j’é T prouve.
U
Qu’il est long, pentu … extrême,
Mon chemin vers toi,
Où plus je te fréquente, je t’aime,
Amitié n’est pas choix.
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Aurais-tu peur qu’une folle passion
Te fasse perdre ta raison,
Par un mouvement de recul soudain,
Que tu ne te perdes en vain.
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Forme
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Évocation
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Une flèche, pointée vers le haut,
Évoque challenge à tenir :
Et si en elle louvoie, ça augmente
La difficulté atteindre cible !
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Flèche à coup sûr
Comme pour une cible
Indiquant la bonne direction
À prendre pour ne pas s’égarer.
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Symbolique
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En
Tant qu’outil
Ou instrument, non plus
Seulement en tant que signe,
Flèche est symbole pénétration,
D’ouverture et aussi de la pensée,
Qui introduirait, toujours, la lumière
Dans tout organe qui devient créateur.
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Par opposition à la fourche,
La flèche est l’objectivation,
Le choix, le temps orienté.
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Symbole de la pointe acérée
Et qui vole pour surprendre,
En tuant de loin, sa victime.
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Symbolise mort foudroyante.
Associant vitesse et droiture.
Tout comme celle s des dieux,
flèches de l’amour infaillibles.
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Fond
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Évocation
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Une flèche, pointée vers le haut,
Évoque challenge à tenir :
Et si en elle louvoie, ça augmente
La difficulté atteindre cible !
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Symbolique
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L’arc symbolise adresse.
En effet, c’est une arme qui
Nécessite de la concentration,
Mais tout autant de la force pour
Atteindre la cible en plein cœur.
Dans la mythologie, les flèches
Que Cupidon tire avec son arc
Symbolisent coup de foudre.
D’ailleurs, la foudre est également
Associé aux flèches de l’arc chez les indiens.
En effet, pour ces derniers la flèche envoyée par l’arc
Est souvent comparée à un éclair qui perce
L’obscurité, c’est-à-dire l’ignorance.
1001symboles.net/symbole/sens-de-arc.html
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Fond/forme
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Flèche et chemin vont bien ensemble
Même si ce dernier est long et pentu
Cible et but, tout autant mais l’arc,
Moins, si fait forme évoque fond
Surtout si c’est flèche d’amour
D’un certain dieu Cupidon !
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Marche sera moins rapide,
Mais on est sûr d’atteindre
Toute cible qu’on aura visée
Pour peu soit à notre portée.
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