801 – Différences entre être et avoir ?

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Entre être, pour avoir, ou avoir, pour être,

Si je ne suis ce que j’ai, n’ai que ce que j’ai,

Il me deviendra impossible d’être un autre,

C’est ainsi que l’on deviendrait  catalogué.

Avoir est facile à estimer, facile à calculer

Alors qu’être ne pourrait que s’apprécier.

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Mon être tiendrait à ma propre personne,

Mon avoir peut se transférer  et  s’hériter.

Toutefois, on peut à la fois «être et avoir»

Verbes sont différents, pas incompatibles.

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Lors j’ai suffisamment d’argent, pour vivre,

Je consacrerai plus de temps, énergie à être,

Être est intérieur à soi, être, invisible sur soi,

Avoir est extérieur à soi,  et visible, au dehors,

Sources conflits internes, externes inépuisables.

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Être, c’est affirmer son identité, pour s’épanouir,

Devenir plus beau, plus grand, plus fort, estimé.

Il faut de l’amour, à l’enfant,  qui veut grandir,

Avoir, ce serait vouloir conserver ce que l’on a,

En désirant toujours plus pour que les autres

Nous envient, nous respectent, nous aiment,

L’adulte craint pour ses jours, considération.

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Pourtant être, avoir n’ont rien d’incompatible,

Sont plutôt complémentaires, compréhensibles,

Une aisance matérielle apportera sa contribution

Au développement de son «être», et au quotidien,

Minimisant l’impact des contingences matérielles.

Ceux qui veulent être,  ne s’interdisent pas  d’avoir,

Mais ils n’en font qu’un moyen pour vivre, se former,

Se cultiver, créer, voyager, rencontrer, recevoir rêver.

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Ceux qui ont, et s’en font une raison d’être, leur  identité,

En parlent beaucoup en étalant volontiers leurs possessions

Et se positionnent par rapport à qui a plus ou moins qu’eux.

Dès lors, œuvres originales, ou artistiques,  ne les intéressent,

Que par l’espoir de profits de les posséder, voire les revendre,

Tant tout se réduit au bien marchand et bénéfice immédiat.

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Tant et si bien que la poésie n’a aucune résonance en eux :

Non marchande, elle ne trouble en rien, leur âme, si peu.

Amour, mariage demeurent subordonnés à la sécurité,

À la possibilité de gain supplémentaire à engranger.

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La famille, pour eux, n’est pas de nature solidaire.

Autres membres dans la misère c’est leur affaire.

Esprit : comportement bourgeois pour «avoir»

Esprit : comportement d’artiste pour «être».  

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Extensions

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Est-ce que cela me grandit,

Nourrirait mon âme, se demande

Celui pour qui « être » passe avant tout.

Est-ce que cela rapporte et augmente mes biens,

Interroge celui pour qui « avoir » est principe qui l’anime.

Suis-je ce que je suis, ce que j’ai ! Et même si je ne possède rien,

Je veux « être » et si je ne suis rien, comment lors puis-je « avoir » ?

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Je suis quelqu’un parce que j’ai de l’argent, des biens

Je serai quand même quelqu’un, même si je n’ai rien !

Je peux me croire quelqu’un alors que les autres, rien !

Si tout s’achète et tout se vend : je vaux quoi, pour qui ?

Je nais et je meurs, tout nu, mais entre deux, que suis-je,

D’autre qu’un consommateur, qui coûte, ou qui rapporte !

Et vous, comment vous déterminez-vous tout pile ou face ?

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Etre et avoir : ces deux mots résument tout,

Au commencement  était le Verbe, dit la Bible,

Il faudra  avoir la foi, nous dit-on, pour  religion,

On ne peut donc être sans avoir, ni avoir sans être.

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D’avoir la vie devant soi, ne prédit pas  d’être éternel,

On dit qu’on a le temps, sans, pour autant, le posséder,

On dit qu’on a de l’argent sans, pour autant, en profiter,

On dit qu’on est quelqu’un sans pour autant le demeurer.

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La vie rebondira, toujours, si on est suffisamment résiliant

Mais la mort finit toujours par avoir le dernier mot en tout

Entre «être et avoir», la question sera tranchée, pour tout !

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Petit ou grand pot n’attire guère le regard, même plein d’or,

La richesse intérieure ne se vend, ne se monnaye, en dehors

Elle est attachée  à l’âme de quelqu’un, plus qu’à son corps,

On ne voudrait la perdre, même en prison, torturé à tort !

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Dès lors qu’être n’est qu’apparence et parfois trompeuse

Avoir l’est encore plus, demeurant extérieure, fugueuse,

La fortune et l’infortune ne font pas quelqu’un de moi.

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Si on met l’avoir avant l’être, l’argent avant l’humain,

Il ne faut pas s’étonner de nombre désastres à la fin,

C’est ce renversement des valeurs, priorité absolue,

Que jetterait l’Humanité  vers son destin, dévolu.

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Si bonheur, sans minimum d’argent, n’existe pas

Il y contribuera certes mais ne le détermine pas

Combien ont beaucoup d’argent, sans bonheur,

Combien, pour argent, gâchent leur vie, heures.

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Épilogue

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Être est à la fois un verbe et nom, substantif

Mon être ne se réduit à ce que semble être !

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En tant que verbe  et …  en philosophie,

Désigne ce que nous ressentons exister,

D’une manière sensible… ou intelligible

Qu’on appelle dès lors notre perception.

 

***

 

Comme substantif et … en philosophie

Il désignera en contexte «ce qui est »:

La Réalité, l’Existence, toute personne

Considérée dans sa sensibilité intime.

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Il peut en effet y avoir des confusions,

Entre deux verbes étant être et suivre,

Dans la phrase : je suis ce que je suis :

Il peut s’agir de berger ou de mouton.

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Comme avoir un pot  et avoir du pot,

Ne signifiera en rien  la même chose,

Réfléchissez, ne vous faites pas avoir,

La chance ne se repasse pas les plats.

 

***

 

Être ne peut être    qu’une apparence.

Allant au fond  avec méthode science,

On s’apercevra  qu’une fausse illusion,

Vient tromper œil,  ou   interprétation.

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Être ou ne pas être …  telle est la question :

Hamlet n’aurait pas trouvé d’explications !

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801 – Calligramme 

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Entre être, pour avoir,                ou avoir, pour être,

Si je ne suis ce que               j’ai, que ce que j’ai,

Il me devient impos            sible d’être autre.

C’est ainsi que l’on          devient catalogué.

Avoir est facile à         estimer, et calculer,

Alors qu’être ne      peut que  s’apprécier.

Mon être tiendra  à ma propre personne,

Mon avoir peut se transférer  et s’hériter.

Toutefois, on peut à la fois «être et avoir»

Verbes sont différents, pas incompatibles,

Lors j’ai suffisamment d’argent, pour vivre,

Je consacrerai plus de temps, énergie à être.

Être est intérieur à soi, être invisible, sur soi,

Avoir  est extérieur à  soi, et visible, au dehors,

Sources conflits internes, externes inépuisables.

.

Être, c’est  affirmer  son identité,  pour s’épanouir,

Devenir plus  beau, plus   D   grand, plus fort, estimé

Il faut de   l’amour, à      I     l’enfant qui veut grandir.

Avoir, c’est vouloir         F          conserver ce que l’on a,

En désirant toujours       F          plus pour que les autres

Nous envient, nous             É         respectent, nous aiment,

L’adulte craint pour               R        ses jours, considération.

Pourtant être, avoir n’ont               E          rien d’incompatible,

Sont plutôt complémentaires                 N          compréhensibles,

Une aisance matérielle apportera                   C          sa contribution

Au développement de son «être», et                       E          au quotidien,

Minimisant l’impact des contingences                           S         matérielles.

Ceux qui veulent être, ne s’interdisent pas                            *           d’avoir,

Mais ils n’en font qu’un moyen pour vivre, se                              E      former,

Se cultiver, créer, voyager, rencontrer, recevoir                             N        rêver.

Ceux qui ont, et s’en font une raison d’être, leur                          T      identité,

En parlent beaucoup, étalent volontiers, leurs                         R    possessions

Et se positionnent par rapport à qui a plus ou                    E   moins qu’eux.

Dès lors, œuvres originales ou artistiques  ne                *     les intéressent,

Que par l’espoir de profits de les posséder,            Ê     voire les revendre,

Tant tout se réduit au bien marchand et          T     bénéfice immédiat,

Tant et si bien que poésie n’a aucune             R      résonance en eux,

Non marchande, elle ne trouble en rien,      E    leur âme si peu.

Amour, mariage demeurent subordonnés    *     à la sécurité,

À la possibilité de gain supplémentaire       A  à engranger.

La famille pour eux n’est pas de nature   V      solidaire.

Autres membres dans la misère c’est   O  leur affaire.

Esprit, comportement bourgeois       pour «avoir»

Esprit : comportement d’artiste    R  pour «être».  

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Forme

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Réduction

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Évocation

 .

Un vase en terre, cuite,

Pouvant servir  de  pot

Et pouvant  être rempli

D’argent ou de qualités.

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Cette forme n’inspire pas, a priori, ce fond !

Et pourtant, elle est générique de contenant

Personne n’a l’idée de boire du champagne,

En gobelets en papier, lors mettre au pot…

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Si «avoir» c’était la forme

Et si « être », c’était le fond,

Ou le contraire, apparence,

 Remplir pot ou manque de pot.

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  .

Symbolique 

 

Un pot  est un récipient à ouverture large,

Destiné à contenir, conserver de la nourriture.

Aujourd’hui,  forme type de poterie tournée

Ou un récipient en diverses matières

Céramique, grès, faïence, métal

Destiné à recevoir divers liquides

Plus ou moins visqueux et à chaud,

La cruche  est  symbole de stupidité ;

Le pot demi-plein sera l’image du sot !

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

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Descriptif

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 801 – Différences entre être, avoir ?  

Alignement central / Titre analogue / Thème  être

Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme 

Symbole forme : pot / Symbole fond : apparences

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Fond

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Évocation

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Forme et taille du pot  présument des contenus

Mais l’apparence se rend parfois trompeuse

Comme il en est des humains se présentant

Sous un bon jour bien que fort méchant.

Symbolique

 .

Pot c’est le contenant, l’apparence, l’avoir,

L’intérieur, c’est le contenu, c’est l’âme, l’être :

Pour autant  qu’avoir, prisonnier de lui-même,

L’être est entièrement libre de son propre destin.

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Le pot à eau est humble de contenant et contenu

Sans lui, on ne pourrait être que… pauvre et nu

C’est juste le minimum vital pour avoir une vie

D’avoir tout le reste et manquer d’eau à boire

Est comme un désert en or  qui vous étouffe.

 .

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Corrélations

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Fond/forme 

Il faut «avoir» pour  être», être pour avoir.

Les deux ne s’opposeraient pas en principe

Même si, de fait, c’est ce que l’on constate

Entre ceux qui ont tout,  et ne sont rien,

Et ceux qui sont tout, en n’ayant rien !

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Pour être, il faut avoir connaissance,

De ce qui est bien  pour s’accomplir

Car plus mon portefeuille grossira

Et plus mon âme … s’en grisera !

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Le pot est laid, le contenu beau

Contre une apparence belle,

Mais toute pleine de défauts.

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Je ne suis pas que ce que j’ai

J’ai  ce que je mérite d’être :

On peut décliner être, avoir

Comme bon nous semble !

 .

Visuel

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