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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Amour réel, fantasmé, rêvé : qui peut le dire, le croire, que ce n’est qu’histoire prête à s’évaporer ! Forcément il y a quelqu’un qu’amour, rêvé, soutient, et qui désire s’incarner, en union consommée. S’il suffira de le trouver puis de s’en émouvoir, bien plus dur sera de le faire durer et jusqu’au dernier soir. Où es-tu, où te caches-tu, montres toi : tu es celui, celle, qui comprendra, qui tombera dans mes bras, qui, ma vie, partagera. Je te vois comme ci, te vois comme çà : il ou elle, ne me ressemblera, mais me complémentera, me complimentera. Pour rien au monde ne me passerai de toi : je te vois là où tu es, qui que tu sois, crois-moi, dès la prochaine fois, c’est toi qui me choisira. Moi, j’ai sorti toutes mes antennes pour toi, il suffit je me présente sous ton toit pour qu’on se trouve en émoi, sûr que l’amour adviendra. Lors à deux, même monde, on s’enfermera et si autre criera : est-ce l’amour çà, personne, ne nous séparera : en nous, paradis sera là.
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Textuel extensions
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- Voilà bien un prélude à la recherche d’un amour idéal, non pas idéal en soi mais plutôt pour soi : chacun se projette une image plus ou moins définie, précise, du compagnon, de la compagne, qu’il lui faudrait et la concrétise dans une apparence, un style, un type, un genre, appelez-le comme vous voudrez. On se croit libre en le choisissant, lors en réalité, il est souvent prédéterminé par l’expérience de rencontres précédentes, voire par l’effet d’empreinte conditionnée par les parents. L’éventail parait très large mais le choix est affecté d’une bonne prédictibilité. Il arrive que l’on se trompe, qu’on s’intéresse à l’inverse, pour l’aventure mais cela peut conduire à des tensions extrêmes. Combien d’hommes et de femmes cherchent la perle rare dans tous les coins du monde ou du pays alors qu’elle est là, dans l’environnement immédiat, sous les yeux. L’exotisme a ses qualités mais aussi ses défauts. Il peut signifier une peur de l’engagement ou une peur de l’ennui ou une recherche de l’originalité à tout prix. On se cache, on se trouve, on se perd, on se retrouve et au final, on finit seul, chacun de son côté. On appelle cela « le jeu du chat et de la souris ». Métaphore bien choisie pour peu qu’aux chats, la vie soit faite de souris ; à la souris, la vie soit faite d’entrechats ! Tu peux être au Japon, à Paris, à New-York, à Honolulu, sous un masque ou une identité d’emprunt, pour te cacher, je te retrouverai, en chantonnant, souvent : « loup y es-tu » et, si tu n’y es pas, turlututu, encore beaucoup plus loin, j’irai, tant depuis mon enfance, tu es mon âme sœur que j’ai délaissée, tu n’auras, d’autres endroits, pour te reposer, qu’auprès … de moi, et quand je t’aurai trouvé, nous pourrons, en justes noces, convoler. Des gens auront, parait-il, parcouru le Monde afin de trouver leur âme-sœur qui se cache quelque part, qui les attend ou pas d‘ailleurs : on croit à un conte de princesse et de prince charmant. L’amour ne se cache pas, il illumine, il flamboie, mais il peut être fort timide, lors, de vous à moi, vous pouvez passer tout à côté de lui sans le voir et si c’était votre seule chance, que de désespoir. Aujourd’hui, la tendance est à consommer vite, pas temps de se cacher, sexe interchangeable. Ni bien ni mal, sauf que tous corps se ressemblent, mais deux âmes seront toujours uniques, ensemble.
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Textuel fragments
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- Comme chacun sait, tant c’est commun, en ce monde chacun cherche âme-sœur, et si hasard, parfois, fait bien les choses, il est souvent aidé par bonne réceptivité. À quinze ans, il y en aurait mille, et aucun ne correspond à ce qu’on cherche, l’amant ; à vingt, il n’y en aurait plus guère que cent, à trente, on craint qu’il n’y en ait plus qu’un. Encore faut-il qu’il existe, faut-il le trouver, qu’il ne soit pas déjà marier, qu’il soit libre, et que de son côté, il soit tout autant séduit, ça tient de la quadrature du cercle, miracle. Y a celle qui attend, se réserve, quête celui-là, en le croisant, se dit soudain : c’est lui, voilà. C’est un peu croire : Père Noël, saint Nicolas, il n’y a que montagnes qui ne fusionnent pas. Parfois, pour le trouver, chemin est tortueux : un virage à gauche, un autre à droite : noueux, mais au moins si on le trouve, on sait pourquoi l’on connait ce qu’on veut, ne veut pas.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Difficile, dans une telle jungle urbaine
de retrouver quelqu’un en toi :
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le masque, que chacun porte sur le visage
oblitère sa vraie personnalité,
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qui fait qu’on lui chante « loup y es-tu,
où te caches-tu, montre-toi »
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caché derrière un rideau ou un volet
qui que tu sois, tu ne m’échapperas !
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Textuels symboliques
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Temples japonais
- Symbolique de forme : Pagodes, pavillons, monastères, temples bouddhistes, temples japonais et autels shinto, bornent les paysages du japon. Quelles que soient les croyances, les lieux de culte coexistent au pays d’une myriade de divinités. Rien de plus normal tant, selon un adage populaire : « Le Japonais naît shintoïste mais meurt bouddhiste » Source : vivrelejapon.com/ theme-temples-sanctuaires
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Porte
- Symbolique de fond : Pendant des siècles la porte a été l’élément qui matérialise le passage entre deux mondes. Que ce soit intérieur, extérieur, de la maison, mais, également, entre le profane et le … sacré. Tant en effet, toutes les religions utilisent la porte comme symbole du passage de l’obscurité à la lumière et de l’inconnu vers le savoir. cutivoo.com
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Corrélations > amour, porte, s’ouvre, se ferme, temple
- Liens fond/forme : L’amour se trouve derrière une porte ! Oui mais voilà, on ne se trop bien laquelle, parfois elle s’ouvre toute seule, d’elle-même, et parfois elle se ferme juste devant votre nez. En réalité la porte n’est pas un lieu : une personne qui s’ouvre ou se ferme ou s’entrouvre à vous, jette à bas son masque et vous confiera sa clé. Et là, quand vous entrez dans sa cachette, vous êtes en son temple, et c’est sacré : aucun profane n’est venu le visiter.
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