598 – Qu’as-tu fait de tes vingt ans, ami, amant !

Visuels et textuels  >> 

.

Vingt …… trente  …. quarante,

Cinquante, ou voire, soixante,

 Gâchés, occupés voire sacrifiés

 Si ce n’est niés ou mis de côté.

.

                   Un beau gâchis, et pour une vie

                    Car voilà que, maintenant, finie.

                    On ne peut re-élever ses enfants,

                     On ne pourrait rattraper le temps.

.

  Qu’as-tu  fait  de  tes  vingt ans :

   Aurais-tu gâché …  ces moments

     Où, tu aurais dû être, ami, amant,

     Et, tout s’est passé, différemment.

.

                                   De jour en jour, le remettant,

                                   Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend pas  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir courant.

.

Qu’as-tu fait de tes trente ans :

   Les as-tu occupés, mari, enfant,

     En un tendre cocon, t’enfermant,

     Pour ne plus voir autour de gens.

.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                  N’attend pas trop  longtemps,

                                 Temps peut devenir … errant.

.

   Qu’as-tu fait de tes quarante ans :

    Les as-tu sacrifiés à l’avancement,

      Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,

       Un cœur libre, désirant ardemment.

.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour, s’en va mourant :

                                  N’attend plus  trop longtemps,

                                Temps peut devenir saoulant.

.

    Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :

     Les as-tu niés te voyant vieillissant

      Au point d’accuser le poids des ans,

      Alors que le sexe en réclame autant.

.

                                   De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend plus  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir pleurant.

.

  Qu’as-tu fait de tes soixante ans :

     Les as-tu mis de côté en retraitant,

       Bien que temps libre jamais autant,

         An savoir que faire, amoureusement.

.

                                 De jour en jour, le remettant,

                                Ton amour s’en va mourant :

                                 Tu as attendu  trop longtemps,

                                Ton temps est devenu absent !

.

.

Extension

 .

Y-a-t-il un âge limite

Pour être amant alors qu’il

Ne saurait y avoir pour rester ami.

L’amant mettrait  son sexe  au placard,

Quand l’ami deviendrait encore plus bavard.

.

Comme chanson, de jour en jour, le remettant,

Amour s’en va mourant, attendu trop longtemps,

Ton temps est devenu, bêlant, puis bêtifiant, néant !

.

On ne vit pas le même amour, à vingt,  qu’à quarante,

Soixante, quatre-vingt ans bien que cela  reste l’amour

Quand même, et qui peut dire lequel est le plus naturel,

Le plus digne ou le plus fort sans l’avoir vécu, soi-même.

.

Quatre-vingt ans, la mort approche et dramatiquement,

Mensonge n’est pas, n’est plus de mise pour la conquise.

.

L’escalier du corps et de l’esprit, ne sont pas symétriques

L’escalier du corps, atteint l’apogée, finit par descendre

Tandis que l’escalier de l’esprit continue sur sa…lancée

Vingt ans est prétendue apogée de rapidité du cerveau

Mais soixante profite de son expérience pour avancer :

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait en quelque sorte,

Personne ne sait, ne peut, transmettre  ses  expériences !

.

La jeunesse serait  à envier,

Mais la vieillesse,  à craindre

À écouter des gens, en parler,

Les romanciers, les dépeindre.

.

Il est certain  qu’à soixante ans

On en saura bien plus qu’à vingt

Je parle de l’expérience de la vie,

Non de savoirs et non de sciences.

.

Une marche après l’autre, grimpant

Dans le cœur, l’esprit, et  dans l’âme,

Une marche après l’autre descendant,

Dans notre corps qui nous condamne !

.

.

598 – Calligramme

 .

Vingt …… trente  …. quarante,

Cinquante, ou voire, soixante,

 Gâchés, occupés voire sacrifiés

 Si ce n’est niés ou mis de côté.

                   Un beau gâchis, et pour une vie

                    Car voilà que, maintenant, finie.

                    On ne peut re-élever ses enfants,

                     On ne pourrait rattraper le temps

Qu’as-tu  fait  de  tes  vingt ans :

   Aurais-tu gâché …  ces moments

    Où, tu aurais dû être, ami, amant,

     Et, tout s’est passé, différemment.

QU’AS-TU FAIT

                                   De jour en jour, le remettant,

                                   Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend pas  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir courant.

Qu’as-tu fait de tes trente ans :

   Les as-tu occupés, mari, enfant,

     En un tendre cocon, t’enfermant,

     Pour ne plus voir autour de gens.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                  N’attend pas trop  longtemps,

                                 Temps peut devenir … errant.

DE TES VINGT

   Qu’as-tu fait de tes quarante ans :

    Les as-tu sacrifiés à l’avancement,

      Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,

       Un cœur libre, désirant ardemment.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour, s’en va mourant :

                                  N’attend plus  trop longtemps,

                                Temps peut devenir saoulant.

    Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :

     Les as-tu niés te voyant vieillissant

      Au point d’accuser le poids des ans,

      Alors que le sexe en réclame autant.

ANS, AMANT ? 

                                   De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend plus  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir pleurant.

  Qu’as-tu fait de tes soixante ans :

     Les as-tu mis de côté en retraitant,

       Bien que temps libre jamais autant,

         An savoir que faire, amoureusement.

                                 De jour en jour, le remettant,

                                Ton amour s’en va mourant :

                                 Tu as attendu  trop longtemps,

                                Ton temps est devenu absent !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

598 4

.

La vie est comme un arbre,

Ou une échelle de difficultés,

Un fort escalier, à grimper

Avec gros risques de chute.

.

Un escalier pour figurer le temps qui passe

marche par marche, et  jusqu’à la dernière :

avec risque de buter, de trébucher, de chuter,

voilà qui fait converger la forme avec le fond !

.

Vie en escalier jusqu’à dernière marche

Avec risque de chute :

Certains les auront franchi une par une,

 Autres deux par deux.

  .

Symbolique 

 .

Lorsqu’il   est   considéré   comme

Allégorie du déroulement de la vie,

L’escalier symbolise cette dernière.

Son mouvement vital, ses soubresauts,

Ses obstacles, et ses retours,  en arrière,

Tout comme ses surprises, ses joies aussi.

.

Par ses circonvolutions ou par ses paliers,

Par ses brusques changements de direction,

Si ce n’est ses marches alternées, ou inégales

L’escalier de la vie conduit et guide, pas à pas,

Vers une conscience accrue de soi, et du monde.

grandsreves1234.blogspot.com/2018/02/le-symbole-de-lescalier

.

Descriptif

 .

598 – Qu’as-tu fait de tes vingt ans, amant ?

Alignement central / Titre absent / Thème  dialogue

Forme escalier / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : escalier   /   Symbole de fond : chute

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

598 6

.

Vie en escalier jusqu’à dernière marche

Avec risque de chute :

Certains les auront franchi une par une,

 Autres deux par deux.

 .

Symbolique 

.

Le plus souvent, la chute

Dans le rêve s’accompagne d’une peur

Traduisant un sentiment d’insécurité.

On se sent seul(e) et non soutenu(e),

Surtout  lorsque l’on  rencontre de

 Gros problèmes dans la vie réelle.

.

La chute peut aussi indiquer que

L’on est sur un chemin dangereux

Et qu’il faut revoir son jugement.

La chute dans le vide peut refléter

Un  échec  auquel  on  est  confronté.

.

Tomber dans les escaliers est signe

De danger qu’il faut craindre.

Une chute dans un trou nous prévient

 Que des soucis nous attendent.

madame.lefigaro.fr/bien-etre/

signification-des-reves-rever-dune-chute

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Autant pour sa montée que pour descente

Comparer  vie et escalier est rendu  courant

Si conseils pour monter, deviennent  saoulant,

Au point qu’arrivé en haut, on en devient  errant.

 Pour la  descente, on tentera de  rattraper  le temps,

Mais hélas, en vieillissant, on en terminera  pleurant,

Et si vingt ans se situe encore dans les premières marches

Quatre-vingt ans friseront les dernières … presque mourant

Surtout si, comme disent  toutes les chansons, tous les dictons,

Plus on monte de marches et plus, un jour … on tombe  de haut !

 .

.

Attendre toujours 

 .

Scénario 

.

Tu avais vingt ans quand je t’ai rencontré et connu intimement,

puis je t’ai retrouvé à quarante, fort et fringant, mais lassé, déjà,

qu’en sera-t-il soixante ans, tu auras l’air sombre et la vue basse !

.

Visuels et textuels  >> 


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *