.
Un
Dompteur
De pleins vents,
Chevaucheur vagues,
Bateau peinant sur fond
Combat sans fin, sans nom.
.
Que la mer devienne tempête,
Et que le ciel se joigne à la fête,
Et voilà les marins qui divaguent,
Perdent dernier espoir, fil du temps.
.
Pressés de faire galoper leur monture,
Des jours et des nuits toujours à la dure
Pour atteindre leur premier port, harassé
Fatigues tenaillées de peurs, éberlués.
.
Fin d’agression vent une fois amarrés.
Contents avoir vécu tant forts moments
La mer les a fort bousculés tout autant
Qu’elle aura pris soin de les épargner.
Mer voilier marin forment beau trio.
.
Ça passe, ça casse sinon du pot !
Ho hisse et ho eh matelot !
En haute mer naviguer !
Connaitre faut son voilier !
Faut prévoir tout voire anticiper,
Pas de place une pour improviser.
.
Simple brin, infortune, tout casse,
Tout en vrac voire voile se déchire,
Mât tombe bateau, en souffrance,
Et la mer est soudain un précipice :
Marin aux abois naviguer supplice
Lors le vent forcit, la mer dérape,
Réduire voilure, dégager le pont
Garder cap, se mettre à la cape
Surveiller tous les horizons.
.
Attendre, braver le temps,
Tant, une fois traversée,
Une tempête… ne vous
Donnera que l’envie,
Renouez avec la vie
Monde, à l’endroit
Après … l’envers,
Monde de joie,
Après … l’enfer,
Enfer des flots
Vous mettant sur le dos,
Après Enfer de solitude
Jusqu’au plus haut.
.
.
Extension
.
Un voilier s’accorde bien au marin
Tout comme marin s’accorde au voilier :
C’est un couple qui se sent, et qui se ressent,
Dans ses comportements et dans ses éléments.
.
Tout est question préparations, d’anticipations,
D’évitement, de réparation, ça bouge sur bateau
Et parfois autour, et même si cela n’atteint pas,
Cinquante à l’heure, pas de freins sur bateaux,
Autre que celui du moteur qu’il faut inverser,
Changer de cap ou d’amure prend du temps
D’autant si on est sous un spi asymétrique
En lieu et place d’un génois à enrouleur.
.
Les mouvements de l’eau, courants,
Formes de vagues, favorisent ou non
Ou compliquent les virements de bords
Parfois le génois ne passe pas, il faut aller
À l’avant l’accompagner, y compris tempête.
Sans voile ni moteur, le bateau dérive, épave.
.
Si près des côtes on peut espérer être secouru.
En haute mer, c’est plus hasardeux et difficile :
Si trop long : il vaut mieux se débrouiller seul.
.
Petit marin, petit bateau, petite croisière, pensez-vous, c’est faux.
Des voiliers de six mètres cinquante font la course transatlantique.
Mon premier était à peine plus grand pour faire le tour de Bretagne.
Il est vrai qu’il est plus facile à mener qu’un autre de cinquante pieds.
Les principes et les règles sont les mêmes et ce quel que soit leur taille.
J’en ai vu naviguer sur bateau de deux mètres : plus petit que marin !
Bon d’accord, il restait accroché au pied du mât, comme sur planche.
On adapte la taille au programme de nav, ou programme à la taille,
Un marin qui ne fait pas équipe avec le bateau n’ira pas très loin.
.
Un voilier s’accorde au marin et réciproquement ;
Un marin prend soin de son voilier, naturellement,
Il en va de sa survie en cas de tempête, gros pépin,
Éviter qu’ils deviennent, tous deux, jouets des flots.
.
Si ce n’est qu’un objet, parmi tant d’autres autour,
Il n’empêche que des liens d’attachement ont cours
Il n’est pas que sous ses pieds : dans sa tête autant
Ne dites pas du mal de lui, il fait partie de lui aussi.
.
Un marin en mer est un autre homme que sur terre,
Pour rien au monde, vous ne le ferez quitter univers,
Qu’il considèrera comme une ile en océan turpitudes
Tant le désir de prendre la mer est comme habitude.
.
.
Épilogue
.
Tout voilier, moderne, bien équipé, toilé,
Est le mieux qu’on puisse pour naviguer :
Ergonomie tient place pour s’économiser,
Et de nombreux détails sont bien pensés.
***
Pour autant tout voilier demeure petit,
Pour tout ce qu’il y aura à embarquer,
En matière de vivres, change, sécurité
Il faut tout bien ranger et retrouver !
***
À deux, à six, c’est pas même confort,
À deux, l’on s’étale ; à six, on se gêne,
Respect et consignes sont mots forts,
Sautes d’humeurs vont vers la peine.
***
Pour y vivre comme poisson en l’eau,
Faudra du temps, et parfois des ans :
Marin et bateau n’en feraient qu’un,
Si chaque endroit reste sous contrôle.
***
Je ne dirais pas cela, de moi, équipier,
Mais bien du capitaine, toute sécurité.
Au bateau, n’importe quoi peut arriver,
Il pourrait faire face : marin chevronné.
.
.
211 – Calligramme
.
Un
Dompteur
De pleins vents,
Chevaucheur vagues,
Bateau peinant sur fond
Combat sans fin, sans nom.
Que la mer devienne tempête,
Et que le ciel se joigne à la fête,
Et voilà les marins qui divaguent,
Perdent dernier espoir, fil du temps.
Pressés de faire galoper leur monture,
Des jours et des nuits toujours à la dure
Pour atteindre leur premier port, harassé
*Fatigues tenaillées V de peurs, éberlués.*
***Fin d’agression O vent une fois amarrés.***
*****Contents avoir I vécu tant forts moments*****
*******La mer les a L fort bousculés tout autant*******
*********Qu’elle aura I pris A soin de les épargner.********
********Mer voilier E marin U forment beau trio.*******
***Ça passe, R ça casse * sinon du pot !***
Ho hisse * et ho M eh matelot !
En haute S mer A naviguer !
Connaitre * faut R son voilier !
Faut prévoir A tout I voire anticiper,
Pas de place C une N pour improviser.
Simple brin, C d’infortune : tout casse,
Tout en vrac O voire voile se déchire,
Mât tombe ba R teau, en souffrance,
Et la mer est D soudain précipice :
Marin aux abois E naviguer supplice
Lors le vent forcit * la mer dérape,
Réduire voilure, dégager le pont,
Garder cap, se mettre à la cape,
Surveiller tous les horizons.
Attendre, braver le temps,
Tant, une fois traversée,
Une tempête … ne vous
Donnera que l’envie,
Renouez avec la vie
Monde à l’endroit
Après … l’envers,
Monde de joie,
Après … l’enfer,
Enfer des flots
Vous mettant sur le dos,
Après Enfer de solitude
Jusqu’au plus haut.
.
Forme
.
Réduction
.
.
.
Évocation
.
Un poisson, du genre requin,
On dira presque un sous-marin
Quant à ressembler à un voilier
Marin : il faut bien se projeter !
.
Un voilier très long ressemble à un poisson fin
et même les gros cargos, à un poisson plus gros,
si fait que quoiqu’on dise, la forme épouse le fond.
.
Bon nombre de voiliers auront des formes
De poissons, bien que
Plus fins à l’avant, plus larges à l’arrière,
Avec longue quille.
.
Symbolique
.
Chez les peuples indo-européens
Comme d’autres traditions païennes,
Poisson est l’emblème de l’eau, élément
Avec lequel il partage son aspect symbolique,
Le poisson est symbole de fécondité, sagesse.
Il est occulte dans les profondeurs des eaux,
Un domaine d’une force sacrée de l’abîme
Dont il est pénétré.
.
Cet espace aquatique
D’une profondeur insondable est associé
Aux mystères de l’inconscient humain,
Aux pulsions les plus cachées de l’esprit.
les-voies-libres.com/symbolisme-du-poisson
.
Descriptif
.
211 – Un voilier s’accorde au marin
Alignement central / Titre courbe / Thème bateau
Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : poisson / Symbole de fond : poissons
.
Fond
.
Évocation
.
.
Bon nombre de voiliers auront des formes
De poissons, bien que
Plus fins à l’avant, plus larges à l’arrière,
Avec longue quille,
.
Symbolique
.
Le poisson de I’Indo-Pacifique,
Appelé espadon-voilier ou empereur éventail,
Est espèce de poissons, vivant en océans Indien et Pacifique.
Il est couleur bleu nuit, possède des stries verticales sur les flancs
Et il est considéré comme étant le plus rapide des poissons.
Il peut mesurer jusqu’à 3 m, mais plus généralement
De 1,50 m à 2,50 m pour 30 kg à 40 kg
(100 kg très exceptionnellement).
Source : Wikipédia poisson espadon
.
.
Corrélations
Fond/forme
.
Beaucoup de terriens, équipiers,
Disent que c’est très embêtant,
Voilier bouge tout le temps !
L’on rétorque, simplement,
Ils n’ont pas le pied marin
Ils veulent se tenir droit,
En bateau, à contrepied,
Et il faut se laisser aller
Acquérir bons réflexes,
Et non les … contrarier.
Le plus important n’est pas
De se tenir toujours attaché,
Mais de réagir, et au plus vite,
Moindre mouvement d’instabilité.
.
.
Faut faire corps avec son bateau
.
Scénario
.
Avec un voilier dériveur intégral, j’atteins toutes les plages de sable
quand la marée sera montée, je reprends le large, peux renaviguer,
je dispose plaisir de barre, allant là où je veux aller, est ma liberté.
.